Korvosa - Epidémie


Orion, peu sûr de lui, tenta quelque chose...puisant une nouvelle fois dans les ressources de son esprit, il tenta d'éteindre la flamme de la conscience chez les infectés les plus proches...de manière assez étrange, l'un d'entre eux ne sembla absolument pas affecté, tandis que celui qui s'agrippait à la Demoiselle Grise, tentant d'arracher son bouclier, perdit soudain connaissance et s'effondra lourdement sur les pavés du pont.

Effets et conditions
Ennemis
- Infectés 2: endormi

Modifié par un utilisateur mardi 28 avril 2020 23:07:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bah c'est gentil... mais comment i'va faire ça ?
En attente d'explications, Méry s'écarte sur le côté nord du pont, et grimpe sur le parapet, parce qu'il a d'autant plus besoin d'un peu de hauteur que les démoiselles d'acier sont en train de bouger...
Quand l'officier les interpelle, il a un regard interrogatif vers Orion, Rakyel, et Théo' et... en attendant qu'ils réagissent, lui-même épaule son arbalète et tire pour aider la charge contre les infestés... sans grande conviction (ni efficacité).

Modifié par un utilisateur jeudi 30 avril 2020 22:39:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Korvosa - Epidémie



La chef d'escouade des Demoiselles Grises se retourna le temps de lancer.
« Vraiment? Dans ce cas, faites ce que vous pouvez! On va tenir la ligne... et pour ceux qui sont trop gravement infectés...Pharasma ait leur âme.  »

Un carreau siffla à son oreille, et transperça un infecté qui essayait de la déborder, courtoisie de Méry qui les couvraient tant bien que mal. Mais les Demoiselles avaient formé leur mur de bouclier...et les infectés, bien que pour la plupart enragés, peinaient à franchir leur ligne défensive. Ils s'acharnaient sur les boucliers, certains parvenant tout de même à forcer leurs garde pour marteler les armures et les points faibles des protections des Demoiselles, menés par une implacabilité que seule la maladie pouvait expliquer.

Mais heureusement, elles ne luttaient pas seules. Plusieurs carreaux volèrent depuis l'arbalète de Méry, et les sorts d'Orion firent tomber trois autres des infectés, alors que les gardes de la ville, laissant la défense et l'affrontement aux Demoiselles, les tiraient derrière leurs lignes pour les menotter et les conduire vers l'Hospice. Quelques minutes plus tard, le pont était dégagé, et les Demoiselles incendiaient les cinq corps des infectés qui avaient succombé, d'autres soldats soignant les blessés dans leurs rangs.

La chef d'escouade revint à leur rencontre, claudiquant un peu après un violent coup à la hanche, mais par ailleurs indemme.
« Merci à vous. Si vous n'aviez pas été là...Je n'ose pas imaginé ce qui se serait passé si ils avaient attaqué avec la foule. Et grâce à votre magie, maître sorcier, on a pu au moins en aider quelques uns. Mais ça risque d'empirer...si ils sont plus nombreux, on ne pourra pas tenir indéfiniment les ponts. D'ailleurs... »

Comme pour ponctuer sa voix, une série de détonation retentirent, accompagnées d'un fracas de bois. Un à un, les pontons de bois, les passerelles et les quais reliant la Vieille Korvosa au reste de la ville explosèrent, les débris de bois tombant en morceau dans les eaux du bras de mer. La chef d'escouade poursuivit.
« C'est trop risqué de laisser autant de moyens de circuler...on a reçu l'ordre de mettre la Vieille Korvosa en quarantaine, seuls ceux qui ne sont pas malades pourront quitter la vieille ville. Sinon, la situation risque de devenir incontrolable dans tout Korvosa. Qu'est ce que vous allez faire maintenant? »

Orion, tu as cramé deux autres sorts de sommeil.

Modifié par un utilisateur vendredi 1 mai 2020 21:08:59(UTC)  | Raison: Non indiquée

Méry salua la Demoiselle en chef... c'était quoi comme officier ? en attendant que son grade soit révélé par l'un de ses h... heu l'une de ses soldat(e?)s. Sans trop chercher sur le sujet, il courut vers l'arbalétrière en retrait pour lui demander où était la réserve de carreaux, afin qu'il refasse la sienne, parce qu'ils allaient devoir passer de l'autre côté et que y'avait des chances qu'i'z'en aient besoin, même si fallait qu'ils s'occupent des agitateurs, ah tiens, c'est une bonne idée, ça des carreaux mousse, je peux en prendre quelques-uns dans votre stock ? Ça peut rendre service pendant qu'on va poursuivre en face notre enquête... bla-bla-bla... et bla-bla-bla...

Quand il l'aurait suffisamment saoulée pour refaire son stock et prendre quelques carreaux non-létaux en sus, il reviendrait avec un grand sourire jusqu'à Rakyel, en opinant à ses dires, attendant sagement qu'il ait fini pour rajouter :

« Ouais, l'a raison notre archiprêtre... faut donner un peu de moyens de s'en sortir à la Vieille, mais on sait que c'est pas trop votre préoccupation, hein ? Vous allez verrouiller vos accès de ce côté du pont...
C'est bien d'avoir cramé les infectés zombifiés, parce que c'est le meilleur moyen de détruire les spores. Dixit Maître Davaulus. Bon travail paracapitaine... euh, officier(e) ? reuh...
Par la queue du fourchu, faut faire rapport à la Reine, pour dire que la technique de Maître Orion permet de faire le tri et d'endormir les moins infectés avec un simple sort de sommeil du premier cercle... qu'elle fasse se bouger les planqués de l'Academiae !!!
Et de votre côté, ici, faut préserver une voie sécurisée d'accès à la Demoiselle bénie, filtrée par un assistant-doc à tête de piaf. Parce qu'on va pas cramer l'île, hein ? Va falloir trouver une autre solution, on va essayer, et en attendant, y'aura des korvosiens qui auront besoin de soins...
Reste-t'il des troupes là-bas ? De Rouge ou d'Acier ? Voulez vous qu'on leur conseille d'évacuer ici ?

Pî si vous avez une piste pour nous préciser où il faut chercher dans la vieille Korvosa, on est à l'écoute :
L'origine des infectés ? Le coin des agitateurs ? Cette demi-orque, vous savez qui c'est ? »

Modifié par un utilisateur dimanche 3 mai 2020 22:03:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lurch était désespéré. La situation leur échappait et Korvosa sombrait de plus en plus dans le chaos. Ce qui l'énervait le plus était le fait qu'ils ne connaissaient toujours pas la localisation de la source des spores. Il inspecta les corps des pauvres erres infectés à un degré avancé. Certains éléments pouvaient suggérer qu'ils vivaient près du Hall des Batteurs de cuivre, dans la Vieille Korvosa. Il partagea cette information aux autres Drakes. "Nous pourrions nous y rendre dès maintenant. Qu'en dites-vous ?"

« Merci Sergent Vulso... devant vos ho... devant vos-zô-tres Demoiselles d'acier, on dira comme ça, Sergent Vulso.
<Mais sinon, moi aussi j'm'en fiche du Maître que vous mettez avant Méry hein, Azyam -z'êtes osirienne ?- Heum...>
Bon...
Merci de vos éclaircissements. Vous avez votre tâche, ici et vous êtes mille fois plus efficaces que ne l'ont jamais été les diables de Domina. Vous venez de le prouver. En évitant tant de morts. Merci encore. Faites votre boulot, et encore bravo !
C'est à nous d'aller là-bas et de voir ce qu'on peut sauver. Et Korvosa en premier.
Rappelez-vous toujours qu'il n'y a pas que des émeutiers, des agités ou des infectés. Plein de femmes, d'enfants, et d'humbles ouvriers aussi... croyez-en un petit Tuilard qu'a ses aussi-petits là-bas.

On va y aller. On essaiera de rapatrier vers vous vos patrouilles, si on peut. On leur donnera votre nom comme mot de passe !
Et à ceux qui méritent d'aller chercher les soins à l'hospice de la Demoiselle bénie, on leur donnera votre grade seulement. Sergent. Faites-les toujours vérifier par un doc-tête-de-piaf quand même...
Précisez-nous encore : comment avez-vous pu régler le problème des fuyards embarqués ? La compagnie du Sable s'est enfin réveillée ? Parce que c'est leur boulot, hein ?!

Sinon, à nous les batteurs de cuivre et cette usurpatrice que se fait passer pour Vox Baris... l'infection semble originaire de là-bas... et de toute façon, ça pue le complot guidé par l'Andaisin toussa... pour infester toute la cité.
On y va, pour la Reine ! Et pour Korvosa ! La Vieille Korvosa et sa belle muzicà ... »

Modifié par un utilisateur mercredi 6 mai 2020 20:54:58(UTC)  | Raison: Non indiquée

Korvosa - Epidémie

Avec un dernier salut de la part de la sergent Vulso, ils traversèrent le pont pour s'engager dans les rues tortueuses et encombrées de la Vieille Korvosa. Heureusement, le Hall des Batteurs de Cuivre était proche, à quelques minutes à travers les rues, puisqu'ils savaient où ils allaient. Armes en mains, le pas pressé, aux aguets, ils longèrent les quais à l'Est du pont des Cendres, vers l'extrémité orientale de l'île de la Vieille Korvosa.

Les quais étaient maintenant déserts, et les rues d'un calme inquiétant pour une partie de la ville qui grouillait en général d'activité. Pas de traces des pêcheurs, des dockers ou des boutiquiers, et pas non plus des truands et des petites frappes qui d'ordinaire peuplaient les rues. Un chat famélique les regarda passer, niché sous une pile de pavés arrachés à la rue. Les ponts avaient sauté, et les quais et docks étaient désertés par les barques et les navires d'ordinaire amarrés par dizaine. Les façades étaient bardées de planches clouées à la hâte pour barrer l'accès aux fenêtres, les portes des tavernes fermées à double tour. De temps à autre, ils aperçurent des regards inquiets les observant par les interstices des fenêtres. Toute la vieille ville semblait être devenue une ville fantôme, mais ils entendaient les clameurs dans le lointain indiquant que les émeutes ne s'étaient pas calmées partout, même si ils avaient dispersé la plus proche.

Il ne leur fallut qu'une poignée de minutes pour atteindre le Hall des Batteurs de Cuivre. La grande bâtisse de brique et son toit d'ardoise formaient une silhouette inquiétante dominant la point orientale de la Vieille Korvosa, les immeubles décrépits et les tavernes alentours. Ils s'arrêtèrent au coin de la grande avenue sur laquelle donnait la porte principale, cependant, car ils pouvaient apercevoir, au bout de la rue, une patrouille de Demoiselles Grises qui battaient en retrait dans leur direciton, harcelée par un groupe d'émeutiers. Ces derniers n'étaient pas en pleine mêlée, mais ils pouvaient voir, même à cette distance, les jets de projectiles et les guerrières battre en retraite face à la virulence de leurs agresseurs, et les appels à se disperser perdus chez les émeutiers en colère. Ils pouvait sans doute traverser la rue en profitant de la diversion, mais les portes principales paraissaient fermées également. Il faudrait les forcer, ou au moins les crocheter. Ou bien...Peut être pourraient ils passer par l'une des grandes fenêtres de verre qui formaient l'étage du Hall?

Perception DD20


Je veux bien savoir comment vous rejoigner le Hall, et aussi quelle approche vous prenez pour entrer. Voici quelques idées:
- Porte: jet de Force ou de Crochetage.
- Fenêtres: Escalade.
Bien sûr y'a d'autres possibilités. ;)

Korvosa - Epidémie

Quelques semaines encore plus tôt, Méry se serait trouvé face à un vrai dilemme...il aurait du se placer en plein milieu de la porte pouvoir accéder à la serrure, mais se faisant aurait abandonné tout couvert et aurait été on ne pouvait plus visible. Mais depuis qu'il avait compris les subtilités de la télékinésie et de la manipulation à distance, ce genre de dilemme n'avait plus lieu d'être...il alla se cacher derrière la carcasse d'une cloche qui avait été employée comme barricade improvisée lors des émeutes ayant suivies la mort d'Eodred, et pu aller manipuler la serrure sans prendre de risque.

Quelques instants plus tard, avec un cliquetis, le lourd cadenas accroché aux chaînes barrant les portes fut déverrouillé et tomba au sol avec un son mat. Les portes étaient ouvertes. Une fois que Méry leur eut donné le signal, ils traversèrent la rue d'un pas rapide, un par un pour ne pas être trop visible, et ils entrouvrirent les lourdes portes pour se glisser à l'intérieur.

L'intérieur était sombre, et l'on n'y voyait goutte. Même pour ceux d'entre eux qui voyaient dans le noir, le fond de la fonderie de bronze était plongé dans les ténèbres, à l'exception de vagues lueurs rougeoyantes. Seule l'entrée était éclairée par la lumière venant des grandes portes et des quelques fenêtres qui n'étaient pas trop crasseuse. Le bronze refroidi dans sa canalisation centrale paraissait presque encore en fusion. Il faisait relativement chaud à l'intérieur, mais pas la chaleur insupportable qu'on trouvait en général dans les fonderies. Plutôt la moiteur étouffante d'une jungle ou d'un marais. L'endroit était vaguement rougeâtre...

J'ai mis toute la carte, mais vous ne voyez pas vraiment le fond du hall.

Carte - Hall des Batteurs de cuivre

Orion suivit Théodore et le dépassa en mettant son doigt sur la bouche. Il s'avanca vers un mur pour rester dans l'ombre et profita de sa vision dans le noir pour indiquer à ses compagnons où marcher pour faire le moins de bruit possible.



Orion s'arrêtait de temps en temps pour scanner la pièce du regard.
Orion lance tous les ~15m détection de la magie

Pas peu fier de sa prestation, Méry s'auto-félicitait silencieusement, tandis qu'il récupérait le cadenas décoincé à distance, et les chaines de fermeture si besoin. Il laissa come prévu ses divers compagnons entrer. Bah qu'est-ce qu'il a à traîner, l'archi-prêtre ? c'est pas l'heure des dévotions !
En lui faisant des signes pressés pour l'inciter à activer, avant de refermer les grandes portes du hall des batteurs de cuivre. Après une hésitation, il se contenta de poser à terre les chaînes, et de caser le cadenas en son havresac. D'où il sortit une lanterne à capote, qu'il alluma tranquillement, en murmurant à voix très basse :

« Vous pouvez avancer si vous vous sentez en sécurité, compagnons : faut trouver d'où proviennent les fumées, rouges...
Perso', si j'dois avancer, ce sera prudemment et en cherchant les pièges.... »

Quant à lui, il invoqua de nouveau sa vue arcanique pour dépister toute magie -résiduelle ou active- avant d'investiguer droit devant.

Modifié par un utilisateur lundi 11 mai 2020 23:01:53(UTC)  | Raison: Non indiquée