Lorsque vous avez pénétré dans la salle, une sensation que vous avez pour la plupart d'entre vous déjà ressentie à Vigil vous envahit : vous avez l'impression qu'une force vous empêche de mentir sciemment.

Faîtes-moi tous un test de volonté DD13 svp : en cas d'échec, vous ne pouvez pas mentir (mais vous pouvez refuser de répondre)
Faîtes également un second jet DD13 : en cas d'échec, je vous laisse révéler à Ginololo les pensées superficielles de votre personnage.

Alors que vous vous asseyez, attendant votre tour conformément aux instructions, vous remarquez que les personnes présentes, probablement pour la plupart des villageois de diverses professions, sont très mal à l'aise, et répondent à voix basse. Quelques coups d'œil furtifs alors qu'ils semblent répondre à certaines questions sont jetés dans votre direction. Quant aux traqueurs, ils sont froids, ne montrent pas spécialement d'émotion, et notent par moment consciencieusement par moment certaines choses sur un grimoire de voyage.

A la demande de Filip, Eden lui apporte une bière, puis retourne derrière son comptoir, visiblement contrariée par la présence des traqueurs au point de ne pas vous dire un seul mot.






Le traqueur se tourne vers Gezh. « Bien entendu ! Si je peux vous aider à mieux percevoir nos lois, je vous aiderai. Vous n'êtes pas de Dernier-Rempart ? »

En s'asseyant, Filip ressenti soudainement une étrange impression, les petits mensonges qu'il avait préparé s'évaporaient dans son esprit, il ne pouvait plus envisager de répondre autre chose que la vérité... il sentit aussi une volonté qui tentait de pénétrer son esprit, mais alerté par la pression du premier enchantement, il avait arc-bouté sa propre volonté et il parvint à lui faire barrage, plongeant dans ses souvenirs de bataille, il ferma son esprit à la scrutation magique, mais demeura enchainé à dire la vérité. Une goutte froide de transpiration commença à couler le long de sa colonne vertébrale, il se souvint de cette période lointaine où les traqueurs l'avaient percé à jour lui et ses minables trafics et avaient fait pression sur lui pour obtenir des informations dont il firent un usage écoeurant.

Le renégat ne savait que faire. Il se sentait coincé. Mais il se dit qu'à défaut de mentir, il pourrait taire une partie des réponses. Peut-être...

Modifié par un utilisateur jeudi 19 février 2015 10:22:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les exercices de méditation et de moralité de Gezh battirent en brèche les effets magiques qui tentaient de pénétrer son esprit sans aucun mal. Il disciplina ses passions et les réprima. Il n'eut pas de difficultés à faire le vide, les effluves magiques qui tentèrent de pénétrer ses pensées ne trouvèrent aucune prise face à son âme lisse et monolithique. Il affichait un visage serein et apaisée qui ne faisait que refléter l'état de sa psyché.

Modifié par un utilisateur jeudi 19 février 2015 12:20:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le traqueur finit d'interroger la tablée à laquelle il se trouvait, puis vient vous rejoindre. Il reste debout, le dos bien droit, vous dominant tandis que vous êtes assis, le rendant d'autant plus intimidant. « Bien, à nous. Je vais vous poser une question, à laquelle vous répondrez chacun votre tour, puis je passerai à la suivante, et ainsi de suite. Nous gagnerons ainsi du temps en m'évitant de vous reposer à chacun les mêmes questions. Je pense que nous avons tous mieux à faire que cette petite entrevue, n'est-ce pas ? Alors commençons. Donnez-moi dans un premier temps votre nom complet, afin que je vous enregistre au registre des déclarations. » Il tient son grimoire de voyage ouvert dans une main, et tient une plume dans l'autre, prêt à écrire. « Nous allons dans un premier temps parler de Paraigon. Connaissez-vous Paraigon ? Si oui, précisez à quel point, et votre relation avec lui. Que savez-vous de son évasion ? Avez-vous une idée d'où il se trouve actuellement, ou d'où il est allé après son évasion ? Avez-vous connaissance de personnes en contact récent avec Paraigon ? »

Pendant ce temps, les deux autres traqueurs passent à une autre table également, tandis que la femme semble avoir fini et se dirige vers Eden et Bellina, qui a rejoint la demi-elfe derrière le comptoir.

Sterenn voulut répondre rapidement. Puisqu'elle ne pourrait peut-être pas mentir, il faudrait que les autres s'accordent sur sa version et non l'inverse, si les questions venaient à se corser plus que ça...

« Bonjour Monsieur, Caporale Sterenn d'Orberoc. Je connais Paraigon de réputation, via les récits qui m'en furent fait à l'école militaire principalement. Je sais qu'il s'est évadé car j'ai assisté à ce qui aurait du être son exécution. C'est moi qui ai fait part au shérif-adjoint de Dernier-Rempart qu'il me semblait avoir aperçu deux personnes suspectes sur un toit. Le temps que j'aille voir ils avaient disparu ainsi que toute trace de leur présence. Je ne peux pas vous renseigner sur les contacts récents de Paraigon ni sur l'endroit où il est allé. »

Modifié par un utilisateur jeudi 19 février 2015 21:06:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Même si Gezh avait résisté à l'influence des sorts de cette pièce, il s’avérait qu'il n'avait rien d'autre à dire que la vérité :

« Je ne le connais pas directement. Je ne l'ai à ma connaissance jamais croisé - ou en tout cas je ne lui ai jamais parlé, à vrai dire je ne sais pas à quoi il ressemble. Je n'ai pas assisté à son évasion et je n'ai aucune idée de l'endroit où il pourrait se trouver actuellement. J'avais vaguement entendu parler de ces faits mais c'est à peu près tout. »

Modifié par un utilisateur vendredi 20 février 2015 11:05:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Filip serre ses poings, les détends et réponds calmement.

« J'ai un nom, mais je ne l'utilise pas, à dire vrai je ne l'ai plus utilisé depuis des années. Je n'utilise que mon nom de guerre : Fil. C'est sous ce nom que depuis des années je loue mes services, le reste appartient au passé. Mais puisque vous semblez y tenir, le voici : Tourond. D'ordinaire je ne le donne qu'à ceux qui me donnent le leur en retour... »

Filip ne parvenait pas à rester humble face au Traqueur, il sentait en lui une envie de vengeance et une pulsion de violence qu'il parvenait encore à refouler. C'étaient des types comme celui-ci qui avaient brisés sa vie, aussi pitoyable était-elle. Il but une nouvelle grande lampée de bière, et repensa au chemin parcouru. Il ferma les yeux et invoqua le nom de la Déesse, ressentant une vague bienfaisante le calmant. Il regarda calmement le fond de sa chope et attendit la suite en observant les autres Traqueurs et les têtes des clients.

Vous remarquez qu'au fur à mesure que vous donnez vos noms, non seulement il les inscrit dans le grimoire et semble prendre des notes, mais il les répète également oralement, à voix basse. Il n'a pas vraiment d'autre réaction à vos différents discours. Par contre, au nom de Filip Tourond, il s'arrête sur une page, la parcourt, puis regarde le mercenaire. « Votre passé, oui. Je comprends. Je vois que vous avez déjà eu affaire à nous. Vous savez donc que l'ordinaire ne s'applique pas. » Son regard se porte sur Draegloth. « J'attends toujours votre témoignage. » Il vous regarde ensuite tour à tour. « Quant à vous, avez-vous d'autres informations à ajouter concernant Paraigon, et si oui, lesquelles ? Si non, nous allons passer au point suivant. Avez-vous remarqué des faits que vous qualifieriez d'anormaux dans la nouvelle région, et si oui, lesquels ? »