Lorsque Syrius le félicita, un léger sourire perçât discrètement le visage tendu de Vassilli mais il s'effaçat rapidement.

« Ouai.... j'ai failli lui mettre mon couteau sous la gorge. » soupira-t-il « Mais je retournerai bien voir le premier prisonnier, ou un autre des vrais homme de mains de S. Ces types la doivent en savoir beaucoup plus sur ses intentions que les gars embauchés ici comme Gedwin. Surtout que je pense avoir quelque chose qui pourrait leur dénouer la langue avec un peu de bluff. Il y a de forte chance que S ne soit autre que Arturo Scarnetti de Magnimar. Un petit nobliau qui se prend pour un duelliste et qui n'hésite pas à faire tabasser des varisiens. En tournant bien les choses, le fait que l'on connaisse le nom de leur patron pourrait leur faire peur, à défaut d'utiliser d'autres techniques... »

Modifié par un utilisateur mercredi 22 juillet 2015 17:05:27(UTC)  | Raison: Non indiquée

Vassilli fit un signe de tête à ses compagnons, leur faisant comprendre que le moment de quitter la pièce était venu :

« On va détacher cette ordure et vous allez me laisser seuls avec lui. »

Une fois Syrius et Adhuzal sortis (si ils le font), Vassilli ferma la porte et s'approcha du malandrin une main sur le manche d'un de ses poignards.

« L'homme que tu vois en face de toi, chien, n'est pas un prévôt. Je n'ai que faire des notions d'honneur ou de légalité. J'ai appris bien des choses en tant que membre de la Sczarni. Je peux te tuer ici, tout de suite, sans être ennuyé une seule seconde. Tout le monde croira que tu t'es jeté sur moi et que je me serais simplement défendu. » siffla le varisien en sortant une de ses dagues qu'il fit scintiller d'une manière menaçante vers le prisonnier.

« Tu vas payer pour avoir lâchement agressé mes frères, mais peut être que je ne tuerais pas si tu réponds à mes questions. » poursuivi-t-il avec un sourire sadique « Je sais que tu bosses pour Arturo Scarnetti et que votre bande de minables et aussi responsable de la rixe de ce matin. Mais tu vas me dire ce que vous foutez ici ! Tu vas me dire quelles sont les intentions de cette merde d'Arturo ! Tu vas me dire pourquoi il essaye d'attiser les tensions avec les varisiens ! Et tu vas me dire ça rapidement avant que je cède à la tentation de t'enfoncer cette lame dans tes entrailles puantes ! »

assilli était seul avec l'homme de main de S et si le début de son discours n'avait guère ému le malandrin qui regardait fixement le sol sans bouger, la mention de la Sczarni lui fit lever les yeux et Vassilli s'aperçut que lorsqu'il donna le nom d'Arturo Scarnetti, l'homme tiqua et sembla s'affaisser. Aussi le varisien ne fut-il guère surpris quand l'homme de main se mit finalement à table.
« 
Ok, je... euh... après tout puisque vous savez... Je ne veux pas crever pour cette ordure. Arturo est un sale con. Un fils à papa prétentieux, plein de fric et puant. Il n'a qu'une chose en tête : montrer à son père qu'il sait comment gérer les intérêts de la famille. » L'homme fit un sourire en coin, « Sauf que pour lui gérer les intérêts de la famille passe toujours par la violence, voir la mort. C'est pour ça que le vieux l'a envoyé par ici, chez sa famille éloignée. Il ne voulait plus le voir à Magnimar où il fouttait un sacré bazard. Sauf qu'Arturo il n'a pas compris ça, et il voulait prouver au vieux qu'il s'était trompé. Qu'Arturo avait l'étoffe et les couilles pour être son héritier. Quand les gobelins ont attaqué, il a tanné son oncle cette nuit pour qu'il organise une expédition contre eux. Je ne sais pas bien ce qu'ils se sont dits, mais Arturo s'est mis à boire après et il a commencé à déblatérer sur son vieux con d'oncle sans couilles, sur Pointesable, son histoire et les varisiens. Apparement, les Scarnetti ils avaient déclenché une petite guerre à l'époque de la fondation de la ville et Arturo regrettait ce temps où les vrais Scarnetti prenaient ce qu'ils voulaient sans demander. Bref, il commençait à être saoul. Mais il tient bien l'alcool ce salaud. Bref, il nous a entraîné dans une taverne pour continuer à boire pendant la nuit. Là, deux pêcheurs ivres ont parlé des varisiens en disant que c'était pas normal qu'ils aient pas été inquiétés par les gobelins. Arturo ça l'a pas mal fait réfléchir et il nous a dit qu'il avait un plan génial. Il est parti et revenu deux heures plus tard, alors qu'on dormait dans la taverne. Il avait organisé une sorte de réunion de conspirateurs et il voulait qu'on foute la merde entre les habitants et les varisiens, pour récupérer Pointesable et sauver la ville de ceux-ci qu'il a dit. Alors il nous a donné du matériel volé à son oncle et on a monté tout un truc pour motiver des gars pour qu'ils aillent casser du varisien dans une taverne du port et ensuite pour empêcher les secours. Mais ça a foiré à la fin. Il voulait provoquer les varisiens, les pousser au combat pour se poser en libérateur de Pointesable et redorer le nom de la famille... Si vous voulez mon avis c'est un plan foireux depuis le départ, mais il est comme ça Arturo. Et son père nous a grassement payé pour qu'on fasse ses volontés et qu'on le protège, alors... c'est le business quoi... j'ai rien contre vous ou les varisiens moi... Vous avez pas besoin de me tuer. Je ne suis qu'une lame à louer quoi... ça se trouve un de ces quatre on bossera ensemble... alors?  »
L'homme n'était guère rassuré, il semblait manifestement penser que Vassilli était bien un membre de la Sczarni, un brigand comme lui, et s'accrochait à cette hypothèse pour sauver sa peau.

Modifié par un utilisateur mardi 28 juillet 2015 15:14:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

yrius partit à la recherche de Gnosim et du Seigneur Korvaski, mais il ne trouva que le sorcier, submergé par la paperasse qui s'accumulait sur le bureau du Prévôt : des rapports de toutes sortes sur l'organisation et les activités de la milice depuis le matin, des listes de demandes, des plaintes et réclamations des habitants, des listes de matériel à entreposer, distribuer, etc... le sorcier leva les yeux vers le jeune homme l'air las.
« Quand je pense que je trouvais les parchemins et les livres reposant et stimulant l'esprit... Il n'y a ici que vaines querelles et tâches d'intendant. Rien de passionnant, mais il faut bien que quelqu'un le fasse je suppose... Le Seigneur Korvaski ? Il est parti superviser la répartition des hommes aux postes de garde et aux patrouilles et se mêle à eux pour s'assurer qu'ils joueront leur rôle. Je crois que la Ligue mercantile a fermé ses portes pour la journée.  »acheva le sorcier avec un sourire un peu moins las.

Lorsque Syrius lui expliqua leurs découvertes et déductions, le regard du sorcier devint dur.
« Hum, les Scarnetti impliqués dans les troubles de ce matin. étrange, mais pas impossible, les rumeurs circulant sur cette famille sont souvent sombres et inquiétantes, mais je ne pensais pas qu'elles étaient fondées et qu'ils pourraient aller jusque là... Je m'assurerai personnellement de la protection des témoins. Le plus simple étant pour l'instant de les garder au secret et de ne laisser personne s'approcher d'eux. Nous prétexterons des besoins d'enquête pour leur refuser un jugement et faire mariner les Scarnetti. Mésilian s'assurera que personne n'entre et me préviendra si besoin, je ne dormirai pas loin je crois... si je dors... »

Les deux hommes descendirent retrouver Vassilli près des cellules.



'homme qui semblait maintenant près à tout pour sauver sa peau dit :
« Si vous voulez, je peux vous aider à l'attraper et vous me relacherez ok ?
Aller, après tout je ne suis qu'un exécutant et croyez moi, je ne suis pas prêt de me replonger dans de telles affaires. Mais c'est pas la peine de me pendre ou que sais-je, personne n'y gagnera rien... Plusieurs personnes sont mortes déjà, elles ont payé pour ce crime, pas la peine d'en rajouter non ? Vous comprenez vous non ? parce que ces gars des villes, ils vont crier à je ne sais quel crime, réclamer une peine exemplaire, mais la dette est déjà payée en vrai... »



nosim et Syrius rejoignirent Vassilli et les deux parurent légèrement soulagés, mais seulement légèrement.

Le sorcier indiqua
« Oui, s'il n'y a qu'une tête brûlée qui a commis ces actes, cela nous ôte une épine du pied, mais il faut être sur qu'il ne sévira plus... Cependant, cela ne nous avance guère sur les autres problèmes urgents de la ville. Si les gobelins préparent quelques chose, nous ne faisons que perdre du temps... »

Nevlana arriva d'un pas énergique, salua les deux sentinelles et les Prévôts et remit à Gnosim un nouveau rouleau de parchemins. Au regard interrogateur du sorcier elle répondit :
« C'est un rapport de Sire Korvaski, l'écriture est terrible, mais il dit en somme que la milice est organisée, le reste sera un travail d'entrainement et des efforts pour garder les hommes motivés et concentrés sur leurs tâches le temps nécessaire. Reginolt Kargri-Valdemar a également fait parvenir un rapport : la milice montée est mobilisée et il a organisé une patrouille autour du périmètre des camps, mais les miliciens ont du faire demi-tour à cause de l'hostilité des varisiens et il demande des ordres. Il ne sait que faire face aux varisiens.
 »

Gnosim grogna : « Envoyez Pog lui intimer l'ordre de ne pas bouger contre les varisiens. Qu'il lui dise bien que si un varisien est blessé, il en sera tenu pour personnellement responsable et en répondra devant le Conseil des Anciens des varisiens. ça devrait le tenir tranquille... Espérons que Griesk revienne bientôt des caravanes avec de bonnes nouvelles. »

Le jeune sorcier au dos légèrement vouté se tourna vers ses compagnons et leur demande d'un air fatigué :
« Bien, comment comptez-vous procéder pour la suite ? Si je peux aider... »

e jeune homme tiqua lorsque Vassilli indiqua qu'il accepterait d'attendre pour arrêter Arturo.
« Je n'ai pas dit qu'il ne fallait rien faire contre cet homme, il doit être châtié, par la justice, pas dans une ruelle à coup de dague... Il a enfreint je ne sais combien de lois et causé bien des tords, à commencer par nous faire perdre un temps précieux pour la survie de tous, mais je demandais simplement qu'elle était la suite des opérations ? La journée est bien avancée et il nous reste peu de temps avant que les gens ne ferment leurs huis. La nuit appartient naturellement plus aux gobelins qu'aux hommes. Il faudrait nous préparer au cas ou... Sire Korvaski a bien encadré la milice et mis en place des tours de garde et des patrouilles, mais je ne sais... je ne suis guère stratège ou commandant militaire » sourilt-il, « mais on doit pouvoir faire des choses non ? »

Verlana qui se trouvait là écoutait attentivement et rassura Gnosim : « Les gobelins ne peuvent pénétrer en ville sans combattre. Sire Korvaski a convaincu les propriétaires de chiens de garde, en particulier ce vieux grincheux de Das Korvut, de la forge du Chien Rouge, de confier leurs animaux à la milice et a organisé le roulement des chiens aux entrées de la ville et dans celle-ci. Je crois que nous avons fait au mieux... Grâce à vous notamment Messieurs. » ajouta-t'elle gracieusement en laissant son regard s'attarder un peu plus sur Vassilli.

Elle hésita un instant puis ajouta : « Griesk n'est pas encore revenu de sa mission chez les varisiens, je ne crois pas que des réfugiés soient venus en ville pour l'instant... sa voix restait neutre », mais Adhuzal perçu un frémissement d'anxiété et Syrius comprit qu'elle s'inquiétait pour son demi-frère et non pour les varisiens.

Modifié par un utilisateur lundi 24 août 2015 15:07:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

Syrius écoutait ses camarades en silence réfléchissant. Il n'était pas policier dans l'âme et ne trouvait pas de solution évidente pour coincer cet individu. Il retourna poser une question au prisonnier

« Ou loge Arturo en ville, chez son oncle? Ailleurs? »

Une fois la réponse obtenu, il se tourna vers ses compagnons.

« Non Vassili nous ne laisserons pas cet homme impuni mais pour le moment nous n'avons que la parole de ces individus contre celle d'un jeune homme de bonne famille. Cela pourrait ne pas suffire, il nous en faut sans doute plus. Il faudrait le faire surveiller discrètement et suivre ses faits et gestes.

Gnosim, peut être pourrais tu demander à Mesilian de surveiller son logement et le suivre. Nous pourrions aussi utiliser des volontaires de la milice ou des gardes et organiser une filature pour le prendre sur le fait de ces prochains crimes. Je ne pense pas qu'il retente quelque chose aujourd'hui mais la bêtise ne se soigne pas facilement et il risque de refaire parler de lui demain, il faudrait avoir prévu une surveillance d'ici là et faire surveiller aussi cette réserve près de la scierie pour voir s'il tente de regrouper un nouveau groupe.

Quand à nous ajouta Syrius en se tournant vers Vassilli, nous devons allez voir les représentants des caravanes pour estimer combien de familles auront besoin d'abri dans les prochains jours. Nous verrons par la même ce que fait Griesk.

Je te demande juste quelques instants pour passer à l'armurerie et nous y allons.

Adhuzal, tu viens avec nous ou tu as d'autres idées que tu souhaiterais mettre en oeuvre? »

D'après ce que je sais est ce que si nous parlions de l'affaire à Titus Scarnetti il couvrirait son neveu au risque d'attirer l'infamie sur son nom, même question pour Liora?

• Connaissance locale : 1D20 +6 donne [4] + 6 = 10

Programme de la journée:

- Aller voir le seigneur Korvaski pour 3 choses:
Qu'il nous aide pour équiper la milice
Voir si il accepterais de la diriger ou qui il conseillerait pour en prendre la tête.
Quel est son avis concernant les Varisiens et leur éventuel rapatriement en ville pour assurer leur protection si ils acceptent. Et quel serait les réactions en ville.

- Discuter avec madame Mvashti pour tenter de prendre des mesures pour améliorer la sécurité des Varisiens, tenter de voir les informations dont ils disposent de leur coté sur la situation.

- Aller voir VOLIOKER BRISKALBERD le serrurier, pour discuter de ce qu'il a vu le jour de l'attaque

- Aller voir si le chariot est toujours là: Si oui l'examiner et le faire transporter par la milice à la garnison. Sinon se renseigner pour voir si quelqu'un aurait vu qui l'a emmené.

- Trouver Gnosim lui parler du chariot et voir si il peut s’occuper des troubles à la taverne

- Demander aux gardes de voir durant les patrouilles si ils repèrent d'autres chariots abandonnés

- Aller voir maître GANDHETUS pour préparer l'accueil des varisiens.

- Aller voir dame DEVERIN pour préparer l'accueil des varisiens.

- Aller voir le seigneur Korvaski pour discuter de l'hébergement par la guilde de familles varisiennes et voir la personne pouvant se charger de ceci.

- Aller à la maison des pierres bleues

- Retourner à la caserne pour donner le signalement de S à la garnison et commencer à organiser des recherches pour le retrouver.

- Faire le tour des auberges et à la brasserie des deux chevaliers.

- Interroger les bandits qui ont participer à l'attaque des varisiens

- Récupérer des flèches et un arc court composé (éventuellement ajusté à ma force ou savoir si il est possible de le faire ajuster) à la caserne.

- Aller rapporter les dernières nouvelles à Gnosim et au seigneur Korvaski

- Aller discuter avec les représentant des caravanes avec Vassilli.

- Aller voir la famille Valdemar pour discuter de l'aménagement possible du marché aux poissons et du chantier naval pour l'accueil des varisiens.

- Aller voir la famille Scarnetti pour discuter de l'aménagement possible de la scierie et du moulin pour l'accueil des varisiens.

- Aller voir BRODERT

- Se renseigner sur LYRIE

- Aller voir Aéren, peut être avec Adhuzal

- Parler de SHAYLISS à CYRDAK

- Retourner visiter le tombeau avec GANDHETUS et Adhuzal pour qu'ils étudient les runes

Modifié par un utilisateur mardi 4 août 2015 12:06:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

nterrogé par Adhuzal, le malandrin le regarda un instant sans comprendre, puis sembla avoir peur :
« Hé, attendez, j'ai rien à voir avec les gobelins moi hein ! je les connais pas ! »

Le regard impitoyable que le mage dardait sur lui le mettait mal à l'aise et l'homme se tortillait sur le rude tabouret de bois de la cellule qu'il occupait.
« Euh, je ne sais pas... j'imagine que je les aurai planqués dans des tonneaux, ou dans des souterrains. Y a des bandes entières de gobelins dans les égoûts de Magnimar parait-il... Sinon par la mer, mais je ne vois pas trop où ils auraient pu accoster discrètement...
 »
Adhuzal ne put rien obtenir de plus intéressant de la part du malandrin.

Syrius put récupérer à l'arsenal de la garnison un bel arc court de facture manifestement elfique, ajusté à sa force, Arc court de maître avec le bonus de force qui va bien prêt de l'armurière Savah à la ville le temps de la crise.

Vassilli et Adhuzal peuvent également récupérer temporairement une arme de maître de leur choix s'ils le souhaitent. Ainsi qu'une potion magique au choix parmi : soins légers, protection contre le mal, lumière (réutilisable et ne se boit pas), agrandissement et repli expéditif

Les prévôts temporaires se dirigèrent ensuite vers les campements varisiens installés sur la rive opposée du Turandok en descendant la grande rue vers la place du marché et en remontant la rue du marché vers le pont menant à la partie Sud de la route de la Côté Oubliée, suivant ainsi le chemin effectué le matin même à l'aube par ceux qui étaient partis pour les hameaux et fermes alentours.

Ils croisèrent une patrouille en armes menée par Harbold. Le milicien superstitieux semblait avoir contaminé ses subordonnés avec sa passion pour les breloques porte-bonheur et tous arboraient une médaille de Desna ou d'Adabor en sus de colifichets porte-chance issus des traditions varisiennes ou chelaxiennes. En passant le pont, ils purent contrôler les trois miliciens et volontaires, accompagnés d'un chien, qui gardaient le pont.

L'accueil au sein des campements varisiens fut plus chaleureux que ne pouvait le craindre les prévôts. Leurs efforts de la journée semblaient payer et ils purent constater que Griesk, soutenu par Madame Mvashti, avait pu remplir son office. De nombreux varisiens faisaient leurs bagages pour se rendre à l'abri des bâtiments de la ville. Les autres étaient soit armés, soit occupés à remplir des seaux d'eau et à préparer des bandages. Sans jamais avoir vécu cette situation, Syrius reconnu un campement se préparant à la guerre. La vision de son peuple se préparant à la mort et au sang rappela à Vassilli des détails anciens, tandis qu'Adhuzal appréciait en esprit pratique les préparatifs au combat. Les varisiens connaissaient leur affaire et n'était certainement pas confrontés pour la première fois à une telle situation.

Griesk vint leur faire un bref rapport, non sans tiquer un peu sur le fait de devoir désormais également répondre aux ordres de Vassilli et d'Adhuzal (un varisien et un presque gamin ?! semblait dire son visage médusé avant qu'il ne reprenne le contrôle de lui-même).
« Le soutien de Madame Mvashti et de sa fille a fait mouche, toutes les caravanes ont compris le bien fondé de notre proposition et l'ont accepté. Seules quelques fortes têtes refusent de quitter leurs roulottes, mais je suppose qu'on ne peut pas les forcer... Les protecteurs des caravanes m'ont indiqué qu'ils restaient à l'extérieur pour assurer la protection des troupeaux et des chariots, mais qu'ils viendraient si la ville était attaqué. Les leurs seront en ville.... » acheva-t'il en haussant les épaules.

« Vous avez d'autres ordres ?
 »

D'après ce que les Prévôts pouvaient comptabiliser, c'était pas moins de 200 personnes vulnérables (enfants, personnes âgées, non-combattants des deux sexes) qu'il allait falloir caser en ville.

Plusieurs varisiens en armes approchèrent, curieux de voir ce que les Prévôts de la ville avaient à dire et étonnés de voir l'un des leurs se balader avec eux.

Vassilli put apercevoir dans la foule la belle Verlana rencontrée la veille, portant des Lamétoiles et une cuirasse de cuir bouillie en train d'aider des enfants à mettre des cochons dans leur enclos et riant aux éclats avec les jeunes à la vue d'un enfant ayant chuté maladroitement dans la fange.

Pour Adhuzal, la première visite d'un campement varisien était pour le moins surprenante : des banderoles multicolores formaient comme un toit de tissu coloré entre certaines caravanes et les costumes chamarrés des varisiens, ainsi que les tatouages et bijoux éclatants qu'ils arboraient avaient de quoi dépayser le jeune homme plus habitué à l'austère rigueur de la tour de son mentor. Mais ce qui attira le plus le regard du jeune mage au-delà des déhanchés gracieux de nombre des femmes varisiennes qui, quelque soit leur silhouette ou leur âge donnaient pour la plupart l'impression de danser insensiblement en se déplaçant, ce fut le regard scrutateur d'une ancienne qui les observait depuis le perron coloré de sa caravane en fumant une pipe d'où s'échappait un nuage bleuâtre. Ce même regard mystérieux qu'arborait Madame Mvashti ou d'autres des vieilles varisiennes qu'il avait déjà vu, semblant vous mettre l'âme à nue et lire les fils de votre destin.

Reprenant le contrôle en analysant froidement la situation et en compartimentant ses observations et ses impressions, Adhuzal se rendit compte qu'une sorte de magie infusait des caravanes, les rythmes des sons, certains pas de danse esquissés, certaines odeurs, s'associaient insensiblement pour former une trâme magique insensible qui englobait les caravanes et influençait subtilement chacun, s'apparentant à certaines célébrations elfiques qu'il avait étudiées, ou, en moins sensible, à certains des pouvoirs que les troubadours les plus doués et les plus investis dans leur art pouvaient produire. Toutes choses que Finrod jugeaient intéressantes à étudier pour un jeune mage, mais qu'il appelait "magie de taverne" et qu'il avait décrété peu utiles au vrai maître des arcanes.

Modifié par un utilisateur mercredi 26 août 2015 10:26:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

riesk hésita longuement à la question de Syrius et le barde put constater que jeune milicien semblait en plein conflit intérieur. Finalement, il soupira comme soulagé et regarda les prévôts droit dans les yeux.
« Très bien, je veux bien assumer ce rôle, je ferai de mon mieux pour me montrer digne de la confiance que vous me témoignez.  »

Partant à la recherche de Koya Mvashti, ils l'aperçurent en discussion avec plusieurs varisiens armés. L'un d'entre eux était Silesci Vérisi, le protecteur de la caravane qui avait accueilli Vassilli la veille. Ce dernier pu donc prévenir Syrius.

Lorsqu'elle les aperçu, Koya se porta au devant des prévôts, les rencontrant donc à quelque distance des chefs de guerre varisiens.

« Bonjour à nouveau messieurs. Il semble que les choses avancent comme nous le souhaitions. Du moins en ce qui concerne la bonne volonté de notre peuple.  »
A la demande de Syrius, son visage ridé s'assombrit et elle fixa intensément les prévôts :
« Que s'est-il passé ? »

Syrius réfléchit quelques instant sur ce qu'il allait révéler ou dissimuler à Koya. Après une hésitation, il préféra opter pour la vérité crue.

« Les agressions de ce matin n'était pas le fruit du hasard, la même personne responsable de l'attaque à la taverne a réuni d'autres hommes de main et ils ont agressés un autre groupe de varisien cet après midi. Par chance, nous étions proche des lieux de l'attaque et nous avons put intervenir, arrêter les hommes de mains mais leur chef a réussi à s'enfuir.

Cette homme serait un membre de la famille Scarnetti qui n'est pas originaire de Pointesable et semblant avoir agit de son propre chef. Malheureusement pour le moment nous n'avons pas assez de preuve pour l'arrêter et nous poursuivons l'enquête afin de réunir des preuves irréfutables afin qu'il soit jugé. Car même si il n'a pas agit avec l'aval de Titus Scarnetti, celui ci risque de vouloir protéger son nom, son honneur et donc cette personne. »

Écoutant les propos de Vassilli
« Excellent c'est donc au sieur Vérisi qu'ils nous faut parler en priorité »


Programme de la journée:

- Aller voir le seigneur Korvaski pour 3 choses:
Qu'il nous aide pour équiper la milice
Voir si il accepterais de la diriger ou qui il conseillerait pour en prendre la tête.
Quel est son avis concernant les Varisiens et leur éventuel rapatriement en ville pour assurer leur protection si ils acceptent. Et quel serait les réactions en ville.

- Discuter avec madame Mvashti pour tenter de prendre des mesures pour améliorer la sécurité des Varisiens, tenter de voir les informations dont ils disposent de leur coté sur la situation.

- Aller voir VOLIOKER BRISKALBERD le serrurier, pour discuter de ce qu'il a vu le jour de l'attaque

- Aller voir si le chariot est toujours là: Si oui l'examiner et le faire transporter par la milice à la garnison. Sinon se renseigner pour voir si quelqu'un aurait vu qui l'a emmené.

- Trouver Gnosim lui parler du chariot et voir si il peut s’occuper des troubles à la taverne

- Demander aux gardes de voir durant les patrouilles si ils repèrent d'autres chariots abandonnés

- Aller voir maître GANDHETUS pour préparer l'accueil des varisiens.

- Aller voir dame DEVERIN pour préparer l'accueil des varisiens.

- Aller voir le seigneur Korvaski pour discuter de l'hébergement par la guilde de familles varisiennes et voir la personne pouvant se charger de ceci.

- Aller à la maison des pierres bleues

- Retourner à la caserne pour donner le signalement de S à la garnison et commencer à organiser des recherches pour le retrouver.

- Faire le tour des auberges et à la brasserie des deux chevaliers.

- Interroger les bandits qui ont participer à l'attaque des varisiens

- Récupérer des flèches et un arc court composé (éventuellement ajusté à ma force ou savoir si il est possible de le faire ajuster) à la caserne.

- Aller rapporter les dernières nouvelles à Gnosim et au seigneur Korvaski

- Aller discuter avec les représentant des caravanes avec Vassilli.

- Aller voir la famille Valdemar pour discuter de l'aménagement possible du marché aux poissons et du chantier naval pour l'accueil des varisiens.

- Aller voir la famille Scarnetti pour discuter de l'aménagement possible de la scierie et du moulin pour l'accueil des varisiens.

- Aller voir BRODERT (en lien avec Lyrie et la tombe à revoir)

- Se renseigner sur LYRIE

- Aller voir Aéren, peut être avec Adhuzal

- Parler de SHAYLISS à CYRDAK

- Retourner visiter le tombeau avec GANDHETUS et Adhuzal pour qu'ils étudient les runes

Modifié par un utilisateur jeudi 27 août 2015 08:36:22(UTC)  | Raison: Non indiquée