L'agent Darafinwë écoute Noé et lui suggère ceci :
« Peut-être que Cayden Cailean le juge désormais digne de le rejoindre dans la Divinité et l'enjoint de passer l'épreuve de la Pierre-Etoile afin de le rejoindre dans l'Auberge des Dieux ? Espérons que sur le chemin il puisse dégriser...ou trouver une autre taverne où se donner du courage. ». L'elfe se tourne ensuite vers Anne et lui propos de l'accompagner :
« Une elfe, magicienne de surcroit, qui souffre de langueur amoureuse, hum, je pense pouvoir aider. »

Cyrus écoute avec attention le plan, il semble être le mieux placé pour s'occuper du problème de bras de fer.

«  Le plan d'Anne est empreint de logique, je vais voir le nain et tenter de mettre un terme à son tournoi. »

Il s'échauffe les épaules, coudes et poignets au cas où le nain ne soit pas réceptif à ses paroles et que cela se termine en bras de fer...

Noé hoche la tête en direction de Shamissa et s'avance vers l'endroit où le couple kéléshite est occupé à discuter avec le halfling. Il approche la scène en tentant d'arriver derrière le halfling, de manière à pouvoir faire discrètement un signe de la tête et esquisser un sourire rassurant dans la direction du couple. Continuant à avancer, il va se positionner de manière à se trouver entre le halfling et les kéléshites, quitte à légèrement repousser ces derniers, puis, s'asseyant sur le bord d'une table, il prend le temps de repositionner lentement sa rapière dans le fourreau qui pend à sa ceinture.

Assumant un ton aussi décontracté et sûr de soi que possible, il demande « Il semble qu'il y ait un problème par ici. C'est donc tout naturellement qu'en tant que gardes d'Absalom, nous nous présentons pour vous aider à le résoudre. »

Faisant un signe de la main dans la direction de Shamissa, il ajoute « Ma collègue et moi sommes à votre écoute. », s'adressant à la fois au couple kéléshite et au halfling.

Cyrus avançe jusqu'à la table où le tournoi a lieu.

« Bonjours Messieurs, qu'est ce qui nous vaut tout ce tapage? »

Eh bien allons-y ...
Anne fait signe à Hélam de s'approcher avec elle de la sorcière elfe. Elle invoque un bouclier pour se protéger des objets volants à droite et à gauche tout en s'approchant de l'elfe. Elle essaie d'attirer l'attention de celle-ci vers elle, laissant peut-être s'il préfère Hélam un peu plus inaperçu au cas où les choses tourneraient mal. En elfique, elle interpella la sorcière sans élever la voix:

« Bonsoir Madame, vous semblez horriblement triste. Puis-je vous aider ? Je crains que vous ayez un soucis et que vous avez du mal à maîtriser vos pouvoirs. Ça peut arriver à tout le monde, moi y compris, mais on peut peut-être en discuter. Madame ? »

Cyrus répond au nain. L'intérêt de la chasse aux monstre du nain fait légèrement écho avec son histoire.

objectif premier: sécuriser les civils.

« La chasse aux monstres, vous êtes chasseur vous aussi? J'ai moi même pratiqué, et je serai ravi de pouvoir
partager des anecdotes de chasses avec vous. »

Il fait signe aux autres personnes sous "l'emprise" du nain de partir et s'assoit avec le nain.

« Messieurs, dames écartez-vous s'il vous plaît. Laissez-nous discuter entre chasseurs. »

Puis en parlant à son vis à vis barbu.

«  Alors comment avez vous commencé? Et pourquoi?
Moi je suis tombé par hasard sur une affiche et j'ai rejoins une guilde en tant qu'indépendant.
Qu'est ce que vous chassez? »

Du côté de la magicienne elfe :

Anne arrive près de l'elfe, les objets flottants s'écartant d'elle tandis qu'elle s'approche. L'elfe l'écoute, les yeux rougis, puis prend la parole en pleurant.
«  Et en plus ils m'envoient un cadavre ressuscité pour essayer de me calmer ! Vous ne comprenez pas ! Ronclif m'a quitté ! Il n'est plus avec moi, alors que puis-je encore faire ? Il était avec moi depuis le début de mes études, c'est ùmon père qui me l'avait fait rencontrer ! Ma vie n'a plus de sens ... ».
Elle éclate en gros sanglots, et les verres autour d'elle se retournent et se vident au sol.



Du côté du halfelin :

le voleur semble avoir une sacrée coutellerie cachée dans les manches et les jambières, de vilains petits couteaux bien acérés et facilement agrippables. Shamissa n'a cependant jamais entendu parler des Banshees hurlantes, sans doute le nom du groupe d'aventuriers. Noé lui fait son petit laïus, qui ne semble pas vraiment l'impressionner. Cependant la menace voilée semble faire son petit effet.
«  Peut-êt... Potêtre que j'ai achez, haché, assez prouvé ce que je faut, veut, vaux... Oh et puis fichtre ! Je suppose que je chuis, essuie, dans la merdreuh... C'est moi qui ai repéré tous les pièges, dans c'te tour-là ! Et chaillu, j'ai.. eu.. qu'une part ! C'est pas chute, pas.. chuste... juste...Et ch'parie que c'est moi qui deux frais, devrez payer la cache, euh.. la casse...  »
Il sort d'une ses poches le contenu du sac de la vieille femme et le temps à Shamissa.





Du côté du nain :

le nain semble positivement intéressé par Cyrus. Il accompagne de la main de geste de ce dernier pour chasser les autres consommateurs et commence à raconter ses exploits. De bandits gobelins en gros rats ayant envahi le quartier, il semble avoir accompli quelques petits "exploits", ayant même haché menu deux zombies échappés d'une ruine dans la campagne, tout ça pour prouver à son père commerçant que les traditions naines n'étaient pas si obsolètes et inutiles que cela.. Cependant, il semble avoir été moins efficace dans le groupe d'aventuriers qu'il a rejoint, dont le nom est toujours en discussion. Lors de leur première grosse expédition, dans un des bastions abandonné de la plaine d'Absalom, il a été trop lent et trop malchanceux pour tuer une seule des créatures qu'ils ont affronté, et il en a conçu une forte honte. D'où le tournoi de bras de fer pour redorer son image à ses yeux.

Le nom ne dit rien à Helam. Il hésite dans l'identification de la personne : un amant, un compagnon d'étude, un mentor, un apprenti ? En tout cas, leur lien était très fort, et lié à la pratique de la magie.

Helam acquiesce aux déclarations d'Anne, tout en s'accoudant au comptoir, non sans avoir vérifié qu'il n'était pas maculé de boisson :
« Quel âge avez-vous mon amie ? Tel que vous me voyez, avec mes 151 ans, je suis déjà veuf. Et oui, la fatalité frappe de façon aveugle en ce monde. J'ai eu une période d'abattement moi aussi. Mais voilà, notre nature versatile, notre longévité, font que nous allons vivre de très nombreuses expériences. A nous de faire en sorte qu'elle ne nous détruisent pas, mais qu'elles nous renforcent. »
Il termine avec un sourire qui se voudrait rassurant, tout en baissant la tête pour éviter une choppe en lévitation qui tournoie dans sa direction.