Les Éclaireurs quittèrent donc Bark et Wilbert après les avoir chaleureusement remerciés pour leur hospitalité. La présence de cet ermite qui semblait intéressé par le commerce et l'emplacement exact de sa cabane allaient certainement figurer en bonne place dans le rapport qu'ils allaient remettre et qui serviraient aux groupes suivants chargés de transformer le projet de route à travers les monts Ménador en une réalité.

Ils rebroussèrent chemin vers la forêt où ils avaient croisé Wilbert tout en partageant leurs avis au sujet de la potentielle future rencontre avec les orques et sur la meilleure manière de traiter avec eux, puis suivirent la direction indiquée par l'ermite.



Comme l'avait indiqué Bark, c'était une forêt très dense qu'ils traversaient, sans avoir de véritable visibilité sur les environs, la direction qu'ils prenaient ou le relief auquel ils allaient devoir faire face. Ils poursuivirent en ligne droite, du mieux qu'ils purent. À moins qu'il n'y ait des passages plus dégagés un peu plus loin, cette portion de la route allait sans doute demander de lourds travaux d'élagage pour dégager une passage suffisamment large pour de petits wagons ou des bêtes de trait. La densité des arbres rendait très difficile l'observation des alentours et, même si Bok réalisait de temps en temps quelques rapports basés sur sa vue aérienne de la région, ces derniers n'étaient pas suffisamment précis pour établir une cartographie pertinente de la zone.

Au bout de plusieurs heures de marche, le groupe arriva face à une soudaine élévation du terrain. Il devait sans doute s'agir du plateau dont Bark avait parlé. La falaise était haute de 7 ou 8 mètres et garnie ici et là de solides racines qui pouvaient servir de prises (Grimper : Athlétisme DD 15, DD 12 avec une corde mise en place). En contrebas de la falaise poussaient d'épais buissons qui pourraient éventuellement amortir les chutes des moins expérimentés s'ils choisissaient de poursuivre leur chemin au-dessus du plateau, sur un terrain plus dégagé. L'autre option était de contourner la plateau, par la gauche ou par la droite, et poursuivre au niveau de la forêt.

Assez souvent à l'avant du groupe, Glaak avait découvert la falaise menant au plateau.
« Nous on peut monter par là! Mais pas la caravane qui viendra!
Je veux bien escalader, et voir la meilleur direction à prendre pour contourner!
Je monte et vous envoi une corde »

Puis la demi orc, passa le rouleau de corde autour de son bras et de sa tête et commença à chercher des prises pour la grimpette.


Les prises avaient été facile à trouver, et la progression assez aisée.
Une fois en haut elle tenta de trouver un arbre ou un gros rocher de manière à fixer la corde, quelle envoya vers le bas ensuite.

Modifié par un utilisateur jeudi 2 juillet 2020 13:36:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Je me suis rendu compte après coup que c'était un d30 que j'avais utilisé... mais pas grave, j'assume.

La demi-orque escalada la falaise avec une facilité déconcertante. Une fois arrivée au-dessus du plateau, elle se rendit compte que, comme Bark l'avait indiqué, celui-ci était bien plus dégagé que la forêt qu'elle pouvait désormais apercevoir en contrebas. Elle observa les alentours à la recherche d'un endroit où attacher la corde qui allait permettre aux autres Éclaireurs de la rejoindre.

Modifié par un utilisateur jeudi 2 juillet 2020 16:24:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

Glaak parvint à se faufiler derrière un arbre proche du sommet de la falaise et d'y attacher solidement la corde avant de la laisser retomber vers ses camarades qui patientaient en bas.



Après avoir positionner la corde, la demi-orque sortit du champ de vision de ceux qui étaient encore en bas. Au bout de quelques minutes, les Éclaireurs qui étaient au pied de la falaise purent l'entendre prononcer de longues syllabes qui ressemblaient un peu à une sorte de mantra méditatif.

Modifié par un utilisateur jeudi 2 juillet 2020 19:22:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

S'interrogeant sur l'étrange comportement de la demi-orque qu'ils ne pouvaient pas voir mais seulement entendre, les Éclaireurs décidèrent d'utiliser Bok comme informateur.

Quand Rasvan appela ce dernier et lui demanda ce qu'il se passait, il indiqua simplement « Glaak-peau-verte parle avec des brebis cornues. » avant de reprendre les airs pour sans doute continuer d'assister au spectacle.

Aestaeria regarda avec inquiétude Rasvan se lancer à l'assaut de la paroi. Malgré la corde celui ci semblait en grande difficulté, ce qui dans l'esprit de l'elfe ne faisait que conforter l'idée que faire passer une caravane par le plateau n'était pas du domaine du faisable...

Krom’ n’avait guère desserré les dents depuis leur départ. Il gardait en tête les dernières paroles que Neji lui avaient adressées. Cela sonnait comme des remontrances et de toutes façons ce serait comme elle avait décidé, autrement dit la négociation avec les peaux-vertes. Mais paroles de gnome aussi abadariennes soient-elles ne faisaient pas office de Loi face aux Codes strictes et rigoureux des nains et Kormdhar n’était pas prêt de rompre serment pour la cause en question. C’est donc l’arbalète en mains et un carreau prêt à être décoché, qu’il fermait l’arrière-garde jusqu’à la décision de grimper encore une fois la montagne. Mais qu’avaient-ils à toujours vouloir escalader ? Et surtout à encore écouter Neji ? Était-elle devenue la chef du groupe ? Il avait sans doute loupé un épisode car de ce qu’il avait compris de leur statut, ils étaient tous sur un même pied d’égalité et pourtant elle s’imposait et tout le monde suivait. Aussi quand la demi-orque grimpa, il ne tenta pas de concourir avec elle. Il trouvait cette fois l’idée absurde de vouloir créer un passage par ici, sachant que plus tard ce seront des mules et des charriots qui devront passer. Il haussa les épaules en maugréant dans sa barbe - « n'essayez-pas de me tourniller le cerveau ! »

Tandis que un à un les Éclaireurs tentaient leur chance, il resta en bas à surveiller les alentours prêt à donner de l’arbalète, surtout si une peau-verte faisait son apparition. Il se rapprocha d’Aestaeria – « Tu as noté que ce Bark était un excellent artisan ? Ça peut être très utile aux marchands qui feront halte près de sa cabane. Ils pourront compter sur lui et ses outils en cas de nécessité pour des réparations. Les charriots peuvent vite s’endommager surtout sur des sentiers de montagne. » – Puis il continua sa garde. Tandis que Rasvan échouait et que Neji grimpait comme un chat, il s rapprocha de nouveau de l’elfe – « J’ai pas bien compris. On fait quoi là ? Je croyais que la grimpette c’était pour avoir une vue panoramique. Bien-sûr on ne compte pas tous grimper et dire que la route passe par là ? On doit trouver un passage praticable au moins par les mules si ce n’est des charriots ! Ils vont donc redescendre une fois qu’ils auront regardé de là-haut et nous dire par où passer n’est-ce pas ? »

Mériadec m'ayant prévenu de son absence, je vais prendre Garion en main pour le moment.

Alors que Krom et Aelaendlara devisaient en bas de la falaise, Néji parvint à grimper vers le plateau sans aucun problème. Rasvan, par contre, ne parvint pas à prendre de la hauteur.

Garion s'approcha du cordage et tenta d'escalader à son tour, rappelant que, même s'il parvenait au sommet, il ne serait sans doute guère capable de faire un croquis cartographique valable de la région.



Les premières tentatives du prêtre d'Érastil furent elles aussi infructueuse mais, sans se laisser démonter, il tenta à nouveau, puis une troisième fois, puis encore. Puis ce fut la bonne et il parvint à gravir tout le dénivelé d'une seule traite, rejoignant ainsi Glaak et Néji sur le plateau.

Au sommet, il aperçut un petit troupeau de bouquetins qui dévoraient paisiblement l'herbe du plateau, visiblement apaisés par les mouvements lents et les sons étranges que la demi-orque avaient produits.

Il fit part à ses compagnons de l'intérêt potentiel de ces bouquetins dans le coin... comme source de laine, de lait, et éventuellement de viandes. Des animaux fort utiles et capables de vivre malgré dans des conditions difficiles, indiqua-t-il.

Points de découverte : 10, +2 pour la découverte et l'apaisement des bouquetins = 12

Modifié par un utilisateur dimanche 5 juillet 2020 20:00:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

Il avait vu arriver sur le plateau la très jeune fille, et s'était empressé de lui expliquer la situation lui montrant les bouquetins « Il faut faire doucement. Je les ai calmé! Mais si on est plusieurs, il faudra peut être faire attention! »
Puis montrant le reste des éclaireurs. « Pourquoi, ils montent pas??
On a une bonne vue d'ici, en suivant sur le coté, on peut voir comment contourner et quel chemin sera mieux pour les caravanes! »

La gnome prit quelques instants pour observer les alentours.