Milo hocha de la tête... Visiblement, la cohésion du groupe s'affermissait de jour en jour, ce n'était pas la première fois qu'ils étaient tous sur la même longueur d'onde et il espérait que ça allait continuer crescendo... Il n'y avait pas la place pour les dissensions et les égos mal placé quand on s'attaquait a un ennemi de cette taille.

Il rajouta ton simplement :
« Essayez juste de faire en sorte qu'ils soient pratique les manteaux... On part pas a la cueillette des fraises des bois... Et aussi, si vous aviez une tenue qui fasse un peu plus local, j'ai l'impression de ressembler a un ambassadeur Taldorien et ça me plait pas .. et pour ma part, pas besoin de monture... Je crois... »

Modifié par un utilisateur vendredi 13 août 2021 07:41:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

Takk remercia la sentinelle avant de se mettre en route, essayant de gérer au mieux la monture. «  Le mieux est avancer en ligne, meilleur cavalier devant et suivant meilleur plus derrière. Et toujours être à distance de vue.

Vous pensez quoi de ça?  »

L'Orc semblait assez impatient d'avancer, peut-être une soif de sang, ou peut-être une exutoire pour toute sa frustration.

Modifié par un modérateur mercredi 18 août 2021 22:04:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Musique - Nerosyan (Mendev)





Nilne frissonnait dans sa tenue pourtant doublée de fourrure, et ses antennes se couchèrent sur sa tête pour se nicher dans sa chevelure grise. Elle renchérit sur les paroles de Milo.
« Ce n'est pas moi qui te contredirais là dessus...on est si proche que ça de l'arctique? Pourquoi les démons se sont ils mis en tête de commencer leur invasion ici...? »

La proposition de Takk était solide, et Nilne y prêta son assentiment.
« Bonne idée...je me débrouille, mais je ne connais pas la région, peut être qu'il serait plus prudent que je sois en queue de colonne, non...? »

Milo écouta attentivement les conseils et directives de Krimir puis conclut d'un:
« Parfait, ça me semble un bon plan, chacun son domaine d'expertise, je me mettrai où il faut... »

Puis continuant à l'attention de Nilne.
« Viens donc ici à ma gauche, mon p'tit papillon, on a à causer... J'ai trouvé dans les annexes la description de capacités qui pourraient t'intéresser... apparemment, il y a des adeptes qui utilisent l'Atum pour faire apparaître armes et armure... »

Isorn resta silencieux un moment lors des discutions avec le garde avant de compléter.

« Il va falloir des bonnes bottes aussi. Rien n'est pire que de l'eau aux pieds par ce froid. Je vais voir les chevaux. »



Les montures misent à disposition pour le choix, l'elfe les observa et s'approcha d'eux. Il tendit la main vers l'un d'eux et caressa son encolure. La bête souffla, ce à quoi Isorn répondit d'une voix tendre en druidique.

« Nilne, prend celui-là. Il n'est pas très farouche et me semble fiable. Krimir, lequel prend tu ? Takk, t'y connais tu en chevaux ? »

Il s'approcha du suivant et l'observa. L'animal le regarda droit dans les yeux. Sans lacher le duel de regards, il s'approcha et tendit la main pour le laisser le sentir.

« Tu es sain et robuste et tu as une flamme dans les yeux. Celui là, il est pour moi. »

Quand tout le monde eut son cheval, Isorn commença à s'atteler à sa tache suivante : retirer cette stupide selle et ce mord. Ce n'est qu'une fois le cheval dénudé que Isorn se hissa dessus. Il se pencha à son cou et lui glissa quelques mots appaisants avant de lui attraper la crinière d'une main et laissant l'autre sur son cou, remplaçant la longe. Il fit quelques pas pour se dérouiller.

« Je suis d'accord avec ta formation Krimir. Ouvre la route, tu connais mieux ces terres. Milo, tes progrès sont épatants, c'est une bien étrange monture que tu as là. »

Musique - Sarkoris


Fins prêts, les chasseurs de démons s'élancèrent. Le pas lent des chevaux, sabots claquant sur la pierre nue et poussiéreuse, accompagné des impacts sourds des pattes de la monture de Milo, se changea lentement en trot soutenu, l'équipée s'élançant à travers les plaines arides du Sud Est de Sarkoris.

Le froid était toujours prompt à susciter le frisson, mais avec le mouvement du voyage, ils n'étaient plus transis. Et les vêtements d'hiver fourni par la quartier-maître mendevienne était chauds et confortables pour chevaucher.

Si l'on exceptait le froid, le voyage n'était pas désagréable. En fait, on aurait même pu peiner à croire que la région était encore infestée de créatures abyssales.

Dans les premières heures de leur voyage, ils longèrent les rives de la Sellen, les eaux froides, grises sous le ciel d'automne, coulant en contrebas. De l'autre côté, les crêtes et les collines rocailleuses de l'autre côté de la vallée étaient silencieuses, mais il en émanait tout de même une aura de malaise. Il était difficile de ne pas se sentir observer...et dans l'air flottait une vague odeur de fumée, comme si un incendie brûlait dans le lointain.

Le soleil redescendait déjà lorsque les chevaux s'engagèrent dans les eaux de la rivière, traversant à gué. L'eau glacée scintilla dans la lumière, éclaboussant montures et cavaliers, mais en émergeant des eaux ils savaient qu'ils avaient fait le plus simple. Ils posaient maintenant le pied en Sarkoris, terre ravagée par les démons depuis plus d'un siècle. A présent, la Blessure du Monde était refermée, mais son influence se faisait encore ressentir. Ils furent parcouru d'un frisson, mais le froid de la brise finit par les faire repartir le long de la ravine qui menait vers les Terres Balafrées.

A présent, ils pouvaient distinguer les collines desséchées de cette région sinistrée, et de loin en loin, la fumée des coulées de magma, les éclairs déchirant les nuages sombres, et les profondes failles lacérant ces terres. Mais ils restaient en bordure de ce lieu traître, et à présent que la nuit tombait, il allait falloir trouver un endroit ou passer la nuit, peut être de l'eau. Dans le lointain, une immense nappe de fumée flottait dans les cieux, au dessus de la lisière noircie, parsemée de lueurs embrasée, du Bois Ailé, qu'ils atteindraient le lendemain.

Je ne serais pas contre un test de Survie pour trouver où passer la nuit, et ça m'intéresse aussi de savoir comment vous organisez les tours de garde et le campement!

L'elfe chevauchait tranquillement. Son cheval protestait de temps en temps mais le cavalier n'avait qu'à se pencher pour lui souffler quelques mots à l’oreille afin de le calmer. Monter à cru ne semblait pas le gêner et les plus attentifs purent même noter que l'activité le détendait. De temps en temps, il descendait pour ramasser une fleur ou une plante au sol et la rangeait dans ses affaires. Au final, une balade de santé bien vivifiante.

Puis vient le moment de commencer à chercher un campement. Laissant le natif œuvrer, il se mit dans un premier temps en retrait en pensant que ce dernier connaissait mieux les terres que tous les autres ensemble. Mais visiblement, la fatigue et l'émotion semblait laisser las le pisteur. Isorn monta à sa hauteur et lui mit la main à l'épaule.

« Ça va aller, repose toi je m'en occupe. Tu es troublés par ce que tu vois, prend le temps de digérer.

Pied à terre un instant, je vais voir ce que je peux nous trouver.  »

Il sauta de cheval et regarda les alentours avant de porter les mains à ses lèvres. Il commença à souffler, imitant le hululement de la chouette et écouta. Il secoua la tête et prit son bâton, maintenant libre d'emprise démoniaque. Il tapota le sol en plusieurs endroits, fermant les yeux puis regarda en direction de Takk.

« Écarte toi s'il te plait. »

Il s'approcha et s'agenouilla, sortant un morceau de pain. Il sifflota. D'une petite faille anodine, une paire de moustaches apparu. Une petite musaraigne sortait la tête, méfiante. Isorn fit signe à Takk de reculer encore. « Tu sens le prédateur. »

Il tendit la main et fit craquer le morceau de pain pour faire tomber quelques miettes. L'animal s'avança et attrapa une grosse miette avant de regarder l'elfe dans les yeux. Isorn l'observa avec attention et fit remuer son nez. En échange de quoi, le rongeur agita ses moustaches. Cela dura un instant avant que le druide ne prononça quelques mots de la nature.

Une petite lueur violette naquit de derrière le rongeur, passionné par le pain et l'elfe. La petite boule lumineuse commença à flotter au vent comme une bulle de savon. Isorn tendit la main et elle vient se poser au creux de sa paume.

« Merci petit ami. Bon courage pour trouver ce que tu cherches »

La musaraigne fila retrouver sa cachette tandis que Isorn se redressait, la lumière toujours dans sa main. Il sortit de sa poche une fleur aux pétales bleu ciel et l'écrasa entre ses doigts avant de la prendre en bouche. Un petit coup d'eau pour la faire descendre et hop, c'était avalé. Il tourna lentement sur lui même jusqu'à ce que la lumière tremble dans sa main, sa lumière virant à un bleu comme la fleur mangée. Il se baissa et laissa la bulle lui glisser des doigts, coulant au sol où elle fût absorbé par la terre. Là où s'était éteinte, la terre semblait luire tandis qu'un musc animal émanait de quelque part dans les parages et que le vent se renforçait. Isorn observa tous ces phénomènes puis ils se turent. Il remonta à cheval et pointa la direction que lui avait donné la bulle.

« Par là. Ici il n'y a rien mais en chevauchant un peu, nous devrions trouver un endroit sûr et proche d'une source d'eau. Il y a encore un peu de route alors pressons sinon la nuit va tomber. Vu la géographie du lieu, je pense qu'il s'agit d'un renfoncement dans une colline, à coté d'une petite source d'eau ou d'une mare. Vu que nous sommes proches de poches de magma, l'eau sera peut être chaude mais elle devrait être pure, des animaux s'y abreuvent. »

« Ouai! C'est plus sûr. Si y'a d'l'eau douce, ça veut dire que les abysses ont pas contaminé la zone. » conclut rapidement le Sarkorien, soulagé de voir que l'elfe avait pu prendre le relai avec une technique particulièrement efficace.

Il fait comme la prêtresse Azaïa m'avait montré! Faut que j'm'entraîne à faire pareil : le pistage tout seul suffit plus vraiment sur ces terres à la con. J'vais travailler les machins magiques, la Foi Verte me montrera l'chemin!

Milo ordonna a sa monture de rester en formation un peu en retrait et à gauche de celle de Krimir. La créature qu'il avait invoqué, bien que bête comme ses pieds avait l'avantage d'être totalement asservie, ce qui lui permettait de porter son attention sur autre chose... : l'étude de la flamme multiverselle... Enfin, c'eut été le plan, si Nilne ne l'avait pas noyé de question... Les premières l'amusèrent, les secondes l'ennuyèrent et finalement, après réflexion, les troisièmes l'intéressèrent, lui donnant soit l'occasion d'asseoir ses connaissances soit d'atiser sa curiosité. Après un départ un peu saccadé, Milo prit la position tantôt du professeur, tantôt du condisciple et tenta d'éclairer la flamme de Nilne du mieux qu'il pu, tirant parfois les réponses de son esprit et souvent du livre.

Il pu distraitement remarqué que la nature du paysage changeait, mais il n'était pas là ni pour faire du tourisme ni pour rédiger un essais sur l'influence démoniaque sur les paysages sarkoriens... s'en émouvoir était perte de temps, étudier était la meilleure façon pour lui d'empêcher que ça ne se propage ou se reproduise. Il tenta de faire le vide et ignora ses sens lui indiquant que la vie serait plus douce ailleurs.

Il entendit que la question du campement se posait et resta sagement en retrait, chacun sa spécialité... Son attention fut cependant captée par l'intervention du druide. La magie naturelle était pour le moins particulière et chacune de ses interventions illustraient l'étendue de ses capacités, il partageait la curiosité de Nilne, mais n'avait pas le temps d'en discourir... le chapitre cinq l'attendait. Il hocha distraitement la tête lorsqu'un consensus fut trouvé, intima à sa créature de suivre puis se replongea dans l'ouvrage jusqu'à destination.

La question des tours de garde allait se poser, il indiqua donc:
« Je propose qu'on fasse des groupes de deux pour monter la garde. Personnellement, je vois dans l'obscurité, je peux donc prendre un quart de nuit, préférablement du petit matin »

Takk s'était reculé à plusieurs reprises pour satisfaire aux souhaits d'Isorn. Il avait regardé avec émerveillement l'apparition de la Musaraigne. Une fois l'endroit du camp trouvé, l'orc fut assez efficace pour toutes les tâches manuelles, faisant à merveille ce qu'on lui demandait, toujours avec le sourire, sifflotant régulièrement.

Quand il fut question des tours de garde, il fit des signes de tête. «  Takk aussi voit dans le noir, et Takk peut prendre dernier tour si vous préférez. Qui fait tour avec Takk?  »

Modifié par un utilisateur mercredi 22 septembre 2021 08:22:15(UTC)  | Raison: Non indiquée