Robco s'accroupit légèrement pour avancer sa hache en direction de son arbalète qu'il avait laissée tomber au sol juste à côté de lui. Aller la récupérer directement l'exposait à un éventuel tir de l'archer orc, aussi il se servit de son arme de mêlée pour rapprocher l'arme et la saisir. Il laissa en place sa hache pour pouvoir manipuler son arbalète en la chargeant. De son côté, la vile peau verte qui avait tenté un assaut sur Dohvakrok et qui grièvement blessée avait préféré se replier, continuait à s'écarter du groupe de nains qui avaient sans conteste le dessus. Certes les orcs étaient tenaces et durs à tuer, mais un orc mort ne pouvait pas se venger...



Fin du round 6.

Nouveau round : Round 7.

Sans attendre, le guerrier des tunnels bondit sur ses pieds en faisant tournoyer sa fronde. Une fois que la bille placée à l'intérieur eut pris assez de vitesse, il lâcha une des deux lanières afin de la libérer et elle siffla vers l'archer orc sur l'autre rive. Malgré la grande distance rendant le tir plus difficile, la bille heurta le monstre humanoïde en pleine tempe, le faisant vaciller. Tandis qu'un autre orc se faufilait dans la forêt, cherchant à fuir ce combat mortel, Skaldor profita de ce très bref instant pour se précipiter devant Dohvakrok et aligner l'archer orc avec son arbalète lourde. Il retint sa respiration un quart de seconde et lâcha le carreau qui trouva sa cible et s'enfonça profondément dans le sternum du monstre, traversant sans doute un organe vital. L'orc lâcha son arc, la bouche ouverte dans un cri qui ne sortit pas, il était déjà mort avant de toucher le sol. Cette fois la menace des archers était terminée.

Quant aux combattants au corps à corps, Othair tenta sa chance sur le fou furieux devant lui. L'orc décontenançait tellement le prêtre que ce dernier était plus concentré sur les questions qu'il se posait que sur le combat. Une perte de concentration qui pourrait lui coûter chère. Sa lance se planta dans la neige sans aucun risque de mettre ne danger la peau verte qui redoublait d'efforts pour emporter avec lui un nain dans la tombe. Ce fut Thrôrir qui pour une fois parvint à porter une attaque décisive. Peu adroit ou malchanceux ces derniers temps à combattre tel un guerrier alors qu'il se présentait comme un érudit, la hache du magus frappa en pleine poitrine l'orc à la férocité redoutable, lui fendant les chairs et les cottes dans un bruit de craquement sinistre et funèbres pour la victime. Cette fois toute fureur s'évanouit d'un seul coup de la peau verte qui tomba enfin à terre, vaincue et... morte.

Il n'y avait désormais plus de menace directe. Les nains pouvaient se féliciter de s'en être sortis vivants d'une telle attaque de la part de guerriers orcs adultes et visiblement plus expérimentés qu'eux. Ce combat avait été difficile et allait sans doute faire remonter les forces et les faiblesses de chacun. Mais tout ne s'arrêtait pas là. Deux orcs étaient en fuite et un troisième agonisait derrière Thrôrir. Les jeunes barbouzes allaient-elles en rester là ou donner la chasse aux survivants ?



A Robco/babou de jouer.

Modifié par un utilisateur mardi 12 mai 2015 22:22:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

Effectivement, Skaldor affichait un air plutôt satisfait. Frais comme une rose, il termine d'épousseter la neige de ses vêtements et rejoint le reste du groupe.

« Ah ah! Vous auriez dû voir ça comment je l'ai aligné le dernier! C'était un tir de génie. Je ne suis même pas certain qu'il l'ai senti passer. Une frappe chirurgicale! »

Aux ordres du guerrier, le prêtre sut ce qu'il avait à faire : ils ne pouvaient laisser aucun survivant. Il s'élança de toutes ses forces à la poursuite de l'orc fuyard. Malgré sa faible vitesse, il avait ses chances face à un orc blessé... et Torag soutenait les efforts du prêtre et lui insufflait son souffle vital. L'orc ne lui échapperait pas une deuxième fois.

Modifié par un modérateur jeudi 14 mai 2015 22:48:18(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le magus maugréa dans sa barbe. Ils étaient blessés, fatigués, et dans un environnement inconnu, autant de raisons pour ne pas se diviser et courir après les orcs. Mais il fallait faire esprit de corps, et également penser à l'objectif de leur mission confiée par Lorimbur, le Grand Administrateur. Interroger l'un des orcs pour savoir s'ils étaient à l'origine de l'attaque des convois était dès lors la priorité de Thrôrir, et il tâcha donc de stabiliser la créature à ses pieds.


Jet de premiers soins : 1d20+1 = [17] +1 = 18

Etat :
- Fatigué : -2 force/ -2 dex => -1 pour toucher / -1 aux dégâts / -1 à la CA / -1 à l'initiative

Modifié par un utilisateur mardi 19 mai 2015 09:45:18(UTC)  | Raison: Re-écriture du message après perte

La haine de Dohvakrok semblait insatiable. Sans attendre il chargea l'archer qui soufflait dans son cor de chasse. La vouge du guerrier des tunnels ne lui laissa aucune chance de poursuivre ni son appel, ni sa retraite et encore moins une opportunité de se défendre. Tout s'était passé si vite. La lame avait sifflé au-dessus de sa tête avec une force et une précision qui ne lui permirent pas d'éviter le coup mortel qui trancha les peaux de ses vêtements, puis le cuir clouté de son armure et enfin ses chairs et os qui tous cédèrent depuis l'épaule droite jusqu'en dessous des pectoraux pourtant très développés et impressionnants. Tendons, muscles et organes furent déchiquetés, la mort survint rapidement tandis que l'orc laissait tout tomber ce qu'il avait en main avant de lui-même s'affaisser comme une masse inerte et molle. Dohvakrok avait reçu une grande giclée de sang de la part de son adversaire, il était maculé de la tête aux pieds, le sang verdâtre dégoulinant de partout.

L'autre fuyard avait vu le prêtre enragé sortir des sapins. Sans doute un sort semblable à son comparse archer l'attendait, mais il poursuivit son mouvement lent et laborieux afin de mettre un peu plus de distance entre lui et son bourreau. S'il le fallait, il se battrait à mort...

LA MAP

D'un geste expert, Dovahkroc dégagea sa hache du corps de l'orque en maugréant. Fixant la dépouille de ce dernier, le jeune nain s'essuya la bouche d'un revers de main avant de cracher. Se détournant du corps, le guerrier porta son regard sur le dernier peau-verte en fuite. Le serviteur de Torag semblait avoir la situation en main. Néanmoins, un peu d'aide n'était jamais de refus.

Le combattant des tunnels ramassa l'arc et une flèche sur le cadavre à ses pieds. Même si ce n'était pas son arme de prédilection, il savait s'en servir.

Lâche sa hache (libre), prend l'arc et une flèche (mouvement).

La mort du premier fuyard donna du cœur à l'ouvrage aux autres nains. Enhardi par sa bonne humeur et une confiance absolue, Skaldor se décala d'un pas et aperçut le second orc assez loin certes mais pas assez pour l'arbalète lourde. Il arma son arme, y plaça un carreau et visa la peau verte, malgré la présence du prêtre sur la trajectoire. Il lui fallait viser juste s'il ne voulait pas blesser Othair plutôt que de tuer la peau verte qui se repliait. Tandis que le prêtre avançait prudemment, prêt à plonger au sol si jamais l'orc se mettait à utiliser son arc, Skaldor eut une très brève fenêtre de tir et sans hésiter déclencha le mécanisme de l'arbalète, propulsant le carreau à vive allure. Un sifflement et un demi battement de cil plus tard, le carreau était venu s'enfoncer dans l'épaule de l'orc qui poussa à la fois un cri de douleur qui se transforma en cri de rage et de haine. Désormais il n'allait plus fuir. Faisant volte face aux nains, il saisit son large cimeterre à deux mains, prêt à emporter une barbouze dans la tombe.



Une action de retard pour Robco.
A Thrôrir/Yg One d'agir,
puis à Robco, puis à Orc Forestier 1.

Bien que mal en point, Robco allait tenter d'abattre le dernier fuyard, il se mit en mouvement réprimant la douleur et l'envie de faire une pause au coin d'un feu de bois.
Alors qu'il passait devant Throrir et l'orc fraîchement prisonnier, il adressa un hochement de tête à son comparse nain.
« Bon boulot, dépêchons nous d'en finir avec ces saletés »

double déplacement en W23

L'action se déroulait désormais loin de Thrôrir. Le jeune érudit nain profita de ce moment d’accalmie pour sortir sa corde de chanvre et définitivement neutraliser l'orc forestier inconscient qu'il venait de sauver d'une mort certaine. Certes il n'avait fait qu'un bandage de fortune plus proche du garrot qu'autre chose, mais celui-ci était plutôt efficace et le monstre cessait de se vider de son sang, même si les bandes de tissus que le magus avait découpées pour bander commençaient à se maculer lentement du fluide vital. Robco était passé à côté de lui presque en courant, enfin à pas précipités compte tenu du terrain accidenté et enneigé dans lequel les courtes jambes naines avaient du mal à ne pas s'enfoncer. Le maître des pièges partait aider ses compagnons afin d'éliminer définitivement la dernière menace orque qui s'apprêtait à affronter Othair dans un ultime élan de folie ou plutôt de rage.

En effet, à plusieurs dizaines de pas de là, le dernier orc forestier encore debout venait de prendre un carreau tiré par la puissante arbalète lourde de Skaldor. Cette blessure profonde l'avait plongé dans cet état de férocité que les nains commençaient à connaitre maintenant. Ces peaux vertes là étaient quelque peu différentes de ceux que les nains connaissaient à travers les écrits et histoires qu'on avait pu leur raconter sur eux. Depuis l'aube des temps, les Orcs étaient les ennemis jurés des nains et inversement. Ceux là paraissaient d'un temps plus ancien, comme si l'évolution avait ralenti dans ce coin perdu des montagnes enneigées. Ils étaient sans doute de bons chasseurs et archers, portaient des tenues légères et fonctionnelles bien que rudimentaires et basiques, leurs connaissances du combat étaient surtout centrées sur les attaques à distance et dès qu'il fallait se ruer au contact, ils semblaient perdre toute notion de tactique, commettant des erreurs fatales. Une première fois, ce dernier survivant de la riposte naine avait chargé sur Dohvakrok, rencontrant sa Vouge avant même d'être assez près pour donner un coup de cimeterre à large lame. Du coup, grièvement blessé et secoué par ce qu'il venait de subir, il avait tenté de se replier. Mais c'était sans compter sur la ténacité et la haine des nains envers eux. Le prêtre était déjà presque à son contact tandis que le rôdeur parvenait enfin à maîtriser son arme de distance beaucoup plus efficacement que contre les squelettes qui lui avaient inséré le doute, le doute du Sombre Forgeron...

Le carreau avait plongé l'orc dans cet état irréversible qui le mènerait jusqu'à la mort, mais pas sans tenter d'emporter avec lui une de ces maudites barbouzes. Il affermit sa prise sur son arme et se rua sur Othair, la colère aveugle lui faisant oublier par là même toute prudence et surtout la première leçon que lui avait donnée Dohvakrok. Le prêtre nain réagit aussitôt, voyant la montagne de muscles se dresser et se ruer vers lui, s'exposant à une attaque opportune de la part du nain, Othair sursauta presque devant cet élan soudain de sauvagerie et de férocité. Il réagit certes, mais il n'eut guère de temps de bien ajuster son arme et de réceptionner le monstrueux humanoïde grognant de rage, bavant du sang, les yeux exorbités veinés du rouge de la colère. Cependant, l'assaut soudain que produisit l'orc lui avait demandé un énorme effort physique compte tenu de son état. Aussi il ne parvint qu'à approcher Othair sans avoir le temps de lever son arme avant que le prêtre ne réagisse à nouveau. Ce dernier se concentra davantage sur son attaque et sa passe d'armes, sachant qu'il n'aurait peut-être pas le temps d'en faire une seconde s'il venait à manquer sa cible. C'était comme lorsqu'il frappait le métal encore incandescent sur l'enclume, il y avait cet instant unique où la fusion entre les alliages nécessitait des coups précis suivant un rythme et une force calculée pour ne pas tout briser. Il entendit presque le son du marteau qui frappait l'enclume au moment où sa pique s'enfonça dans le sternum de l'orc pour en ressortir de l'autre côté. Transpercé de part en part, le monstre hurla de douleur, s'accrochant à la hampe et remontant celle ci, la faisant glisser à travers même son propre corps. Il était condamné et il le savait sans doute, mais il voulait absolument emporter avec lui son adversaire. Othair vit approcher la menace si près qu'il pouvait presque entendre les ultimes battements de cœur de la peau verte. L'orc leva son arme pour frapper le nain, mais il n'avait plus de force. Ses yeux se ternirent et le lourd cimeterre tomba en même temps que le monstre glissait à terre sans vie...

Cette fois c'était bel et bien fini des fuyards comme de la menace. Il ne restait plus qu'une seul orc encore en vie, et encore dans un état proche de la mort et qui était inconscient et ligoté, gisant aux pieds de Thrôrir.

Il avait réussi à éliminer l'adversaire jusqu'aux derniers. Le groupe devait maintenant récupérer les affaires utiles des peaux-vertes avant de reprendre leur périple. Dovahkroc ramassa une poignée de neige qu'il utilisa pour nettoyer ses armes et rincer sa barbe. Il n'allait pas laisser les fluides vitales des orques le souiller plus longtemps.

Le jeune nain dépouilla ensuite le cadavre à ses pieds de toutes ses possession avant de rejoindre ses compagnons. Une fois sur l'autre berge, il aida ses coéquipiers à faire de même avec les autres corps. Quand tout le monde eût revêtu les fourrures, le jeune nain lança d'une voix grave et rocailleuse :

« Maint'nant que tout le monde est bien au chaud, on va continuer not'e ch'min vers la passe de Rombre. - Reniflant bruyamment, il continua - Quant on se s'ra assez éloigné d'ici, on cherch'ra un coin pour s'reposer une p'tite heure. Là, on s'occupera soigner nos blessures, casser la croûte et interroger l'orque. - Il indiqua de son gros pouce les arcs et flèches - On utilis'ra ça comme p'tit bois pour allumer un feu. Si possible, ramassez autant de bois qu'vous trouv'rez sur la route. Ça nous f'ra gagner un peu de temps. »

Sur ce, le combattant des tunnels s'approcha de leur prisonnier pour l'examiner. Il fronça les sourcils. Le transporter, alors qu'il était inconscient, allait se révéler compliqué. Tout en fabriquant un bâillon, Dovahkroc réfléchit à un moyen pour transporter rapidement l'orque. Après quelques battements cœur, il hocha la tête puis commença à s'activer. Il utilisa les arcs et deux toiles imperméables, qu'il sortit de son sac, pour fabriquer un traineau de fortune.

Le jeune nain étala d'abord une des toiles au sol puis utilisa le bois des arcs pour constituer l'armature du traineau. Il accrocha les arcs entre eux et à la toile grâce à leur corde et les ceintures des orques. Il recouvrit tout cela avec sa deuxième toile puis utilisa la ficelle restante pour ficeler le tout. Il s'assura que sa construction de fortune tenait bon puis glissa leur prisonnier sur le traineau.

« J'm'occupe de le traîner. Le bois qu'vous ramass'rez, mettez le avec l'orque. »