Mais... C'est que... C'était injuste ! Parfaitement injuste ! Tu n'as même pas eu le temps d'attaquer ton premier refrain que ces incapables se rendent... Tu laisse la musique mourir en même temps que les armes des pseudos-assassins tombent au sol... Et presque immédiatement ça te prend. Tu prend appuis sur ton arme pour ne pas vaciller et te compose tant bien que mal un visage impassible...

Pendant ce temps tu laisse les autres vous rejoindre pour voir s'il reste quelque chose a faire... Un instant tu envisage de faire une remarque cinglante a une certaine demis-orc qui semble parfois oublier que tu te débrouille a peu prés aussi bien qu'elle lorsqu'il est question de soins... Mais le temps de formuler la répartie... Tant pis. Ca n'en vaut pas la peine. Tu consacre quelques instants a maudire ta faiblesse avant de t'intéresser a vos prisonniers...

Ayarik semble bien remonté et surtout semble avoir une bonne estime des morts... Quand a leur défense... C'est avec une bonne dose de mépris que tu leur répond, alors même que tu passe le groupe de prisonnier a la détection de la magie avant de commencer a les fouiller :

« Vous ne faites qu'obéir aux ordres ? Et bien... Il vas falloir me donner une raison solide de me convaincre de ne pas vous démonter comme de vulgaires golems... Et répondez au gentil monsieur... A part des machines a tuer ? Qu'êtes vous ? »



Le combat ayant duré 2 round j'effectue un jet de vigueur DD 12... Qui échoue lamentablement (un sur le dé ça pardonne pas). Je suis donc fatiguée pour 20min.

• Petit jet d'intimidation pour la forme : 1d20+12 donne [11] + 12 = 23

Voyant comme Abigael qu'il n'y a plus rien à faire pour les marchands, Takkoua sonde les âmes des assassins à la recherche des plus susceptibles de se repentir sincèrement, et empoche la bourse que lui tend Ayarik.

« Je vais fouiller le chariot, je vous laisse décider de ce qu'on fait d'eux. Il ne faudrait pas tarder non plus à retourner à l'auberge, je n'aime pas laisser une personne blessée sans surveillance... » dit-elle en montant dans le chariot.

Alors, qu'avons nous là ? Apsu, guide mon regard, il y a surement des choses à apprendre de ce chariot !

Inspection pour fouiller tout le chariot en une action simple.

• Perception : 1d20+14 donne [2] + 14 = 16

Modifié par un modérateur jeudi 13 septembre 2018 23:52:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

En entendant la descriptions des propriété magiques des armes de leurs opposants, le tiefflin eut un grand sourire, il demanda à ses compagnons en prenant un arc et des flèches et l'épée bâtarde:« Ça pose un problème si j'embarque ça? Pour ce qu'il y'a dans le chariot c'est pas à nous. » Puis en se rapprochant des assassins il rangea l'arc et glissa le carquois le long de son étui à javelines, et en regardant le fil de la lame il continua: « On peut pas vous laisser filer, vous êtes de dangereux sicaires, en vous épargnant on mettrai en danger d'autres gens, des innocents et des gens qui savent pas se défendre par dessus le marché... »

Asphodèle chercha le regards de ses compagnons, chacun leurs tours, voir si ils étaient d'accord avec lui. Il força clairement ses mouvements de tête pour s'assurer de la réponses tacite de tous, pour outrepasser son manque de pupilles.
Il avait pas souvent de scrupules et faisait gaffe à ce qu'il faisait, la plupart du temps, mais certains du lots avait une vision de la morale et de l'éthique bien plus strict que la sienne. Tous en fait, et certains en avait même une vision carrément barbante, mais il préférait laisser des tueurs dans la nature que se fâcher avec les gens avec qui il voyageait.

« Mais on peut tacher de vous donner une mort rapide et relativement indolore, ou pas. Vous pouvez causer, ou pas.
Vous avez déjà interrompu mon repas, gâcher mon plaisir en vous rendant, ça doit être un bon jour pour que j'ai pas juste envie de chopper une pierre du fossé pour vous broyer les os avec jusqu'a ce que vous nous ayez dits tout ce qu'on veut entendre et un tas d'autres trucs aussi...
Causez, on gagnera tous du temps et mon repas sera encore chaud au moment où on retournera à l'auberge et vous vous serez mort vite et proprement.
Sinon si y'en a un qui est particulièrement motivé il peut commencer à courir, j'ai un arc à tester et je cours probablement plus vite que lui... »

Modifié par un utilisateur vendredi 14 septembre 2018 00:49:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

Comme toujours les choses ne sont pas si simples. Mais... j'avoue avoir du mal à comprendre. Pourquoi se sont ils donc rendus si la seule échappatoire qu'ils aient à la mort soit la réalisation de leur tache. Là, j'avoue que ça m’intéresse. Qui a donc commandité tout ça qui soit fichu de leur faire payer de leur vies leur échec ?

Il n'est pourtant pas si difficile de disparaître même lorsqu'on est recherché. Ça demande certes un peu d'efforts mais aucuns de leurs visages n'est si remarquable et se fondre dans les bois ou dans la foule lorsqu'on est un peu doué.. ça se fait... non ? Ou alors il s'exile en Varisie. C'est pratique la Varisie, on y trouve de tout. Mais en tout cas on n’abandonne pas si facilement.

Sauf quand il y a des arguments supplémentaires pour vous faire peur.

Je relève la tête des armes d'or et d'argent et m’apprête à répondre au petit malin qui semble avoir trouvé comment sauver sa peau quand Asphodèle le fait...

Ah... Je doit avouer que je ne m'attendait pas à ça... et lorsqu'il questionne ce que j'en pense, je lui fait signe que j'ai quelques détails qui me chagrinent. Parce que... oui, je suis faible... moi quand on me met un truc louche sous le nez, j'ai du mal à y résister. Et qu'il a fait preuve d'initiatives celui là.. J'aime bien les mecs qui font preuves d'initiatives. C'est signe qu'ils sont un peu plus malins que les autres... parfois. Ou juste plus trouillards.

« Allons Asph... on va pas décourager cette bonne volonté.  »

Je me relève et m'adresse à celui qui a tenté de négocier.

« Et toi, tu viens d'en avoir une bonne d'idée. Pour tes copains, c'est fichu, vous avez dérangé le repas de mon pote alors qu'il se régalait et ne lui avez même pas offert de se défouler après. Et puis, elle est assez juste son analyse... mais... t'a p'être une chance... Suivant ce que tu me dit, ta survie peut s'négocier. Si c'est intéressant. Et vrai. »

Par chance, Takkoua est beaucoup plus douée que moi pour déceler un menteur...

« Donc on va s'éloigner quelques instants, et tu va tout me raconter à moi et à ma copine. Sans en rajouter, juste ce que tu sais, sinon ça risque de ne pas suffire...  »

Car sinon, sans espoir de s'en échapper, ils risquent de parler, oui, et de mentir. Et j'en sais assez pour savoir qu'un homme qui n'a plus rien à perdre dira tout ce que nous voulons entendre. Juste pour que nous lui accordions ce qu'il veut. Et ça va être coton ensuite de démeler le vrai du faux.

C'est ce qu'Asph ne comprends pas. Il faut toujours laisser une vrai porte de sortie. Qu'elle soit vrai ou non d'ailleurs... Et s'il entends ce qui arrive à ses copains en même temps, ça devrait le motiver encore plus.

Le pire, c'est que je ne suis absolument pas décidé sur quoi faire de lui après, en supposant qu'il m'ai chanté tout ce que je voulais entendre...

Modifié par un utilisateur vendredi 14 septembre 2018 09:26:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Abigaël était restée avec les captifs pour les surveiller. Elle n'était pas tant que ça intéressée par l'équipement recueilli. Elle n'était pas d'accord avec Asphodèle sur sa manière de voir le futur des captifs, mais elle devait bien avouer avoir du mal à leur trouver des excuses, aussi préférait-elle s'abstenir de dire quoique ce soit. Elle ne mangeait quasiment jamais donc la déranger pendant un repas n'était pas, pour elle, une grande offence. Quand Ayarik et Takkoua s'éloignèrent pour discuter avec un volontaire pour se vider la conscience, elle resta avec eux, leur faisant une petite leçon.

« Je suis désolée, mais vous ne vous aidez pas vraiment. Vous avez tué, en groupe, d'innocents marchands. Vous avez tué sur ordre, pour de l'argent, la plus temporaire des choses matérielles. Vous avez tué votre prochain pour satisfaire votre propre égoïsme. Je ne suis pas la Maîtresse des Destinée, mais comment pensez-vous qu'Elle vous jugera quand vous vous présenterez devant Elle ? Je ne dis pas que ça sera dans la minute, car j'espère encore pouvoir trouver une échappatoire à votre condamnation, mais pensez-y : voulez-vous vraiment passez une éternité de tourments dans les Abysses, réduit à néant dans Abaddon ? Vos actes dans cette vie ont cet impact de déterminer où vous irez quand vous mourrez. Et ce n'est pas un "si". C'est un "quand" comme tous les mortels que nous sommes.
Alors, vous avez tué, oui. Mais j'aimerai pouvoir avoir une raison de convaincre mes compagnons de ne pas appliquer une justice éphémère et directe, ici et maintenant. Car vous savez qu'elle en sera le résultat. J'aimerai pouvoir vous défendre, sachant l'état de désorganisation du pays. Je n'aime pas cette impression d'être juge, juré et bourreau en même temps. Ça ne me semble pas juste. Si vous avez quoique ce soit à dire pour m'encourager à défendre votre cas devant mes amis, c'est le moment.
Donnez vos excuses, vos explications. Déchargez votre conscience, car sinon vous n'aurez pas l'opportunité de le faire avant de rencontrer la Dame des Tombes qui déterminera votre éternité. »

Les vaincus se regardent un peu, le regard bas, ne sachant vraiment quoi répondre. « J'ai une famille et des enfants. Ça ne rachète rien, mais le golem agit pour son maître, moi, j'agis pour ma famille. » Fais l'un d'eux, celui qui a en premier prit la parole avec un ton de défaite.

Un autre explique alors: « Aucun d'entre nous n'est un tueur dans l'âme... Mais... mourir sans rien vous dire est préférable pour nous... Vous avez vu la tête de notre équipement? Qui peut se payer ça? Pas nous en tout cas, on aurait jamais pu, même avec une vie complète de travail acharné. Quand on a compris la merde dans laquelle nous nous étions fourrés, on avait déjà accepté le marché. La fille contre de l'or, plus d'or qu'on en avait jamais vu, de quoi faire tourner la tête de n'importe qui... »

Pendant qu'il parle, celui qui avait les deux épées courtes, laisse couler quelques larmes. « Je ne sais pas pour vous les gars mais... Moi, j'aurais préféré qu'on en reste a faire les basses besognes des puissants. Pour le meurtre, ils ont des assassins... »

Modifié par un utilisateur samedi 15 septembre 2018 12:33:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le bandit qui ne s'était pas encore exprimé rétorque alors, un peu énervé: « Et vous voulez qu'on vous dise quoi? Qu'importe ce que nous dirons, vous avez déjà fait votre choix. Je vais vous dire ce que vous comptez faire, vous allez nous faire parler, avec la magie tiens, pourquoi pas, vu comment vous êtes à l'aise avec. Et ensuite, vous allez nous exécuter pour meurtre pour la "justice". Mais vous en savez quoi de la justice? Hein? Vous en savez quoi? Rien du tout! Vous savez quoi de ce qu'il se passe ici? Vous en savez rien, et vous vous estimez assez grand, sage, et omniscient pour nous juger? Vous êtes ici pour quoi? Vous avez croisé la gamine? Elle vous a dit au secours et vous avez accouru? Et si c'était eux, les vrais "méchants" dans l'histoire, vous y avez pensé? Et si nos actions n'étaient qu'un rendu pour leurs actes? Car, vous, vous vous sentez apte à tuer et juger, mais si ce n'est pas vous qui le faite, alors c'est un meurtre? Vous êtes ridicule avec vos grands air! » En terminant sa tirade, il se lève et vous crache par terre, juste devant le pied d'Asphodèle.

Modifié par un utilisateur vendredi 14 septembre 2018 21:35:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Takkoua essayait de faire sens de ce que recelaient les caisses et le chariot quand Ayarik vient la trouver avec l'un des bandits. Elle suit les deux hommes sans mot dire, réajustant sa cuirasse après être descendue du chariot. Elle écoute le brigand parler avec attention, cherchant les signes habituels qui trahissent quand un humanoïde ment, mais n'en trouve aucun. Par ailleurs l'état de l'équipement des tueurs semblent corroborer leur histoire. Elle laisse planer un silence, une vieille technique pour mettre les gens mal à l'aise et les pousser à dire des choses compromettantes, puis se tourne vers Ayarik.

« Il dit vrai. Je sais ce que tu penes Ayarik, mais honnêtement, je crois qu'ils se sont juste rendus parce qu'ils espéraient une mort plus propre que broyés par un gorille ou dévorés par un tieffelin qui n'a pas pris son dessert. Si tu as des doutes, je peux les contraindre à dire la vérité. »

Takkoua affiche une moue dubitative, et se tourne de nouveau vers l'apprenti assassin, mais continue de parler à Ayarik.

« Malheureusement on ne peut pas compter sur les autorités locales pour protéger la population de ces criminels, vu qu'il n'y en a pas, et on ne peut pas compter sur eux pour sortir de cette vie de crime de leur plein gré. »

Takkoua est interrompue par la tirade du brigand qui s'enerve contre Asphodèle, et elle se tait pour l'écouter ainsi que la réponse du tieffelin. Elle sourit, étirant son visage couturé de cicatrices.

« Il est de bonne humeur, notre Asphodèle ! Mais le brigand m'a fait penser à quelque chose : peut-être qu'on devrait demander à la fille la peine qu'elle estime appropriée. Avoir eu un pouvoir de décision sur le destin de ces hommes lui permettra de mieux gérer le traumatisme qu'elle a subi, justement parce qu'elle n'aura pas subi en plus notre décision. Qu'en penses-tu Ayarik ? »

Le premier a répondre fait preuve d'une certaine dignité. Il a conscience de la réalité et c'est une bonne chose... Mais les autres... Les autres te donnent l'impression de sauter sur l'occasion pour montrer patte blanche... Le problème d'une patte blanche couverte de sang c'est que c'est pas particulièrement convainquant.

Quand a celui qui crache sa frustration et un peu de salive aux pied d'Asphodèle... et bien... Tu l'écoute avec une certaine fascination avant de ramener ton attention sur le visage du tieffelin, attendant sa réaction qui ne te déçoit pas. Lorsqu'il a fini, tu viens simplement apporter quelques précisions d'un ton badin...

« Et bien... Non seulement ce qu'il dit est très vrais... Mais j'ai la sensation qu'il y a un machin que tu as pas compris mon grand... C'est que notre pote les connaissait ces marchands. Et comme tu l'as si bien fait remarquer a moins qu'on en apprenne un peu plus... Votre sort est scellé. Même si la vitesse a laquelle vous allez y passer reste a décider...

Ce que j'aimerais comprendre c'est... Pourquoi pensez-vous qu'il vaut mieux mourir que parler ? »

Puis tu te tourne vers le seul qui te donne, dans ses propos, la sensation d'être réellement gêné par ses actes... Pas d'être simplement résigné face au désastre...

« Oh... Et... toi... Il vas falloir qu'on discute un moment. »

Tu marque une temps d'arrêt, comme si tu venais subitement de te rappeler quelque chose de primordial et sur ton ton le plus sérieux tu demande :

« Tu sais chanter ? Ou un machin du genre ? »

Vendu, vendu... Le terme était un peu abusif. Opportuniste était sans doute plus adapté. Car de fait, l'homme qui négociait actuellement son futur n'avait pas franchement trahis quiconque... Tout au plus aurait on pu lui reprocher l'individualisme de sa démarche, et la réactivité avec laquelle il l'avait mise en oeuvre. Mais il aurait fallut une sacrée dose de mauvaise foi pour lui reprocher d'essayer. Et vu ma propre propension à la jouer solo... ce n'était pas moi qui allait m'y coller...

Je me retenait pour ma part de sourire à son empressement à approuver mon affirmation. Ben tient, le contraire m'aurait étonné. Le fait était qu'il parvint quand même à me surprendre. Qu'il comprenne que je voulais qu'il bosse pour moi, ça, c'était assez simple à saisir, mais de là à pousser autant...

« Bonne question... tu te sent donc une vocation d'espion ? Quel est ton nom d'ailleurs...?  »

J'écoute sa réponse et reprends, feignant l'indifférence. Pourquoi aurait je besoin de toi ? Dans les fait...franchement, je n'en sait rien. Je n'en ai pas besoin, mais j'aime semer des graines. On ne sait jamais... Et puis je suis beaucoup trop curieux. Vraiment beaucoup trop.

« Je ne souhaite rien de particulier pour le moment. Mais un jour, je te demandais un service, et tu me le rendras. Ou bien si tu as connaissance d'opérations du même genre que celle que vous avez menés, tu m'en informeras, ou des choses intéressantes dont tu entends parler... C'est aussi simple que ça... Si ça ne te va pas tu peut toujours retourner rejoindre les autres. Et quand au pourquoi... Parce que j'aime me mêler des affaires des autres. Un peu comme tes anciens employeurs, mais moi c'est moins léthal. Et que je récompense toujours mes collaborateurs efficaces. »

S'il n'est pas sincère en acceptant ma proposition, Takkoua me le dira. Et puis elle comprendra très bien qu'il est toujours bon d'avoir des amis près à vous rendre service pour vous prévenir de ce genre d'action avant qu'elles aient lieux.