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Je suis né en 4671, peu de temps après la 3ème croisade, qui fut plus un désastre qu’autre chose. Mon père vouait sa vie à la grande déesse du Soleil. Il a rencontré ma petite Maman quand il la soignait à cause d’une maladie terrible : la peste bubonique, peut-être était-elle d’origine démoniaque, je ne sais pas. Mais quand je naquis ma mère mourra malheureusement, mais d’après mon père, ça ne fut pas trop douloureux et rapide…
Très jeune il m’initiait au culte de cette grande Déesse cependant je n’arrivais pas à comprendre ses principes, ses volontés, je faisais un bien piètre enfant de prêtre au grand dépit de ce dernier, pourtant si ardu à la tache. Quand j’avais dix ans quelque chose d’étrange se produisit, après un rêve montrant un gnome me ressemblant entouré de richesses en tous genres, et le lendemain, une catastrophe se produisit. Dès que je lâchais quelque chose, quoi que se soit, ça virevoltait dans la pièce avant d’aller se fracasser contre les murs de la petite maison. Je suis alors allé voir le grand prêtre, qui pour me rencontré avait demandait une somme d‘argent colossale à mon père, qui n’était qu’un petit prêtre. Ca l’avait ruiné, mais il m’aimait. Ce « prêtre » était maléfique, sous prétexte d’être un grand dévot, il taxait pour ne pas dire voler les pauvres gens seulement pour les voir et peut être donner un diagnostic, même pas pour les soigner. Il me regarda trente secondes, puis dit à mon père : « je ne peux rien faire pour cette engeance du démon » puis il parit comme si de rien n’était. Ces mots fendirent le cœur de mon pieux père et il me chassa tout simplement de la maison, disant que le Grand prêtre reflétait la vérité, mon propre père aussi disait que j’étais un démon….
Donc à quinze ans je fus mis à la rue, j’errais ne sachant que faire et personne ne prêtait attention à un pauvre petit gnome. Je me retrouvais seul, abandonné de tous. Et là mes étranges rêves reprirent, me réveillant à chaque fois que j’essayais de dormir. Mais j’eus de la chance… ou plutôt de la malchance en rencontrant par hasard un groupe de jeunes orphelins voleurs. Ils me prirent rapidement sous leurs ailes pour je ne sais quelle raison.
A partir de ce moment, j’appris à voler, à tromper les gens. Je m’étais fortement lié au chef de la bande, qui me considérait comme très utile, et pour cause depuis peu de temps j’arrivai à lancer ce que l’on pourrait appeler des sorts, aussi faibles soient-ils, ils se révélaient très pratiques pour tromper les gens. Les années passèrent ainsi que les étranges rêves dont j’étais victime. Dix après, à mes 25 ans donc, je refis un rêve mais encore plus étrange, me montrant une espèce de monastère perdu aux abords de la ville et dans ce dernier, la représentation de la gloire, de la vie dans toute sa splendeur.
Certes il était ridicule d’y croire mais je n’avais rien à perdre, j’essayai de m’y rendre en me perdant plus ou moins dans les méandres de la ville, une fois sortis, il me fallut plusieurs jours pour trouver une étrange bâtisse construite en pierre et en torchis. Il n’y avait personne c’était vraiment un endroit abandonné, mais il ressemblait à celui de mon rêve. Je pris mon courage à deux mains et y rentrai, à l’intérieur se trouvaient des bancs et un autel au bout, c’était une petite chapelle qui semblait être abandonnée. Sur l’autel je vis une petite chose brillait de mille feux, poussé par ma curiosité je me saisis de l’objet, un pendentif en argent représentant «les rêves et les cauchemars». Mais quand il toucha ma main, je m’évanouis, puis mes rêves se reproduisirent, seulement cette fois, je vis un homme d’une grande taille habillé de singuliers vêtements violets, qui me dit : « Jeune petit gnome, tu es ici pour me servir, ainsi que pour rétablir l’ordre des choses, je n’aime guère Saranrae, que tu connais de nom, cependant je suis obligé de reconnaitre que l’équilibre des forces s’effondrent petit à petit. Iltir, je te connais, tu dois rétablir l’ordre. Et pour cela je te fais don d’une partie de mes pouvoirs que tu as déjà commençais à utiliser, fais-en bonne usage ».
Puis je me réveillai dans la chapelle, je ne sais pas si ce que j’ai vu est mon imagination ou la réalité, cependant je sentais quelque chose changé en moi. Et lorsque je puis me voir, mes yeux et mes cheveux étaient devenus violets noirs, je ne sais pas vraiment pas pourquoi. Après cette rencontre, je retournais avec mes camarades, qui au début ne m’avaient pas reconnu. Et là, une autre vie s’offrit à moi, ma magie s’était considérablement développée et j’avais acquis d’étranges capacités, fortes utiles.
Vingt-sept ans passèrent, en volant des gens… Mais c’était formateur, pour faire cela il fallait être rapide et vif, ce qui développa considérablement ma vélocité. Mais ce n’était pas tout, j’étais aussi devenu le « magicien » du groupe et pour lancer des sorts il faut être au calme, concentré. Mais quand on vole des gens, ce n’est pas ça du tout ! Ca me formait aussi à la concentration dans des périodes de stress.
Et lors de ma 42ème année, je fis une autre rencontre qui changea ma vie. Nous étions repartis pour une journée de larcins, et moi et mon équipe, avions repéré une belle « proie » une jeune femme aux cheveux étranges, changeants. Elle était d’une beauté magnifique même s’il elle était une engeance du diable : une tiefline, ça me rappela des souvenirs, on m’avait chassé car le grand prêtre prétendait que j’étais de cette race… Mais contre toute attente, elle comprit tout de suite, même à distance, mon petit jeu : que j’étais un voleur et elle la « proie ».
Mais je ne pensais pas que c’était grave et l’opération continua et lorsque je passais à côté d’elle, cette femme me saisit le bras sévèrement, mais pas méchamment, ses yeux semblaient être la douceur incarnée. Lors de ce contact, on comprit tous deux, tout de suite, la magie coulait dans nos veines et c’était à cause d’elle qu’on avait été chassé.
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