La réponse fut longue - très longue - à venir, à tel point que nos trois compères crurent qu'aucune voix n'allait à nouveau s'adresser à eux. Puis enfin, une réponse :

« On a aucune idée de l'endroit où pourraient se trouver ces mines, il y en a tellement dans la région... le vieux Zantò aurait pu vous renseigner, mais il est parti depuis que l'armée a bouclé le périmètre. Je sais qu'il y a un vieux trou de l'autre côté de la colline, mais il est quasi bouché. »

Sans se faire attendre, la voix répondit :

« Tout est menace depuis que Vische est inaccessible, c'est une zone de non-droit ici. Les autorités, les étrangers, les curieux, les rôdeurs, les voleurs et les envieux ! On sait se défendre, y-compris contre les kobolds - ou contre vous - mais il n'y a pas eu d'attaque de leur part depuis longtemps déjà. »

La voix était calme, mais ferme :

« Nous sommes obligés d'assurer notre sécurité, la tendresse provoquerait notre perte. Le vieux Zantò habitait dans une cabane plus bas dans la vallée. En longeant le ruisseau par la gauche. Mais par où est-il parti .... je ne sais pas. »

Modifié par un utilisateur lundi 3 février 2014 07:04:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Une troisième voix s'éleva soudain, plus vieille, moins hésitante, et moins encline à la discussion :

« Nous n'avons besoin de personne, et surtout pas de demi-portions. Allez affronter des ennemis à votre taille (rire seul) Nous nous sommes toujours préparé au pire, et le pire est arrivé, nous sommes destinés à survivre ! (en s'éloignant) Et toi, remonte là-haut ! Pourquoi est-ce que tu parles autant à des inconnus, hein ? Tu veux leur donner nos réserves de nourriture tant que t'y es ? Leur ouvrir notre porte ? Que ces monstres, ces traines-savates nous égorgent ? Il suffit que je m'absente 5 minutes ... »

Seul restait la voix masculine qui dit d'un ton indécis :

« Partez maintenant ! »

Modifié par un utilisateur mardi 4 février 2014 13:24:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

Comprenant qu'ils n'obtiendraient rien de plus, Grongrim fit faire demi-tour à son cheval et s'adressa à ses deux compagnons « Je sais reconnaître quand on ne veut pas de nous. Et là, c'est le cas.

Allons retrouver les autres et continuons. »

Puis il alla rejoindre les autres sans se retourner.

Lilly prit congé de leurs "hôtes" :

« Bien je vous remercie pour vos réponses. Au revoir.  »

La gnome suivit ses deux compagnons car il était temps de rejoindre les autres.

Les trois émissaires rejoignirent le groupe qui attendait toujours avec les chevaux, au pied du noyer, et explicitèrent la discussion très constructive qu'ils venaient d'avoir avec leurs amicaux voisins. Ar-athaan prit la tête du groupe, et proposa d'aller voir la mine abandonnée dont parlaient les fermiers.

Ils se mirent en route vers la crête de la colline, contournant la ferme isolationniste, passant par de petits bosquets humides, des routes négligées, et à côté de rochers branlants. Ils arrivèrent au sommet de la colline.

Derrière eux s'étendait la vallée, et de l'autre côté, ils pouvaient voir leur nouvelle demeure éclairée. Devant eux, un paysage plus ouvert s'étendait, probablement sur une dizaine de kilomètre. Tout près, une pente très boisée, et assez rude allait en s'éloignant de l'anomalie. Plus loin, plusieurs convois fortifiés - semblables à celui qui leur avait barré la route en arrivant - s'étendaient en un cercle plus ou moins égal. Quelques villages éparses se trouvaient encore au-delà, au milieu de champs ras. Une activité foisonnante semblait s'y dérouler, des campements de fortunes, des gens dans les rues, de la fumée sortant de forges actives, de grands moulins battant l'air de leurs ailes... bien loin du no man's land qu'ils foulaient actuellement.

Ar-athaan repéra des traces d'une ancienne activité humaine dans les cimes vertes quelques centaines de mètres en contrebas de leur position, qu'il supposa être l'ancienne mine. Un petit sentier descendait en serpentant vers leur objectif.

Ils débouchèrent sur un espace de forêt un peu plus clairsemé. Un trou d'une dizaine de mètre de diamètre était remplis de rochers volumineux formant un amas grossier, et masquant le fond. Les vestiges d'une grue en bois gisaient de-ci de-là dans ce monceau de gravats. De l'autre côté se trouvaient les vestiges d'un ancien établissement minier. Un bâtiment bardé de planches, dont les trois-quarts étaient effondrés du fait de la pourriture et de la mousse qui l'envahissait.

Modifié par un utilisateur mercredi 5 février 2014 22:01:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Je te suis, comme ça tu pourra te concentrer sur la traque. »

Elle suivi le vanara, observant les alentours.

Barkeras préférait attendre que l'homme simiesque fasse ses repérages plutôt que de se mettre dans ses pattes et de le gêner, aussi resta-t-elle en selle.
Finalement, elle aimait bien les "canassons" comme ils disaient.

Elle se contentait de regarder les alentours car tout ces arbres dans la forêt lui faisait un peu peur et la mettait mal à l'aise.

Ar-athaan commença à suivre les petites traces de pas dans la boue. Le sol spongieux était assez désagréable, et ne semblait pas vouloir sécher. Il ne mit pas bien longtemps à comprendre que les traces menaient jusqu'à l'ancienne bâtisse minière désormais en grande partie effondrée.

Modifié par un utilisateur vendredi 7 février 2014 08:14:48(UTC)  | Raison: Non indiquée