Tenmon (astronomie)
Le
tenmon regroupe à la fois l'astronomie et la météorologie. Même si la connaissance de l'astronomie que possèdent les
shinobi n'est pas aussi poussée que celle les astrologues impériaux, ils en connaissent assez sur les constellations pour être capable de naviguer aux étoiles.
La météo est une autre considération importante et savoir en tirer avantage est crucial pour les
shinobi. Ainsi en déterminant que le vent est susceptible de changer de direction, un
shinobi peut très bien allumer un feu de sorte que ce dernier provoque un incendie dans un campement militaire. Quand le camp sera la proie des flammes, le
shinobi sera déjà loin. En sachant tirer avantage de la météo, un
shinobi solitaire peut être aussi dangereux qu'une légion entière.
Yogen (chimie)
Le
yogen est une forme basique de chimie qui permet au
shinobi de créer toutes sortes de composés pour différents usages (explosifs, poisons, anti-venins, gaz...).
Les
shinobi les plus doué dans cette discipline peuvent faire toutes sortes de préparations.
Dokuenjutsu (technique de la fumée empoisonnée)
Les
shinobi peuvent connaître plusieurs douzaines de formes de fumées ou de vapeurs différentes. Ces dernières peuvent être utilisées pour tuer, droguer, paralyser ou même stimuler. Ces produits peuvent être en gros divisés en deux catégories : les combustibles chimiques et les liquides volatils.
Combustibles chimiques : Ce sont les plus faciles à fabriquer et les plus sûrs à transporter, étant souvent constitués de boulettes sèches ou de liquides mélangés à un combustible (souvent un dérivé du pavot). Ces produits sont placés dans un feu près de la victime et laissés jusqu'à ce que la fumée fasse sont effet. Les boulettes sont souvent recouvertes d'une fine couche d'argile afin qu'elles ne fassent pas effet tout de suite et laissent ainsi le temps au
shinobi de s'en aller.
Liquides volatils : Les produits volatils s'évaporent à température ambiante et sont donc la base de la technique de la fumée empoisonnée. Des narcotiques ou des substances empoisonnées sont mélangés avec un produit volatil et laissés à vaporiser près de la victime ou projetés sur elle.
Iburi dashi
Cette technique est voisine du
dokuenjutsu et consiste à savoir placer une source de fumée ou de vapeur de sorte à remplir rapidement un bâtiment ou une grotte de fumée et forcer ainsi ses occupants à en sortir.
Les
shinobi apprennent à repérer les aérations (qu'elles soient naturelles ou artificielles) et à déterminer les flux d'airs afin de faire une attaque à base de fumée ou de vapeur de façon efficace.
Démolition
Ka-ton jutsu
Le
ka-ton jutsu, également connu sous le nom
ha-jutsu ou
kayakujutsu, regroupe toutes les techniques liées au feu et aux explosifs.
Le feu est une des grandes peurs au sein de l'Empire. En effet, dans un pays qui subit régulièrement la colère des
kami de la terre, il est impossible de bâtir des constructions totalement en pierre.
La totalité des bâtiments, y compris les châteaux, comporte donc du bois. Si la souplesse du bois fourni une bonne résistance face aux tremblements de terre, elle s'accompagne malheureusement d'une grande vulnérabilité au feu, une vulnérabilité que les
shinobi exploitent avec un malin plaisir.
La poudre noire, ou poivre
gaijin, est arrivée dans l'Empire il y a près de 1000 ans, emportée par les
gaijin qui fuyaient la chute de la dysnatie T'ang. Alors que les
gaijin, comme les habitants de l'Empire, n'ont pas encore totalement appréhendé le plein potentiel de la poudre noire, ce n'est pas le cas des
shinobi.
Un
shinobi adepte du
ka-ton jutsu sait fabriquer, manipuler et poser des explosifs. La plupart des jeunes
shinobi sont formés à l'utilisation de la poudre noire à partir de leur douzième année. Commençant leur apprentissage par des "bombes tuyaux" rudimentaires (elles sont constituées d'une section de bambou remplie de poudre noire et de fragments de métal), ils apprennent peu à peu à fabriquer une grande variété d'engins explosifs tels que bombes, mines, grenades et projectiles. Si la majorité de ces engins explosifs sont assez simples, étant basiquement constitués d'une enveloppe de métal ou de céramique remplis de poudre, certains peuvent cependant être très complexes.
Les
shinobi apprennent à utiliser les explosifs pour la guerre ou pour des subterfuges et sont capables de les utiliser au combat relativement sûrement. L'utilisation de petites grenades aveuglantes, utilisées pour masquer sa fuite ou pour surprendre sa cible, est courante pour les adeptes du
ka-ton jutsu.
Si le
ka-ton jutsu met l'accent sur l'usage des explosifs, il comprends également la façon d'utiliser le feu lui même comme une arme. Un
shinobi sait comment se comportent les matériaux, comment est-ce qu'ils brûlent et qu'est ce qui peut être utilisé pour ralentir ou accélérer la progression du feu. Cela fait non seulement des
shinobi des incendiaires mortels mais également de très bons soldats du feu.
Onibi no jutsu
L'
onibi no jutsu, la technique du feu du démon, est un art connu par les maîtres du
ka-ton jutsu. Fabriqué à partir de naphte, le feu du démon est capable de brûler même sur l'eau et est très difficile à éteindre. Ce savoir est peu utilisé car l'
onibi est un composé très volatil et instable. Il est cependant une arme mortelle contre des navires.
Henso jutsu (déguisement)
La vie d'un
shinobi est une vie faite de mensonges et de déguisements. Lors de leur entraînement au
henso jutsu, les
shinobi se créent plusieurs personnalités alternatives dans lesquelles ils peuvent se glisser sans préparation. L'une de ces personnalités est leur couverture habituelle : paysan, courtisan ou
samurai.
Si dans la théorie le
shinobi est capable de maîtriser de nombreuses couvertures, il en est différemment dans la pratique. En effet, les
shinobi sont des perfectionnistes et ils pensent qu'il vaut mieux connaître et maîtriser un petit nombre de compétences que d'en connaître superficiellement beaucoup. Par ailleurs, il est difficile pour un
genin, voire impossible, de transporter le matériel nécessaire à plusieurs déguisements quand il se trouve en mission. Le
shinobi n'aura alors qu'un ou deux déguisements possibles. Si le
shinobi est infiltré, comme c'est souvent le cas des
kunoichi, il n'aura qu'une seule couverture : celle qui lui a permis de s'infiltrer.
Saimin jutsu (hypnose)
Si la croyance populaire a fait du
saimin jutsu une technique rendant les
shinobi capables d'implanter secrètement des suggestions dans l'esprit de leurs victimes, la réalité est nettement moins fantaisiste.
Cette compétence joue un rôle quasi-inexistant dans les missions car il est extrêmement rare que le
shinobi ai le temps et les moyens d'hypnotiser sa victime et de la plonger en transe. Il est de plus connu qu'il est impossible d'hypnotiser quelqu'un qui ne se prête pas au jeu.
Cela ne veut pas dire que le
saimin jutsu soit inutile. En effet, combiné à certaines drogues, il peut être utilisé comme un outil lors d'un interrogatoire.
Mais cette technique est surtout utilisée par les
shinobi eux même pour se plonger en transe auto-hypnotique. Cela leur permet de se détendre et de se concentrer avant une mission, de ne pas avoir peur du vide et même de pouvoir résister à la torture.
Taoami jutsu (filets)
Le
taoami jutsu est l'art d'utiliser des filets finement tressés et plombés. Les
taoami utilisés par les
shinobi sont, tout comme leurs cordes, fait de cheveux humains (généralement ceux des enfants du
ryu) car ils sont légers et résistants. Le
taoami est lesté sur tout son pourtour comme le sont les filets de pêcheurs.
Le filet peut être plié très finement. Un
shinobi adepte du
taoami jutsu peut en clin d’œil sortir le filet de sa poche et le lancer sur un ennemi.
Alors qu'à l'origine, le
taoami jutsu employait les techniques paysannes de lutte avec un filet, les
shinobi ont depuis développé leurs propres techniques.
Igaku (médecine)
Les
shinobi ayant des connaissances en chimie et en herboristerie seront capables de concevoir des remèdes simples, mais seul un adepte de l'
igaku pourra diagnostiquer et traiter des maladies ou des blessures graves.
Exemples de remèdes shinobi
pour calmer la soif : menthe poivrée, amidon de marante et prune salée sont écrasés et mélangés ensemble avant de faire une petite boulette. Manger 30 graines de sésame.
pour les blessures de sabre : badigeonner la plaie d'un mélange de chénopode brûlé et de cornille. Narcisse ou racines de jonquilles écrasées.
pour les coupures de bambou : appliquer une pâte faite de
mugiko (farine de blé) et d'eau. Cette préparation a en particulier le don de soulager la douleur.
pour les blessures par balles :
niranegi (poireau) écrasé.
pour arrêter une hémorragie : appliquer une mixture de feuille de
kiri (paulownia) et de
sencha (feuilles de thé), écrasées avec les dents, sur la blessure. Fumée de loques brûlant lentement.
pour les brûlures : appliquer un mélange de tanin et d'encre de Chine sur la brûlure.
pour le risque de tétanos : appliquer la peau d'une loche du Japon sur la blessure. Changer souvent.
pour les entorses : amurence écrasé mélangé avec du vinaigre et étalé sur la blessure.
pour les intoxications alimentaires : manger la version brûlée de ce qui est à l'origine de l'intoxication. Par exemple, si l'intoxication vient d'un poisson, manger le même poisson carbonisé.
Shinobi-iri (furtivité)
La furtivité repose sur l'équilibre. Une des premières choses qu'apprennent les
shinobi est à se déplacer convenablement et plus particulièrement à bien repartir le poids de son corps, y compris en courant. Mais être silencieux n'a d'intérêt que si l'on sait aussi rester invisible.
Dès leur plus jeune âge, les
shinobi apprennent que leur environnement peut leur être tout aussi utile que leur capacité à se déplacer sans bruit. Les murs, les buissons, les ombres, les gens et tout ce qui brise les lignes de vue peuvent être utilisés à leur avantage. C'est le
shinobi-iri, l'art de l'invisibilité.
L'entraînement au
shinobi-iri commence dès que l'enfant est capable de jouer. Ils jouent à une version orientale de "chat" qui s'appelle
oni-ba (littéralement
grand-mère démon) et qui permet aux enfants d'apprendre les bases de la furtivité ainsi que la nécessité de la maîtriser. Ceux qui sont attrapés par l'
oni-ba sont privés des
okashi (friandises) qui sont données aux vainqueurs.
Quand les enfants grandissent et commencent leur vrai entraînement, ils reçoivent une série de leçons qui permet de tester leurs connaissances et de les former. Par la même occasion, les jeunes
shinobi travaillent leur souplesse en marchant sur des cordes ou en montant au sommet de perches. Cette dernière technique d'entraînement provient directement des
gaijin et consiste à se tenir debout et de combattre au sommet de hautes perches dont le diamètre n'est pas plus large qu'une lance. Tant que les étudiants ne sont pas capables de réaliser leurs
kata tout en étant au sommet du
boshin (littéralement
forêt de pieux), ils ne sont pas considérés comme étant ayant un sens de l'équilibre suffisant pour maîtriser le
shinobi iri.
Une connaissance approfondie du
shinobi iri permet au
shinobi de littéralement disparaître à la vue de ses adversaires et de se déplacer à grande vitesse tout en restant "invisible".
Senjo jutsu (stratégie)
Les
shinobi ont toujours été de grands stratèges. Cela est du, en partie, à leurs origines de membres de la caste guerrière mais provient principalement du fait que les groupes de
shinobi sont très petits et vulnérables.
Un adepte du
senjo jutsu est capable d’interpréter les données du champ de bataille de manière efficace mais aussi de prévoir des contre-mesures qui permettront de sauver des vies en mettant à profit les compétences uniques des
shinobi.
Cette conception de la stratégie va à l'encontre de la doctrine militaire de l'Empire selon laquelle la vie humaine n'a pas d'importance et que l'on peut la "dépenser" pour atteindre ses objectifs. L'approche
shinobi de la guerre consiste surtout à éviter le combat de masse dans lequel les
shinobi sont vulnérables. Si jamais les
shinobi sont pris dans un combat qu'ils auraient préféré éviter, ils tâcheront de faire le maximum de dommages.
Le
shinobi maîtrisant le
senjo jutsu emploiera ses capacités pour déterminer les forces et les faiblesses de son adversaire afin de pouvoir les exploiter à son avantage. Cela ne demande pas forcément beaucoup de travail, un soldat pouvant renseigner le
shinobi ou la
kunoichi sur l'unité dont il fait partie.
Survie
Un
shinobi transporte toujours suffisamment de rations pour pouvoir réaliser sa mission dans des conditions normales. Ces rations sont composées de
tofu (pâte de soja), de
tsune no mizu (jus de prune) et de jus de
genmai (jus de cuisson du riz brun). Cependant, si les choses tournent mal, le
shinobi peut être forcé de se débrouiller pour trouver de quoi manger.
Par exemple, un
shinobi venant de commettre un meurtre et ayant été détecté trop tôt pourra se retrouver en difficulté pour rentrer, toutes les routes étant surveillées.
Le
shinobi pourra alors se nourrir en manger du
daikon (gros radis blanc), des champignons, des noisettes, des racines, des herbes de montagne et autres plantes comestibles. Un
shinobi pourra également trouver des points d'eau comme des sources ou des ruisseaux. Le
shinobi pourra également se constituer un abri en utilisant des branches (si le temps est beau) ou en construisant un igloo (en hiver).
Shuriken jutsu
Le
shuriken jutsu est peut-être l'art qui est le plus associé aux
shinobi et il est pourtant aussi incompris que le sont les
shinobi eux mêmes. Alors que les
shinobi possèdent toute une variété de dards et d'aiguilles, le
shuriken a été conçu dans une approche différente : celle de la distraction.
La forme du
shuriken (une étoile à quatre, huit ou douze branches) fait qu'il est meilleur pour trancher que pour se planter dans une cible. Il est fait pour taillader un ennemi, pour atteindre un de ses points vitaux (
atemi), pour incapaciter un adversaire ou pour le décourager de poursuivre le
shinobi.
Tonpo (évasion)
Les
shinobi ont développé toutes sortes de techniques pour se tirer des mauvais pas où ils pourraient se retrouver. Ils apprennent une série de techniques qui forment le coeur du
tonpo et visant à leur permettre de se libérer de la plupart des liens. Apprendre à étirer et à contracter ses poignets permet de se libérer de menottes et savoir se déboîter une articulation avant de la remettre en place rend facilite l'évasion même quand les nœuds sont les plus serrés possible.
En plus de ces techniques de contorsion, un adepte du
tonpo pourra se libérer en tranchant les cordes à l'aide de fines lames en acier collées sous ses ongles ou sous les flancs de leurs protections d'avant-bras (
nekote). Certains matériaux abrasifs, cachés dans la doublure des manches, peuvent aussi être utilisés pour attaquer des cordages.
Des liens plus solides, comme des chaînes, peuvent être enlevées en utilisant de minuscules passe-partout ou en les attaquant à l'aide de petites fioles d'acide.
Do-ton jutsu (technique de la terre)
On dit que les
shinobi peuvent se déplacer dans la terre quand ils en ont besoin. En réalité, les
shinobi apprennent des techniques de
do-ton jutsu qui leurs permettent d'utiliser au mieux la terre, les feuilles ou l'herbe.
Ils peuvent ainsi apprendre à "disparaitre" dans la terre, profitant de leur environnement pour disparaître à la vue de leurs poursuivants et pouvant rester cachés aussi longtemps qu'ils le désirent.
Un autre usage du
do-ton jutsu est la capacité à ne faire plus qu'un avec la terre. Cela peut impliquer de creuser un trou pour se cacher mais repose souvent sur la capacité du
shinobi à se confondre, grâce à ses vêtements et quelques débris naturels, avec le sol.
Le
do-ton jutsu n'enseigne pas uniquement comment se camoufler. En plus de connaître des choses sur la qualité des sols, la forme des roches et la consistance des terrains, le
shinobi a également une connaissance basique de la géologie. Il peut ainsi reconnaître un sol instable, ressentir l'imminence d'une secousse sismique, trouver un chemin sûr dans des marécages ou même des fosses dissimulées. Enfin, un usage notable de cette technique est celui de savoir provoquer des éboulements efficaces.
Fudo jutsu (immobilite)
Rester totalement immobile est bien plus difficile que l'on peut le penser. Les
shinobi ont souvent besoin de rester aussi immobiles que des statues lorsqu'ils sont en mission.
Les techniques méditatives qui sont à la base du
fudo-jutsu permettent au
shinobi de ralentir son rythme cardiaque, de diminuer la température du corps et de ne pas ressentir la faim. Cette technique est enseignée par la secte Tendai. Les prêtres de cette secte utilisent cette méthode pour diminuer leurs fonctions corporelles et permettre ainsi à leur esprit de se libérer des contraintes du corps.
Un
shinobi peut employer cette technique d'une multitude de façon. Quand l'immobilité est requise le
fudo jutsu est utile, mais un agent expérimenté trouvera bien d'autres utilisations au fait de pouvoir baisser la température de son corps ou de ne plus ressentir la faim.
Inpo (dissimulation)
De la même façon que le
do-ton jutsu permet au
shinobi de se dissimuler en milieu naturel, le
inpo est considéré comme l'art de se cacher dans les environnements modifiés par l'homme.
L'entraînement au
inpo est très inhabituel et demande un travail lent et minutieux sur les sons et la qualité de la lumière. A l'extérieur, même en milieu urbain, il est aisé de se dissimuler. Les formes irrégulières, les bruits et les lumières diffuses facilitent la dissimulation. A l'intérieur d'un bâtiment, la qualité de la lumière est plutôt uniforme, les ombres sont plus nettes et bien plus reconnaissables, et les sons se transmettent beaucoup plus facilement.
Les étudiants
shinobi apprennent en premier lieu à connaître leur propre ombre et à savoir comment est-ce qu'elle se détache sur les murs. La plupart des bâtiments utilisant des
shoji (cloisons en papier), une ombre mal placée peut dévoiler le
shinobi et compromettre sa mission.
De plus, les apprentis
shinobi étudient aussi la propagation des différents sons, à l'intérieur et à proximité des bâtiments, afin de pouvoir juger la distance et l'origine d'une source sonore.
Joeion jutsu (l'art d'effacer ses sons et son ombre)
Le
joeion jutsu est un autre aspect du
shinobi-iri par lequel le
shinobi apprends à connaître la façon dont sa présence perturbe l'environnement naturel.
Les étudiants du
joeion jutsu apprennent à respirer sans faire du bruit. De petites bandes de papier de riz sont suspendues devant la bouche du
shinobi. Tant que le
shinobi n'est pas capable de respirer sans faire bouger les bandelettes, sa respiration n'est pas silencieuse.
Par ailleurs, bien plus que dans l'
inpo, le
shinobi apprends à altérer et à réduire son ombre suivant l'aspect de son corps qu'il présente à une source de lumière (debout, agenouillé, couché). Le
shinobi apprends aussi à porter correctement ses vêtements de sorte à réduire au maximum le bruit émis et à minimiser son ombre.
Minka-do (l'art de juger la profondeur du sommeil)
Le
minka-do peut sembler être une compétence loufoque mais elle est prise suffisamment au sérieux par les
shinobi pour qu'ils s'y forment.
Le sommeil n'est pas un état d'inconscience totale et chaque personne passe par différents stades de vigilance au cours du sommeil. Il est important pour un
shinobi d'être capable de déterminer, à distance, la profondeur du sommeil de sa cible avant de quitter sa cachette.
Les
shinobi apprennent à repérer les signes visibles et audibles pouvant indiquer la profondeur du sommeil.
Totoku Hiyoshi (déflection des projectiles)
Les projectiles, comme les lances et les flèches, se déplacent très rapidement. Leur trajectoire, cependant, est prévisible. En utilisant sa main ou son arme, un
shinobi capable d'apprécier la trajectoire d'un projectile peut le dévier. Ces projectiles peuvent être aussi petits que des pièces et aussi grands que des
yari.
Moku-ton jutsu (technique du bois)
Cousin du
do-ton jutsu, le
moku-ton jutsu représente la capacité à se dissimuler dans les hautes herbes, les feuilles ou les arbustes.
Les étudiants
shinobi apprennent des douzaines de façons d'utiliser les plantes pour se camoufler, comme construire un abri indétectable ou fabriquer un
hawagi (littéralement
cape de fleur).
Shoten no jutsu (l'art de marcher sur les murs)
Les croyances populaires racontent que les
shinobi sont capables de voler comme des oiseaux ou de grimper comme des araignées. Les
shinobi n'ont pas ces pouvoirs mais ils déploient des méthodes ingénieuses pour parvenir à escalader des murs apparemment infranchissables.
Très peu de surfaces sont en réalité infranchissables. Les adeptes du
shoten no jutsu savent escalader ces obstacles avec le minimum d'efforts. Un maître du
shoten no jutsu est capable de franchir un mur si rapidement et si facilement qu'il peut très bien sembler juste marcher sur le mur.
Après des années d'entraînement (comme de faire de l'escalade en utilisant juste le bout des doigts), le
shinobi est capable d'utiliser toute une variété d'outils comme des
nekote, des grappins ou des cordes en cheveux tissés.
Sui-ton jutsu (technique de l'eau)
Savoir nager n'est pas seulement une source de fierté pour les
shinobi mais c'est surtout un outil tout aussi utile qu'une lame acérée ou qu'une corde solide.
La plupart des habitants de l'Empire ne savent pas nager. Les
bonge considèrent que la natation est quelque chose de dangereux et même les marins estiment qu'il est préférable de se noyer rapidement plutôt que de dériver pendant des jours et des jours.
Les
shinobi acceptent l'eau comme ils acceptent l'ensemble de la nature. L'eau est l'un des éléments dans lequel les
shinobi doivent opérer. Être capable de nager peut donner un avantage décisif aux
shinobi en mission.
Les
shinobi qui sont adeptes du
sui-ton jutsu portent souvent des masques effrayants de sorte à pouvoir passer pour des démons des eaux ou des
kappa et emplir ainsi le cœur de leurs ennemis de peur.
De nombreuses légendes courent sur les pouvoirs que les
shinobi ont sur l'eau. La plupart d'entre elles sont basées, au moins en partie, sur la réalité. Un
shinobi peut, en quelque sorte, marcher sur l'eau en utilisant une paire de chaussures canoé. De grands groupes de
shinobi peuvent franchir un large bras de rivière en utilisant des bateaux en kit. De plus, un
shinobi peut rester sous l'eau pendant une longue période en utilisant un tuba ou une outre pleine d'air (qui peut lui permettre de rester sous l'eau jusqu'à une demie-heure).
La natation et la capacité à retenir sa respiration ne sont pas les seules composantes du
suiton jutsu. Un
shinobi apprends aussi à entrer et à sortir silencieusement de l'eau. Pour maitriser le
seinyu (entrée discrète), un
shinobi doit être capable d'entrer ou de sortir de l'eau sans rien laisser de plus derrière lui qu'une petite vaguelette.
Genjutsu (illusion)
La plupart des
shinobi ryu comptent le
genjutsu parmi leurs talents mais cet art n'est en fait qu'une façon d'utiliser leurs capacités afin de faire croire qu'ils sont capables de réaliser l'impossible (disparaître de la vue, frapper de nulle part).
Ainsi le
senbonken (littéralement
les milles lames) consiste pour un groupe de
shinobi à tous s'habiller de la même façon et à apparaître, frapper et disparaître de sorte à ce que leur adversaire croit qu'il est attaqué par un seul et même
ninja capable de se dupliquer.
Le
nimanzakura (littéralement
les 20.000 fleurs de cerisier) donne l'impression à la victime qu'une masse de petits objets (feuilles, fleurs, flocons de neige) l'enveloppe et l'empêche pratiquement de voir.
En utilisant l'
akuma fu (littéralement le
démon incarné), le
shinobi semble grandir en taille et en férocité, prenant l'aspect d'un démon terrifiant, directement issu des pires cauchemar de sa victime.
Ninpo taijutsu (l'art d'utiliser le corps)
Le
ninpo taijutsu, l'art martial des
shinobi, est nettement moins rigide et codifié que les autres arts martiaux. Le
sumai, le
jujutsu et l'
atemi waza enseignent tous une façon particulière de réaliser les manœuvres de combat. Le
sumai implique d'imposants combattants cherchant à se vaincre en utilisant une combinaison de technique et de force brute, alors que l'
atemi waza, un style développé par les paysans, est une manière de délivrer de puissants coups afin de pouvoir vaincre des
samurai ou des pirates vêtus d'armure.
Dans le
ninpo taijutsu, l'accent est mis sur le mouvement naturel et la fluidité des actions. Si vous n'êtes pas présent à l'endroit où un coup est porté, vous ne le recevrez pas. Le style de combat des
shinobi (qu'il soit à mains nues ou armé) implique beaucoup d'esquives, de roulades et d'autres manœuvres évasives.
Distance
Ma-ai, ou la distance, est également une composante importante du
ninpo taijutsu. Un
shinobi ne reste pas à proximité d'un adversaire doué en combat rapproché mais garde une distance de sécurité avec lui, l'épuisant à coup de
shuriken, de
tetsubishi (pointes anti-poursuivants), de poudre aveuglante ou de grenades.
Mais face à un adversaire maniant un
yari, le
shinobi n'hésitera pas à s'avancer au contact de sorte à rendre la lance inutile.
Une fois que le
shinobi a pris l'avantage sur son adversaire, il peut s'en débarrasser d'une frappe sur un point vital avec le tranchant de la main ou en lui tranchant la gorge à l'aide d'un
shuriken empoisonné ou d'un couteau dissimulé.
Timing
Le
ninpo taijutsu mets l'accent sur les frappes rapides et décisives capables de mettre l'adversaire hors d'état de nuire aussi rapidement que possible. Cela permets au
shinobi de pouvoir s'échapper plutôt que de dépenser un temps précieux à combattre. Plus un combat dure, plus le
shinobi a de risques de se faire prendre. Un grand nombre de coups est enseigné, chacun utilisant une forme de la main particulière et visant différentes zones particulières du corps de l'adversaire. L'idée est de faire le maximum de dégâts avec le moins d'efforts possibles.