Liza souriait. «  Oui d’accord. Ils ont pas l’air très nombreux et cela nous éviterait de devoir prendre la fuite… Si on tue tout le monde, plus de témoins. Mais si vous préférez vivre dans la fuite et changer d’air ça me va.  »

Puis après quelques secondes de réflexion… «  En plus, plus il y a de morts, moins ils penseront que Meneldil était une cible, et cela brouillerait les pistes…  »

Elle suit alors le groupe en fonction de leur décision. On avait vu beaucoup de monde en passant ?

Vanilia écoutait les autres débattre de l'utilité de tuer tout le monde. Elles vont en venir aux mains si ça continue.

« Allons les filles, pas la peine de débattre pour ci peu. Quelque soit le rôle qu'il avait, Meneldil est mort. Nous sommes toutes libres et avons même récupéré de l'équipement, qu'il soit le notre ou pas. Donc on sort d'ici discrètement, donc pas par la porte d'entrée. On sort du village et on verra après ce qu'on fait. »

Et joignant le geste à la parole, elle se dirigea vers la fenêtre.

Vanilia était contente. Leur fuite s'était déroulée à merveille. Même si elles avaient beaucoup marcher, elles n'avaient aucunes mauvaises rencontres. Mais il était temps de se reposer un peu et de faire le point.

Vanilia regarda ses camarades une à une. C'était probablement elle qui avait le plus de connaissances et de réflexion, mais elle ne pourrait jamais survivre seule.

« On est enfin libre les filles. Cela n'a pas été facile, mais nous avons réussis. Maintenant, il va falloir qu'on réfléchisse à la suite. » Elle regarda les environs, comme pour chercher un endroit pour s'installer. « Mais avant, il faudrait qu'on prenne un peu de repos. Du feu, un endroit sur, de la nourriture. Malheureusement, comme vous vous en doutez, je ne suis pas très doué pour ce genre de chose. Il faudrait qu'on se répartisse les taches, se sera plus simple. »

Elle s'étira, le voyage lui avait fait mal partout, elle n'avait pas vraiment l'habitude de tant d'effort physique. « Ce que je propose, c'est qu'on trouve un endroit où passer la nuit. Puis une de nous va chercher de quoi manger; baies, fruits, viandes; une autre va s'occuper de chercher du bois et de quoi allumer un feu; la troisième fait un tour rapide autour de notre camp pour être sur que nous serons à l'abri; et la dernière s'occupe du camp. Personnellement, je pourrais allumer un feu si j'ai du bois et des brindilles. »

Elle regarda à nouveau ses camarades: « Qu'en pensez-vous? »

Vesta était heureuse de ne pas avoir croisé d'autres gardes avant de s'enfuir. elle trouva l'idée de la répartition des tâches interessante mais l'histoire de la chasse lui décrocha un petite rire étouffé.Assise afin de récupérer un peu de cette longue marche, elle répondi ...
« Chasser, sans arc, arbalète ou fronde cela me semble compliqué. Je vais aller m'occuper de la cueillette, j'ai quelques notions pour la débrouille... mais ce sera des baies et des racines, ne vous attendez pas à un festin. Nous n'avons pas non plus de quoi faire des collets, donc à moins d'un coup de chance phénoménal, nous n'aurons pas de viande ce soir. » Sur ces paroles elle se relève et se dirige vers les bois.
«  J'y vais de suite, je ne connais pas les environs du coup je préfère partir assez en avance, je ne sais pas pour combien de temps j'en ai. Si vous ne me voyez pas revenir avant la nuit, c'est qu'il m'est arrivé quelque chose. »

Vanilia était heureuse que chacune de ses camarades Soit d'accord avec elle. « Donc on fait comme ça.Valyra va nous chercher de la viande, en espérant qu'elle en trouve; Vesta va ramasser des baies, Elisabeth s'occupe e bois et je me charge de trouver un endroit. Le mieux je pense est en lisière de la forêt, on évitera les bêtes sauvages de la forêt et on verra si des gens arrivent. »

Elle parti donc vers la lisière afin de trouver plusieurs arbres regroupés afin d'établir le campement.

« Ne vous éloignez pas trop les filles. »

Vesta revenu bredouille...
« Mouais, hé bien disons qu'à première vue, les alentours directs de cette forêt ne possèdent pas grand chose à par des branches... Je ne ramène rien malheureusement.... et Valyra semble dans le même cas. Pour un repas équilibré nous repasserons. » Elle s'assoie le plus confortablement possible puis décide de revenir sur ce qui leur été arrivé.
«  En tous cas nous nous en sommes plutôt pas mal sorties je trouve. Cette union improvisée a été clairement efficace. Je suis toujours très intrigué par ce qui vient de se produire, ce coup monté étrange.... Peut-être l'avez-vous déjà dit mais en ce qui me concerne je ne suis pas du coin et j persiste à dire que nous avons été choisies pour une raison. Pour faire porter le chapeau le ou les commanditaires auraient pu sélectionner des marchands, des malfrats quelconques... De ce que j'ai vu, il est certain que le mot quelconque ne s'applique à aucune d'entre nous....
Qu'en pensez-vous ? Quelles étaient les probabilités qu'ils prennent des gens avec des aptitudes si particulières sans y avoir mûrement réfléchi ? Et si c'est bien le cas cela signifie qu'ils s'attendaient à ce que nous soyons en mesure de nous échapper !!! Non ? »
En finissant sa phrase elle lança un petit sort de lumière sur un cailloux afin de lutter contre la peine-ombre.

Elisabeth mangeait sa ration sans trop d’envie, un peu déçue. «  C’est difficile un repas sans viande fraiche quand même, mais c’est mieux que rien. On fera mieux demain.

Mais oui restons ensemble, je continue à penser que tout ça n’est qu’un test. Et aussi qu’on reverra l’autre prétentieuse qui était dans la dernière cellule. Mais bon, sans garantie.

A côté de ça, Meneldil, était-ce un test ou un contrat ou les deux je n’en sais rien. En tout cas jsuis pas encore prête à rejoindre ma légion, ça c’est sur.

Vous savez si ya un village ou une ville pas trop loin ? Je sais pas si on survivra longtemps en mangeant des baies et des racines, vu qu’on aura pas longtemps des rations…  »

Les propos de Vesta étaient lucides et Valyra allait dans le même sens.
« Il est clair que nous avons tous des talents particuliers. Autres points communs, nous sommes toutes des femmes, plutôt jeunes, seules et pas du coin. Ca commence à faire beaucoup de coïncidences pour être un simple hasard. Je me demande ce qu'on nous veut ou ce qu'on attend de nous. Mais surtout, qui ? »

Il était tard et la journée avait été éprouvante. De toute façon ils n'auraient pas la réponse en se regardant dans le blanc des yeux autour du feu.

« Je suis crevée. Je vais dormir. Je ne sais pas si c'est malin de partir trop loin. Bref, la nuit porte conseil comme on dit.
Réveillez-moi s'il y a un problème ou à l'aube, dans six heures. Qui sait ce que la nuit nous réserve ? »
Sur ces mots, elle s'allongea sur le tapis de feuille qu'elle avait rassemblait sous elle et s'enroula dans sa cape comme dans une couverture, son chapeau rabattu sur le visage, une dague dans sa botte, l'autre serrée dans sa main, ramenée sur sa poitrine.

Après quelques discutions, le groupe décida de se coucher, chacun prenant son quart, en grognant plus ou moins quand arriva leur tour.

La nuit se passa sans encombre et lorsque le soleil pointa son nez par-dessus les arbres, la douce chaleur de celui-ci sur la peau des demoiselles endormies les réveillèrent en douceur.

Le sommeil n'a pas été le plus réparateur, sans sommier ni couverture, certaines avaient eu froids, d'autres se grattaient de piqure d'insectes, alors que le sol dur pourrait en courbaturer les dernières.

Alors que le groupe se rassembla autour du feu pour prendre une légère ration avant de décider ce qu'elles allaient faire et du chemin à suivre, une pièce en or vint passer au-dessus de leurs têtes avant de tomber dans l'herbe à leurs pieds.

Perception DD15 ou ramassage de la pièce


Vous retournant vers d'où provenait la pièce vous remarquiez seulement à ce moment là la présence d'un homme à quelques mètres de vous, assit sur un tronc d'arbre. Aucune de vous est capable de dire depuis combien de temps il est là à vous observer...


L'homme, voyant que sa pièce lancé fit l'effet voulu de vous retourner, afficha un léger sourire et ne sembla pas prendre plus d'initiative que cela pour le moment.


Vous reconnaissez l'homme qui vous a soufflé le nom de Meneldil à l'oreille

Modifié par un utilisateur jeudi 5 janvier 2017 21:04:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

J’ai compté +1PV pour ma nuit de repos…

Lisa mangeait encore sa ration sans réel appétit, lorsque l’homme arriva. Quand elle le vit elle failli se jeter à sa gorge, mais préféra rester calme… «  Bonjour monsieur. La politesse voudrait que je vous arrache la carotide à coup de crocs mais je vais d’abord vous laisser parler. Sachez que Meneldil a rendu son dernier souffle lorsqu’une chaise le pénétrait, afin que l’insulte qui lui allait bien soit correcte au propre, comme au figuré.

Bref nous vous écoutons.  »