Yàn ne pouvait s’empêcher de ronchonner intérieurement tandis qu’elle parcourait le chemin la séparant de l’espèce de grande bâtisse qu’ils avaient appelés Le relais. Elle avait retourné le problème une bonne centaine de fois dans son esprit, puis n’aimant pas la conclusion à laquelle elle était parvenue, une autre centaine de fois avant de se résigner. Non. Elle ne voyait pas d’autre solution pour dépasser le problème.

Tssss ! Et vu que personne içi n’avait semblé voir le soucis, ça allait être à elle (!) d’aller pointer le doigt dessus. Alors même qu’elle ne demandait rien d’autre que pouvoir s’occuper tranquillement d’elle même, de son clan et de ses propre affaire. Fichus débutants.

Enfin… Talos n’y était pour rien, ce n’était pas sa faute s’il n’était qu’un primitif, rarement sorti de sa foret, mais tout de même… cela faisait un moment qu’il était ici. Il avait pris part à plusieurs expéditions, à des combats… Les autres auraient du lui en parler bien avant.

Faisant bonne figure malgré son caractère de cochon, la tueuse se présenta avenante au Relais.

Et bien... au moins, ça avançait constate la jeune femme d'un air appréciateur. La partie taverne l'indifférait au plus haut point, mais l'échoppe d'où elle percevait des échantillons de fourrure, de plantes et de bois avait de quoi l'intéresser. Elle s'apprêtait à réorienter son pas vers les différents étals pour observer de près la qualité de ce qui y était proposé quand la porte s'ouvrit, laissant apparaitre celui qu'elle était venue trouver.

Les fourrures attendraient.

« Talos ! » Un grand sourire. « Et dire que je m'attendait à devoir partir vous chercher dans toute la foret, me voilà en veine. Je vous cherchait justement. J'ai pas mal de chose à voir avec vous.  »

La proposition de verveine ne la surprends qu'un instant.

« Une infusion sera parfaite, vu le temps je ne dit jamais non à un peu de tisane chaude. Vous me montrez les lieux ? »

Si elle doit être honnête envers elle même, la tieffeline peine à s'intéresser réellement à la partie taverne. C'est une auberge quoi... une auberge où la philosophie tient plus au bien être de ses clients à coup d'une nourriture solide et copieuse et d'un lit confortable que d'un endroit où on soignerait l'esprit mais c'est tres bien. Enfin, pour ce que c'est. Et puis c'est adapté au village. Mais, le bien être de trois paysans... c'était le cadet de ses soucis...

« Je suppose que ça se veut être une ambiance bourrue et bonne enfant... » Commente-t-elle, incertaine de ce qu'elle est sensée répondre.«  Vous devriez avoir de la demande effectivement... »

S'emparant d'une des infusions et se laissant guider vers l'autre coté, elle montra là un réel intérêt. La shinobi s'approcha des fourrures, soulevant l'un des cuirs pour évaluer la qualité du travail et la finesse de la peau. Elle répéta son manège sur quelques uns des cuirs, sachant visiblement ce qu'elle faisait.

« Certaines des peaux sont magnifiques. Vous avez aussi des essences de bois ? Quelles sont les essences de la région que vous proposez ? »

Talos s'eloigne quelque peu... Mmmm ça ne l'arrangeait pas... Elle avait prévu qu'il lui fasse visiter avant d'avoir leur boisson, pas après. Et de s'asseoir. Elle n'avait pas particulièrement l'habitude de discuter debout sous un arbre. Ou du moins pas ce genre de discussion.

« Talos, pourrions nous aller nous asseoir quelque part? En intérieur de préférence. Nous avons une discussion à avoir et autant nous installer confortablement...? »

Une fois assise, elle braqua ses yeux gris sur le druide, sans ciller. Elle avait beau paraitre humaine, sa nature transparaissait sans l'ombre d'un doute.

« Talos, nous avons tout deux été nommés au conseil mais j'ai une question à vous poser.
Comment voyez vous le futur? Comment vous voyez vous...? »

Elle ne cillait toujours pas.

Le fond de la salle commune était parfait pour ce qu’elle espérait. D’autant que vu l’heure, ils avaient la tranquillité nécessaire pour une discussion qui risquait d’être houleuse si Talos prenait la mouche. Il y avait du monde dans la cuisine mais rien de gênant, ils ne pouvaient interférer. Par réflexe elle vérifia du coin de l’oeil à quelle distance étaient les issues. A portée.

La shinobi écouta attentivement la réponse du tieffelin.

Un rêveur niais…

C’est bien ce qu’elle craignait.

« Votre réponse… m’inquiète. Elle vous décrit bien en effet. Et elle pointe du doigt un problème que nous allons devoir régler… » Yàn semble réfléchir quelques instants, pesant le pour et le contre.

« Talos. Je suis obligée de vous demander. Puis-je être franche ou vous préférez que je rajoute des circonvolutions comme le ferait quelqu’un doué de tact ? »

« Parfait. C’est bien ce que je pensait mais je préférais entre être sure. Ca nous simplifiera la vie à tout les deux. Par contre je vous préviens, je ne fait pas dans la dentelle. »

Voyons... Par quel bout commencer....?

« Talos. Vous prenez les choses en dilettantes. Vous mettez volontairement de la distance entre vous et cette cité, et vous ne vous y impliquez pas réellement. Oh bien sur, vous montez ce projet, qui est une belle idée, vous faites des petites choses par ci, par là, vous êtes gentils. Mais vous ne vous impliquez pas émotionnellement.  »

La tireuse énonçait simplement son avis. Froidement aussi mais sans jugement pour l’heure.

« Vous le dites vous même, vous êtes prêt à partir sans état d’âmes si vous avez le sentiment de ne pas être utile. Sauf qu’en prenant les choses ainsi vous faites tout superficiellement, et à quelques exceptions près, vous ne pouvez que le faire mal. Comment vous faire confiance alors si vous n'êtes pas dans l'optique de rester et conservez cette attitude de vagabond sans attaches. »

Yàn braqua son regard sur lui.

« Je ne jugerais pas pour ce qui est de votre affinité avec les esprits, je n’y connais rien. Je voit simplement qu’il va falloir que vous vous affirmiez si vous voulez être autre chose qu’un prête nom. Par contre, je sais que nous allons devoir de nouveau nous battre ensemble dans le futur. Des expéditions vont être montées et les Soyeuses sont dangereuses.  »

Les yeux de Yàn glissèrent un instant sur sa musculature.

« Et là, c’est vous qui êtes un danger pour nous donc je ne peut pas rester sans rien dire.

Pour utiliser une métaphore qui devrait vous parler, lorsqu’une meute chasse, chacun de ses membres doit participer et à un rôle à jouer. Et c’est en groupe qu’ils parviennent à défaire des proies bien plus dangereuses qu’eux individuellement. Mais si l’un d’entre eux se permet de folâtrer ou est en retard lorsque la proie se défends… alors ce sont ses camarades qui en payeront le prix.  »
Elle se tait un instant.
« Talos, lors de l’affrontement contre Chuanyu, nous avions besoin de vous. Votre force fait de vous le pilier de cette meute au corps à corps. Et si Tao n’avait pas eut sa présence d’esprit, votre défaillance aurait probablement provoqué la mort de Shiori.

Je ne pourrait pas toujours compenser. Nous avons besoin de votre force et de votre présence. Et ça necessite que vous preniez les choses au sérieux et que vous vous y impliquiez vraiment. »

Il semblait plutôt bien le prendre. Oh, bien sur malgré ses dires, elle avait tenté de moderer sa langue mais la plupart de ceux qu’elle connaissait se serait tout de même braqué.

Enfin… en tout cas il maintenait une façade de calme car il ne lui semblait pas particulièrement que la température eut augmentée.
La tieffeline pencha légèrement la tete sur le coté, lui souriant.

« Faites, faites. Moi il me reste un peu d’infusion. Ca me suffira. »

Il avait besoin de quelques instants pour se recentrer, et se reprendre une contenance suppose-t-elle. Ca lui laissera le temps de détendre un peu ses muscles qui s’étaient imperceptiblement préparés à devoir si besoin réagir.

Lorsqu’il finit par revenir, la question posée ne la surprends pas vraiment.

« Et bien, je me suis simplement basée sur ce que vous venez de me dire. A savoir… que vous êtes prêts à partir, et que vous n’êtes pas capable aujourd’hui de vous imaginer restant ici, vieillissant ici. Et ça se sent. Vous partirez si vous ne vous sentez plus utile… ce n’est pas ça, aimer un endroit. Ca c’est aimer se rendre utile mais vous pourrez toujours l’être ailleurs. Vous n’imaginez pas former un lien intime avec cette ville Talos. Ce n’est pas un reproche. Mais vous vous mettez vous même en dehors de cette communauté auquel vous n’accordez pas un accès à votre cœur. C’est ça être un dilettante. »

Elle réfléchit un instant sur comment expliquer son ressentit et eut une idée qui lui parlerait peut-être plus.

« Vous êtes prêt à leur offrir votre mort, mais pas votre vie. C’est facile de mourir pour quelque chose. Vivre pour autrui par contre, ça nécessite de s’impliquer émotionnellement. En êtes vous capable ? Tomber amoureux, que ce soit d’une personne, ou d’un lieu… ? C’est devenir vulnérable, mais en même temps une force. Ca permet aux gens d'avoir confiance en vous. »

La question est posée sans la moindre animosité, plus comme une question auquel elle n’avait pas la réponse, et auquel lui seul pourrait trouver un sens. La suite de ses explications par contre touche au ridicule. Il n’a pas idée à quel point il se fourvoie et la tueuse éclate de rire.

« Parce que vous croyez que la politique m’intéresse ? » parvient elle à articuler entre deux rires. C’est peut-être la première fois qu’il l’entends rire ainsi, sans la moindre retenue. « Oh je vous aime Talos, vous êtes unique ! Je comprends les enjeux qui y sont débattus, et je sais lire entre les mots oui, par contre, je laisse aux serpents le plaisir de manigancer. J’agis juste ce qu’il faut pour m’assurer ma tranquillité, à long terme, pas parce que j’aime ça, contrairement à certains. Les roi ou les duchesses m’importent autant que la poussière du chemin. Je ne voit pas pourquoi je devrais rechercher leur approbations. Le pouvoir dont certains sont si assoiffé n’est qu’une question de point de vue. Et dans le cas qui vous intéresse, vous devriez faire comme moi si vous ne voulez pas vous retrouver à devoir faire, sous pretexte de votre devoir, quelque chose qui s’oppose à vos convictions sans même avoir compris comment vous vous en étiez retrouvé là. » Après… si son rire s’est calmé, il couve encore derrière son regard… « ça, ça ne me concerne pas… Mais dites vous que si vous ne prenez pas la parole vous, pour défendre les esprits, et leur indépendance sans pervertir pour les rentabiliser selon les desseins humains, si vous ne défendez pas ces gens qui dépendent de vous… alors personne ne le fera à votre place. En tout cas, personne ne le fera en ayant leur intérêt en tête. A vous de voir s’ils comptent pour vous… mais c’est votre problème. »

Elle inspire longuement pour finir de reprendre le controle sur son rire et se reconstituer une apparence plus sérieuse.

« Oh, pour le combat, ce n’est pas votre philosophie auquel je fait reference. La mienne est beaucoup plus radicale mais je comprends que d’autres points de vue existent même si pour moi c’est un risque inutile. Par contre, lorsqu’un affrontement s’avère inévitable… vous devez vous préparer au pire, même si vous espérez une autre issue. Vous avez besoin d’armes Talos, d’armes capables de briser les défenses de votre adversaire. Vous avez besoin d’être prêt, et non d’en être réduit à vous préparer alors qu’un combat a déjà commencé. J’ai eut le temps de tirer quatre fois avant que vous ne vous lanciez dans la mêlée. C’est une éternité. Et sur ce point là, je peut vous apporter de l’aide. Le reste, au final, ça ne concerne que vous. Mais quand nos vies aussi sont en jeux, là vous m’y obligez. Cela vous intéresse-t-il ? »

Modifié par un utilisateur mardi 25 octobre 2022 21:39:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ah les druides ! Tout comme les moines d'ailleurs, elle avait tendance à oublier qu'une partie d'entre eux tenaient à leur sacro-sainte neutralité. Neutralité qu'ils oubliaient quand ça les arrangeaient mais... ainsi étaient les humains. C'était un tieffelin qui lui faisait face mais elle ne sentait pas en lui les pulsions et les tensions de leur sang. Peut-être était ce pour concerver ce contrôle qu'il s'astreignait à pareille discipline...?

Ceci dit, si elle voulait être honnete envers elle meme, ce que Talos ferait de son avis ne concernait que lui et elle avait dejà outrepassé ses limites à s'impliquer aussi directement.

« Faites ou ne faites pas. Ce choix n'appartient qu'à vous.  » Dit-elle simplement.

La suite par contre était au coeur de sa venue. Elle leva un sourcil. Comment ça, elle n'y connaissais rien ?

« Je suis loin d'être une spécialiste en magie, cependant s'il s'agit de savoir comment améliorer l'elimination d'adversaire, là j'ai mon mot à dire.

La plupart des druides que j'ai pu croiser n"hesitaient pas à faire appel à leur lien avec la nature justement, et à appeller à leur coté des animaux, des fées ou des kamis. Une raison particulière pour laquelle vous ne faites pas ça ?  »

Si c'était pour une raison mystique... soit... sinon...

« Clairement, sauf dans quelques cas particuliers, vous devriez toujours commencer par ça. Je connais d'ailleurs un moyen de faire en sorte que vos appels puissent atteindre les esprits. Enfin, certains... mais ça pourrait vous parler.  »

Il n'avait pas pour l'heure les moyens et sa propre generosité avait ses limites mais.... un jour...

« Et ensuite, vous ne devez pas attendre que l'affrontement ai commencé pour vous lancer des sorts ou boire des ptions. C'est trop tard. Il fallait le faire avant. Sinon... et bien certes quand vous arrivez vous etes fin pret, mais ça ne sert plus à rien. Soit certains de vos alliés sont morts ou gravement blessés en vous attendant, soit ils ont dejà obtenu la victoire.
Et c'est là que je peut vous aider. Je peut faire en sorte que vos armes, vos griffes ou tous les appendices que vous voulez faire pousser, soient magiques et aient certains pouvoirs....  »

Il pouvait être interessé ou décliner. Mais le choix n'appartenait qu'à lui.

Modifié par un utilisateur lundi 31 octobre 2022 10:54:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

La réponse du colosse soulevait un aspect auquel elle n’avait pas songé. Il jugeait donc que les créatures auquel il pouvait faire appel n’apporteraient pas un réel avantage.. Elle se frotta machinalement la mâchoire. Ça se… tenait. Les choses évolueraient sans doute lorsque ses appels auraient plus de portée, mais elle comprenait ce qu’il disait et… et bien il était un bien meilleur juge qu’elle pour ce qui était la pertinence de ses convocations.

« Et bien je me fie à vous Talos. Sur ce bout de partition, vous êtes le seul joueur à maîtriser les notes et à savoir quand elles sonneront juste ou non. »

Ses yeux s’étrécissent lorsqu’il reprends la parole et son sourire se fait plus… fin.

« C’est curieux que vous disiez ça… Car quand j’aurais fini avec vous je vous confirme que vous serez prêt à vous battre, même nu et sans arme et… sans que vous soyez particulièrement désavantagé.  »
Elle laissa un petit silence.
« Oui, je peut faire ça. Ça fait parti des talents des miens, et vous n’aurez rien d’autre à faire qu’à m’expliquer quel est pour vous le plus gros prédateur que vous connaissiez, celui dont je vais m’inspirer pour dessiner le tatouage que je vais vous faire. A parler donc, et à vous allonger dans mon atelier pour passer sous mes aiguilles. »

Yàn esquissa une petite moue.

« Disons que c’est un cadeau mais j’espère derrière ne plus avoir à ressentir cette insécurité que vous m’avez inspiré. Je vous fait confiance pour combattre en première ligne, ce n’est pas pour faire de la figuration ! Cela vous convient-il ? »

« Un dinosaure…  » la tueuse se mordilla la lèvre, songeuse… Généralement on lui parlait de tigre, de dragon, ou encore du loup pour ceux qui se sentaient un esprit de meute mais… c’était bien la première fois qu’on lui citait un dinosaure. Il aurait pas pu avoir un imaginaire plus basique lui ?Enfin… soit.

« Et bien au moins ça me fait une première base sur laquelle travailler. Je vais faire quelques jets et regarderais ce qu’il en sortira…  » répondit-elle sans trop s’avancer sur le résultat. Il… allait falloir un peu d’imagination.

La femme aux cheveux d’argents leva la main, comme pour l’interrompre.

« Non Talos, vous ne serez pas un mur me protégeant, pas juste moi. Vous serez un mur plein d’épines protégeant tous ceux autours de vous. Et n’oubliez pas, le meilleur moyen de protéger ses alliés, c’est de faire en sorte que l’adversaire ne soit plus en état de s’en prendre à eux.  »

La meilleure défense, c’était l’attaque. Un ennemis mort n’était plus un danger… mais autant l’avoir formulé autrement.

« Je pense avoir fait plus ou moins le tour… Comptez une petite quinzaine le temps que je trouve quelque chose qui me convienne, et vous convienne aussi bien sur…. Oh, d’ailleurs, avant de partir, j’y pense. J’ai vu la qualité de vos fourrures… vous pourriez me mettre de coté les peau les plus fines ? J’ai besoin de la meilleure qualité possible pour pouvoir en faire des gants…. La boutique réglera tout ce qu’il y a à payer bien sur.  »

La conversation touche à sa fin et si elle en a dit davantage que ce qu'elle avait prévu, évoquant des sujets sur lesquels elle se gardait d'habitude bien d'avoir un avis -de crainte qu'on se mette ensuite à la solliciter davantage- Yàn estime pourtant avoir atteint son objectif.

Tant pis pour le coût, au moins cet idéaliste ne serait plus un fardeau lors du prochain affrontement. Car vu la politique de la cité, il était certain qu'il y aurait un prochain affrontement. Et, si parvenait ainsi à être une menace un peu plus sérieuse pour leurs adversaires, elle serait d'autant plus en sécurité elle.

« Avec autant d'encouragements, je ne peut que trouver quelque chose. » Plaisante la tueuse, avant de se lever et de s'incliner légèrement.

« Et bien je vous remercie Talos pour m'avoir accordé cette petite discussion, et surtout d'avoir accepté de réfléchir à ce que j'évoquais. Je vous fait entièrement confiance pour le cuir. Vu la qualité des produits de base, il serait regrettable de ne pas trouver un moyen de les valoriser à la hauteur de ce qu'ils méritent.  »

Et les cuirs parfumés, en particulier dans la ganterie ou les articles féminins étaient un marché très prisé... Après un dernier salut, la jeune femme pris congé, s'éloignant d'un pas tranquille des lieux.



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