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Offline Kristall  
#81 Envoyé le : mardi 26 mai 2015 07:48:11(UTC)
Kristall
Rang : Habitué
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Messages : 524

Skaldor
-
CA : 16

12 / 12


La bataille était terminée, et l'adrénaline commençait à se dissiper. Skaldor se fit la remarque intérieure qu'il continuait de faire froid tandis qu'un petit filet nuageux s'échappait de sa bouche au fur et à mesure de ses expirations. Il range alors son arbalète, se frotte les mains pour se réchauffer et scrute l'horizon. Il ne pensait pas les Orcs suffisamment idiots pour manquer de discrétion, mais un détail peut-être pouvait faire la différence. Un filet de fumée s'échappant d'un feu de camp? L'odeur de sapin brûlé? Quelque chose qui pouvait matérialiser l'emplacement d'un groupe quelconque? Après un bref instant à observer, quel que soit le résultat de son observation, il rejoint alors le reste du groupe constatant l'Orc bien ficelé et prêt à être interrogé.

« Nous devons rester prudents. De mon expérience, nous n'avons rencontré que des subalternes. Les Orcs les plus forts, les lieutenants, les capitaines ou les vétérans sont probablement cachés non loin d'ici. Ce n'était qu'une patrouille et il ne leur faudra pas bien longtemps pour envoyer d'autres Orcs à leur recherche lorsqu'ils constateront qu'ils ne reviennent pas. »

  • Perception : 1D20+5 donne [5] + 5 = 10


Skaldor constate également que bon nombre de ses compatriotes sont blessés.

« Nous ne sommes pas en mesure de les affronter et nous ignorons leur nombre. Mais je ne serai pas surpris d'en estimer une bonne vingtaine encore. Othair a raison, nous devons quitter cet endroit au plus vite et masquer au maximum nos traces. Celui qui ferme la marche devra utiliser une branche de sapin pour brouiller les pistes. Nous avons besoin de reprendre des forces, de nous réchauffer et de manger. A-t-on récupéré les vivres qu'ils avaient sur eux également? »

Skaldor s'approche ensuite de l'Orc sur la civière improvisée. Il cherche alors des signes communs avec les autres cadavres. Un tatouage, un collier de dents, des scarifications quelconques, quelque chose qu'il puisse identifier et si possible, connaître. Au pire, il pourrait également en discuter avec les autres.

Sauf erreur, je n'ai pas de points investis dans le folklore local, donc je ne peux pas faire de jets. Si je remarque quelque chose, j'en fais de toutes façons part aux autres.
La foi transporte les montagnes. Si elle pouvait transporter la bière aussi, ça nous arrangerait. PROVERBE NAIN
Offline mdadd  
#82 Envoyé le : mercredi 27 mai 2015 23:29:35(UTC)
mdadd
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Malgré la fatigue, le froid, les blessures, les vêtements et le visage éclaboussés de sang des peaux vertes ou maculé du leur, les nains étaient tous d'accord pour ne pas rester sur place et poursuivre la marche au moins une bonne heure avant de faire une halte. Pas question de faire un feu ici, ils pouvaient craindre les charognards qui viendraient bien trop tôt attirés par la viande morte avant qu'elle ne gèle ou peut-être d'autres maraudeurs si jamais ils y en avait et qu'ils avaient entendu le cor de l'archer avant qu'il ne passe l'arme à gauche. Pragmatique, Dohvakrok se servit de ce qu'il avait sous la main pour fabriquer un brancard artisanal. Les arcs, les peaux et la corde suffirent au guerrier pour assembler tout ça avec l'aide du maître artisan qu'était Othair. En quelques minutes ils avaient fabriqué un brancard de fortune sur lequel ils firent rouler l'orque inconscient et saucissonné par Thrôrir lui même. Étant donné son immobilité et la position allongée, son corps refroidirait très vite et Othair déclara alors qu'il fallait bien le couvrir sinon il allait mourir de froid. Et par ces températures si glaciales en altitude, vu les efforts qu'ils avaient fait pour le sauver afin de le questionner, pas question de le laisser sombrer pour rejoindre l'Ossuaire de la Dame des Tombes.

Pendant ce temps, les autres avaient dépouillé les orques de leurs effets personnels, vêtements et armes qui pouvaient s'avérer utiles, puis il cassèrent une grande branche de sapin afin de servir de balai pour effacer au maximum leurs traces. Skaldor pensa qu'un chasseur comme lui serait capable de suivre la piste, mais les orques étaient-ils de bons chasseurs ?

Puis le groupe se mit prestement en marche. Dohvakrok tirait le brancard improvisé, deux nains à l'arrière balayaient leurs traces et les autres ramassaient le plus de bois possible en vue de faire un feu pour leur futur campement provisoire le temps d'une pause bien méritée. Il leur faudrait une bonne heure de repos près de la chaleur d'un feu, emmitouflés dans les vêtements en peau animales puantes et sanguinolentes des orques pour avoir un repos suffisant et indispensable à ceux qui étaient fatigués par la descente de al montagne à pieds dans ce froid polaire. Ils suivaient la rivière, le guerrier des tunnels ouvrait la marche en tirant le brancard, Thrôrir et Othair ramassaient du bois pour le feu et restaient vigielnts et enfin Robco et Skador s'occupaient de brouiller le plus possible leurs traces. Un vent glacé pas très fort mais constant s'était levé, s’immisçant dans le moindre interstice de vêtement ou d'armure pour rougir la peau et la geler sur place. Ils suivaient plus ou moins la rivière bordant la forêt de sapins et descendaient toujours et encore vers la plaine ou plutôt vers la faille qu'ils avaient repérée depuis la haute altitude lorsqu'ils étaient sortis du Kraal.

Puis l'heure passa. Inutile de dire qu'elle fut harassante pour des nains blessés et fatigués. Ils étaient au bord de l'épuisement lorsque Dohvakrok leva le bras pour annoncer la pause. Ils se mirent à chercher un endroit et fouillèrent la forêt comme la rive du ruisseau partiellement gelé. Là près du ruisseau, il étaient à découvert et pourraient voir leurs ennemis arriver de loin, comme lors de leur combat plus tôt. Dans les bois, ils étaient à l'abri des regards, entassées dans un espace peu important mais à l'abri du vent. Ils ne verraient sans doute pas approcher leurs ennemis si jamais ils étaient d'une grande discrétion mais au moins leur feu ne se verrait pas de loin. Skaldor expliqua même que s'ils trouvaient un grand sapin, ils pouvaient couper les branches basses et s'abriter dessous. La fumée serait filtrée par les branche chargées d'épines et de neige au dessus et la température serait rapidement plus chaude dans une espace confiné au plafond bas qu'en plein courant d'air au bord de la rivière. Il s'agissait de trouver l'endroit qui leur convenait à tous, donc il fallait se mettre d'accord et décider puis trouver.

Modifié par un utilisateur jeudi 28 mai 2015 07:50:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline rone  
#83 Envoyé le : vendredi 29 mai 2015 11:37:00(UTC)
rone
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Messages : 1,264

Othair
Canalisations 1/3
CA : 17

10 / 10

Le groupe devait avancer. Othair entassa son équipement à côté de l'orc, sur le traîneau improvisé. Il garda son marteau sacré accroché à la ceinture et, à l'aide de cordes, construit un panier primitif. Il ressemblait à ceux que, jeune apprenti, il utilisait pour descendre les buches au four à charbon du temple.
Le ramassage du bois était un exercice peu intéressant mais il fit passer l'heure de marche plus vite et finalement Skaldor estima qu'on pouvait faire une halte et expliqua l'alternative pour le campement.

Othair ne savait pas comment choisir le meilleur endroit pour éviter une embuscade mais il savait comment optimiser la chaleur des flammes. Tous avaient besoin du réconfort et de la protection du feu primordial. Aussi il préféra que l'on s'installa sous les branchages.
Là, il prépara un foyer. Les âtres gigantesques des forges d'Heaume ridiculisaient de si petites flammes mais l'esprit du Créateur ne se formalisait pas de tels détails.
Les nains réunis autour du feu, Othair expliqua aux autres qu'il devait nettoyer les blessures et se purifier du sang des orcs avant de faire appel à la magie reconstructrice du Maître des artisans.
Othair remplit une outre, récupéra quelques bandages dans les affaires des orcs puis se dirigea vers Robco. Il l'allongea une litière de fortune et l'examina.
Les connaissances anatomiques du prêtre étaient très limitées mais la blessure ne semblait pas mortelle. Il se contenta de libérer le corps du cuir pour éviter que la plaie ne macère et retira la chemise souillée de sang. Il lava ensuite la plaie à grande eau et gratta les croûtes sales pour éviter une infection.
Il se tourna ensuite vers Thrôrir. Par deux fois les flèches avaient trouvé une faille entre les clous de l'armure et l'une d'elle s'était figée dans le bras gauche. Dans le feu de la bataille, la tige s'était brisé. Un bout de seulement quelques centimètres dépassait des chairs.
Othair retira la flèche. Durant toute l'opération le sage ne fronça pas un sourcil. Le grand intendant de la bibliothèque de Tar-Kazmukh lui annonçant l'entrée dans la collection du treizième exemplaire des leçons sur l'agriculture en milieu souterrain aurait probablement provoquer plus d'émotions.
Les blessures lavées, le prêtre relâcha les sangles de son armure et se débarrassa à l'eau des salissures du combat. Propre, il était prêt à faire résonner dans les cœurs l'exaltation de la foi de Torag, à couler dans les veines la fureur du feu primordial, à forger pour les corps et les esprits les boucliers et les stratagèmes infaillibles du Père du monde.

L'artisan du Créateur convoqua les membres du groupe autour du feu et fit chauffer son marteau dans le foyer. Il cogna l'acier rouge du marteau sur son bouclier et prononça son appel :
« Fils de Torag ! Nous avons déjoué les pièges de l'Ombreterre, nous avons ravivé la flamme du Kraal souillé par la sombre magie, nous avons affronté les caprices de la montagne, nous avons combattu les orcs et nous avons vaincu !
Cette journée a déjà vu bien des victoires et des souffrances. Le plus dur reste à venir ! Les fûts asséchés et le peuple assoiffé d'Heaume nous attendent. La route jusqu'à la bière est encore longue mais personne ne nous empêchera de boire ! Car nous sommes des nains ! Car Torag nous guide !
Nous sommes ses bras, nous sommes sa tête, nous sommes ses yeux, nous sommes sa voix, nous sommes ses mains agiles qui forgent le monde.
Par le soufflet initial, par le foyer primordial, sentez en vous sa vigueur et sa volonté. »

De chacun des sommets alentours s'éleva le vacarme familier de la forge. Un instant les cinq montagnes résonnèrent du bruit de leur gloire passée. Torag avait répondu à l'appel. Depuis la forge éternelle, il réparait les corps meurtris.
Tout le monde regagne 6 PVs.

Le prêtre s'assit, revigoré de corps et d'esprit. Pendant les quelques secondes du rituel, l'esprit d'Othair avait voyagé dans le domaine des dieux au plus profond des montagnes pour en rapporter le feu élémentaire, source de toute vie.
Émerveillé par cette illumination subite, il chercha à fixer les images dans sa mémoire. Les signes étaient clairs. La bienveillance de Folgrit et Torag était sur eux. Nul obstacle ne pourrait arrêter le groupe béni par le divin couple.
Othair fut tiré de sa rêverie par le grognement de l'orc qui sortait du coma. Saucissonné sur le traîneau, il cherchait à briser ses entraves. Prudent, Othair éloigna les armes récupérées sur les orc et les disposa de l'autre côté du feu.
Il n'y avait que des armes de basse facture mais leur fabrication intriguait Othair. Toute arme, aussi primitive soit-elle, avait une histoire. Forgées dans la précipitation et la colère, gavées de meurtres et d'assassinat la plupart mettait le prêtre mal à l'aise.
Une dague contrastait avec cette violence. Sans être un orfèvre, son créateur avait cherché à décorer la poignet. Grossièrement, on distinguait une première rangée de cinq gros points profonds, autour évoluait des sillons entrelacés et chaque carrefour était relevé par une entaille superficielle.
Ces différents niveaux de gravures rappelaientt la technique ancestrale du contrepoint forgé. Bien sûr la réalisation manquait de subtilité et d'imagination (sur un objet de cette dimension, un apprenti imberbe n'aurait pas osé se présenter devant son maître avec moins de cinq niveaux gravés et trois incrustés) mais l'intention d'imprimer un sentiment dans le métal était là.
Cette dague était le signe que Torag acceptait toutes les bonnes âmes dans sa forge. Cette dague était la première clef vers l'idéal d'harmonie universelle par le langage de la forge. Il l'accrocha à la ceinture, derrière le marteau des artisans. L'objet sacré subtilement décoré effaçait la simple lame et au temple de nombreux prêtres auraient condamné l'acte impie de mêler l'art sacré de Torag à une création orque.
Il pensa aux dernières mots de l'évêque d'Heaume avant le départ d'Othair et aux images envoyées par le Créateur du monde. Le Kangreddin était l'occasion pour l'apprenti de trouver sa propre voie vers le premier Forgeron, fut-elle non orthodoxe. Torag lui-même n'invitait il pas ses fidèles à sortir des chemins tracés ? Othair avançait, guidé seulement par le Père des nains, dans sa quête personnelle.

Comme il l'avait rappelé au groupe la bataille pour la bière n'était pas encore gagnée et leur prisonnier pouvait avoir des informations capitales. Othair se rapprocha de nouveau du prisonnier entrain d'être interrogé. Il n'était ni capable de parler orc ni de mener un interrogatoire mais son apprentissage sur la voie de Torag lui avait appris à déceler le trouble et le mensonge dans l'esprit des individus. Peut-être saurait-il se montrer utile.
Avant de rejoindre le prisonnier, le prêtre glissa dans son sac le talisman aux deux crocs. Sans doute avait-il une symbolique de pouvoir ou de mysticisme pour les orcs. Dans une société fondée sur la loi du plus fort, le témoignage de la victoire des nains sur un de leur grand guerrier leur permettrait de gagner sinon le respect au moins la soumission de certains.
thanks 1 utilisateur a remercié rone pour l'utilité de ce message.
Offline Jägers  
#84 Envoyé le : samedi 30 mai 2015 15:14:33(UTC)
Jägers
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Localisation : Nantes

Dovahkroc
Bille: 10/10
CA 16

14 / 14

Dovahkroc resserra autour de ses épaules son manteau et ses fourrures, regrettant de ne pas avoir une capuche pour protéger son visage du vent. Il grommela dans sa barbe. Le mélange de boue et de neige, qui constituait le sol, rendait la marche fort mal aisée et lui frigorifiait les pieds. Il préférait, de loin, voyager dans les tunnels : agréables quelque soit la météo.

Malgré le froid mordant, les efforts demandés le faisaient transpirer. Son visage était rouge tant par l'effort que par le vent. En effet, il trainait plus de cent cinquante kilos derrière lui. Néanmoins le jeune nain continuait d'avancer inexorablement, libérant d’importants nuages de vapeur à chacune de ses expirations.

Après ce qu'il estima être une heure de marche, il fit signe à ses compagnons de s'arrêter. Le guerrier jugeait qu'ils avaient mis assez de distance entre eux et le lieu de l'affrontement. Discutant rapidement sur les différentes possibilités qui s'offraient à eux, le groupe décida d'un commun accord d'établir leur camp sous les arbres.

Lorsqu'il fut enfin débarrassé du brancard, Dovahkroc commença par allumer un feu avec le serviteur de Torag. Il sortit sa dague et se mit à retirer l'écorce, imbibée d'eau, des branches qu'avaient ramassé ses camarades. Cela facilitera le travail de l'artisan qui n'avait sûrement jamais dû utiliser du bois humide. Une fois le feu lancé, le combattant des tunnels alla s'occuper des blessés. Il utilisa du fil et une aiguille pour recoudre les plaies et les bandages pour recouvrir le tout.

Il accueillit le souffle d'énergie positive, invoqué par le prêtre, par une prière de remerciement au père de la création. Dovahkroc se sentait de nouveau d'attaque pour la mission qu'on leur avait confié. Il honorera ses ancêtres par l'accomplissement de son Kangreddin. Mais, comme ses compagnons, il lui fallait d'abord reprendre des forces.

Après avoir vérifié les liens qui retenaient l'orque, le jeune nain dégagea un espace proche du foyer et s’assit. Il interrogera le prisonnier lorsqu'il se sera réchauffé et que son ventre sera plein. Posant son sac à dos près de lui, le combattant des tunnels sortit ses affaires. Sur un tonnelet il déposa : une chope en acier couvert de runes, un petit paquet contenant de la viande séchée et des biscuits, et une pipe. Le guerrier remplit son verre avec un liquide ambré dégageant une odeur de houblon. Il porta le récipient jusqu’à sa bouche et avala une longue gorgée. Il leva les yeux vers le ciel, fit claquer sa langue contre son palais, puis émit un rot sonore et caverneux. Dovahkroc sortit ensuite une brindille du feu pour allumer sa pipe.

Une vingtaine de minutes plus tard, le combattant des tunnels avaient rangé ses affaires et s'intéressait à l'orque. Il s'adressa d'abord à lui en commun avant d'essayer le commun des profondeurs.

« Tu m'comprends l'affreux ? »

  • Premiers secours (Thrôrir) : 1d20+3 donne [18] + 3 = 21


Thrôrir -> +1 PV

Modifié par un utilisateur samedi 30 mai 2015 15:40:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline mdadd  
#85 Envoyé le : samedi 30 mai 2015 16:34:07(UTC)
mdadd
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Le groupe avait pris le parti d’avancer et de s’enfoncer dans la forêt. Ils cherchèrent un gros sapin puis déblayèrent les congères qui s’étaient formées autour du tronc jusqu’au-dessus des branches basses. La forme conique de ces arbres faisait que tout en bas les branches formaient espace large quasi circulaire autour du tronc et un gros sapin leur permit d’avoir suffisamment de place pur tous se loger autour sans se piétiner puis de ménager un coin « entrée » pour tout de même garder un œil sur l’extérieur et un coin feu de camp au plus loin du tronc de manière à ne prendre aucun risque. En coupant le dernier niveau de branches, la hauteur était suffisante pour se tenir debout et les congères qui s’étaient accumulées autour formaient une barrière naturelle ne laissant paraître qu’une ligne de lumière pas plus haute qu’un pied avant que les prochaines branches surchargées de neige ne forment un toi. Leur « igloo » improvisé était fonctionnel et ils purent s’y installer. Othair commença son office. Les nains avaient décidé de se réchauffer et de se reposer pendant une heure. Ils avaient encore pas mal de route à faire pour gagner la passe de Rombre et surtout pour arriver à temps afin de protéger le convoi de fer et de bière à destination de Heaume. Certes ce convoi n’arriverait pas pour la fête du Kangreddin dès le lendemain, mais le prêtre savait à quel point les réserves de fer commençaient à manquer et bientôt les Grandes Forges Sacrées de la citadelle n’auraient plus de métal à fondre. Leur mission était capitale et aucun des nains ici présent ne l’avait oublié.

Mais pour protéger ce convoi, il leur fallait prendre du repos et cette heure fut des plus bénéfique. Les flammes crépitaient et faisaient craquer les branches de sapin. La fumée s’échappait par les fentes au-dessus des congères avant de se perdre dans les branches supérieures et d’être dispersée aux quatre vents. Les nains ne disaient mot, chacun était emmitouflé dans les vêtements en fourrure des orques, sauf Dohvakrok qui était déjà équipé, et se rapprochait du feu qu’Othair alimentait à en faire rougir le fer de son marteau de guerre. En attendant que le métal atteigne la bonne température, il lava et purifia les blessures de tous ceux qui avaient subi des blessures mortelles. Une la tête du marteau rougie, le prêtre frappa celui-ci sur son écu, puis se leva et scanda une prière au Maître des Maîtres Artisans, levant son marteau rituel dans une main et le gros rubis qu’ils avaient trouvé dans le Kraal dans l’autre. Une vague de forte chaleur se répandit autour de lui, tandis que chacun entendit le bruit d’un marteau frappant un coup sur l’enclume. Le miracle se produisit encore une fois. Robco, Dohvakrok, Thrôrir, Othair lui-même, tous virent leur corps se régénérer et les blessures disparaître complètement pour certains, ne laissant qu’une légère marque rouge, en grande majorité pour d’autres qui avaient subi de nombreuses blessures graves. Un grognement avertit les nains que l’orc lui-même devait avoir bénéficié de ce traitement et il venait de reprendre conscience. Bâillonné et ligoté, il n’avait pour l’instant aucune chance de leur échapper. Il tenta bien de s’agiter tel un vermisseau pour tester la solidité de la corde naine, mais comme toute chose que fabriquait le peuple fier, robuste et barbu, celle-ci n’était pas prête de céder sous les faibles contorsions d’une peau verte. Il finit par cesser ses vains efforts pour regarder autour de lui et peut-être commencer à calculer quelles étaient ses chances de s’en sortir en vie ou de s’échapper. Plusieurs fois il regarda les nains qui le toisaient du regard, son visage se crispa plusieurs fois, de haine, de dégout, de douleur, impossible de le dire… Lorsque Dohvakrok lui parla dans la langue des marchands ou dans l’ancien dialecte parlé par les créatures des profondeurs, l’orc semblait juste avoir froncé les sourcils comme lorsqu’on écoute sans comprendre. En tout cas il ne fit aucun signe ou grognement en réponse à la question du guerrier des tunnels.

Thrôrir gagne 1pv supplémentaire grâce aux premiers soins de Dohvakrok.
Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Yg One  
#86 Envoyé le : dimanche 31 mai 2015 17:35:44(UTC)
YgOne
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Thrôrir
Réserve magique 3/5
CA : 14

12 / 12


Aaaaah ! Qu'il était bon de se sentir ragaillardi par une bonne flambée, quelques victuailles, des soins divins et terrestres, et par la présence de nains de bonne compagnie autour de soi ! Les joues de Thrôrir avaient repris des couleurs, ses idées s'étaient clarifiées également, et il mâchonnait maintenant une chique noire qui lui colorait les dents tout en se remémorant ses leçons d'orc apprises lors des cours de linguistique au collège de Tar-Kazmukh.
Les rumeurs les plus folles courraient sur leur professeur de Géographie Planaire et de Langues Extérieures : Barghest camouflé par un sort d'illusion, disaient les uns, chef de guerre orc capturé et sous l'effet d'un charme-personne, disaient les autres; mais tous s'accordaient à dire qu'il avait défiguré d'un coup de griffe un élève médiocre, avant de lécher son sang d'une langue noire et bifide et de déclarer « Votre exposé était passable, vous le ré-écrirez de A à Z. Et passez à l'infirmerie, vous souillez mes bottes. ».
Aussi, l'appréhension était immense à l'heure d'entrer pour la première fois dans sa salle de classe, et l'un des jeunes nains s'évanouit même en passant la porte. La salle était plongée dans la pénombre, éclairée ça et là par des bougies de cire noire; une odeur d'ozone leur piquait les narines; des cartes stellaires et planaires couvraient les murs, et des mobiles colorés pendaient du plafond. La salle elle-même était un petit amphithéâtre circulaire au centre duquel trônait une table supportant le poids de lourds volumes empilés. Ne voyant pas leur professeur, les nains prirent place sur les banquettes et sortirent leurs vélins, s'interrogeant du regard sur ce qu'il convenait de faire.
Puis tout à coup il y eut quelqu'un près de la table. Les élèves sursautèrent - le plus sensible s'évanouit à nouveau - tandis que le demi-orc drapé de pourpre qui venait d'apparaître prenait la parole « Bienvenue à la promotion 4665. Mon nom est Varag Bloodrage. » Il balaya l'assemblée de son unique œil, protégé par un monocle « Mais vous pouvez m'appeler Professeur Rage. Les plans d’existence sont des réalités différentes reliées entre elles mais, en dehors des rares points de liaison, chaque plan est un univers distinct qui possède ses propres lois naturelles... » La leçon avait commencé et le jeune magus s'empressa de porter sur papier les paroles du maître.
Thrôrir sourit à l'évocation de ce premier souvenir, puis se concentra sur la langue orc. Ce jour là, le Professeur Rage leur donnait quelques mots de vocabulaire tout en évoquant le champ sémantique couvert par l'orque : « Les batailles, le pillage, le butin, le sexe et le pouvoir, voilà de quoi vous pourrez parler avec le langage orc. Si votre but est de débattre de sujets philosophiques ou d'écrire un lai rimé pour votre soupirante, les cours de Messire Erendil de Blanc-Castel sont au fond du couloir » Il attendit que les rires de la salle s'interrompent avant de reprendre de sa voix de basse. « Cependant ne faites pas l'erreur de croire que cette langue est dénuée de nuances. Que l'on s'adresse à un supérieur ou à un inférieur, les mots choisis seront différents pour une même signification. Ainsi les injonctions Growal ak nagawar et Growol nag signifient toutes deux 'Ôte-toi de mon chemin' (le 'pardon excusez-moi messire mais j'aimerais emprunter cette voie que vous bloquez céans voilà merci bonne journée' n'étant pas concevable en orc), mais dans le premier cas la conjonction ak implique la déférence, alors que dans le second cas, la menace physique est implicite en cas de refus. Notez comme le complément est tronqué ... » Thrôrir s'arrachait de ces souvenirs pour revenir à la situation présente.
Le guerrier avait commencé l'interrogatoire. L'orc ne semblait pas comprendre les premiers mots utilisés, aussi le magus, après avoir craché sa chique hors du cercle, s'approcha-t-il et traduisit les premières questions :
« <Toi, le vaincu, dis-nous quelle est ta tribu, et qui est son chef actuel, où nous dévorerons ton cœur devant tes yeux> »

Thrôrir, nain magus 1, avec Mdadd => terminée
Hume-Au-Vent, Homme-Rat voleur 1, avec Greflechtin => terminée
Helam, elfe mage 1, avec Efpi92, puis Zinou (2 PFS) => terminée
Aylora, humaine archéologue 2, avec Djezebel => terminée
Helam, elfe mage 1, avec Bengrow (PFS) => terminée
Joro-La-Panse, halfeling chasseur divin 1, sur la BG-290 avec Nauron
Offline babou  
#87 Envoyé le : lundi 1 juin 2015 02:29:26(UTC)
babou
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Localisation : France

Robco
-
CA : 15

9 / 9
Après l'effort, le réconfort !

Enfin, tout était relatif, l'expédition naine n'avait même pas encore atteint son objectif après tout.

Néanmoins, désormais rapiécé, soigné et revigoré, Robco comptait bien profiter de ce court instant de repos pour faire face aux épreuves à venir.
A la suite du combat il avait troqué la morsure du froid pour celle de la puanteur des fourrures orques avec l'impression que le sang orque allait entrer en contact avec sa blessure et provoquer une nécrose instantanée ou une quelconque gangrène.
Il profita donc de cette heure de répit pour nettoyer la fourrure dégoûtante qu'il portait jusqu’alors à même le sol, la frottant dans la neige et la terre gelée, puis la laissa sécher auprès du feu.
Mieux valait de la terre et quelques saletés que du sang orque. Inutile de préciser qu'en tant que fier représentant du peuple nain, le maître des pièges afficha un rictus de dégoût durant tout le procédé.
Il utilisa en suite le coin d'une des armures en cuir pour nettoyer la lame de sa hache.
Alors qu'il s’intéressa au butin que le groupe avait gagner au prix de la douleur et du sang, brandissant un des bandages avant de l'enrouler puis de le fourrer dans son sac, tout en s'adressant au reste de la compagnie:

« J'me sert hein. »

Il s’intéressa ensuite aux coutelas.
Bien que de facture désespérante comparé au travail nain, Ils pourraient s'avérer utiles, notamment en terme de discrétion.

« Je doute que ce sois votre style de toute façon. »

Dit-il avant de faire disparaître deux dagues dans les tréfonds de sa veste et d'en garder deux autres en main une qu'il planta dans la neige et le sol gelé à l'extérieur et une qu'il alla faire rougir auprès du feu, bien en vue de leur prisonnier.

« Pas de temps à perdre avec un orque, j'aimerais éviter d'avoir à être "convainquant", mais si vous n'arrivez pas à le faire parler normalement, passons directement à des solutions plus terre à terre... »
Offline Kristall  
#88 Envoyé le : lundi 1 juin 2015 07:44:57(UTC)
Kristall
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Messages : 524

Skaldor
-
CA : 16

12 / 12


Skaldor s'était affairé à ramener du bois pour le feu. Il en avait profité alentours pour jeter un oeil s'il n'y avait pas quelques baies comestibles qui pourraient revigorer un nain. Bon, si un lapin venait à passer sous son pied, ce ne serait pas de refus non plus. Avec le bruit que les nains avaient fait, il en doutait quelque peu, mais sait-on jamais, qui ne tente rien n'a rien.
Finalement, il avait réussi à trouver quelques buissons et il ramassa quelques baies d'églantier tout à fait mangeables.je fais 10 en Survie.
Fort de sa découverte, il revint alors au camp, et déposa son butin devant les autres nains tout en venant se réchauffer près du feu. Que ça faisait du bien. Rien que les premiers instants lui donnaient l'impression d'être ragaillardi pour les jours à venir. Il sortit de son sac un morceau de saucisson et du pain de nain qu'il mangea avec délectation.

C'est alors que Thrôrir entreprit de passer à l'interrogatoire de l'Orc. Ne voulant rien manquer, il se cala contre un tronc et entreprit de tailler un morceau de bois avec sa dague tout en contemplant le spectacle. S'il fallait de l'aide pour aider l'Orc à se confesser, il attendait patiemment que l'on vienne le chercher.
La foi transporte les montagnes. Si elle pouvait transporter la bière aussi, ça nous arrangerait. PROVERBE NAIN
Offline mdadd  
#89 Envoyé le : mardi 2 juin 2015 22:07:33(UTC)
mdadd
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L'abri sous le pin, que les rôdeurs appelaient parfois pin compagnon, et le petit feu de bois eut tôt fait de revigorer nos jeunes barbouzes qui pour certains se demandaient si les poils de leur barbe allaient finir par perdre les stalactites qui s'y étaient formées à cause de l'humidité de leur respiration. Les uns mâchonnaient un morceau de pain, de fromage ou de viande séchée, d'autres chiquaient ou fumaient la pipe, il y avait peu de choses à faire pour qu'ils se mettent à boire de la bière et à chanter. Mais l'heure n'était pas encore aux festivités. Le repos était nécessaire et devait être mis à profit pour interroger leur prisonnier. Si Dohvalkrok, bien qu'impressionnant, n'obtint qu'un grognement en réponse à sa question, Thrôrir prit le relais dans le langage des peaux vertes, d'après les souvenirs qu'il en avait durant son apprentissage. Son mentor lui disait souvent qu'on ne connaissait pas assez ses ennemis tant qu'on n'apprenait pas leur langage qui était un véritable miroir de leur éducation et leur comportement. La langue orque était rugueuse, dure, toute en force et en intonations qui étaient à la fois intimidantes et respectueuse. La faiblesse était interdite chez les orques, le moindre signe signifiait la mort et leur langage pouvait paraitre, vu de l'extérieur comme une engueulade plus que comme un discours diplomatique. L'érudit nain se mit donc à vociférer de façon la plus autoritaire qu'elle soit pour tenter d'impressionner le prisonnier et lui faire comprendre qu'il n'était pas un faible.

Les premières questions n'obtinrent pas de réponses. L'orc forestier avait l'air surpris d'entendre son propre langage dans la bouche d'un ennemi juré. Il regarda autour de lui comme pour se faire une idée de son environnement puis ses yeux se posèrent sur la lame que tenait Robco et qu'il chauffait dans le feu. Ses traits se durcirent, ses yeux se plissèrent, ses lèvres commençaient à se retrousser comme le ferait un animal lorsqu'il montre les crocs, crocs qu'il avait proéminents du reste et prêts à mordre si jamais Thrôrir se rapprochait de trop près pour l'intimider. Puis après un court instant, il hurla à son tour.

« Olemme valkoisia kettuja.
Keittiömestari on Ovor valkoinen hampaat ! »


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...
Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Yg One  
#90 Envoyé le : mardi 2 juin 2015 22:51:40(UTC)
YgOne
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Thrôrir
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12 / 12


Par Torag, son haleine était encore pire que son apparence ! Nul doute que s'il était mordu, le magus développerait nombre d'infections malignes. Malgré son inconfort, il traduisit à ses compagnons sa question, puis la réponse de l'orc :
« Il dit être membre de la tribu des Fennecs Blancs, et être dirigé par Ovor Crocs Blancs. Une de vos connaissances chers compagnons ? Si vous avez des questions à me souffler n'hésitez pas, pour ma part je vais le titiller un peu. »
Thrôrir tenta alors de manoeuvrer la peau-verte :
« <Ovor n'a pas les Crocs assez acérés pour être connu sous la Montagne. C'est un petit chef et votre tribu est misérable, car elle est incapable du moindre pillage méritant d'être raconté ! »

J'essaie donc de le pousser à se vanter des exploits de sa tribu. Tu peux ajouter la traduction de ses réponses pour le reste du groupe, je fais le relais en simultané Smile.


Thrôrir, nain magus 1, avec Mdadd => terminée
Hume-Au-Vent, Homme-Rat voleur 1, avec Greflechtin => terminée
Helam, elfe mage 1, avec Efpi92, puis Zinou (2 PFS) => terminée
Aylora, humaine archéologue 2, avec Djezebel => terminée
Helam, elfe mage 1, avec Bengrow (PFS) => terminée
Joro-La-Panse, halfeling chasseur divin 1, sur la BG-290 avec Nauron
Offline mdadd  
#91 Envoyé le : mercredi 3 juin 2015 23:42:42(UTC)
mdadd
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L'orc parut ne pas broncher devant les insinuations de Thrôrir, il n'avait peut-être pas compris les nuances ou les intonations ou encore la tentative de titiller la fierté des orcs pour obtenir davantage de réponses. Toutefois, il cria de nouveau, crachant ses réponses au visage de l'érudit nain. Il y avait un mélange de colère et de frustration dans sa voix.

« Valkoiset ketut ovat metsästäjät, ei ryöstäjiä !
Ja nyt olet peli Ovor. Voit ajaa yötä päivää ilman hengähdystaukoa kunnes saastainen päät lävisti ympärillä Teirin ! »


Modifié par un utilisateur mercredi 3 juin 2015 23:43:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Kristall  
#92 Envoyé le : jeudi 4 juin 2015 07:38:51(UTC)
Kristall
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Skaldor
-
CA : 16

12 / 12


Skaldor écoutait la conversation traduite par Thrörir, tout en continuant de tailler son bout de bois en biseau.
Il lance alors à Thrôrir.

« Dis-lui qu'il mérite bien son nom de fennec, je sens son haleine jusqu'ici, et je m'y connais en fennecs. Et demande quelle différence subtile il fait entre la chasse et le pillage et ce qu'ils chassent? Tu es sûr de bien comprendre ce qu'il dit? Il y a peut-être des intonations que tu ne maîtrises pas. Cela dit sans vouloir t'offenser. »

  • Connaissance (géographie/peuple) : 1D20+6 donne [3] + 6 = 9
La foi transporte les montagnes. Si elle pouvait transporter la bière aussi, ça nous arrangerait. PROVERBE NAIN
Offline Yg One  
#93 Envoyé le : jeudi 4 juin 2015 10:25:17(UTC)
YgOne
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Thrôrir
Réserve magique 3/5
CA : 14

12 / 12


Le professeur Varag Bloodrage avait été très clair dans son cours de linguistique : le rapport de force faisait lui-même partie du langage orc. Aussi Thrôrir prit-il la seule décision qui convenait afin de briser l'orc : il lui assena un ramponneau des familles sur la tempe qui le renversa dans la neige. A ses compagnons il lança rapidement « N'intervenez pas. » Puis il prit l'orc par ses cheveux graisseux et le traîna jusqu'au feu, où il lui écrasa la joue contre des braises. Couvrant les cris de l'orc, il hurla « <POUR QUI TE PRENDS-TU MISERABLE INFERIEUR ! TU OSES NOUS MENACER ? TU SERAS DEVORE VIF PAR NOS DIEUX ET JE BOIRAI DANS TON CRANE, CHIEN !> ». Puis, le retirant du feu, le magus lui assena un coup de pied dans le foie, et le saisit par le nez.
« <Et maintenant parle ! Qui attaque les convois des longues barbes ? Grouille-toi de cracher le morceau, mon chef de guerre s'impatiente.> » finit Thrôrir en désignant la mine patibulaire de Dovahkroc.


Thrôrir, nain magus 1, avec Mdadd => terminée
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Offline mdadd  
#94 Envoyé le : jeudi 4 juin 2015 20:02:21(UTC)
mdadd
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Thrôrir devait faire une démonstration de force pour intimider l'orc. Il l'attrapa par les cheveux et lui plongea la tête dans la braise brulante que le prêtre avait généré lors de son rituel pour chauffer un blanc la tête de son marteau ou que venait d'utiliser Robco pour faire rougir la lame de son coutelas. La peau verte allait-elle résister à ce traitement barbare ? Une odeur de chair brûlée accompagna le hurlement de douleur du monstre tandis que l'érudit maintenait sa tête dans le brasier. Bien-sûr l'orc tenta de résister et de se débattre, mais le nain était aussi fort que lui sauf qu'il n'était pas grièvement blessé et ligoté. Lorsque Thrôrir retira la tête du feu pour lui crier dessus, l'orc continuait de hurler à la mort, il avait le visage complètement décharné et méconnaissable, la peau ayant noircit au point de se désagréger, laissant des pans de chair rouge vif à nue, lorsque ce n'était pas l'os. Des braises étaient restées collées à la chair et continuaient leur œuvre destructrice. Par ailleurs le monstre ne se débattait plus non plus, ses yeux ne pouvaient plus se fermer tellement la chaleur était intense là où Thrôrir lui avait plongé la tête, le moindre poil avait fondu, la paupière de l’œil exposé était détruite carbonisée par le feu, quant à son œil il était devenu tout noir lui aussi, présageant de grandes difficultés à l'avenir pour s'en servir, s'il n'était pas mort. En tout cas, le prisonnier ne se débattait plus, il n'en avait plus la force tellement il devait résister à une douleur atroce, ses chairs continuaient à se consumer tellement la chaleur avait été forte. Thrôrir y était peut-être allé un peu fort. L'orc était bien mal ne point, il l'aurait sans doute tué ou replongé dans le coma, si dans un réflexe instinctif il n'avait pas dégagé les braises collées au visage d'un revers de la main avant d'éteindre le feu de la brûlure en plongeant de nouveau la tête du monstre dans la neige, générant un nuage de vapeur et étouffant quelque peu les cris de l'orc.

Puis sans attendre, Thrôrir retourna sa victime au bord de l'inconscience ou de la mort, elle respirait faiblement et avec difficulté, les mutilations étaient irréversibles et s'il survivait à ses blessures, ce qui paraissait très peu probable d'après l'examen rapide et visuel d'Othair, il aurait l'air d'un mort-vivant. Peut-être que des bandages et un baume cicatrisant et apaisant contre les brûlures pouvaient avoir un effet très faiblement réparateur, mais cela augmenterait sers chances de survie. En attendant qu'il passe l'arme à gauche, l'érudit nain vociféra de nouveau dans le langage guttural des peaux vertes. Cette fois l'orc ne cria pas, il chuchotait et le nain fut bien obligé d'approcher la tête de tendre l'oreille pour entendre ce qu'il disait sans toute fois s'exposer à ses crocs...


« Verinen sudet ... parrakas velho ... hirviö, joka syö rautaa... »


Modifié par un utilisateur vendredi 5 juin 2015 21:33:58(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Jägers  
#95 Envoyé le : samedi 6 juin 2015 13:22:57(UTC)
Jägers
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Dovahkroc
Bille: 10/10
CA 16

14 / 14

Ses gros bras croisés contre sa poitrine, Dovahkroc assistait à l’interrogatoire l'air sévère. Il écoutait attentivement les traductions de Thrôrir. Ce dernier se débrouillait plutôt bien, il choisit donc de le laisser continuer et de ne pas intervenir. Le jeune nain haussa néanmoins un sourcil d'étonnement en voyant l'érudit plonger la tête de l'orque dans la braise brûlante. Il ne pensait pas le nain capable d'une telle sauvagerie. Tant que tu l'as pas tué... Reniflant bruyamment, le guerrier attendit les résultats de ce geste.

Le combattant des tunnels grogna lorsque le mage leur rapporta les paroles du peau-verte. Les veines sur ses tempes commencèrent à gonfler. Un traitre !

« Un nain qui aiderait les orques ?! - Il cracha au sol - Ça pourrait être un d'ces tarés d'fidèles du sombre forgeron. - Il se tourna vers Thrôrir - Demandes lui qui est l'chef des loups sanglants, combien ils sont et où est leur camp'ment. Essayes aussi d’obtenir une description et la localisation d'ce nain et du monstre. »

Modifié par un utilisateur samedi 6 juin 2015 13:24:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Kristall  
#96 Envoyé le : lundi 8 juin 2015 07:48:55(UTC)
Kristall
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Skaldor
-
CA : 16

12 / 12


Skaldor manqua avaler son morceau de pain lorsqu'il vit la violence dont fit preuve Thrôrir. D'accord les nains tuent des orcs, mais la torture n'a jamais vraiment été sa tasse de thé. Il toussa pendant une bonne minute avant de reprendre ses esprits et se donna même des coups derrière la nuque pour essayer de faire passer le morceau en travers. Il était bien trop stupéfié pour avoir eu les réflexes de l'arrêter.
L'interrogatoire reprit et aux dernières réponses de l'orc, Skaldor s'arrêta non pas sur le barbu, mais plutôt sur le monstre de fer et les loups.

« Un monstre qui mange le fer? Qu'entend-il par là? Une machine qui extrait du minerai? Il en fait quoi de ce fer le monstre ensuite? Et ces loups? On peut en savoir plus? »
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Offline babou  
#97 Envoyé le : lundi 8 juin 2015 10:13:11(UTC)
babou
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Robco
-
CA : 15

9 / 9
Robco fronça les sourcils d'un air désapprobateur face au violent interrogatoire de Thrôrir.
La torture n'étant déjà pas tenu en haute estime chez les nains, l’exécuter d'une manière aussi barbare dérangeait l'expert en pièges, même si l'on parlait ici de torturer un orc.

'aurait put faire ça plus proprement pensa Robco.

Il attendit ensuite les réponse aux questions que ses camarades venaient de poser, espérant que le vaincu soit encore en état de parler.
Offline rone  
#98 Envoyé le : lundi 8 juin 2015 11:47:32(UTC)
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Othair
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10 / 10

Les brûlures graves étaient la punition de Torag, que ses ennemis craignent son courroux, contre les mauvais artisans. Céder à l'appel de la routine corruptrice du sombre forgeron se soldait par ce châtiment. Marqués et handicapés, les renégats disparaissent dans l'isolement des remords et de la pénitence.
L'orc avait dû se tourner vers le côté obscur de la forge pour que le Meilleur des Nains décide qu'un tel traitement serait infligé à la peau verte. Un fidèle de Droskar, que les braises primordiales l'étouffent dans son sommeil, avait corrompu une tribu et faisait alimenter un autel du labeur par les pillages. « Sait-il ce que le monstre construit avec le fer ? »
Offline Yg One  
#99 Envoyé le : lundi 8 juin 2015 21:42:06(UTC)
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Thrôrir
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12 / 12


Thrôrir était ravi de constater que les conseils de son ancien professeur se révèlent aussi efficaces. Il se sentait par contre vidé émotionnellement, d'avoir dû ainsi jouer une explosion de rage. Il se contenta donc ensuite de traduire les questions et réponses aussi fidèlement que possible.



Thrôrir, nain magus 1, avec Mdadd => terminée
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Offline mdadd  
#100 Envoyé le : mardi 9 juin 2015 18:25:59(UTC)
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Si la méthode avait pour le moins choqué les compagnons nains de Thrôrir, elle s'avérait pour le moins efficace. L'orc souffrait mille mort et n'avait plus la force de résister. L'Érudit avait brisé sa volonté et à présent la monstre n'aspirait qu'à une seule chose, cesser de souffrir et mourir rapidement. Tout à coup chacune de nos jeunes barbouzes avait son lot de questions que Thrôrir traduisit au fur et à mesure, sans infléchir son intonation de voix afin de rappeler à l'Orc qui était le maître. La peau verte murmurait plus qu'elle ne parlait, ses chuchotements furent traduits à tous à mesure que les réponses étaient données.


« Lauman johtaja on Razat syö-sydän...
Pack on yli kolmekymmentä örkkejä...
He elävät joen varrella...
Parta on kuin kaikki pitkät parrat...
Se käyttää noituutta...
Hän asuu vanhassa hylätty maalaistalo piilotettu lehto...
Hirviö syö rauta on suuri hyönteinen antennit muotoinen pyrstö höyhenet ja kierteiset...
Hirviö syö rautaa... »


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