« Moi ? » demanda l'ex-prisonnier garundais en réponse aux questions d'Ephrem. « Rien de très important… je travaillais pour le gouvernement du Sargava. J'étais un des scribes responsables de la gestion des importations et des exportations, des taxes, ce genre de choses. » Il haussa les épaules et ajouta « Je n'ai pas vraiment de spécialité, mais je pourrais me débrouiller pour chasser… ou bien sûr pour soigner les blessures, avec la grâce de Néthys. »

Puis l'attention s'était plutôt portée vers la demi-elfe qu'on ramenait en traînant vers la tente. Elle n'était pas tout à fait inconsciente mais elle n'était plus tout à fait consciente non plus, c'était évident. Sven, Ephrem et Andrez l'installèrent tant bien que mal sous la toile tendue.



Une fois l'épisode terminé, une grande partie des naufragés se retrouvèrent dehors. Il était sans doute temps de penser à organiser des tours de garde…

Déterminez-les sur le fil HRP par exemple, pour qu'on puisse enchaîner ici.

Modifié par un utilisateur jeudi 20 janvier 2011 18:44:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le soir était tombé sur l'île et, les uns après les autres, les naufragés allèrent se coucher sous la toile. Ils s'étaient organisés pour partager les tours de garde et ne pas rester sans protection au cours de la nuit et avaient préparés suffisamment de bois pour que ceux qui allaient monter la garde puissent entretenir le feu et se réchauffer.

Les quelques insectes qui étaient venus gâcher la fin du repas s'étaient rapidement faits plus nombreux, de sorte que plus d'un naufragé eut du mal à dormir, tant à cause des bourdonnements énervants qu'ils produisaient qu'à cause des piqûres.



À part ces satanées bestioles, la nuit se déroula sans problème majeur : les gardes ne repérèrent aucun prédateur dangereux.



Au petit matin, Andrez et Sébrysse ne se sentaient toutefois pas très en forme. Comme les autres, ils avaient été piqués à de multiples reprises par les insectes et autres bestioles qui avaient fondu en masse vers le campement. (Jet de Vigueur pour chacun d'eux)

Modifié par un modérateur jeudi 20 janvier 2011 19:21:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Malgré la nuit découpée entre la garde et la chasse aux insectes volants, Ephrem était content de voir se lever le soleil qui allait chasser tous les insectes. D’autres comme lui n’avaient pas réussi à ce protéger tant bien que mal et avaient subit des piqures qui les rendaient de mauvaise humeur en ce nouveau jour. C’était le cas d’Andrez qui fut le premier à s’exprimer, notamment sur un rêve qu’il avait fait. « Moi j’ai pas fait de rêve, mais c’est vrai que notre histoire va nous travailler pendant un moment, surtout ceux qui semble venir de belle grande ville. Vous venez d’où vous ? »

Ephrem se sentait mieux ce matin, est ce parce qu’encore une fois il s’était habitué, ou parce que l’effet avait passé durant la nuit ?
Il rassembla ses affaires et alla raviver le feu ! « Peu être pourrions nous manger ce matin avant de partir, histoire de nous donner plus de force et d’avoir moins à porter ?
Alors qu’est ce qu’on fait, on se réparti tout ça et on part tous, ou certain reste ici ? Moi je suis pour qu’on s’en aille tous d’ici et comme l’a dit la belle jeune femme elfe, il y a l’air d’avoir une baie de l’autre coté de l’île.  »

Dalvyn, Mass, avec les soins suivis de Sebrys, j'ai pu récupérer des points de caractéristiques??

Malgré la nuit agitée, Eldea avait dormi d'un sommeil réparateur, finissant ainsi d'éliminer les derniers effets du poison.

Les moustiques l'avaient certes incommodées mais cela lui rappelait aussi des souvenirs. Après le réveil, elle s'isola quelques temps avec son perroquet.

Revenant près du groupe elle entendit la druidesse qui parlait de rejoindre les hauteurs. Elle n'avait aucune compétence particulière en nature, mais elle connaissait de nombreuses choses au moins en théorie, et le fait qu'un point paraisse proche dans ce type de végétation ne voulait pas dire grand chose.

« Je doute que le chemin conduisant jusqu'à un point de vue soit si facile et rapide que cela, et d'après la carte que nous avons en notre possession, je doute que nous trouvions une forme de civilisation depuis notre observatoire, mais notre chemin jusque là-bas sera peut être l'objet d'un heureux hasard. N'ayant rien de mieux à proposer que de couper à travers la jungle pour rejoindre les rivages du lagon, je suivrai le reste du groupe.

Restons cependant vigilant, surtout à terrain découvert d'éventuels prédateurs. »

Eldea mis à profit le temps que les autres membres du groupe se prépare pour réfléchir à ce que les tribus primitives de la jungle font pour se prémunir des moustiques.

Modifié par un utilisateur vendredi 21 janvier 2011 17:00:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

La mwangui répondit à Eldea et Sébrys :

« De ce que nous avons vu à notre arrivée les collines sont visibles d'ici et au même niveau que les falaises de l'épave du navire. Hier les cartes semblaient indiquer plusieurs kilomètres par contre pour arriver au lagon non ? Je voulais justement éviter d'user de l'énergie pour se retrouver sur une autre étendue de sable s'il n'y a rien. »

Elle ne put s'empêcher de pester interieurement au pique de l'elfe.

Une leçon sur les distances...en prime elles sont devant toi les colinnes...

Avant de partir se coucher, Sven avait accueillit d'un signe de tête le rapport d'Ephrem. L'attitude de la demi-elfe l'avait trompé et il éprouvait maintenant quelques remords à s'être défiée d'elle. Mais il avait maintenant une idée un peu plus claire de son activité régulière. Elle ne parlait pas beaucoup, mais certaines de ses possessions semblaient parler pour elle.

Après un début de nuit calme et une longue veille durant laquelle il avait écouté les bruits de la mer s'écrasant sur la plage et sur les falaises à quelques centaines de mètres de là avec une petite pointe de nostalgie, Sven était parti se recoucher et sombra presque immédiatement dans un sommeil profond.

Quelques heures plus tard, le marin s'était réveillé un peu plus tardivement qu'à son habitude. Il avait fait un quart plus long que ses compagnons et en avait profité pour rester dans les limbes quelques minutes de plus que ses compagnons. Lorsqu'il émergea de sous la tente, il se rendit compte que tous les membres du groupe n'étaient pas encore réveillés. En revanche, les autres avaient déjà commencé à s'activer : qui à s'occuper du feu, qui à manipuler diverses fioles et produits, qui à prier sa déesse. Contrairement à certains, il n'avait pas eu à se plaindre de l'attaque des créatures bourdonnantes durant sa garde ou son sommeil. Il se dit que son sang ne devait pas être suffisamment appétissant pour les créatures nocturnes.

En entendant Andrez raconter son rêve, il sourit. Lui n'avait pas pour habitude de rêver, ou du moins ne s'en souvenait-il pas. Il ne croyait pas aux propriétés divinatoires que certains semblaient accorder aux rêves. Il était bien plus terre à terre que la plupart des membres de son village, au grand dam de son chamane, alors il n'allait pas se mettre à accorder un quelconque crédit aux divagations d'un nain qui semblait lui aussi présenter des signes de manques alcooliques. En revanche, sa vision de la veille lui trottait encore dans la tête et c'est presque machinalement qu'il tourna son regard vers la mer, observant l'endroit où il était sûr d'avoir vu cette forme fantomatique lui rendre son regard.

il revint à la réalité lorsque fut mis sur le sable - puisque les choses ne pouvaient être mises sur le tapis en cet endroit désolé et désert - le programme de la journée à venir. Il acquiesça à l'idée qu'il fallait trouver un endroit plus accueillant pour installer un campement un peu plus durable. Certains avaient besoin de repos et d'un lieu plus confortable que ces litières sableuses et dures. La question de la nourriture posait aussi problème, il ne restait qu'à peine plus d'une journée de nourriture pour l'ensemble du groupe et il faudrait trouver de quoi se ravitailler en nourriture solide comme liquide.

Après s'être succinctement restauré - il n'avait pas pour habitude de faire bombance au saut du lit - il essaya de faire le tri entre ce leur serait absolument nécessaire durant les heures à venir et ce qui l'était moins dans le tas d'objets divers qu'ils avaient ramenés la veille de l'épave du Jenivère. Il prendrait sur lui les outils, la corde et le grappin, n'ayant pas remarqué chez ses compagnons un intérêt affirmé pour ces objets, laissant à ceux qui savaient s'en servir les diverse fioles et autres babioles.

Sébrys ne se sentait pas en forme. Depuis le début de la mâtinée, ce qu'elle avait d'abord pris pour des courbatures liées à une couche plus dure qu'à l'accoutumée s'était peu à peu installé. Malgré la température, elle avait des frissons. Elle avait déjà vu bien des malades à Quent et au temple d'Absalom. C'était le signe d'une infection qu'elle n'avait rien pour soigner.

Il faut en effet rapidement se décider et partir avant qu'il ne fasse trop chaud.

« Tu as raison, Ishirou. Je ne me sens pas très en forme et n'ai guère de forces pour entreprendre une exploration. Je devrais sans doute limiter mes efforts durant cette journée. Je souhaite que nous cherchions rapidement un abri avant qu'un groupe puisse ensuite partir pour une exploration qui permettra de déterminer le meilleur endroit pour allumer un feu et attirer un bateau qui puisse nous secourir pendant que les autres installeront un camp.
Il faut également qu'Ephrem puisse aussi reprendre des forces.
Si, comme je le redoute, la maladie s'installe, il faudra que quelqu'un puisse s'occuper de nous.

D'après Sven, nous pouvons espérer atteindre le lagon où nous pourrons nous installer plus confortablement.

La survie doit être notre priorité car rien ne nous dit qu'un bateau passera dans les parages avant plusieurs jours ou semaines. »

Ellawa passa la main sur le front en regardant les colines pour en juger la distance et voir un peu si elles avaient des particularitées comme un trou qui aurait pu indiquer des grottes ou habitations en attendant que le groupe finisse de ce décider.

« Je n'entends pas imposer mes vues à ceux qui désirent faire autrement et nous sommes suffisamment nombreux pour faire deux groupes s'il le faut. Je prendrai la direction du lagon et guetterai ceux qui paraîtront sur la plage si quelqu'un décide de prendre un autre chemin. Je tâcherai de laisser un signe visible de loin pour que ceux qui viendraient à passer puissent nous retrouver.

Si nous rencontrons un obstacle, nous le contournerons par le côté où vous aurez décidé d'aller.

Une fois parvenus au lagon, nous pourrons essayer de trouver le meilleur endroit pour établir un camp provisoire plus confortable que celui de cette nuit. Nous n'aurons pas à nous soucier de trouver de l'eau et cette position paraît centrale et convenir à une exploration qui nous permettra peut-être de trouver ensuite un meilleur abri ou les ruines dont les légendes des marins parlent.

En vous attendant, comme le suggère Jask, nous pourrons sans doute trouver de la nourriture dans le lagon qui devrait être assez abrité des vagues à l'aide de l'un de ses filets.

Quel que soit l'endroit où chacun désire se rendre, il devra prendre une partie de ce que nous avons trouvé car nous en aurons sans doute besoin. Si nous ne pouvons pas tout prendre, il faudra alors laisser le reste ici et il serait souhaitable de le mettre suffisamment en hauteur pour que des prédateurs ne puissent le trouver et le ruiner.

Messire Gélick, peut-être pourrez vous nous aider à trouver notre chemin à l'aide de votre instrument. »

Comme Sven, Sébrys fit son paquetage, essayant de répartir au mieux le poids supplémentaire. Elle répugnait à se séparer de son équipement et décida de passer sa chemise de mailles. Elle glissa la sacoche contenant les précieuses potions à son cou et y glissa également ses deux fioles d'eau bénite. Elle accrocha une pelle à son sac à dos et glissa son cimeterre au côté. Elle prit également une part de nourriture, privilégiant les boîtes qu'il serait facile de réutiliser en les glissant dans le sac vide qu'elle avait pris soin d'emporter avec elle au moment de l'embarquement. Elle prit également un filet de pêche.

Le tout était fort lourd et elle serait sans doute ralentie , surtout avec la chaleur. Elle aurait de l'eau et il suffirait de s'arrêter régulièrement pour ne pas trop se fatiguer.

Une fois prête, elle attendit que Gélick lui dise quelle direction prendre.

J'ai mis à jour le wiki avec les trésors trouvés à la suite du post de Nan2tyx pour dire ce que Sébrys prend

Modifié par un utilisateur dimanche 23 janvier 2011 19:00:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

La jeune druidesse ramassa le deuxième filet de pêche et déposa une fiole d'huile se sentant trop lourde pour avancer efficacement. Sa voix était pour l'heure assurée car la colère lui montait aux narines devant l'inconscience de certains préférant se chamailler :

« C'est tout ce que je peux porter sans être ralentie.

Continuez à vous tirer dans les pattes alors que vous êtes en territoire hostile et divisez vous, la Nature elle n'a pas ce soucis.

Vous ferriez mieux de penser à votre survie et garder votre énergie pour monter un abris ou aller chercher de la nourriture plus tard dans la journée. J'aiderais pas les poids morts qui ne voudront rien faire pour nous aider...

Assez trainé partons là où vous souhaitez aller alors. »

Se souvenant des cartes de la veille il fallait partir à l'Ouest semblait-il. Si le gnome lui prêtait assistance avec sa petite bousole étrange elle alla le querrir et se mise en chemin du lagon si tous étaient prêts et d'accord. Dans le cas contraire elle prépara son trajet.

Elle profiterait du chemin à travers la jungle pour repérer des traces de vie des animaux et voir de quoi était constitué la flore également pour savoir ce qu'on pourrait trouver à manger (baies nourricières si y a des baies).

Modifié par un utilisateur mercredi 26 janvier 2011 08:09:50(UTC)  | Raison: Non indiquée