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Offline Silenttimo  
#301 Envoyé le : jeudi 28 juillet 2011 11:20:22(UTC)
silenttimo
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Frédrigo

Tampoli

PV 30/30



Fredrigo, le souffle court et malgré son teint toujours cireux, arrivait, à suivre le train, bien que l'effort fut important.

Il s'adressa aux rapaces qui portaient le cadavre de Keldrim.

« Nous sommes dans le même bateau, nous aspirons à la paix et au retour dans nos foyers, et pour être sur un pied d'égalité, que l'un de vous me laisse sa place afin que je le relaie : je porte peu de choses, et malgré le manque d'entraînement au combat, je reste tout en nerf et assez vigoureux !! »

  • diplo : 1d20+5 donne [11] + 5 = 16


Fredrigo était prêt à porter la terre entière, à batailler pour sauver Khelgür, à ironiser sur l'attitude de Marciàn, à chanter leurs exploits après quelques bières debout sur une table de taverne.
La nette victoire contre Varnilian et son troll, et les orques emmenés par leur chamane, entachée par la mort de Keldrim, certes, mais victoire tout de même, lui donnait des ailes.

« Au fait, il faudra penser à cacher la mort de Keldrim à sa femme et à Marciàn, et donc son corps, avant de savoir si nous avons les moyens de faire réintégrer son âme dans sa grande carcasse !

Je ne veux vraiment pas que Marciàn puisse se satisfaire de quoi que ce soit !! »

Modifié par un utilisateur jeudi 28 juillet 2011 15:39:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Uktar  
#302 Envoyé le : jeudi 28 juillet 2011 13:22:58(UTC)
Uktar
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Ferrèol

19/26pv

La course et le bon rythme avait l’habitude de lui faire oublier la plus part des choses futile de la vie, mais là il ne pouvait s’empêcher de se retourner pour voir si tout le monde suivait, et c’est un corps inanimé qu’il voyait à chaque fois.
Cette scène lui rappelait leur retour au château quand ils étaient enfants, également sur un brancard un de leur compagnon était tombé et il avait fais son possible pour le maintenir en vie, grimpé lui aussi sur le brancard. C’est le père Owin qui lui avait dit qu’il avait fais des miracles et que grâce à lui, Ylvian était sauvé et en vie. Là malheureusement il n’avait pas pu s’en occuper de suite, et puis il avait choisi une voie différente. Pourtant il ne pouvait en vouloir à Véolia ou à Erik, c’était à lui qu’il s’en voulait c’était lui qui était voué à une vie de soigneur comme sa mère, mais voilà il avait voulut suivre ses préférences et son attirance pour la nature, et de ce fait il avait perdu un ami très cher!!!

Pendant leur course il se laissa glisser près de la prêtresse, « Véo, je ne sais pas s’il y aura véritablement des trolls au village, ni combien ? Mais au cas où, tu pourras encore refaire ce que tu as fait cette après midi contre le troll qui était avec Varnilian ?? »

  • Endurance : 1d20+2 donne [6] + 2 = 8
Offline SulMatuul  
#303 Envoyé le : jeudi 28 juillet 2011 17:40:21(UTC)
sulmatuul
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Véolia

25/27


Véolia commença sa course à petite foulé et essayant de maitriser au mieux sa respiration.
Elle n'avait prit aucun butin ne pouvant se charger mais pour l'instant ce n'est pas ça qui importait.

Il fallait arriver au village au plus tôt.

« Non Ferrèol. Je ne pourrais le refaire aujourd'hui. Demain après l'aube mais je doute qu'on est le temps d'attendre ! »

  • Jet d'endurance : 1d20+2 donne [15] + 2 = 17

Modifié par un utilisateur jeudi 28 juillet 2011 17:42:50(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline myhr  
#304 Envoyé le : jeudi 28 juillet 2011 18:34:48(UTC)
myhr
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Armine18/24 PV

Bien, enfin un peu d'action! pensait Armine sur le chemin du retour. Les nombreuses prières du groupe n'avaient apparement pas été encore suffisante pour ramener Keldrim à la vie, mais le roublard n'abandonnerait pas aussi facilement. En attendant, il était soulagé de se lancer sur les sentiers forestiers en compagnie de ses amis.

Essayant de suivre le train de la petite troupe, le coureur de pavés se rapprocha de Frédrigo, et se maitnenant à son niveau, se tourna légèrement vers lui :« Ne t'emballe pas. L'avenir de Keldrim est encore incertain. »Mais comme pour atténuer la dureté de ses propos, un mince sourire naquit sur les lèvres d'Armine :« Cela étant, il est appréciable d'avoir quelqu'un d'aussi motivé à nos côtés. Chaque chose en son temps! D'abord Kelghür, puis nous nous occuperons de Keldrim, ensemble. » acheva le coureur de pavé en jetant un regard confiant vers Ferrèol. Le druide avait encore l'air secoué par la mort de Keldrim, mais Armine savait qu'il serait toujours présent pour lutter contre les envahisseurs.

  • Test d'Endurance : 1d20+2 donne [2] + 2 = 4

Modifié par un utilisateur mardi 2 août 2011 09:01:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline mass  
#305 Envoyé le : dimanche 31 juillet 2011 22:59:46(UTC)
mass
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Erik avait regardé ses compagnons pleurer et crier leur désespoir sur le corps de leur ancien camarade. Mais lui savait que la vie était ainsi faite, ni justice, ni injustice, juste le chaos et la mort, après la vie. Si leur camarade devait mourir, tel en était le destin.

Il devait se préparer à une nouvelle et longue course vers Kelghur, il avait l'impression de courir indéfiniment dans cette foret depuis 8 ans.

il couru en se concentrant sur lui même pour essayer d'oublier ses poumons en feu et ses muscles raidis.

  • endurance : 1D20+1 donne [13] + 1 = 14
Offline mdadd  
#306 Envoyé le : lundi 1 août 2011 16:49:45(UTC)
mdadd
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Comme le nota Erik, voilà 8 ans qu'ils n'arrêtaient pas de courir après le temps et les ennemis de Khelgür. Était-ce leur destiné, nul ne saurait le dire, mais voilà qu'encore une fois, les jeunes héros parcouraient à un rythme d'enfer cette immensité végétale dense et parfois effrayante avec ses arbres plus que séculaires dont les frondaisons formaient un entrelacs qui ne laissait guère de chance à la lumière de filtrer, dont les fourrés étaient épais et étendus, pouvant abriter facilement une bête aussi grosse qu'un ours sans qu'on puisse en soupçonner la présence, c'en était étouffant pour les personnes habituées aux grands espaces et à la ville, tous ressentaient comme un poids, une présence, ancienne et puissante, prête à éclater et à leur faire subir les Lois implacables de la nature.

Les hommes se relayaient au port du brancard, permettant de se reposer les muscles le temps d'une rotation, ainsi Frédrigo fut le premier à relayer un rapace, puis un autre vint en faire autant et ainsi de suite, ce qui permit de progresser sans jamais s'arrêter tout en portant le corps inerte du forestier. Ferrèol quant à lui était si préoccupé par la perte de son ami ainsi que par les sentiers qu'il ne devait pas perdre qu'il en éluda les enseignements de son mentor et rapidement il eut le souffle court et saccadé, comme si son embonpoint de jadis l'avait rattrapé et le handicapait dans cet effort prolongé. Il respirait bruyamment tandis qu'il était essoufflé et presque à bout de forces, comme il y a 8 ans et pourtant il en avait fait des courses à travers cette forêt, sa bedaine avait fondu et ses jambes s'étaient tellement renforcées qu'elles en étaient devenues massives, musclées et noueuses aussi robuste que le bois du chêne, mais cette fois son endurance lui fit défaut et c'est en queue de peloton qu'il finit la traversée quelques 2 heures plus tard, tandis que les rapaces ouvraient le chemin.

Peu de temps avant leur arrivée à l'orée de la forêt, l'ocarina sonna plusieurs fois, les rapaces répondant aux appels, le soldat Finegas Tabeldar traduisant pour le groupe entre deux enjambées - « Nous annonçons notre arrivée aux nôtres, ils ne nous accueillerons pas à coup de flèches, mais ne vous attendez pas non plus à un accueil chaleureux. Il faudra certainement parler au sergent Hamn, c'est lui qui a pris la tête du groupe, depuis que le commandant a été détruit par le sorcier et que le capitaine à comment dire... déserté ?.. Enfin est parti après avoir essayé de nous convaincre que nous n'étions pas dans le bon camp et que nous servions la cause d'êtres malfaisants et non celle de notre seigneur, le prince Branwald et l'Arbenfield. »

Quelques enjambées plus tard, à peine 10 minutes qui parurent des heures pour un Ferrèol exténué proche de l'apoplexie, le groupe se retrouva entouré de quelques sentinelles rapaces surgis d'on ne savait où mais qui à présent les encerclaient et les pointaient avec flèches et carreaux de leurs arcs et arbalètes. Les rapaces se figèrent tout comme le groupe du reste alors qu'un silence pesant s'instaura tout autour. Les rapaces avaient leur cape à capuchon rabattues dont les couleurs se fondaient avec l'environnement, la pénombre étant, ils étaient presque invisibles, du moins difficilement discernables. Ce fut Finegas qui rompit en premier le malaise - « Hé doucement les gars... Il faudrait qu'on parle au sergent, c'est ultra urgent et important » - Il essayait de garder son aplomb mais visiblement lui aussi était tout aussi surpris et inquiet de la réaction de ses comparses, après tout, ne venait-il pas de se faire comme le capitaine, se ranger du côté des déserteurs ?

Quelques coups d'ocarina et quelques minutes plus tard, le fameux sergent arriva, un rapace en toute apparence semblable aux autres, avec sa cape à capuche rabattue, mais son assurance montrait une certaine expérience du terrain, un vétéran sans doute. Sans se faire annoncer, il traversa la ligne des 10 rapaces qui encerclaient le groupe et s'avança la main bien en évidence sur la garde de son épée, il lui était facile de dégainer si jamais on venait à intenter quelque chose contre lui, sans compter que les rapaces qui formaient le cordon de sécurité étaient prêts à lâcher la corde des arcs et arbalètes tendues et pointées vers le groupe - « Hé bien qu'est-ce que nous avons là, amis ou ennemis ? Qu'est-ce que c'est que ce remue ménage ce soir ? » - Le visage de Finegas devint cireux, le sergent semblait guère commode et peut-être peu enclin à une conversation de salon, voire à toute diplomatie. Quelque chose l'agaçait et le groupe venait visiblement le déranger au milieu d'ennuis qui le préoccupaient, il allait falloir la jouer serré...
Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline SulMatuul  
#307 Envoyé le : lundi 1 août 2011 19:21:17(UTC)
sulmatuul
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Véolia

25/27



Véolia s'avança à l'approche du Sergent.

« Je vous salue Sergent.
Je suis une prêtresse de Sarenraé et je me nomme Véolia.
Nous venons en amis.
De toute façon, nous ne sommes pas en état de vous affronter.

Nous venons de défaire Varnillan et ses orques et nous souhaitons protéger le village de Kelghür. Avec si possible votre aide. »


Véolia dans l'urgence ne mis pas les formes dans son explication et lacha son pavé dans le mare du Sergent.
Elle sentit d'ailleurs que celui ci s'irrita à son discours.



  • diplomatie : 1d20+9 donne [1] + 9 = 10



Véo tente une diplo ! BigGrin
Edit : Cursing Bon, je vais pas faire une RP de 3 plombes pour ça !

Modifié par un utilisateur lundi 1 août 2011 19:26:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Silenttimo  
#308 Envoyé le : mardi 2 août 2011 10:57:22(UTC)
silenttimo
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Frédrigo

Tampoli

PV 30/30



Fredrigo écoutait Veolia mais se rendit compte assez rapidement qu'elle n'utilisait pas un ton suffisamment martial pour parler à un type de la trempe du sergent.

Il plongea la main dans un sac duquel il sortit la tête de Varnilian et la jeta aux pieds du sergent.

« Sergent Hamn, et vous autres, votre commandant lâchement assassiné par Varnilian est vengé !
Ce sorcier et son troll sont morts, nous y avons veillé, ainsi que tous les orques restés en arrière et leur chamane.

Même si nous avons perdu un des nôtres dans ce combat, et que vos hommes nous ont aidé contre les orques, nul doute que nous aurions pu tous les vaincre, vos soldats de garde et ces orques !

Mais notre objectif n'est pas de tuer pour tuer, et nous avons préféré convaincre vos compagnons avant de venir nous jeter dans la gueule du loup, au milieu de vous, fatigués, pour vous convaincre également.
Cette guerre a été fomentée par un conseiller proche du prince Branwald, pour accomplir ses desseins propres.

Car les combats qui se déroulent ne profitent ni à votre seigneur, ni au nôtre, et nombres de veuves et d'orphelins pleureront un mari ou un père si rien n'est fait pour y mettre fin !

Et abandonner l'attaque sur Khelgür n'est pas une défaite : qu'allez-vous gagner à mettre le feu à des cabanes, à tuer les quelques femmes, enfants et vieillards qui n'ont pas pu aller se cacher dans la forêt ?

Aucune gloire, aucun honneur, et certainement pas beaucoup de richesses....
D'autant que les habitants ici sont rudes, et certains d'entre vous auront trouvé la mort pour une bataille vaine, sans enjeu digne d'un soldat qui a du coeur et du courage.

Notre objectif en nous présentant devant vous, c'est de vous faire lever le camp, que vous puissiez retourner chez vous en vie, retrouver vos proches, faire comprendre que cette guerre est inutile alors que nous pourrions vivre en bon voisinage, tandis que nous en ferons de même !

Je parle pour moi, mais il faut désormais mettre fin aux agissements du conseiller de votre prince, qui l'a sans doute charmé et le maintient sous sa coupe, et je suis volontaire pour tenter de faire cesser cette emprise.

Mais je veux avant cela m'assurer que mes proches ne courent plus de danger, et c'est pour cela que je me présente devant vous !

Cela dit, si vous nous aidez contre les créatures immondes qui vous ont accompagné jusqu'ici, je ne manquerais pas de louer votre bravoure et votre loyauté envers votre prince à chaque occasion qui se présente. »


Fredrigo embrassait l'assemblée, mais son regard revenait constamment vers celui du sergent, le chef du contingent.

  • p'tite intimidation tête Varnilian : 1d20+10 donne [7] + 10 = 17
  • diplomatie : 1d20+5 donne [9] + 5 = 14
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Offline Uktar  
#309 Envoyé le : mardi 2 août 2011 13:49:04(UTC)
Uktar
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Ferrèol

19/26pv

Ferrèol avait écouté le ton de Véolia ainsi que la tentative de diplomatie du beau parleur, mais était ce réellement ce qu'ils avaient envi d'entendre, un discourt sur la politique de deux baronnies?? Non pour le moment ils avaient tous des questions en tête, que faire?
Déjà Ferrèol s'était régouis de les voir ici présent et pas prendre part au combat de Kelghür, ce qui était une bonne chose, leur capitaine avait du réussir à les convaincre comme ils en avaient convenu leur de leur séparation!!

Il avait maintenant récupéré son souffle, et pouvait tenter de parler sans être obliger de reprendre son souffle.

« Ce que veulent dire mes compagnons et vos copains restés en arrière au camps de Varnilian, c'est que maintenant ce camps est vide, le sorcier noir à été vaincu, ainsi que toutes les créatures, don vous étiez devenu plus les serviteurs sentinelles, que les maitres!
Que comme a du vous l'expliquer votre capitaine, qui aujourd'hui doit combattre non pas contre sa nation, mais contre une créature du mal, entre autre des trolls, des Gobelins ou autre humanoïdes alliés de ce sorcier, occupons nous tous ensembles, de sauver ce village ainsi que les pauvres paysans qui y vive et qui tentent de sauver leurs biens!! Je ne suis pas sur que vous soyez tous issues de la bourgeoisie, alors imaginez vos mères, vos frères et vos sœurs entrain de se faire dévorer par ce genre de créature? Trouvez vous que c'est comme ça que doit se dérouler une guerre????
Alors dites nous la situation par delà ces barricades et allons rejoindre votre capitaine!! »


Malgré son air complètement abattu par la mort de Keldrim, son teint rouge du à l'effort qu'il venait de faire, son accoutrement plus qu'en lambeau et brulé de toute part, il avait essayer de prendre un ton de dirigeant et de maitre comme il l'aurait fait avec un animal, voulant lui montrer qui était le maitre et qu'il n'avait pas à réfléchir!

  • Diplomatie : 1d20 donne [15] = 15
Offline Silenttimo  
#310 Envoyé le : mardi 2 août 2011 14:35:55(UTC)
silenttimo
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Frédrigo

Tampoli

PV 30/30



Fredrigo jeta un rapide regard courroucé au coureur des bois.

Et dire que j'avais volontairement écarté le capitaine Alcibiade de mes propos...
Premièrement, tu avoues implicitement avoir croisé Alcibiade !
Et deuxio, Ferrèol, tu as en face de toi quelqu'un qui ressent comme un humain, pas comme un ours ou une taupe !

Qui sait s'il n'a pas été brimé par Alcibiade, ou jaloux de son grade....

Et penses-tu que ces soldats se considéraient comme les serviteurs de Varnilian, même si c'était vrai dans les faits ?


Toutefois, Fredrigo n'en avait rien laissé paraître, et restait concentré, attendant la réponse du sergent.

Modifié par un utilisateur mardi 2 août 2011 14:36:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline mdadd  
#311 Envoyé le : mardi 2 août 2011 19:47:38(UTC)
mdadd
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Véolia avait entamé le dialogue, fatiguée par les combats et la course à travers la forêt, les mots sortirent sans prendre de gants ni de détours et visiblement le rapace qui leur avait parlé en fut quelque peu offusqué, vu sa mine contrite et le pas de recul, cherchant ostensiblement une personne masculine ayant un quelconque statut d'ordre militaire. Ce fut Frédrigo qui prit le relais dans un long monologue. Lorsque le beau parleur de ses dames plongea la main dans sa sacoche pour chercher la tête du sorcier, les armes se pointèrent vers lui et il dut faire montre de délicatesse pour montrer qu'il ne voulait rien faire d'hostile, il sortit lentement la tête de Varnilan, provocant un petit murmure qui se répandit parmi les rapaces.

Tandis que le Sieur Frédrigo poursuivait son discours, un rapace vint chuchoter quelques mots à l’oreille du sergent Hamn dont l’attitude quelque peu nerveuse et tendue montrait qu’un autre évènement avait cours. Pourtant il patienta jusqu’au bout du long monologue emporté de l’ensorceleur et s’apprêta à répondre aussi sec lorsque Ferrèol coupa cours à sa tentative qui s’arrêta à la prise de respiration. Pendant qu’il expirait avec une retenue qui en disait long sur son impatience, Ferrèol débita dans un seul souffle ce qu’il avait à dire, allant droit au but et sans détours de politesse pour dire ce qu’il attendait des rapaces.

Avant que quelqu’un d’autre prenne aussi la parole avant lui, le sergent leva la main bien à plat et en évidence devant le groupe comme s’il devait arrêter de ce simple geste le flot de paroles qui allait de nouveau se déverser - « Il n’y a donc pas un genre de chef, meneur, guide, porte parole dans votre groupe ? Tout le monde est-il obligé de raconter son histoire et de se répandre en conseils, ordres, menaces ou baratins ? » – Il baissa d’un ton comme s’il craignait qu’on l’entende au-delà du cercle des rapaces qui menaçaient toujours le groupe avec leurs armes – « Le capitaine avait raison sur un point. Vous avez vaincu le sorcier et son Troll visiblement, ainsi que les orques. Mais vous arrivez un peu tard. Votre ami et son Mage de la Tour Blanche sont venus cet après-midi ainsi que le capitaine. Ils nous ont convaincu de laisser partir les villageois, il n’y a plus qu’eux pour défendre le village et ils ont développé leur stratégie de défense le restant du jour. M’est avis qu’ils doivent être au plus une petite dizaine à occuper le village et à le défendre. »

Il laissa un bref instant de silence passer afin que chacun ait le temps d’appréhender la situation – « Nous avons décidé de rester neutres, ne sachant pas si votre expédition serait couronnée de réussite ou non. Il semble que ce soit le cas. Mais les alliés du sorcier sont arrivés. Ils se sont concentrés dans le camp de travail des bucherons. On m’a parlé de cavaliers gobelins montés sur des espèces de gros molosses rouges à poils ras, de Trolls des forêts comme celui qui accompagnait le sorcier et d’un monstrueux Troll lourdement équipé pour la guerre. Mes hommes se sont écartés de l’endroit, s’ils ne nous trouvent pas, ils ne vont pas exiger notre concours, tout comme nous ne vous aideront pas contre eux. Ceux qui sont restés au village sont 6 des nôtres, le capitaine, votre ami le seigneur Ylvian et le Mage de la Tour Blanche, ils sont restés en connaissant les risques, je n’irais pas risquer la vie des rapaces contre des monstruosités comme ce Troll, il faut être un fou, un demeuré ou un attardé pour vouloir se dresser contre ça. Si vous voulez vous faire massacrer, passez votre chemin et continuez vers le village, sinon restez tranquille ici et ne faites pas de bruit, il se pourrait que les évènements se précipitent dans peu de temps. »

Le sergent ne termina pas sa réponse, un grand cri monstrueux déchira la nuit, plus loin vers le nord de leur position, puis des clameurs sauvages et bestiales s’élevèrent et résonnèrent dans la plaine incendiée séparant la forêt du village, l’assaut avait commencé. Sans doute lassé d’attendre le sorcier, les Troll attirés par l’odeur de chair fraîche avaient cédé à leurs instincts voraces et la promesse d’un festin ne pouvait plus attendre. Le groupe ainsi que le sergent s’avancèrent vers l’orée des bois. Ils se trouvaient au sud-est du village, plus haut au nord, une demi-douzaine de cavaliers gobelins montés sur des chiens-gobelins tenaient la distance devant un groupe de 3 Trolls des forêts en proportions semblables à celui que le groupe avait affronté dans l’antre des rapaces, mais le dernier qui s’était élancé et qui rattrapait allègrement le groupe monstrueux était un spécimen beaucoup plus impressionnant et lourdement armé. Le groupe d’assaut fonçait droit vers le village, ils avaient déjà parcouru la moitié de la distance tandis qu’Ylvian sortait par la grande porte entourés de globes lumineux qui indiquaient sa présence aussi sûrement que si on avait créé une grande flèche lumineuse au-dessus de sa tête en indiquant – JE SUIS LA !

A cette distance, il était difficile de savoir ce que disait le cadet des Mercant, ni quel manège l’agitait tel un pantin de foire, mais finalement, le grand Troll avisa le jeune paladin et incurva sa course pour foncer droit vers lui, bientôt imité par les autres Trolls et enfin les gobelins qui du coup se retrouvèrent en queue de peloton. Ylvian continuait à s’agiter comme s’il voulait vraiment attirer les monstres sur lui, la grande porte du village étant grande ouverte comme une invitation à entrer, alors sa voix couvrit le vacarme des cris bestiaux et des aboiements tout aussi bestiaux des molosses goblinoïdes, même les rapaces et le groupe à l’orée des bois, spectateurs impuissants de l’assaut pouvaient entendre - Allez! On se dépêche! Premier arrivé premier servi! Y'en aura pas pour tout le monde! Qui va laisser sa part aux autres? Qui ne pourra pas croquer de l'humain? Haha!

Immanquablement, le groupe d’assaut fonça droit sur lui, les Trolls étant à qui mieux mieux arriverai à mettre la main sur Ylvian qui lorsqu’ils furent à une trentaine de pas se précipita à l’intérieur du village, laissant les portes grandes ouvertes derrière lui. Le sergent murmura au groupe – « Et bien vous vouliez aider votre ami, c’est le moment. Les rapaces n’iront pas se faire tuer pour un village déserté sauf par des défenseurs entêtés prêts à mourir stupidement. » – Sa décision était sans appel et sergent et rapaces se reculèrent dans la forêt, se contentant d’attendre la fin des combats. Visiblement, ils plaçaient les Trolls pour vainqueurs, surtout le gros en armure lourde avec une épée espadon faisant passer celle d’Ylvian au rang de cure-dent et ils ne voulaient pas faire parti du festin de ces monstres.

Modifié par un utilisateur mardi 2 août 2011 21:43:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Uktar  
#312 Envoyé le : mardi 2 août 2011 23:00:36(UTC)
Uktar
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Ferrèol

19/26pv

Sur cette rencontre avec les rapaces, Ferrèol aurait bien eut l'impression que l'ours de Kelghür était entrain de s'emparer de son corps et de son esprit, Il aurait eut encore l'envi d'aboyer sur ce sergent qui se prenait un peu trop pour le chef d'une meute, mais fallait il lui rappeler que le chef de meute était probablement entrain de sauver la fierté de son clan ou plutôt de sa nation en se battant pour une juste cause !!

Mais le spectacle qu'il vit avec l'arrivé des trolls et des chiens gobelins, lui fit ravaler sa salive. Il n'arrivait pas trop tard et allait pouvoir aider Ylvian et le capitaine.
Il jeta un regard froid au sergent qui déjà s'enfonçait dans la foret, comme l'aurait fait un minuscule escargot dans sa coquille. Au moins ils n'auraient pas à les combattre !! Mais il ne pu s’empêcher de lancer, tout en s'inspirant des paroles du sergent, « Vous avez raison, allons parler au vrai meneur, au chef des rapaces. »

Puis d'un pas légers et sur, maintenant qu'il avait repris son souffle, il prit Véolia par le bras et l'entraina avec lui. Sur le coup il ne s'était pas rendu compte que par la même occasion il laissait le corps de son ami d'enfance aux rapaces, qu'allaient faire ceux qui avaient fait la route jusqu'au village avec eux, et qui le brancardaient??

Plus loin entrainant la prêtresse avec lui
Message secret pour Mdadd, SulMatuul :
...
Offline SulMatuul  
#313 Envoyé le : mercredi 3 août 2011 06:54:53(UTC)
sulmatuul
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Véolia

25/27



Véolia avait encore échoué.
Le Père Olwyn avait passé beaucoup de temps avec elle à travailler son éloquence mais travailler avec une auditoire déjà conquis est autre chose qu'être en face d'hommes armées avec des idées bien arrêtés.

Du coup elle laissa ses amis parler et le Sergent Rapace lâcha sa sentence. Il ne les aiderait pas, les "héros de Kelghür" allaient devoir se débrouiller seuls.

Son moral remonta un peu quand elle vit Ylvian en vie, mais 3 trolls se dirigeait vers lui, il fallait agir vite.


Elle fut surprise quand Ferrèol la prit par le bras mais le suivit et écouta ce qu'il avait à dire.
La chance souriait enfin.

Message secret pour mdadd, Uktar :
...

Elle fit rapidement une bise sur la joue du druide et se retourna vers ses amis.

« Nous ne devrions pas trainé. Ils sont tous en danger dans le village. Tous autant qu'ils sont ! »

Elle se tourna en direction des Rapaces. Elle ne les voyait à peine avec leurs capes sous le couvert des bois.

« Je vous comprend Sergent Halm, vous ne voulez pas risquer votre vie pour un petit village paumé, mais il y a des hommes à vous la dedans.
Alors je m'adresse à tout les Rapaces. Je sais qu'il y a peu de chance que vous désobéissiez à votre Sergent, mais votre Capitaine se bat là bas. Votre Capitaine fait honneur à l'armée d'Arbenfield.
Ne croyait pas qu'il a fuit le sorcier, ne croyait pas qu'il est un lâche. Il cherchait juste une solution pour vous sortir de ce pétrin.
Capitaine Alcibiade se bat pour vous. Pour ne plus être sous la coupe d'être maléfique.
Et je peux vous assurer que nous allons vaincre.
Nous allons se diriger vers ce village et l'épurer de l’engeance qui y règne.
Avec ou sans vous. »


Elle tendit une main vers eux.

« Avec vous, la victoire sera parfaite. »


Je souffle sur les dés :
  • diplomatie pour convaincre quelques rapaces de venir avec nous : 1d20+9 donne [7] + 9 = 16

J’espère que j'aurais plus de chance en combat.

Modifié par un modérateur mercredi 3 août 2011 17:54:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Silenttimo  
#314 Envoyé le : mercredi 3 août 2011 11:03:25(UTC)
silenttimo
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Frédrigo

Tampoli

PV 30/30



Fredrigo eut un grand sourire !

« Yaouh, il sont en vie !, le combat va être rude, mais nous avons les moyens de sauver Khelgür. »

Puis, il prend son souffle et s'écrie : « Pour Sutercle, Arbenfield, la gloire de nos seigneurs et pour la paix entre nos peuples !! »

Et il commence à s'avancer à la lisière de la forêt, sa baguette en main...

  • diplo inspirante "sait-on jamais !" : 1d20+5 donne [1] + 5 = 6
  • et que zut c'est un fomble : 1d20+5 donne [20] + 5 = 25


ça pouvait pas être l'inverse... :'(

Modifié par un utilisateur mercredi 3 août 2011 11:05:18(UTC)  | Raison: Non indiquée

JE SUIS CHARLIE
Fan de Greyhawk, paladin de Mayaheine
- Paladin/marshal niv 19 (PF) dans "savage tide".
Fan de cinéma muet
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Offline mdadd  
#315 Envoyé le : mercredi 3 août 2011 18:36:46(UTC)
mdadd
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Le groupe s'élança dans la plaine en direction de la grande porte du village. Ferrèol entraînait à sa suite Véolia qui avait plus de mal à avancer aussi vite et Frédrigo toujours à la recherche de quelques effets théâtraux, il aurait fait un excellent comédien de campagne tant sa langue était bien pendue, sans compter les postures et les effets de scène qu'il provoquait, mais cette fois son hymne à la,joie pour une inspiration vaillante tourna plutôt au ridicule, on aurait dit un enfant en plein jeu de guerre, toutefois, rien n'était perdu, quelques rapaces finirent par sortir du couvert de la forêt, d'abord avec prudence, l'arc en main ou l'arbalète dressée, puis voyant qu'ils étaient plusieurs, finalement une dizaine d'entre-eux emboitèrent le pas des jeunes héros du Khelgür, répondant plutôt à l'appel de Véolia qui évoquait la vaillance de leur ancien capitaine dont certains devaient admirer la valeur au combat. Maintenant que le sorcier était mort, rien ne les empêchait plus à rejoindre les rangs de leur ancien second après leur défunt commandant.

Tandis qu'un anneau passait de main en main entre Ferrèol et Véolia, sous les yeux avides de convoitise de Frédrigo, le groupe courut plus qu'il ne marcha vers la première ligne de défense du village, la palissade de rondins de bois qui formait une enceinte protectrice certes précaire, mais contre des gobelins;, cela suffisait. Mais cette protection était bien futile puisque les grandes portes étaient largement ouvertes, mais à quel jeu les défenseurs jouaient-ils ? Tandis qu'Ylvian avait disparut à l'intérieur, Trolls, Troll de guerre et cavaliers gobelins s'engouffrèrent à leur tour dans le village, prêts à raser, piller, tuer et ravager tout sur leur passage, telle une vague déferlante, la furie d'un rouleau compresseur était en marche et rien ne survivrait derrière eux, il fallait s'attendre au pire...

Après une course qui parut une éternité pour Ferrèol, ils parvinrent enfin eux-même aux portes. Des meubles, chariots, tonneaux, caisses et autres entraves étaient dressées de part et d'autre obligeant ceux qui entraient de se diriger vers la patte d'oie sans se détourner du chemin. Puis là-bas, la route avait été réduite par d'autres obstacles du côté droit, empêchant les grandes créatures de passer, mais pas les gobelins. Encore une fois, les chemins, celui menant vers la plage et celui allant vers le moulin étaient plus ou moins encombrés pour faciliter le passage sur la route sans s'en écarter. D'un côté comme de l'autre, des combats faisaient rage, l'un probablement vers la maison de Marciàn, l'autre sur la plage, tandis que de ce côté s'entendait la voix de L'Pêchou qui tonna par-dessus le vacarme des combats - « Espèce de poissons pourris ! »
Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline mass  
#316 Envoyé le : mercredi 3 août 2011 21:48:08(UTC)
mass
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Erik



Erik était surpris de voir encore son frère vivant, surtout face à des trolls, il avait peut-être plus de ressource qu'il ne pensait, mais bon, voilà que ses camarades fonçaient la tête baissé comme des sauveurs, mais lui il ne voyait pas cela comme ça. Il laissa partir en courant ses compagnons et lui avança plus prudemment. Il ne voulait pas trop prendre de risque, il en avait déjà trop prit à son coup.
Offline Uktar  
#317 Envoyé le : jeudi 4 août 2011 13:08:02(UTC)
Uktar
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Ferrèol

19/26pv

Ferrèol parti sans trop se préoccuper de qui le suivait, il y avait Véolia et pour le moment cela suffisait. Il senti bientôt à ses trousses, Fredrigo et quelques rapaces qui pour il ne savait quel raison avait décider de se joindre à eux, c'était une bonne chose!!

Il courut aussi vite qu'il le pouvait, espérant sans réussite rattraper les trolls.

Mdadd, je ne sais plus trop quoi rajouter, j'ai fini de lire de l'autre coté, et pour savoir ou me diriger, il faudrait que Ferrèol voit!!!
En gros dès que je vois que tous les trolls sont à terre, je laisse Véolia sans l'anneau et je fonce en direction des combats avec les Gobelins!!

Offline mdadd  
#318 Envoyé le : dimanche 7 août 2011 09:32:47(UTC)
mdadd
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La menace la plus importante étant celle des Trolls, il était impossible que ceux-ci passent par le passage réduit sur la droite, celui menant vers le moulin et dont on entendait les cris et les combat probablement vers la maison de Marciàn. C’était donc de l’autre côté qu’il fallait se diriger, c’était juste une question de bon sens. Le trio suivit un peu plus loin par Erik et les rapaces renégats se précipitèrent donc vers la plage, là où les cris se mêlaient aux hurlements de rage monstrueux et bestiaux. En chemin, ils virent en plusieurs endroits des amas de sang, comme si on y avait égorgé et dévoré sur place un cochon ou une grande quantité de viande, des traces montraient que de grandes créatures avaient foulé le sol et il était difficile de lire les traces pour en comprendre le sens, il faudrait sans doute s’y attarder un moment et bien interpréter les signes, mais ils n’avaient pas le temps pour ça et par après, le groupe serait passé, brouillant la piste et amenant la confusion dans la lecture possible.

Arrivés à hauteur de l’Espadon, l’auberge du village, il semblerait qu’un violent combat se soit déroulé ici. Toute la devanture ou presque de la bâtisse avait été défoncé avec une violence sans égal, éparpillant poutres brisées et planches détruites un peu partout. Difficile là encore de savoir ce qu’il s’était passé, mais l’attention fut aussitôt attirée par la plage. Tandis que les regards se tournaient par là-bas, le groupe de renfort vit le combat titanesque auquel Ylvian, Zaël et le capitaine Alcibiade livraient contre un Troll monstrueux dont ils n’avaient eu qu’un aperçu de loin tandis qu’il traversait en hurlant les champs brûlés pour gagner le village. Il avait les traits caractéristiques des Trolls des Forêts en plus grand : une apparence simiesque à peau d’un vert feuille caoutchouteuse nuancée de tâches sombres et métalliques, le long nez en carotte tordue, la large bouche baveuse aux dents longues et effilées jaunâtres, les yeux rougeoyants. Mais lui, il portait une armure de type cuir rigide ouvragée avec des pièces forgées en acier aux endroits les plus vulnérables et des morceaux de cotte de mailles, dans un amalgame pouvant s’apparenter à la cuirasse et brandissait une épée à deux mains monstrueuse à lame large et présentant des pointes en forme de crochets, dont les souillures de sang en disaient long sur leur efficacité. Tout dans son attitude prouvait à l’évidence des talents avérés de guerrier.

Ylvian semblait tituber, de larges et horribles blessures montraient que le combat était violent, le jeune paladin avait perdu beaucoup de sang au gout des soigneurs comme Véolia et Ferrèol, il semblait prêt à tomber au moindre souffle. Le vétéran rapace, lui, ne présentait pas de blessure et ses attaques étaient toujours aussi vives, mais face au monstre elles paraissaient dérisoires, comme s’il frappait avec une aiguille. Cependant, un feu se propageait depuis les pieds et les chevilles du Troll et remontait le long des jambes. Le monstre en avait laissé tiomber son épée et tentait désespérément d’éteindre ce feu destructeur, finissant par se jeter dans le sable espérant probablement l’étouffer en se roulant dedans. Mais cela ne faisait qu’aviver les flammes et aussi bien Ylvian que le capitaine, ils ne manquèrent pas cette occasion pour frapper durement le Troll, celui-ci finissant par s’immobiliser, inconscient. Derrière, Zaël cherchait de quoi alimenter le feu qui se mourrait au niveau des jambes et il courut vers les foyers allumés près des cabanes des pêcheurs, petits feux dressés à la hâte comme si on avait voulu faire cuire quelque chose dans plusieurs marmitons dont un traînait non loin du Troll à terre.

Derrière, la plage s’étendait jusqu’à la rivière. Là où d’ordinaire les pêcheurs étendaient leurs filets pour les faire sécher et échouaient leurs barques, 3 profonds trous avaient été creusés, chacun étant maintenant occupé par un Troll des forêts entrain de brûler en hurlant de rage, de douleur et de désespoir. Ils tentaient bien de sortir de ce piège mortel, mais L’Pêchou les en empêchait avec une grande gaule en frappant prestement les appendices qui sortaient pour trouver une prise et se hisser. Le coup de fouet suffisait à leur faire rentrer tout aussi rapidement bras et mains griffues et ils continuaient à mourir atrocement. Au moment où ils arrivèrent, le combat était pour ainsi dire presque terminé, il restait à immoler les monstres avant qu’ils ne se régénèrent et ne se relèvent, le groupe savaient ce qu’il en était pour avoir combattu l’un d’eux dans les cavernes.

La suite ici.
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