Elle s'est laissé surprendre... Agacée par les manières du primitif, Tinufaë n'a pas vu venir l'homme à la hache. Détestable impression que celle d'être prise en défaut ; heureusement, il ne s'agit visiblement que du tenancier. Et à la manière dont il tient sa hache, il n'est assurément pas bien dangereux. Mais tout de même...



Lorsque Svetlana s'inquiète de l’authenticité de la lettre de marque d'Alaëiel, Tinufaë, restée debout à ses côtés, plisse les yeux pour mieux voir. Il y a bien une légère différence dans la graphie (Linguistique : 1d20+4 donne [7] + 4 = 11), mais les sceaux magiques font foi. Alors, pourquoi une telle inquiétude ?

Tinufaë s'adresse à la tenancière d'une voix calme : « Dame Sveltana... Vous remarquez que les sceaux magiques sont identiques. Ça ne peut être remis en question. Et je ne voyage pas avec une bandit, je peux vous l'assurer. Je connais Alaëiel depuis fort longtemps. Nous avons signé nos lettres ensemble... Voyez ? Là... Et là... Si sa lettre est contrefausse, la mienne aussi. Et alors, toutes les autres lettres aussi... Soyons sérieux : il ne s'agit là que d'une maladresse de scribe. »


Pendant qu'elle parle, Tinufaë observe Sveltana. Cet excès de méfiance, c'est exagéré (Psychologie : 1d20+1 donne [18] + 1 = 19). Y aurait-il eu un précédent ? « Dame Sveltana... Vous êtes très méfiante... Avez-vous eu du problème récemment ? Aurait-on essayé de vous duper tantôt ? Est-il arrivé quelque chose ?...  »

Modifié par un utilisateur vendredi 11 août 2017 12:13:26(UTC)  | Raison: Non indiquée

Un homme que Claradelia n'avait point remarqué auparavant se dirigea vers eux et réussit à calmer la tenancière quand à la boisson ramené par Joachin. Voilà déjà un bon point pour lui, surtout qu'il annonçait boire un verre avec eux et les aider à finir les boissons. Sveltana récupéra les différents papiers pour les étudier les uns après les autres. Rapidement elle montra un papier sur lequel la malformation d'une lettre ne lui plaisait pas. D'un rapide coup d’œil, Claradelia pu voir que ce n'était pas sa lettre de recommandation qui était concernée, et la rapide réaction des elfes aidait également à s'en assurer.

Les deux elfes avaient réagis rapidement pour défendre celle dont la lettre était remise en cause, elles étaient sûrement très proche l'une de l’autre, mais c’est plutôt normal pour une espèce dont toute relation prend des années à se construire. L’homme - le fameux Oleg - regarda également le papier incriminé et confirma qu’il s’agissait à coup sûr d’une erreur de scribe, terminant la conversation concernant le fait que les cinq aventuriers étaient bien mandaté par les autorités.

Répondant à la question de Tinufaë, Sveltana eu une conversation intéressante avec son époux sur une personne qui leur faisait vivre un enfer. Une femme de ce que Claradelia comprenait de la conversation. Elle récupéra son parchemin et le remis avec soin dans son étui puis dans son sac.

« Nous voilà au moins sur que nous sommes là pour travailler ensemble. Et Sveltana ne semble attendre personne d’autre. Nous serons donc six en tout... »

Quoi de plus normal pour elle que de compter Shmar comme un membre à part entière de ce groupe ?

Tinufaë observe le demi-orch du coin de l’œil. Elle pense comme lui : il leur faut établir un lieu où se replier - et où se reposer - après les incursions dans ces terres de non-droit. Évidemment, dormir en pleine nature sied plus à Tinufaë, mais il va être nécessaire de conserver un point de liaison avec Rostov... Et puis, si ces soi-disant gardes tardent trop, voir ne viennent jamais, le coin ne sera jamais sûr. Autant régler cette question "du malade qui vient du sud" d'emblée.

« Vous parlez d'or, Joachin. J'ai bien crainte que nous devions affronter la maladie du sud par nous-même. Compter sur des hypothétiques renforts serait bien trop... chanceux ?... »

Tinufaë dévisage franchement le demi-orch et la voix de l'elfe se fait murmure : « Je ne suis pas assurée que dame Svetlana acceptera l'offre du vin. Elle est trop soucieuse. Il serait plus judicieux de sincèrement lui offrir notre secours. Peut-être en l'absence de Oleg ? Il ne semble pas se faire tracas et cela pourrait la brider, elle. »

Modifié par un utilisateur mercredi 16 août 2017 14:28:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

La jeune femme semblait bien plus curieuse des réactions des humains et de... ceux qu'il fallait bien appeler ses futurs compagnons d'aventure... qu'inquiète du résultat. Alaëiel parvint même à réprimer la moue signifiant "je vous l'avais bien dit" qui s’apprêtait à fleurir sur ses lèvres lorsque l'homme, Oleg, confirma ses dires et ceux de Tinufaë. Il fallait se montrer diplomate et pointer du doigt une erreur n'aurait été guère généreux.
Même face à de la mauvaise grâce.

Les quelques paroles laissaient pourtant face à beaucoup de questionnement, et si l'un semblait préférer éviter de leur déballer la situation, et tentait d'être le plus mmmm.. professionnel possible, l'autre en avait visiblement gros sur le cœur.

« Après avoir travaillé aussi longtemps sous la pluie, nous aurions mauvaise grâce à vous retenir plus longtemps loin de vêtements secs...  » Sourire innocent tandis que le maître des lieux se dirige vers l'étage. Svetlana avait bien expliqué qu'il avait passé du temps à terminer les chambres pour les accueillir eux. Un tel effort sous la pluie valait bien un peu de patience. D'autant que son épouse, après avoir protesté, sans doute pour la forme, leur présente des excuses pour s'être emballée, et un pardon généreux pour le vin, proposant d'ailleurs des verres pour le boire.

Veiller à entretenir des relations positives avec les deux humains représentant pour le moment l'unique référence fréquentable de la région. Un point important. Les personnes vous appréciant œuvraient d'elles même à limiter les ennuis qui pouvaient vous arriver.

« Vous m'excusez quelques instants ?  »Demanda elle, plus pour la forme qu'attendant une réelle réponse à ses camarades en se levant.

« Une paire de main supplémentaire pourras peut être vous être utile Svetlana ? Au moins pour tout apporter jusqu'à cette table... »

Là encore la question était très rhétorique. Et les protestations potentielles de leur hôtesse ignorées avec un sourire... Peut-être serait elle plus loquasse dans sa cuisine, surtout si une menace avait impacté sur celle ci. Et si non, et bien ça pouvait permettre de la détendre de nouveau après la vexation subie.

La petite elfe s'était donc éclipsée à la suite de leur hôtesse.

La petite Kitsune écoutait la conversation concernant l’attitude à adopter afin d’obtenir des informations sur les menaces pesant sur cet endroit où ils étaient tous en train de se réchauffer avant de devoir repartir pour aller plus au Sud. Elle n’était pas elle même une spécialiste de la récupération d’information, sauf lorsqu’il fallait se déguiser pour passez inaperçu, là elle avait plus de chance que d’autres personnes… dans des zones suffisamment peuplée.
L’elfe semblait plus diplomate en allant directement proposer son aide pour des tâches classiques, ce qui allait certainement augmenter, même un tout petit peu, la confiance de l’humaine envers l’elfe.
L’être bestial lui semblait presque aussi diplomate que Joachin, et semblait pressé de commencer à explorer la région et a l’en débarrasser de ses bandits. Heureusement le passé assez douteux de Claradelia et Joachin ne concernait pas cette région et qu’il n’y avait peu de raison pour que cela soit connu de leurs compagnons actuels ou des personnes les ayant engagés.
« L’esprit d’aventure et de découverte tout comme le désire d’être jugé sur nos actes plutôt que nos visages, ce qui n’est pas évident au milieu d’une population humaine prétentieuse pour des personnes comme nous…  »
Dit-elle en montrant Joachin et elle-même. Elle regardait aussi Kannin qui devait avoir lui aussi de mauvais souvenir s’il avait vécu quelques temps au milieu des humains. Les deux elfes avaient peut-être été moins impacté par cet aspect de la société humaine, mais le regard de l’elfe toujours présente sur l’extérieur semblait indiquer qu’elle préférait la nature aux habitations humaines. Et la Kitsune la comprenait parfaitement.
Claradelia se leva à son tour et se rapprocha elle aussi de la fenêtre, même si celle-ci ne lui offrait pas la même vue que l’elfe.
« Nous aurons surement bien assez vite l’occasion de dormir sous la protection de la nature. Pour l’heure profitons de la chaleur et de l’humidité raisonnable que nous offre cette habitation humaine. Et si une accalmie se présente peut-être auront nous même l’occasion d’y faire un tour avant de nous coucher. »

Un large saladier dans les mains, et une panière contenant des tranchoirs pour tous la petite elfe précède la matrone dont le plateau supporte leurs bols emplis de ragoûts.

Un léger coup d’œil vers Tinufaë qui se tient prés de la fenêtre avec la kitsune. Elle ne semble pas particulièrement de mauvaise humeur et il n'y avait aucune traces de sa colère sur le demi loup ou le demi humain. Du coup... tout allait bien.

Arrivé juste à temps pour entendre le Oleg tenter de poser des limites, Alaëiel retint un soupir. Par Calistria, mais qu'est ce qu'ils avaient tous à rouler des muscles en imaginant on ne savait trop quoi. Peut être leur aspect éphémère qui les poussait à vouloir se donner le plus d'importance possible? Visiblement le bonhomme devait s'imaginer qu'insister sur ces points de détails comme les frontières exactes lui fournirait un peu de stature? Ou qui pouvait savoir quoi d'autre...

Comme si le fait d'être encore au Brévoy avait la moindre petite importance. Mais lever les yeux au ciel n'aurait pas vraiment aidé.

Désamorcer ça. Couper la mécanique de ronchonnement...

« Le.. Bugeon ? C'est un lieu dit? Une montagne? Pardonnez moi, je ne suis pas encore très au fait de la géographie locale. » Demande elle, un sourire innocent sur les traits.

Elle ajouta en elfique à Tinufaël, sans perdre son sourire, comme si elle faisait une remarque anodine sur la nourriture par exemple.
« দস্যুরা এ পর্যন্ত একটি প্রয়াস আক্রমন করতে পারে ... »
Elfique

Modifié par un utilisateur mardi 12 septembre 2017 16:01:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Claradelia fit un sourire contrit lorsque l'elfe lui affirma qu'il y avait peu de chance que le temps se montre très clément au cours des jours qui venaient. En tant normal et s'il n'y avait que Joachin elle aurait put prendre son apparence gnome afin de moins subir cette eau sur sa fourrure, mais avec ces inconnus elle préférait éviter d'avoir recours à ce genre de solution, du moins pour le moment.

« Sans craindre l'humidité, j'aurais préféré ne pas avoir à devoir me sécher tous les jours...  »

L'elfe lui proposa ensuite à voix basse de faire un tour plus tard autour de la bâtisse pour des raisons de sécurités que la kitsune comprenait bien. De toute façon elle serait sortie même seule afin d'accompagner Shmar pour un tour dans la nature avant la nuit.

Presque au même moment la seconde elfe et Sveltana revinrent avec un repas qui semblait très prometteur au fumet qu'il dégageait. Oleg lui aussi était revenu et son discours semblait moins ouvert que lorsqu'il était intervenu pour l'histoire des lettres de marque. Tout comme la remarque qu'il avait fait à sa femme précédemment il insistait sur le fait que leur mission ne commençait pas au niveau de cette habitation mais plus au sud. Craignait-il des ennuis avec l’autorité locale ou avec d'autres personnes si le groupe se mêlait d'affaire les concernant ?

Retournant en direction de la table où ils s'étaient installés plus tôt Claradelia écouta Tinufaë essayer de rassurer Oleg et d'obtenir de lui quelques informations sur les bandits qui agissaient dans la région. Elle s'assit sur une chaise avant d'ajouter quelques mots pour Oleg.

« Notre mission concerne en effet la ceinture verte, mais si d'ici-là nous croisons des bandits s'en prenant à d'innocentes personnes, nos consciences nous obligeraient à intervenir. »

La kitsune regarda Oleg espérant qu'il leur fasse suffisament confiance pour qu'il leur parle des bandits qui semblaient venir jusqu'ici. Certes ils n'avaient peut-être pas le droit de régler ce genre de problème dans cette région, mais laisser faire les choses seraient tout autant criminel.

Oleg a l'air à bout... Du moins, c'est sous ce jour que Tinufaë préfère interpréter son attitude. L'impuissance, la frustration, la colère... L'elfe ne connaissait que trop bien ces sentiments. Elle sourit doucement à Oleg, un sourire empathique.
« Nous sommes ici pour mettre fin à la menace qu'ils sont (représentent*). Croyez-le bon. »

Puis elle se tourne vers Svetlana, en jetant de temps à autre un regard à Oleg, pour l'inviter à participer : « Et bien, tout ce que vous pouvez connaître nous sera utile. À quoi ressemblent-t'ils ? S'ils viennent par la sud, avez-vous une idée des chemins qu'ils empruntent ? »

« Étaient-ils venus plusieurs (nombreux*) ? Qu'ont-ils exigé de vous ? Comment cela c'est-il passé ?  »

« Qu'étaient leurs armes ? Certains pratiquaient-ils l'Art ? En avez-vous repéré un ou une qui aurait l'allure d'un chef ?... »

Tinufaë pose plein de questions, mais pas à bâton rompu : elle laisse le temps à Svetlana et/ou à Oleg de répondre. Mais ça me parait plus simple via forum de poser les questions d'avance.

Claradelia laissa dans un premier temps l'elfe parler et rassurer le couple d'humain ainsi que poser les premières questions concernant les bandits qui venait jusque dans cette zone et qui les tourmentaient. Lorsque les réponses de l'elfe eurent toutes une réponse la petite kitsune posa à son tour quelques questions sur les bandits et leurs moyens de transport.

« Ces bandits viennent-ils avec des montures ? Ont ils des animaux avec eux ?  »

Claradelia écouta attentivement les réponses des humains en réfléchissant à ce qu'ils avaient déjà dit et qui pouvait être important. La chasseuse ne réussi à se focaliser sur le fait qu'Oleg attendait les gardes avec impatiences, et surtout qu'il n'était pas sur que ces gardes arrivent dans les deux prochain jours.

« Que va-t-il se passer dans deux jours Oleg ?  »

Bien sur, si dans une des réponses ils disent quelque chose à propos du délai des deux jours, je ne pose pas la question.