« Bon ben si ça ne vous fait rien, je vais prendre ma part du généreux cadeau de Praede et m'attribuer 23 pièces de platine, je suggère également que Gezh, Sterenn et moi se répartissions les doses de coagulant... »Matos mis à jour, sauf contestation.

Modifié par un utilisateur lundi 9 février 2015 18:59:58(UTC)  | Raison: Non indiquée

Voyant Sterenn et ses intrigants compagnons pénétrer dans l'auberge, Filip fait signe à la charmante serveuse et les précède vers l'endroit discret indiqué par celle-ci.

Une fois tous réunis, il s'assoit nonchalamment et prends la parole :
« Je m'appelle Filip pour ceux qui ne le savent pas encore. Je crois savoir que nous partageons une même curiosité pour les évènements qui se sont produits dans les environs. Or, ces terres sont hostiles et on ne sait jamais sur qui ou sur quoi on peut tomber.

J'ai un marché à vous proposer. Nous pourrions nous entraider et ainsi avoir tous une chance supplémentaire de réussir ce pourquoi nous traînons nos lames dans cette contrée. Etes-vous intéressés ? »

Eden, voyant Filip lui faire signe, appelle une jeune serveuse humaine à l'air timide, qui ne doit pas avoir atteint vingt ans, et que la majorité du groupe connaît déjà.

La description est presque un copié collé de la fois précédente, mais elle permet de se remémorer la configuration des lieux (avec une légère nuance), et Guyde ne la connaît pas encore.

Bellina vous mène jusqu'à une porte au fond de la salle sur lequel vous pouvez voir un panneau marqué PRIVE, DEFENSE D'ENTRER. Elle ouvre la porte et s'engouffre dans un couloir, d'où part sur votre droite un escalier menant à l'étage, tandis qu'au fond du couloir une autre porte mène à une pièce. Elle se dirige en face et ouvre ladite porte. La pièce mesure une vingtaine de mètres carrés, et contient une grande armoire fermée en bois massif immédiatement à gauche, munie d'un rebord d'une trentaine de centimètres, une petite cheminée juste après, une table centrale pouvant accueillir douze personnes - un peu plus en se serrant - longée par deux grands bancs sur les côtés et un plus petit à chaque bout, une porte fermée au fond à droite, et un porte-manteau vide sur la droite tout de suite en entrant. La pièce est éclairée par deux chandeliers à six branches plutôt sobres au plafond.

Il vous semble que sur le mur de droite, qui est nu, une ombre centrale indiquant une exposition à la lumière différente du reste du pan laisse supposer que quelque chose d'assez massif devait être accroché, d'au moins 1m20 de large par 60 ou 70cm de haut.

Pour ceux qui étaient déjà venus, cette fois-ci, la pièce a été entièrement dépoussiérée et nettoyée.

Modifié par un utilisateur mardi 10 février 2015 14:11:30(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le renégat hocha la tête, cela faisait quelques temps qu'il remuait les arguments et ce qu'il voudrait bien dire à ces inconnus. Il avait longuement hésité en les attendant sur la stratégie à adopter. Naguère adepte du chacun pour soi, Filip avait appris depuis peu que la confiance se gagnait d'abord en la donnant, avec prudence, mais avec sincérité, aussi il regarda la jeune baronne droit dans les yeux et dit :
« On m'a parlé de votre père il y a longtemps, presque dans une autre vie. Le Capitaine Clayton Mondekar, que vous connaissez peut-être, m'a fait l'honneur de me comparer vaguement au Capitaine d'Orberoc. C'était plus pour souligner nos défauts communs que des qualités que nous partagerions, mais il vouait une telle admiration pour votre père que ce souvenir m'a marqué. Il n'est guère aisé d'impressionner le capitaine Mondekar.

C'est la seconde raison pour laquelle le décès brutal et mystérieux de votre père m'intéresse. La première c'est parce qu'il est peut-être lié aux tragiques évènements survenus à Belle Espérance. Vous avez du entendre parler des brigands qui ont énuclé trois villageois a priori sans raisons.

J'ai juré de faire la lumière sur cette affaire pour des raisons, disons... personnelles... Hors un Eclaireur que j'ai rencontré ici, et que vous avez d'ailleurs croisé sur la route si je ne m'abuse, m'a indiqué avoir suivi la piste des brigands à travers les terres vers l'est, vers l'Ustalav et les montagnes Affamées. Puis, la piste a bifurqué vers le sud, pour finalement disparaître non loin de la frontière qui sépare l'Ustalav de Dernier Rempart, au nord-est de l'avant poste qui garde l'ancienne frontière.

Votre père a disparu dans une zone relativement proche si je ne m'abuse. Et les circonstances de sa disparition ont peut-être un lien avec l'étrange et dramatique affaire de Belle Espérance.

En outre, la mort mystérieuse et inquiétante de soldats défendant ces terres n'est pas une bonne chose pour ceux qui y vivent. Le moral des troupes semble bas et la population a peur. J'ai donc envie de vous aider.

Peut-être que vous avez des informations qui m'intéressent et peut-être que je peux vous être utile.
 »
Filip embrassa tous les présents du regard, continuant à jouer franc jeu, sauf en ce qui concerne l'implication de la lieutenant du fort de l'ancienne frontière :
« Ces terres sont dangereuses, tous les hommes de bien ont besoin de se serrer les coudes.  »

Puis il revint à Sterenn
« Et si ce qu'on m'a dit est vrai, votre père et vous même êtes des personnes de bien... M'aurait-on trompé ? » demanda l'ancien mercenaire en fixant la caporale.

Filip était conscient de n'avoir pas répondu à toutes les questions de la caporale et notamment sur la façon dont il savait ce qu'ils faisaient ici, mais il ne voulait pas tout dévoiler tout de suite. Il fixa attentivement la baronne, essayant de la jauger.

Modifié par un utilisateur mardi 10 février 2015 15:36:30(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lars avait suivi le mouvement paisiblement, c'était présenter en donnant simplement son nom (et un sourire mais ça ne semblait pas changer beaucoup de d'habitude...) puis c'était assis tranquillement à la table écoutant sagement la discussion en jouant avec une piécette. Quand vint la phrase "hommes de bien" tout le monde vit qu'il résistait à l'envie de dire quelque chose, probablement comique mais retenu.

Filip fit son sourire grinçant tenté d'une pointe d'amertume.

« J'ai longtemps pensé moi aussi que le bien et le mal étaient tout relatifs... je ne le pense plus aujourd'hui... mais laissons là ces considérations philosophiques, ce n'est pas ce pourquoi je voulais vous voir. »
Après une courte pause, le renégat poursuivi, persistant pour l'instant, dans cette ville, à ne pas évoquer la belle lieutenant. Englobant tous les présents du regard, il poursuivit :« 
Vos interrogations sont légitimes. C'est le sergent Bast Falcka qui m'a renseigné en partie sur vous. Les miliciens de la ville vous ont remarqué aussi. Je gage que je figure également parmi ceux dont il auront noté le passage puisque je leur ai laissé à garder mon arsenal. Cela devrait vous renseigner sur mes compétences. Je suis un guerrier, je crois que je l'ai été toute ma vie, mais je ne suis pas un chevalier habitué aux salons, ou un hallebardier de la garde, je ne suis pas un soldat, plus maintenant. J'ai été mercenaire, j'ai combattu dans les forêts, dans les marais, j'ai monté des embuscade et surtout j'ai survécu. Voilà peut-être ma principale compétence : je survis. J'ai de bons yeux, de bons bras et de bonnes jambes, je sais combattre à pied, à l'épée, à l'arc, à cheval, avec nombre d'armes et sans laisser mon ennemi se reposer. Je suis capable de ne pas me faire remarquer et je sais vivre avec ce que procure la nature. Vu les endroits où votre quête vous mènera, je dirai que je serai un atout pour vous. »dit le renégat avec son étrange sourire grimaçant.

« Maintenant, si nous parlions de notre coopération ? Êtes-vous prêts à m'aider à faire la lumière sur cette histoire de Belle-Espérance ? »

Filip hocha la tête :
« ça me semble honnête. »
Puis il interrogea les autres du regard pour s'assurer que tous étaient d'accord.

Le gnome était amusé de la timidité de la jeune fille.
« Vous êtes toute excusé. Effectivement, il commence à faire faim. Je pense que je vais prendre un menu. Et vous ?  »Demanda t'il en se tournant vers les autres.