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Musique d'ambiance

Kwatsh regarde Lavica avec un peu d'appréhension. Elle qui n'a pas pris la parole une seule fois semble visiblement l'inquiéter quelque peu, le grand tigre situé juste derrière elle. Il réfléchit quelques instants avant de répondre. « C'était il y a deux dodos exactement.. Dites, votre gros chat la, il va pas me manger, si? » Un peu inquiet, l'enfant déglutit avant de répondre aux autres questions de Lavica. « Non, rien du tout.. En tout cas, il avait pas l'air d'avoir de queue, comme nous, ou toi madame. » Lorsque la femme-tigresse amène sur la table le sujet de sa grande-soeur, Kwatsh fronce les sourcils. « Si.. D'ailleurs ça va être l'heure de manger.. Et elle dit qu'il faut surtout pas rater la soupe chez monsieur l'aubergiste.. Faut que je rentre.. » Le petit bonhomme s'apprêtait à faire ses adieux et à partir au moment ou il vit ce qui se tramait au fond de l'allée.

Quelques secondes s'écoulent après la démonstration d'Aji. Après avoir enfoncé le colifichet qui rentrait parfaitement dans le trou, un petit clic se fait entendre, et le support de torche pivote légèrement à 45 degrés.Puis, un long silence. Un silence oppressant pour le Wayang qui s'efforçait quelques secondes plus tôt de faire le malin.. Néanmoins, au bout d'un bref instant, un tremblement se fait entendre dans la muraille, les briques se mettant petit à petit à vibrer jusqu'à ce qu'un pan de mur pivote de façon circulaire pour révéler un passage dans la muraille. Un passage qui semble descendre et s'enfoncer dans les profondeurs de la terre, en colimaçon. Une fois le mur fini de pivoter, le silence revient dans l'allée sans issue. Le passage est assez large, visiblement aménagé laissant passer jusqu'a trois personnes de rang.. ou un tigre. « Woooaaah. »

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Loyal Mauvais

Ki : 4/4

CA:15

CA:18

CA18-DMD14

Neutre

Canalisations 9/9

Musique d'ambiance

Le groupe décide de rebrousser chemin pour se diriger à nouveau vers l'arbre noir, à la lumière des révélations de Mélides et des interrogations d'Aji. Au bout de quelques minutes de pérégrinations bien moins fluides que lorsqu'ils suivaient Kwatsh, les voila de nouveau devant le kiosque, les symboles de protection tracés à la craie sur les murs, et les corps gisant sans vie. Un essaim de mouche s'est formé autour de certains cadavres, vraisemblablement au hasard.

Le spoiler de perception de l'autre fois, gratuit cette fois-ci.

CA:15

CA:18

CA:15

CA:18

Musique d'ambiance

Aji et Sulawesi repèrent une auberge à la fumée qui s'en dégage à une ou deux centaines de mètres au Nord de leur position. Au bout de quelques minutes de marche, le Wayang arrive en bordure d'un établissement de coin de rue avec un panneau de travers représentant une serveuse aguicheuse, poitrine posée sur un comptoir. Fait rare, l'endroit semble animé, même si l'ambiance des tavernes du quartier principal semblent bien lointaines. Les fenêtres sont de simples barreaux de fer rouillés, sans vitre, permettant de voir avec perfection qu'a l'intérieur, les habitués sont attablés.. mais sans consommations. A l'extérieur, en continuant sur son chemin, Aji peut voir une courte file d'attente menant à un poste de travail ou une femme-rat est attablée en remuant une grande marmite de fonte sur un feu léger. Autour d'elle, des restes de racines et un ancien emballage contenant de la graisse animale pour épaissir le gruau, depuis longtemps écoulé. Lorsqu'elle voit Aji, elle relève la tête de son gruau et lui indique la file. « Vous êtes pas d'ici, si vous voulez manger, vous prenez la file comme tout le monde! » Ses yeux ont à peine le temps de s'attarder sur le Wayang que la voila déjà en train de servir une autre gamelle et de faire avancer la file d'attente.




Prudence prends le temps d'examiner les blessures spécifiques des prêtres suspectés d'appartenir à la confrérie du chagrin et l'inspection révèle assez rapidement quelque chose de frappant. Les corps ont tous de nouveau été triturés post-mortem. La ou le chapelain d'Akumi avait eu le droit à une sépulture décente, il semblerait qu'ici, les auteurs des méfaits n'aient même pas accordé ce droit aux frères et sœurs de la fraternité. En soulevant l'une des bures appartenant à l'un des corps, visiblement trop propre pour être honnête, la prêtresse de Pharasma découvre que tous les corps attitrés à la confrérie portent les stigmates d'une opération réalisée à la va-vite. Leurs cages thoraciques sont également toutes vides de cœurs. La datation de la mort est difficile due à l'état de dégradation d'un corps baignant dans son propre sang, et celui des autres.

CA:19-DMD:15

Loyal Mauvais

Ki : 4/4