Triff se retira du combat et alla refermer la porte par laquelle ils étaient entrés quelques instants plus tôt pour éviter que les couinements des kobolds et les derniers bruits du combat ne finissent par donner l'alerte. Il examina ensuite ses blessures qui le faisaient souffrir. Il faudrait qu'il fasse plus attention à l'avenir, d'autant qu'il n'était pas assez puissant pour liquider l'opposition sauf à placer un coup vicieux.

Pour cela, il allait falloir revoir la stratégie entière du groupe. Calmer Zandar, capable d'affronter une armée à lui seul et faire comprendre à Miles que combattre chacun de son côté ne permettait pas d'exploiter les faiblesses de leurs ennemis et leur organisation. Il jeta un oeil à Aylora qui visiblement attendait de pouvoir lancer un projectile. Maintenant que le kobold était cerné, il y avait peu de chance qu'elle puisse le faire. Il lui adressa un clin d'oeil complice.

Zandar continuait à s'acharner sur la créature sans succès. Celle-ci esquivait ses coups avec l'énergie du désespoir. Elle tenta de percer le cuir du demi-orque mais ce fut à nouveau un échec.

Triff pu constater que la pièce avait trois portes : une par laquelle ils étaient arrivés, une autre en face à côté d'une caisse et encore une autre tout derrière Aylora donnant vers l'Est.

Ma salle était peu meublée : une table avec quatre petits tonneaux en guise de chaise et un dernier tonneau dans un coin.

Modifié par un utilisateur samedi 27 août 2016 21:42:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

A priori, l'Héritière était capricieuse dans sa volonté d'aider le paladin. Aussi fallait-il s'en remettre à ses propres capacités plutôt qu'à une aide divine.



Aller ! Tuez-le moi !

Il était temps de faire jouer le surnombre, et de montrer que les jeunes Clairchampois pouvaient travailler en équipe.
Aylora se lança dans une série de feintes qui avaient pour but d'ouvrir la garde du kobold au cimeterre de Zandar. Allait-il tomber dans son piège ?



Pas de placement en F2. Activation de chance de l'archéologue. Action simple : Aider Zandar pour qu'il ait un +2 à l'attaque, pour cela il faut que je réussisse un jet d'attaque contre un DD de 10.

Miles resta l'arme à la main malgré la fin du combat, il souffla un peu et se regarda.
Il était couvert jusqu'à la taille d'excrément et ca sentait vraiment pas bon...
Il resta un peu interdit immobile.

Il murmura
« Bon sang de bois.... »

Aylora demanda à l'homme-rat de lui ramener également son écharpe renforcée. Elle avait été bien utile pour sortir Miles de la ... fosse. Elle fouilla rapidement les cadavres, leur fermant les yeux au passage, et adressant une prière à Pharasma, qu'elle leur permette à tous un passage aisé dans l'autre monde.
Elle repéra la bonne facture de la petite arbalète, et la mit de coté pour Triff. Elle donna à Zandar et à Triff les munitions correspondant à leurs armes. Le reste constituait un lot que le groupe pourrait revendre à Lomel contre quelques pièces, à condition de les transporter jusqu'à Clairchamp.
Elle trouva Triff un peu dur avec les jeunes guerriers. Ceux-ci avaient tenu bon malgré les coups durs, et même si leur placement n'était pas parfait, ils avaient combattu vaillamment. Non, ce qu'il l'inquiétait était le fait qu'elle avait déjà dû utiliser son sortilège de soin, alors qu'ils étaient à peine entrés dans le souterrain. Elle espérait que les garçons s'exposent moins à l'avenir.
Suivant les conseils de Triff, elle se mit en position, et sa propre flèche lumineuse s'étant brisée en touchant un kobold, elle en ralluma une, puis se tint prête à tirer.

Triff n'était pas un diplomate. Il le vit à la tête renfrognée de Miles. Celui-ci voulait bien faire et n’avait pas manqué de bravoure, juste de chance. Prenant note de la réponse du jeune humain, tandis qu’il tendait à Aylora son écharpe, il atténua la dureté de ses propos quelque peu.

« C'est vrai, Miles. J’ai choisi de ne pas prendre le risque d’affronter le premier rat pour ne pas produire de bruit qui aurait pu alerter les kobolds. J’espérais pouvoir progresser avec la discrétion dont nous avions fait montre. Nous ignorons le nombre d’adversaires que nous aurons à affronter mais nous pouvons nous douter qu’ils sont sans doute nombreux et il est probable que même s’ils sont maladroits, leur nombre seul finirait par avoir raison de nous.

Dans le couloir, ils auraient pu nous tirer de loin comme des lapins tant que nous y serions demeurés, sans être certains de pouvoir avancer en sécurité. Le rat, de son côté, ne présentait aucun danger puisqu'il ne pouvait pas ouvrir la porte derrière laquelle ils avait été placé.

Rien ne permettait non plus d'indiquer que le rat y était le seul de son espèce et l'odeur de la salle nous permettait de déduire qu'il n'y avait pas grand-chose à découvrir de ce côté et que cette pièce n'était pas habitable. Ne pas la refermer risquait de nous obliger à combattre le rat avec la possibilité pour les kobolds de nous prendre à revers en entendant les bruits de bataille.

Cette fosse était de conception ingénieuse, difficile à percevoir. J’ignorais que des kobolds, aussi rusés fussent-t-ils puissent ainsi creuser la roche, à moins qu’ils n’aient récupéré ici des installations plus anciennes. J'ai aussi fait de mon mieux pour que personne n'en soit victime mais je tâcherai d'être plus attentif encore.

Tirons de ce sang versé ici une bonne leçon pour l’avenir et montrons nous plus prudents si nous voulons rentrer entiers à Clairchamp. Tâchons de ne pas foncer tête baissée et partons du principe que nous sommes désormais attendus derrière chaque porte et dans chaque couloir. »

Triff posa son arbalète chargée à côté de la lanterne sur la table, attendit que tous soient en position pour ouvrir la porte d’une main, en restant baissé le plus possible pour laisser à Aylora la possibilité de décocher sa flèche sans se retrouver devant et à Zandar la possibilité d’abattre son arme sans lui couper une oreille ou pire.

La porte que Triff tenta de pousser était effectivement bloquée. Lorsqu'il eut la clef qu'Aylora lui tendit, il la regarda : la couleur de la serrure et celle de la clef était la même. Il inséra la clef dans la serrure, tourna et débloqua la porte.
Il poussa alors avec prudence le battant.

Il n'y avait pas d'odeur nauséabonde comme à leur arrivé, hors mis celle du paladin. Il y avait devant eux un sas dont la porte opposée n'était pas fermée.
Derrière, une salle était illuminée d'une torche.

Prudemment, le groupe découvrit la pièce.

Au sol devant eux, attaché à des chaînes, la tête retombant sur son torse, se trouvait un elfe conscient mais salement amoché. Ses vêtements déchirés laissaient voir plusieurs petites plaies et son visage était sale. Ses grandes pupilles noires étaient fixées sur le sol, il semblait d'une faiblesse extrême.

En face de lui, un chevalet de torture était en place sur lequel gisait un gnome qui avait été éviscéré.

Spoiler "âmes sensibles s'abstenir"

Modifié par un utilisateur lundi 29 août 2016 10:51:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Zandar avait remercié Aylora d'avoir usé de sa magie pour lui sauver la vie et après le combat, il écouta en silence l'analyse fort pertinente de Triff.
Il fût tenter de lui couper la parole pour s'assurer qu'il avait bien vu son premier jet de pierre, l'un des plus précis qu'il ai jamais réalisé ... mais il n'en fît rien, conscient que le moment ne s'y prêtait pas ...

« Snifff, snifff » sur le côté de la porte, arme brandie, le combattant ne peut résister ...« Y a pas comme un p'tite odeur ? »

Miles eut un haut le coeur
« Bon sang de bois ... Tu peux le soigner Aylora? Détachons le le pauvre.... Triff tu pourrais crocheter ca ou toi Aylora avant que nous n'employons la force?  »

Modifié par un utilisateur mardi 30 août 2016 23:58:13(UTC)  | Raison: Non indiquée