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Les festivals (matsuri) sont généralement d'origine shintoiste, bien que du fait du ryobu shinto la distinction soit difficile à faire. Par ailleurs, certains d'entre eux peuvent même être célébrés dans les temples, que ces derniers soient liés à des sancutaires shinto ou non. Peu de festivals sont d'origine bouddhiste. Pendant les festivals, on voit apparaître près des temples et des sanctuaires une multitude d'étalages proposant des amulettes et des charmes, des jouets pour les enfants ou de la nourriture (nouilles grillées et gateaux de riz principalement). La musique (matsuribayashi) est très présente et est souvent éxécutée par des musiciens amateurs. Un matsuri typique est constitué de trois parties. Le kami mukae est la cérémonie réalisée dans un sanctuaire ou un lieu sacré pour accueillir sur terre le kami. Le shinko est l'événement principal quand les o-mikoshi (littéralement palanquin divin), de grandes châsses dorées et abritant le kami invité, sont portées dans les rues de la ville. Finalement, le matsuri se termine par le kami okuri, la cérémonie de clôture au cours de laquelle le kami retourne chez lui.



Matsuri populaires

La vision classique d'un matsuri est celle d'un ensemble de personnes portant un o-mikoshi dans les rues et chantant "wasshoi-wasshoi !". Il peut exister certaines rivalités entre différents groupes ou différents sanctuaires et les processions peuvent parfois être animées...

Gion Matsuri

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Ce festival d'un mois connait son apogée le dix-septième jour quand de gros chars, pesant parfois près d'une tonne, sont tirés dans les rues par des équipes de célébrants.



















Hina Matsuri

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Littéralement "fête des poupées", également appelé "fête des filles". Dans les maisons avec des petites filles, les familles installent des poupées représentant la cour impériale de Hantei premier. Les poupées sont posées sur des estrades à plusieurs niveaux. Il s'agit parfois de véritables antiquités qui sont transmises depuis plusieurs générations. A défaut de poupées, on peut représenter la cour impériale avec des origamis.

















Izumo Taisha Jinzaisai

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Pendant le 10ème mois, qui est appelé kaminazuki (le "mois sans dieux"), tous les kamis vont au grand sanctuaire d'Izumo pour se rencontrer. Cette période est appelée, seulement à Izumo, kamiarizuki (le "mois avec dieux"). De nombreuses célébrations ont lieu pour rendre hommage à l'assemblée des kamis.













Namahage

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À la nouvelle année, un groupe de jeunes hommes (appelés toshidon) se déguisent en démons féroces appelés namahage. Ils portent des tenues de paille et des masques effrayants. Brandissant des couteaux, ils visitent chaque maison dans le village, en criant : « Y a-t-il un enfant qui a un mauvais comportement, ici ? » Ils vont ensuite effrayer les enfants, leur disant de ne pas être paresseux et d'être sages. Les parents assurent alors aux namahage qu'il n'y a pas de mauvais enfants dans leur maison, et donnent ensuite de la nourriture ou des boissons alcoolisées aux démons.













Nebuta Matsuri

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Ce festival se passe avant les moissons. Il se rattache à la coutume du neburi-nagashi et a pour but de noyer dans les rivières et dans la mer la paresse afin que la moisson ne soit pas perturbée. A cette occasion, d'immenses figurines de papier tendu sur des structures de bambou et représentant des personnages et des scènes historiques, des guerriers samurai, ou encore des oiseaux et autre animaux sont illuminées de l'intérieur et installées sur des chars yatai pour défiler dans les rues des villes.















O-bon

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O-bon est le festival bouddhiste des morts. Durant O-Bon, les offrandes faites aux morts permettent d'amoindrir la douleur de ces âmes en peine.

La légende associée à O-Bon veut que Mokuren, un disciple de Shakyamuni, ait eu une vision de sa défunte mère, tourmentée dans le Royaume des Esprits Affamés, où elle payait pour son égoïsme. Bouleversé, il alla demander à Shinsei comment il pourrait sauver sa mère de ce royaume. Shinsei lui répondit : « Au quinzième jour de fumizuki, fais donner une grande fête en l'honneur des sept dernières générations de morts. » Le disciple fit comme demandé et de ce fait, libéra sa mère. Il découvrit par la même occasion l'abnégation dont avait fait preuve sa mère et les multiples sacrifices qu'elle avait fait pour lui. Le disciple, heureux de la libération de sa mère et reconnaissant envers celle-ci pour sa gentillesse, dansa de joie. De cette danse de joie vient le Bon Odori.

O-Bon est le temps durant lequel on se remémore et on remercie les ancêtres de leurs sacrifices. Du point de vue du calendrier, cette fête a lieu durant le mois des fantômes, la seule période où les morts peuvent retourner sur Terre.

Le festival O-Bon dure trois jours. Pour guider les âmes des morts pendant la journée, des lanternes sont allumées devant chaque maison. Certaines lanternes pouvaient être extrêmement élaborées, faites exprès pour l'occasion. La partie la plus importante du rituel est l'offrande de nourriture (riz, légumes, fruits, gâteaux, fleurs, etc.) qui est le symbole du partage.

Les ‎tōrō nagashi sont les petites lanternes carrées de papier déposées sur l'eau le dernier après-midi d'O-Bon, et qui doivent guider les esprits vers l'autre monde. Une petite bougie est allumée à l'intérieur de la lanterne qui flottera ensuite sur la rivière ou la mer.

Bon Odori (littéralement la danse du bon) est une danse traditionnelle associée au festival. Son style est variable dans les différentes régions de l'Empire. C'est l'un des points forts de la fête de O-Bon. Le Bon Odori a lieu pour se rappeler la reconnaissance due aux ancêtres.

Originellement le Bon Odori était une danse folklorique Nenbutsu destinée à réconforter les esprits des défunts. Le style de cette danse varie d'une région à l'autre. Les différentes provinces ont souvent des danses particulières du Bon Odori et leur musique propre.

Le plus souvent la danse a lieu dans un temple, sur les rives d'une rivière ou de la mer. Les gens forment généralement une ronde autour d'un petit bâtiment de bois nommé yagura et monté spécialement pour l'occasion.

Omisoka

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Ōmisoka est le deuxième jour le plus important de la tradition car c'est le jour qui clôture l'ancienne année et l'avènement du jour du Nouvel An. On mange une soupe chaude accompagnée de soba appelées kake (littéralement dettes), ce qui symbolise que l'on a payé toutes ses dettes de l'année. À minuit, les gens quittent leur logement pour se rendre au temple ou au sanctuaire, laissant ainsi la place aux esprits qui font le changement d'année.

Au temple, la cloche (datoku) sonne 108 coups (appelés joya no kane), chaque coup effaçant l'un des 108 péchés. Des feux sont allumés dans les cours des temples pour tenir les visiteurs au chaud. On boit de l' amazake chaud, un saké épais et sucré, à cette occasion pour se protéger du froid.

Les gens ont tendance à être très occupés pour Ōmisoka car ils ont beaucoup à faire pour préparer la nouvelle année et en particulier le jour du Nouvel An. Beaucoup d'entre eux font un grand ménage appelé ōsōji qui va jusqu'au changement du papier des shōji et à l'aération des tatami au soleil.

Setsubun

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ehomaki

ehomaki

Alors que l'hiver commence à céder le pas au printemps, les gens se rendent dans les sanctuaires où les célébrités locales (comme des samurais reconnus ou des champions de sumo) qui sont nés la même année (année du tigre, année de la chèvre...) lancent des haricots grillés pour conjurer le sort.

Chez eux les gens font la même chose en lançant des graines de haricots grillés par la fenêtre des maisons et dans les coins sombres en criant alternativement « Oni wa soto ! Fuku wa uchi ! » ce qui signifie « Dehors les démons ! Dedans le bonheur ! ». Il s'agit donc de faire fuir les forces néfastes incarnées par les oni qui cherchent à envahir le foyer à chaque nouvelle année et d'attirer la bonne fortune dans la maison.

Une autre tradition veut que l’on mange un long maki appelé ehōmaki, en étant tourné dans la direction ehō afin d’être heureux le reste de l’année.

Soma Nomaoi

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Il est la coutume pour le clan Soma d'organiser des festivals servant d'entraînements militaires. Au cours de ce festival sont organisées de nombreuses courses de chevaux qui se font en armure. Le point d'orgue de ce festival de trois jours est le lâcher d'un étalon sauvage que les cavaliers doivent rattraper et maîtriser au cours d'un étroit parcours menant au sanctuaire local. Enfin, des rubans colorés sont tirés en l'air et les cavaliers doivent les attraper. Celui qui gagne cette épreuve reçoit la bénédiction du kami qui observe la compétition depuis son o-mikoshi placé au sommet de la colline.













Tanabata Matsuri

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Selon la légende, la fille de l'Empereur céleste, Orihime (elle vivait à l'est de la voie lactée et elle correspond à Véga) fut mariée à Hiko-boshi (Altaïr) qui vivait à l'autre extrêmité de la voie lactée. Les deux amants passèrent tant de temps en lune de miel qu'ils en négligèrent leur devoir et furent donc condamnés à être séparés. Ils ne furent autorisés à se rencontrer qu'une fois par an, le septième jour du septième mois.

Les jeunes filles espèrent à cette occasion trouver un mari aussi gentil que Hiko-boshi.

Les gens célèbrent cette fête en portant le yukata et en décorant des feuilles de bambou. Ils écrivent leurs souhaits, parfois sous forme de poèmes, sur un tanzaku et les accrochent sur les feuilles. On dit qu'Orihime et Hikoboshi feront que les vœux seront exhaussés sous trois ans. Après avoir été décoré, le bambou est jeté dans un fleuve ou brûlé pour que les vœux se réalisent.





Tango no Sekku

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kashiwa mochi et chimaki

kashiwa mochi et chimaki

Egalement appelé jour des garçons ou fête des bannières, cette fête se tient le 5ème jour du 5ème mois. A cette occasion, les familles qui ont des garçons accrochent des manches à air ayant la forme de carpe et nommées koi nobori. La grande carpe noire représente le père de famille, la carpe rouge représente la mère et chaque garçon est représenté par une carpe plus petite dont la couleur et la taille varient selon leur âge. Les autres symboles de cette fête sont le kabuto (heaume de samurai) et Kintaro (garçon élevé par Yama-Uba, réputé pour sa force et chevauchant parfois une carpe ou un ours). Le kabuto et Kintaro sont les symboles de force et de bonne santé pour les garçons. A l'occasion de cette fête, on sert des mochi enveloppés dans des feuilles de chêne (kashiwa mochi) et des chimaki (gateaux de pâte de riz enveloppés dans des feuilles de bambous).









Taue Matsuri

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Ces festivités qui se déroulent les 5ème et 6ème mois fêtent la plantation du riz et consistent en une série de prières afin que les kamis assurent une bonne récolte. Les pratiques diffèrent selon les régions mais la musique, les danses et les costumes élaborés sont communément retrouvés.













Tenjin Matsuri

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Il s'agit d'un des trois Matsuri les plus importants de l'Empire. A cette occasion, des parades d' o-mikoshi sont faites dans les rues avant d'être placés dans des bateaux illuminés de feux.













Répartition des festivals au cours de l'année

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