Syrius abandonna la poursuite et l'homme masqué put s'enfuir sans être inquiété, disparaissant au bout de la ruelle. Ancre, qui tentait de le suivre fut vite distancé et dut se résoudre à tenter de suivre la piste de l'homme (jet de survie svp)

Adhuzal parvint à stabiliser l'état de deux des varisiens, malgré son manqué d'équipement. Les leçons de premiers soins et d'anatomie appris à la dure dans la tour de son mentor portaient leurs fruits, mais les deux hommes auraient besoin de soins plus experts pour se remettre. Le troisième continuait de sombrer un peu plus à chaque seconde. Sa respiration devenait hachée et ses muscles se contractaient par spasmes tandis que les miliciens assistaient, impuissants, à son agonie.

Syrius passa en trombe, sans s'arrêter, se dirigeant vers l'incendie provoqué par le premier feu grégeois lancé contre eux. Des villageois accouraient dans la rue, munis de seaux de sable et d'eau. A leur tête, la belle Ameïko Kaijutsu les exhortaient :


« Allez les gars, du nerf, on va pas laisser le feu faire le travail que les gobelins n'ont pas réussis ! Si je trouve le cul de gobelin qui a fait ça ! »

Lorsqu'elle remarqua Syrius qui sortait de la ruelle, elle fut frappée par l'état du jeune homme et par la scène de combat qui occupait toute la ruelle. Des blessés jonchaient les pavés sales, répandant des flots de sang, tandis qu'un second incendie commençait à prendre juste à côté d'Adhuzal et de Vassilli qui ne s'en préoccupaient guère.

L'aubergiste réagit rapidement, dégainant sa rapière elle demanda :
« L'endroit est sur ? La milice ne va pas tarder... enfin vos renforts, on les a appelés. »

Du groupe de pointesablois qui attaquait le premier incendie, se dégagea une belle elfe, que Syrius reconnu comme étant Hanna Vélerin, la sage-femme et guérisseuse de la ville. Elle s'approcha des blessés et sauva la vie de ceux qu'Adhuzal n'avait pu aider en passant ses mains sur leurs corps meurtris et en appelant à la grâce de Gozreh et d'Erastil. Se tournant vers Adhuzal elle lui sourit doucement et dit :
« Vous avez bien fait vos garrots. C'est presque un miracle que vous ayez réussi sans matériel à limiter les hémorragies et soulager leurs corps. Celui-ci a une fracture du crâne, sans magie curative il était condamnée. »

Avisant les blessures de Vassilli, Adhuzal et Syrius, elle proposa :
« Menons ces blessés dans un endroit plus calme et je pourrai m'occuper de vos blessures également.
 »
Ameïko intervint alors :
« Venez donc au Dragon Rouillé, c'est à deux pas et mes clients sont ici à éteindre les feux de toute façon » sourit-elle.

Autour d'eux, les pointesablois s'attaquaient aux incendies avec leurs seaux, faisant une chaîne depuis la place du marché avec la patrouille de miliciens arrivée en renfort.

Pog se présenta au rapport à Syrius :
« Chef, les gars sont occupés à éteindre les incendies. Une nouvelle patrouille a été demandée et devrai arriver sous peu. Je peux vous aider ? sinon je vais les rejoindre. »

Les rues de Pointesable, si désertes quelques minutes plus tôt s'étaient remplies de deux dizaines villageois apeurés par l'incendie et de quelques miliciens venus prêter main forte. Les prévôt se retrouvaient avec trois prisonniers vivants, dont deux encore mal en point, deux cadavres de malandrins et trois varisiens blessés à peine conscients.

Modifié par un utilisateur mardi 23 juin 2015 10:13:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Vassilli avait finalement réussi à se calmer et il fit un effort considérable pour se retenir d'égorger ce lâche qui avait osé attaqué ses frères. Après tout ils avaient besoin de l'interroger. Et avec un peu de chance il pourrait se rattraper sur leur chef.

Il se précipita vers les varisiens blessés pour aider Adhuzal à les stabiliser. Il serrait les mâchoires de colère. Ces fils de chiens allaient le payer il en faisait le serment.

La vision de la sublime elfe qui arriva le détendit à peine. Il consentit à suivre les deux femmes à l'auberge non sans jeter un regard noir au dernier malandrin encore debout. Avant de s'éloigner il glissa à Sirius : « Si les gardes ne tirent rien de celui la, je me ferait une joie de l'interroger. »

Ameiko sourit du coin de la bouche aux propos de Syrius.

« Je vais m'en occuper Syrius, t'inquiètes pas. » Elle alla haranguer les pointesablois qui luttaient contre les incendies et semblaient prêts à l'emporter.

Pog hocha la tête, salua et alla sélectionner quelques miliciens, ainsi qu'une charette à bras.

Pendant ce temps, Hannah haussa les épaules.
« Le Père Zantus n'a pas de prêtres vous savez. Bien que la cathédrale soit grande et majestueuse, il est seul pour s'en occuper, avec l'aide de Naffer, de Koya Mvashti et de quelques personnes qui passent donner un coup de main.  »
Avisant les blessés elle indiqua en sortant un pendentif en bois de sous sa chemise.
« Je suppose que je peux tout aussi bien les guérir ici qu'à l'auberge » et, levant haut la feuille en bois qu'elle tenait, elle invoqua en elfique la bénédiction de Gozreh.

Constatant que les blessés se relevaient tous, elle sourit, tandis que Pog et les miliciens fouillaient et entravaient les malandrins qui avaient perdu toute combativité. Les miliciens les menèrent vers la caserne pour les jeter dans les cachots et faire passer les informations de Syrius.

Vous regagnez tous 10 points de vie (Caylus éssaye de tenir ton décompte de points de vie à jour sur ton jeton)

Ancre tenta de suivre les traces de l'homme masqué qu'il avait déjà suivi plus tôt dans la matinée, mais il dut rapidement se faire à l'idée que cette fois, sans pouvoir le voir, il n'y parviendrait pas, la boue et les pavés de la ville étant maculés de trop de traces fraîches. Il perdit très rapidement la piste de l'homme.

Les trois varisiens se relevèrent, tachés de boue et de sang, et apparemment un peu hagards, il mirent plusieurs secondes à comprendre où ils étaient et ce qu'il se passait. Avisant Vassilli, l'un d'entre eux vint lui serrer les bras.
« Merci frère, ces cul-blancs ont faillis nous tuer. Nous te devons une vie.  »
Puis il se tourna vers Syrius et les autres miliciens et les regarda longuement d'un air bravache semblant hésiter sur les mots qu'il prononcerait.

Je vous laisse une chance si vous voulez parler avant lui.

Modifié par un utilisateur lundi 6 juillet 2015 11:58:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Syrius tendit sa main au Varisien qui s'apprêtait à parler et l'homme la prit, sans manifester cependant de grande chaleur.

A l'issue du discours du jeune homme, les trois varisiens semblaient moins plein de morgue et se jetaient de fréquents coup d'oeil. L'homme qui avait serré la main de Syrius lui tendit alors la sienne pour une seconde poignée de main.
« Ces hommes nous ont pris par surprise. Ils ont jaillis de la ruelle et nous ont molesté et traîné dedans avant que nous ayons pu nous défendre. L'un d'entre eux nous suivait je crois, mais je n'en suis plus très sur.

Je me nomme Sciusco Parlioti, et je suis votre débiteur jeune prévôt. Vos paroles sont sages et vos intentions semblent pures. Aussi longtemps que ce sera le cas, vous aurez mon appui pour traquer ceux qui s'en prennent aux miens comme aux vôtres. La paix ne sera pas troublée par moi ou ceux dont je réponds. »

« Ni par moi, le temps de reprendre ces terres ancestrales n'est pas encore arrivé et nous vous aiderons à maintenir la paix »indiqua le troisième en tendant lui aussi sa main.

« Ni moi »répondit laconiquement le troisième varisien au corps couvert de tatouages.

Les trois hommes se tournèrent alors vers Adhuzal et Hannah et les remercièrent chaleureusement pour les soins prodigués.

L'incendie était maîtrisé et les derniers sceaux de sable et d'eau jetés sur les braises.

Ameiko se joignit à nouveau au petit groupe qui discutait et proposa à tous les présents, ainsi qu'à ceux qui avaient éteint l'incendie de venir boire une tournée au Dragon Rouillé, sous les acclamations enthousiastes des habitants de Pointesable et des varisiens.

Vassilli, Syrius et Adhuzal se joignirent au groupe, poursuivant ainsi leur tournée des auberges de la ville.

Amiko se montra prête à accueillir du monde dans son auberge le temps que les choses se tassent et les varisiens qu'ils avaient sauvé payèrent une nouvelle tournée pour tous les pointesablois. Pendant quelques minutes, il sembla que rien ne séparait les varisiens des habitants de la ville et qu'une certaine camaraderie s'était installée, mais Syrius et Vassilli connaissaient trop bien cette fausse camaraderie que les émotions fortes pouvaient créer superficiellement pour se fier totalement à ce qu'ils voyaient. Les relations entre les deux communauté resteraient tendues et prêtes à s'enflammer tant que les mentalités n'évolueraient pas plus et cela pouvait prendre encore quelques générations. Mais au moins les nouvelles générations apprenaient à se cotoyer de manière plus amicale et moins formelle. Et le travail des prévôts semblait porter ses fruits.

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La tournée des tavernes et auberges de la ville s'avéra plutôt satisfaisante, même si les préjugés ressortaient souvent :
« 
Pas question qu'ils logent dans mon auberge avec tous leurs chiens et leur volaille, les animaux resteront dehors ! » entendirent-ils à la Musette de l'homme gras, avant que le gros Gressel TENIWAR ne tente de négocier une grasse indemnisation de la part de la ville.

Si Kesk BERRINI, le propriétaire de la Dent Cassé, la taverne préférée des artistes et spectateurs du théâtre ouvrit grand les bras à Syrius, il se montra d'abord réticent, avant de négocier ce "service" contre les derniers ragots et infos de Magnimar de la part de Syrius puis de payer des bières locales à tout le monde « de la Brasserie des deux chevaliers ! Bon l'était meilleur quand ils étaient effectivement deux, mais n'allait pas le dire à ce bn vieux Gaven, il ne s'est jamais remis du meurtre de son frère par le Découpeur. »

Jargie Quinn l'homme à la jambe de bois qui tenait la Myxine accueillit Adhuzal avec chaleur, et servit aux prévôts une délicieuse collation « garantie sans jus de myxine » plaisanta-t'il avec un clin d'oeil pour le jeune mage. Il accueillit leur demande avec une certaine hésitation.
« Hum, j'ai à peine fini de remettre la taverne en état après l'attaque de cette nuit qu'il faudrait que j'expose encore mon établissement à une bagarre, encore plus sérieuse cette fois ? Vous allez faire quoi pour calmer les excités de la ville ? hum ? Mais soit, je suppose qu'on peut pas laisser des femmes et des enfants sans protection.
 »

Garrigan, le frère du Prévôt Cigüe les regarda avec une mélange d'amusement et de respect : « Vous aimez la complication Messieurs, mais vous faites honneur à votre fonction. Je mettrai mes chambres et la salle à disposition de ceux qui voudront trouver refuge chez nous, mais je n'aurai sans doute pas assez de provisions pour tous... Autant de varisiens en ville... Je me demande combien de temps un tel baril de poudre tiendra avant d'exploser... espérons que Bélor revienne vite avec des soldats et que le problème des gobelins soit vite réglé. »

Le sieur Gaven, tenancier de la Brasserie des Deux Chevaliers accepta de bon coeur d'accueillir des réfugiés, et promis d'assurer leur protection. Syrius se souvint qu'il avait effectivement été chevalier dans sa jeunesse et ne douta pas qu'il soit en mesure de sa battre compte tenu de la silhouette souple et musclée qu'il avait conservée.
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Vint alors le moment de se rendre à la caserne pour y interroger les prisonniers. Les Prévôts eurent alors la surprise de voir Markil Scarnetti, le fils et héritier de Titus, sortir des cellules au moment où ils arrivaient. Les deux miliciens volontaires qui gardaient la porte des cellules saluèrent Messire Scarnetti, tout autant que les Prévôts, alors que celui-ci s'avança vers Syrius en lui tendant une main dégantée.
« Bonjour Prévôt, je suis fort aise de voir que vous parvenez à remplir votre rôle malgré les circonstances et ne manquerai pas d'en faire part à mon père. Vous avez pris vos fonctions dans des circonstances très difficiles et nous vous sommes tous redevables de l'excellent travail que vous accomplissez. Ces deux attaques en pleine ville ont inquiétait mon père et j'ai pris sur moi de venir interroger vos prisonniers lorsque j'ai appris leur existence. Ils ne semblent pas savoir qui les a engagé et mené, ce sont de pauvres hères pauvres d'esprit comme de biens et je doute que nous puissions en apprendre grand chose, mais peut-être saurez-vous vous montrer plus persuasif que moi.
Cependant, je doute qu'il soit bon en cette période d'attiser les tensions et toute poursuite contre des citoyens de notre ville pourrait déclencher une réaction en chaîne qu'aucun de nous ne maîtrisera. Les gens ont peur et sont en colère, et ces gens là n'ont pas eu la même éducation que nous n'est-ce pas ? »

Il avisa alors Adhuzal et Vassilli :
« Tiens, sont-ce là de nouveaux auxiliaires ? J'imagine que tant qu'ils sont efficaces et que vous n'avez aucun doute sur leur loyauté je n'ai rien à dire... »

Modifié par un utilisateur mercredi 8 juillet 2015 11:55:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Ça ne ressemble pas à de simples crimes racistes, les agressions sont extrêmement bien organisées. D'après ce que m'a raconté Adhuzal, ils ont même été jusqu'à attaquer le prêtre. Les Scarnetti sont derrière tout ça j'en suis sur ! Et ce n'est pas juste par intolérance ou pour faire payer mon peuple, ils ont un intérêt à déclencher une guerre. Je connais les Scarnetti, et je sais qu'ils n'hésitent pas à se salir les mains. Ils pourraient même s'allier aux Gobelins par différents entremetteurs si il y a du profit à la clé. Après pour être franc.... je ne vois pas encore quels intérêts ils pourraient tirer de tout cela. Ils sont peut être payés pour leurs services ? Par l'homme qui s'est introduit dans la crypte ? Quand a l'hypothèse qu'on cherche à les piéger je n'y crois pas trop, c'est sûrement la famille les plus pourrie d'entre toute ici et il doit clairement y avoir des moyens plus simples de la faire tomber. »

Vassilli s'arrêta pensif.

« C'est drôle mais tout cela me fait penser à un proverbe varisien : "On peut parfois voir plus clair lors d'une nuit sans étoiles". Nous ne devons pas nous laisser distraire. J'espère que les prisonniers balanceront ces chiens de Scarnetti mais si jamais nos interrogatoires ne donnent rien j'aimerai vous demander de me laisser seul avec le dernier ou l'avant dernier après que l'on l'ait interrogé. Je vous promet à tous les deux qu'il ne leur arrivera rien, il faut voir ça comme une petite mise en scène. »

Syrius se souvint qu'il avait assisté à plusieurs procès dans sa jeunesse. Maître Drokkus s'était attiré nombre d'inimitié de par sa personnalité qui dérangeait les plus conservateurs des habitants et certains différents s'étaient réglés devant un juge.

Syrius avait retenu que le rôle de juger revient au Conseil en vertu de la Charte de la ville. Néanmoins en raison de sa charge de travail, le Conseil délègue souvent l'un de ses membres pour cette tâche (la Maire actuelle y est très assidue), ou un tiers de confiance (comprendre un membre d'une des familles noble de la ville). Les affaires de sang ou politiques voient souvent le Conseil siéger au complet pour juger. Une affaire comme celle qui occupait les nouveaux prévôts n'avait pas eu de conséquences graves, et il faudrait qu'elle soit jugé avant la prochaine réunion du Conseil pour que celui qui dispose actuellement de la délégation de juger soit en mesure de prendre sa décision avant que le Conseil ne puisse éventuellement se saisir de l'affaire...

Renseignements pris rapidement, les prévôts apprirent qu'aujourd'hui c'est la Maire, Kendra DEVERIN, qui disposait de la délégation du Conseil pour juger des affaires devant être tranchées, mais le Conseil devait se réunir à nouveau le lendemain matin très tôt... Si les Scarnetti étaient effectivement impliqués, nul doute qu'ils ne voudraient pas voir cette affaire jugée par un simple délégataire, mais qu'ils tenteraient de mettre tous les obstacles possibles à un éventuel jugement, à commencer par réclamer et obtenir une audience plénière du Conseil.

Syrius se souvient avoir discuté des juges il y a peu avec Cyrdak : Kendra DEVERIN, ainsi que Ethram VALDEMAR sont réputés pour être plutôt magnanimes et faire preuve de beaucoup d'écoute, certains les jugent faibles et trop compatissants et préfèrent Titus Scarnetti, Casp DEVERIN, ou Belven VALDEMAR, réputés pour mettre plus de poigne dans leurs jugements. Morton VALDEMAR (un cousin de Belven) est un juriste compétent, mais peu apprécié et connu du peuple tandis que Liora SCARNETTI (la soeur de Titus) est réputée pour être très bonne à percer les mensonges mais particulièrement dure, voir cruelle, une fois sa conviction faite.

Modifié par un utilisateur lundi 13 juillet 2015 17:20:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

Syrius écoutait Gnosim en réfléchissant. Il pensa à quelque chose, si il pouvait rencontrer ces témoins il pourrait tenter de recréer les visages des suspects grâce à une illusion et voir ce qu'ils pourraient en dire.

« Et personne ne connaissait ce jeune noble dans l'assistance. Te serais il possible de me faire rencontrer certains de ces témoins plus tard dans la journée ou ce soir?

Bon je vais aller discuter avec nos prisonniers mais l'intervention de Markil Scarnetti ne va sans doute pas faciliter la tâche. »

A l'aide de la description de Gnosim et de ce que j'ai pu voir (niveau corpulence et à la façon de se déplacer), est ce que S et Markil Scarnetti se ressemble ?

Syrius prit congé peu de temps après pour aller voir le premier prisonnier. Il va choisir un de ceux qui avait été blessé. Syrius n'avait pas vraiment de plan pour le moment, il fallait tenter de réussir à communiquer avec ces gens et après cela serait sans doute plus facile.

Syrius va entrer dans la cellule en ramenant une chaise, s'assoir dessus et étudier l'homme en laissant le silence se faire pour tenter de le mettre mal à l'aise. Après un temps assez long, il va enfin prendre la parole.

« Bonjour, je me nomme Syrius et je suis un des prévôt de la ville. Je vais dans un premier temps vous expliquer la situation et les options qui s'offrent à vous.

Vous avez été arrêté suite à une tentative de meurtre sur trois voyageurs innocents et pour agression et tentative de meurtre d'un prévôt de la ville. Nous vous avons néanmoins sauvé la vie alors que vous étiez grièvement blessé et nous vous avons conduit en cellule, voilà votre situation actuelle.

Quand aux options qui vous sont proposés, il y en a 2 principales. Soit vous coopérez et nous racontez ce qui s'est passé aujourd'hui soit vous vous murez dans le silence.

Dans le premier cas je parlerais en votre faveur auprès des autorités de la ville pour atténuer votre peine car il semble évident que vous avez été manipulé et abusé par d'autres personnes et nous assurerons votre protection contre d'éventuelles représailles.

Dans le second cas je ferais en sorte que vous subissiez de plein fouet les conséquences de vos actes et il se pourrait même que je demande à Dame Deverin de vous remettre aux varisiens afin qu'ils vous jugent selon leurs propres règles.

Mais laissons ceci de coté pour le moment et commençons par le commencement.

Comment vous appelez vous et racontez moi donc votre journée s'il vous plait? »

Des jets par rapports aux prisonnier. S'il te faut autre chose, tire les pour moi dans ton prochain post.

• Diplomatie : 1D20 +9 donne [17] + 9 = 26
• Psychologie : 1D20 +9 donne [18] + 9 = 27

Programme de la journée:

- Aller voir le seigneur Korvaski pour 3 choses:
Qu'il nous aide pour équiper la milice
Voir si il accepterais de la diriger ou qui il conseillerait pour en prendre la tête.
Quel est son avis concernant les Varisiens et leur éventuel rapatriement en ville pour assurer leur protection si ils acceptent. Et quel serait les réactions en ville.

- Discuter avec madame Mvashti pour tenter de prendre des mesures pour améliorer la sécurité des Varisiens, tenter de voir les informations dont ils disposent de leur coté sur la situation.

- Aller voir VOLIOKER BRISKALBERD le serrurier, pour discuter de ce qu'il a vu le jour de l'attaque

- Aller voir si le chariot est toujours là: Si oui l'examiner et le faire transporter par la milice à la garnison. Sinon se renseigner pour voir si quelqu'un aurait vu qui l'a emmené.

- Trouver Gnosim lui parler du chariot et voir si il peut s’occuper des troubles à la taverne

- Demander aux gardes de voir durant les patrouilles si ils repèrent d'autres chariots abandonnés

- Aller voir maître GANDHETUS pour préparer l'accueil des varisiens.

- Aller voir dame DEVERIN pour préparer l'accueil des varisiens.

- Aller voir le seigneur Korvaski pour discuter de l'hébergement par la guilde de familles varisiennes et voir la personne qui pouvant se charger de ceci.

- Aller à la maison des pierres bleues

- Retourner à la caserne pour donner le signalement de S à la garnison et commencer à organiser des recherches pour le retrouver.

- Faire le tour des auberges et à la brasserie des deux chevaliers.

- Interroger les bandits qui ont participer à l'attaque des varisiens

- Récupérer des flèches et un arc court composé (éventuellement ajusté à ma force ou savoir si il est possible de le faire ajuster) à la caserne.

- Aller discuter avec les représentant des caravanes avec Vassilli.

- Aller voir la famille Valdemar pour discuter de l'aménagement possible du marché aux poissons et du chantier naval pour l'accueil des varisiens.

- Aller voir la famille Scarnetti pour discuter de l'aménagement possible de la scierie et du moulin pour l'accueil des varisiens.

- Aller voir BRODERT

- Se renseigner sur LYRIE

- Aller voir Aéren, peut être avec Adhuzal

- Parler de SHAYLISS à CYRDAK

- Retourner visiter le tombeau avec GANDHETUS et Adhuzal pour qu'ils étudient les runes

Modifié par un utilisateur jeudi 16 juillet 2015 21:59:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Vassilli adressa un grand sourire à Gnosim alors qu'ils entraient dans son bureau. « C'est vrai que vous les pointesablois savez mettre l'ambiance dans vos rues : gobelins, tueurs en série, magie noire, bagarres, incendies..... On ne s'ennuie pas par ici ! »

Puis lorsque le sorcier s'approcha de lui, le varisien fut surpris de le voir lui tendre un petit parchemin. Encore et toujours des papiers ! À croire que les scieries du coin ne fonctionnaient que pour alimenter la ville en parchemins. Certes Vassilli savait lire et écrire, cependant il n'avait jamais compris l'engouement des sédentaires pour toutes ces formes manuscrites. Il se sentait vite perdu dans les méandres des systèmes administratifs dont l'intérêt lui échappait complètement. Il hésita d'abord à jeter négligemment le petit parchemin scellé avant de réaliser que cela manquerait de courtoisie. Aussi il le glissa dans une des poches libres de son écharpe. Aucun bout de papier ne l'avait déjà tiré d'affaire mais cela ne lui coûtait rien de le garder après tout.

Vassilli suivit ensuite Syrius afin d'interroger les prisonniers. Si il était resté silencieux au départ, les remarques d'Edwin Tabe concernant son peuple commençaient à lui faire perdre patience. Et c'est manifestement excédé qu'il explosa furieusement :

« Ecoute moi bien chien ! Si tu retouche à un seul cheveux varisien, je jure sur ma vie de te le faire payer jusqu'à ta mort qui risque fort de ne pas arriver assez tôt à ton goût. Maintenant tu vas me répondre ! Tu es sur que le fumier sous son masque était un Scarnetti de Magnimar ? Et qu'est venu te dire Markil Scarnetti dans ta cellule ? Dans quelle scierie avait vous été réunis ? Enfin combien étiez vous au total et en reste t il d'autres en liberté ? »

Modifié par un utilisateur lundi 20 juillet 2015 01:17:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Hmmm... S pour Scarnetti... s'il se croit subtile. »

Vassilli desserra les poings satisfait des réponses qui lui étaient parvenues. Puis, ignorant les suppliques de Gedwin Tabe, il se tourna vers ses compagnons.

« Celui ci ne nous apprendra rien de plus. On devrait essayer avec les autres, surtout un des trois hommes de mains de cette ordure. Le premier, celui qui n'a pas moufter un mot devait en être un. En tout cas on a la preuve que les Scarnetti essayent de foutre la merde ici. »

Vassilli peut il identifier ce Scarnetti de Magnimar d'après ce qu'il connaît ?

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