Comment les frères doivent faire l'héberge.
Lorsque le Gonfanonier donne l'ordre de faire l'héberge, les frères doivent monter leurs tentes autour de la chapelle. Aucun frère ne doit s'installer avant d'avoir entendu crier "
Hébergez-vous, seigneurs frères, de par Dieu !" et avant que le Maréchal n'ai installé sa tente à côté de la chapelle, ainsi que le Maître et le Commandeur de la Terre. Le crieur et le Commandeur des Victuailles s'installent à côté du Gonfanonier.
Les frères doivent attendre l'ordre pour envoyer leurs écuyers aux fourrages et au bois et ils doivent toujours rester à portée de voix pour pouvoir entendre l'alarme. Il en est de même des frères qui doivent toujours rester assez près du camp pour entendre l'alarme.
Ensuite, le crieur dit "
Aux livraisons !!" et les frères vont bellement et en ordre chercher la nourriture pour les chevaux et pour eux et pour leurs écuyers. Les frères peuvent inviter à manger un homme de bien qui passe à côté de leur tente et le Commandeur des Victuailles doit donner suffisamment à chacun pour cela. Les frères ne doivent se nourrir que de la nourriture du Couvent, à l'exception des poissons, des oiseaux et des animaux sauvages qu'ils peuvent manger s'ils savent les prendre sans chasser avec un arc ou une arbalète, car cela est interdit par la
Règle.
Lorsque l'alerte est criée, les frères doivent se rendre à la chapelle pour entendre les ordres.
Comment les frères doivent former la colonne de marche.
Lorsque le Couvent part en chevauchée, les frères doivent attendre l'ordre du Maréchal pour monter en selle. Une fois l'ordre crié, les frères doivent s'assurer qu'ils n'oublient rien au campement, puis ils doivent prendre leur place dans la colonne avec leurs écuyers. Les écuyers doivent marcher devant leurs maîtres afin que ces derniers puissent les surveiller. De nuit, chacun doit être aussi silencieux que possible.
Si un frère désire s'entretenir avec un autre frère pour une raison importante, il doit descendre ou remonter la colonne sous le vent, afin que la poussière ne dérange pas ses frères, puis il doit revenir à sa place. Personne ne doit quitter la colonne sans permission.
Lorsque l'alerte est criée, les frères doivent monter leur destrier et prendre leur lance et leur écu et se tenir calmes en attendant les ordres du Maréchal.
Comment les frères doivent former les échelles.
Lorsque les échelles sont constituées par le Maréchal, aucun frère ne doit en changer. Les écuyers porteurs de lances sont placés devant et ceux qui s'occupent des chevaux sont placés derrière. Si un frère doit faire un galop pour s'assurer que sa selle est bien ajustée ou que son destrier va bien, il peut le faire sans permission, puis il doit rejoindre son échelle tranquillement.
Lorsque le Maréchal prend la bannière pour la charge.
Lorsque le Maréchal prend la bannière du Temple des mains du Sous-Maréchal pour la charge, le Sous-Maréchal doit rejoindre le Turcopolier. Puis, le Maréchal prend jusqu'à dix chevaliers avec lui pour le protéger ainsi que le gonfanon ; ces frères doivent repousser les ennemis qui s'approchent de la bannière au mieux de leur capacité et ils ne doivent jamais s'en éloigner.
Le Maréchal doit ordonner au Commandeur des Chevaliers d'enrouler un gonfanon baucent de secours autour de sa lance, et le Commandeur des Chevaliers doit faire partie des dix frères qui protègent la première bannière. Si le Maréchal ou la bannière tombe, ce qu'à Dieu ne plaise, il peut dérouler sa bannière. Ni le Maréchal, ni ceux qui portent les gonfanons enroulés ne doivent abaisser leur lance pour l'utiliser à la charge. C'est le Maréchal qui fournit la pointe de la charge.
Chaque échelle est sous les ordres d'un commandeur. Les commandeurs de chaque échelle portent un gonfanon baucent enroulé autour de leur lance et ils sont accompagnés de dix chevaliers pour les protéger.
S'il arrive au cours de la bataille qu'un frère ne puisse rejoindre la bannière du Temple parce qu'il est trop loin et pris au milieu de l'ennemi, ou parce qu'il ne la voit plus, il doit rejoindre la bannière chrétienne la plus proche et de préférence celle de
l'Hôpital.