Erik commença à enlever son armure , il ferrait d'abord passer son armure avant de descendre lui même, en prenant tout son temps et en étant sécurisé par une corde au cas où il raterait une prise malencontreusement.

Je prend 10 sans mon armure, donc normalement pas de problème

Bon, ça avance bien, je vais me préparer !

Rangeant l'ocarina, Fredrigo attacha des bouts de tissu ressemblant étrangement à des serviettes de table afin de protéger ses paumes de main, il fit quelques mouvements pour s'échauffer, et, évitant de regarder dans le vide, il passa la corde autour de la taille comme il avait vu ses compagnons faire.

Ne pas regarder le vide ou bien mon estomac ne va pas tenir, et ils vont encore râler en-dessous !

Fredrigo aurait bien siffloté pour se donner du courage, mais évidemment, dans les circonstances actuelles, cela paraissait déplacé, et il ne savait pas imiter des piaillements et pépiements d'oiseau, sinon il ne se serait pas gêné !

jets 1 à 7 d'escalade


Fredrigo s'était élancé plein de confiance grâce à la corde qui lui donnait une impression de sécurité.

Il venait de dépasser le milieu de la descente lorsque son pied gauche glissa sur une mousse.

Se raccrochant tant bien que mal, son regard fut attiré par le vide, et il manqua de tourner de l'oeil.

Mais heureusement, il tenait fermement la corde et finit par prendre le dessus sur la sensation de vertige éprouvée, et put poursuivre la descente, étant de plus en plus rassuré à l'approche de la terre ferme.

Oups, je ne remonterai pas par ici, pour sûr !

Ayant rejoint ses compagnons, et à voix basse, il s'enquit de ce que ceux-ci avaient pu observer.
« Bon, avez-vous eu le temps de repérer des sentinelles, ou un moyen de traverser le vallon en toute discrétion ?

Quelqu'un a-t-il une idée pour profiter de l'effet de surprise ? »

Modifié par un utilisateur vendredi 1 avril 2011 16:27:27(UTC)  | Raison: Problème de syntaxe avec la balise DE

Les groupe resta un moment à regarder l’obstacle : près de 100m de descente le long d’une paroi parfois abrupte avec pour seuls appuis des lianes racines et autres plantes grimpantes qui couraient jusqu’en bas en prenant racine ci et là afin de renforcer l’entrelacs végétal. Puis 3 cordes furent déroulées. Certes c’était bien peu de choses, à peine la moitié de la hauteur totale, mais au moins cela aiderait considérablement les moins chevronnés de la grimpette et cela permettrait sur cette partie là de vérifier que le tapis végétal sera assez solide pour supporter le poids des plus lourds ou encombrés par la fin de la descente. Ferrèol s’élança en premier. Le cueilleur de baies était l’un des plus massifs du groupe présent, son embonpoint de jadis s’était considérablement transformé en une musculature noueuse et massive, comme un vieux chêne, lui donnant une forte carrure bien charpentée, si lui passait, les autres n’auraient que peu ou prou de problèmes hormis de s’assurer de saisir les bonnes prises.

Le jeune druide descendit pas à pas, testant tantôt les lianes, les racines en se sécurisant avec la corde. Cela paraissait sûr et il remarqua même quelques traces de passage. Comme l’avait signalé le capitaine Alcibiade, les rapaces utilisaient parfois ce passage et il put tout au moins attester la véracité de ces dires. Mais que réservait la suite ? Ça se passait trop bien pour l’instant…

Alors il atteignit l’extrémité de la troisième corde. Là encore il marqua un temps d’arrêt pour tester les futurs appuis végétaux. Il avait confiance en la nature, elle ne le laisserait pas tomber. Il laissa peser tout son poids sur une liane, puis sur une racine, ça tenait bon, les appuis étaient sûrs et fermes, il se laissa aller à descendre avec moins de circonspection, saisissant les branches à pleines mains et enfonçant ses pieds à travers la végétation où un emmêlement ne tardait pas à lui bloquer le pied lui procurant un appui. La nature était forte, Ferrèol prenait de l’assurance. Ce n’est que dans les derniers mètres que Ferrèol fit un faux pas, la fatigue aidant sans doute suite à cette longue escalade qui nécessitait une force perpétuellement sollicitée. Les muscles s’échauffaient vite et au fur et à mesure, maintenir les prises devenait plus difficile, de partout ses muscles se manifestaient, même à des endroits insoupçonnés qui étaient très rarement sollicités et il n’avait jamais autant ressentit des sensations de brûlures à la limite de la crampe.

Tout ceci aidant, il eut un moment de faiblesse sur un appui qui céda sous son poids, ce qui le plaqua contre la paroi après une légère glissade qui ne dura que le temps de chuter d’une longueur de bras, puis après un moment de tétanie, il reprit plus prudemment sa descente. Ce fut avec un grand soulagement qu’il toucha le sol ferme, la roche et il fit un dernier signe à ses compagnons en haut avant de s’adonner à quelques massages, assouplissements et étirements avant d’être complètement bloqué par les courbatures qui arrivaient au grand galop. En haut, les autres avaient suivi le parcours et sur les conseils de Ferrèol, du reste c’était une parole de sagesse, Erik était entrain d’ôter son armure afin d’être plus libre de ses mouvements. A son tour il s’élança dans le vide, sécurisé par la corde qui courait sur les 40 premiers mètres.

Le prêtre de Néthys opta pour une grande prudence. Il prit grand soin de vérifier chaque appui, de lester progressivement chacune des prises en basculant son poids, bref il prenait son temps de bien faire afin de ne pas tomber. Le temps était aussi un facteur de stresse et pouvait provoquer des erreurs d’inattention. Mais pour Erik, ils avaient assez perdu de temps dans le camp de travail des bûcherons en attendant Keldrim et Armine, tandis qu’ils tapaient la discute avec le nouveau venu… qui était parti presque aussi vite qu’il était arrivé du reste. Pour Erik, le facteur temps n’était plus de mise, prendre son temps lui permettrait surtout d’arriver entier jusqu’en bas, alors il se concentra sur sa tâche, faisant abstraction de tout le reste et parvint sans encombres si ce n’est le regard désapprobateur des autres qui voyaient le temps défiler plus que de mesure.

A peine le prêtre avait-il posé le pied au sol qu’Armine s’élança. Le coureur des pavés était rôdé à l’exercice de l’escalade. Souplesse et agilité palliait à une force moins évidente qu’un Keldrim ou un Ferrèol et c’est en rappel qu’il parcourut la première partie, grâce aux 3 cordes. Par après, il dut faire comme les autres, s’aider les racines et des lianes pour parvenir jusqu’en bas. Au final, l’exercice fut presque une formalité et c’est sain et sauf qu’il rejoignit Ferrèol entrain d’observer les alentours et le sol et Erik déjà entrain de rendosser son armure. Armine s’enquit surtout auprès du jeune druide afin de connaître son environnement. Ce dernier avait vu des traces de passage, mais plutôt longeant la rivière, beaucoup moins vers la paroi pour grimper à descendre ou remonter. Quant au campement des rapaces, il était à une centaine de mètres à vol d’oiseau, ce qui représentait sur le terrain à un peu plus long via les contournements de terrain. Les sentinelles étaient hors de vue, ce qui n’était pas plus mal vu les circonstances et vu ce qui allait se dérouler…

Il ne restait plus que Véolia, Frédrigo et Keldrim. La prêtresse attendait vraiment le dernier moment pour se lancer ou plutôt pour enlever son armure. Une puderu exagérée l’empêchait de se montrer ainsi devant les deux mâles, qu’ils soient forestier et un peu rude ou gentleman et coureur de jupon. Elle avait tout simplement sa dignité et se savait peu digne vu l’état de sa tenue vestimentaire et le peu d’hygiène qu’elle s’était autorisé ces derniers temps. Mais Frédrigo n’aurait manqué ça pour rien au monde et Keldrim était celui qui passerait en dernier, aussi elle dut se résoudre à ôter son armure et à s’élancer, dévoilant sa tunique déchirée et souillée, peinant à masquer son anatomie vraiment intéressante vu la tête du joli cœur… Rouge de honte et de colère, elle entama la descente, mais avec la souplesse d’une branche de chêne. Elle n’était pas douée à l’exercice de l’escalade et très vite le sentiment de honte disparut tandis qu’elle devait se concentrer sur les prises, ses appuis, sa résistance physique et son souffle. C’était difficile et tendue comme elle était, rapidement les muscle la cuisaient et les crampes se succédèrent.

La partie sécurisée par les cordes passée, la suite fut un long calvaire tranquille qui finit en fin de compte par avoir raison de sa résistance. Tandis qu’elle allongeait la jambe pour atteindre un appui plus bas, elle flancha soudain au niveau du bras qui la maintenait en équilibre, une pointe de crampe qu’elle ne put réprimer et endurer la fit lâcher prise et l’apesanteur fit le reste. Craquements de branches, éboulis de terre et de roches se succédèrent à mesure que le corps de la prêtresse rebondissait contre la paroi rocheuse recouverte de végétaux et à mesure qu’elle cherchait désespérément à saisir qui d’une liane, qui d’une racine qui pourrait stopper sa chute mortelle. Après une dégringolade infernale d’une trentaine de mètres, c’est le corps perclus de coupures, déchirures, contusions et ensanglanté qu’elle parvint à ralentir puis stopper sa chute qui aurait sinon été mortelle encore une quinzaine de mètre de plus tandis qu’elle se serait achevée lourdement au sol. Respirant bruyamment, pleurant de douleur et de rage, elle réprima les cris de douleur tandis que tout son corps hurlait les différents maux dont elle était sujette. En bas, tout le monde retenait son souffle, comme en haut du reste.

Après un moment qui parut une éternité, tandis qu’on pouvait se demander si finalement Véolia n’avait pas succombé à ses blessures, elle reprit lentement sa progression vers le bas, le corps tremblant non pas de peur, mais parce qu’il avait mal, très mal… Ferrèol l’aida pour les derniers mètres, moralement d’abord, puis physiquement dès qu’elle fut à portée. Il l’emmena derrière un fourré afin de s’occuper d’elle en toute intimité. Sa tunique n’était plus que lambeaux dévoilant sa féminité qui était pour le moment bien diminuée par le sang, la terre et les blessures. Le jeune druide allait s’occuper d’elle, laissant le guet à Armine. En haut, Frédrigo s’élança à son tour. Sa descente fut beaucoup moins spectaculaire que celle de la prêtresse et il connut même un passage difficile dans la zone où Véolia avait chuté. Il avait l’appréhension du vide, ce qui ne lui facilitait guère les choses et d’avoir vu la prêtresse faillir à cet endroit avait dû le persuader que c’était un passage difficile. Il bloqua un bon moment avant de trouver des appuis sûr pour continuer sa descente. Mais au final il arriva sans encombres.

Il ne restait plus que Keldrim. Le forestier détacha la corde et la lança dans le vide, laissant le grappin s’accrocher aux racines et lianes. Si jamais ça se passait mal, il pourrait toujours tenter de se raccrocher à elles. Le forestier était plus qu’athlétique. Les années passées avec Saxifrag avait renforcé sa puissance physique et sa résistance. Lui, Ferrèol et le vieil acariâtre avaient maintes fois grimpés aux arbres, falaises et autres aspérités pour trouver des points dominants et se repérer. Il aimait l’exercice et était plutôt doué. La descente fut une vraie partie de plaisir, comme un jeu où il devait montrer qu’il était le meilleur – Hop sans la corde - La seule difficulté s’il y en avait était qu’il devait mettre Ruffy dans sa besace pour le descendre avec lui, ce qui ne lui posait guère de problèmes, mais le petit fennec avait sorti la tête et regardait partout, à moitié en panique malgré que ce n’était pas la première fois qu’il se retrouvait dans ce genre de situation. Mais il en fallait plus pour déstabiliser le forestier et il arriva sans encombres en bas avec les cordes qu’il défit en rendit à chaque propriétaire – « Bon Ferrèol, on n’a pas l’temps pour les rendez-vous secrets, alors dépêche avec la donzelle, sinon on ne rapportera jamais la tête du sorcier à temps ! »


Tests pour Keldrim

Modifié par un utilisateur samedi 2 avril 2011 01:23:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Keldrim avait descendu très facilement, on voyait qu'il avait l'habitude de telles acrobaties. Ces sept années d'apprentissage n'avaient pas été vaines. La première chose qu'il fit une fois à terre, fut de poser le petit fennec à ses pieds. Il était en effet tout affolé à cause de la descente. « Ruffy, tu bouges pas, hein ! Et pas de bruits. » Keldrim tout en disant ces paroles, mimait au petit fennec ce qu'il devait faire. Est-ce que l'animal comprenait les paroles ou les gestes ou un peu des deux, personne ne le savait mais il resta à côté de Keldrim tant en avançant le plus précautionneusement possible.

Keldrim profita de la pause soin pour remettre son armure, en effet si la phase diplomatique ne marchait pas, une bonne armure ajustée ne serait pas du luxe. Puis, il remit la cape par-dessus. Le chiffon l'embêtait mais bon parait-il qu'il fallait la garder, discrétion et boule de gomme.

Keldrim voulait en découdre, mais pour l'instant, il suivait ce fameux plan qui louperait à un moment. Il inspecta sa hache, bien aiguisée.

Puis, en reniflant, il commença à regarder et écouter aux alentours. Vu le boucan qu'ils avaient fait, ça ne l'aurait pas étonné que ça ait alerté des gens.



Et comme l'impatience de rester aussi inactif le reprit, l'avait-elle seulement quitté, il invectiva son ami :

« Allez, Ferrèol, dépêche ! On peut pas rester trop longtemps ici. Faut bouger ! »

Modifié par un utilisateur dimanche 3 avril 2011 20:41:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Erik regarda froidement le servante de Sarenrae : « Je crois que tu devrais te soigner, tes blessures me semblent assez sévère et dans cet état tu es un danger pour toi et pour nous. »

Erik était de nouveau en armure, il avait eu le temps de l'enfiler pendant que les autres descendaient dans la gorge.

« Férreol, Keldrim et Fédrigo passait devant. Nous vous suivons. Soyez près à toute éventualité. »

L'affaire des soins prit tout de même une bonne vingtaine de minutes. Erik avait largement eu le temps de revêtir son armure tandis que Keldrim rejoignait Armine aux avant postes en compagnie de son inséparable boule de poils, Ruffy. Le coureur des pavés avait tendu l'oreille et dardait son regard un peu partout. Il n'en était pas vraiment sûr mais il lui semblait entendre encore l'écho d'un son aigu comme celui d'un aigle qui avait résonné dans la gorge profonde où ils se trouvaient. Inconsciemment il avait regardé en l'air, s'attendant à voir un ou plusieurs vautours tournoyer au-dessus de leur tête, comme pour annoncer leur mort prochaine, mais le ciel était bien loin et le ruban bleu pâle qu'il dessinait entre les parois de la faille semblait ne pas se tâcher de quelconques volatiles.

Keldrim avait regardé au niveau du sol. Certes il y avait des traces, ce qui était normal vu qu'ils se trouvaient à une centaine de mètres du campement des brigands, mais il n'y avait pas foule non plus, comme il l'avait imaginé, ils devaient le plus souvent remonter par la voie Nord au niveau de la cascade ou alors emprunter les échelles et cordes qui pendaient le long de la paroi au niveau de leur antre. Puis son regard se tourna vers la rivière qui séparait le fond en deux rives. Des traces montraient que parfois des crues sans doute dues au dégel faisait monter l'eau jusqu'à plus de 6 pieds de haut. Il en était toujours ainsi pour les rivières de montagne. Leur niveau variait grandement en fonction des saisons. Au dégel et pendant la mousson, ce devait être un torrent impraticable alors qu'au cœur de l'été, au début de cette guerre stupide, ainsi qu'à l'automne, le niveau n'était pas très haut, faisant apparaître des guets ci et là permettant de passer sans vraiment de difficultés d'une rive à une autre.

Une pensée lui traversa l'esprit : lorsque toute cette racaille sera réduite en bouillie, le dégel nettoiera tout ça. Ce n'était pas pour déplaire au forestier : la nature reprenant ses droits et nettoyant la crasse dont les humanoïdes et les hommes l'avait souillée. Une pensée qu'il aurait aisément partagé avec Ferrèol, en des termes moins crus. Puis Véolia fut enfin prête. D'aucun aurait dit : « c'est toujours les femmes qu'on attend ! » Mais le regard de la prêtresse ne se prêtait pas à un tel trait d'humour. Même le Sieur Tampoli semblait avoir perdu de son enthousiasme et sa langue. C'est donc dans un silence relatif, eut égard aux bruits générés par les armures, les ceinturons d'armes et les bruits de pas qui choquaient la pierre et avaient tendance à résonner, que le groupe se mit en marche en direction du campement. Certes ils n'étaient pas discrets,, mais après tout ils savaient donner le change, is portaient les capes des brigands et connaissaient les base de l'utilisation de l'ocarina. Que pouvait-il leur arriver de pire ?

La suite des événements pouvait reprendre, Véolia après son bain de chaleur et la communion avec sa déesse, semblait presque aussi en forme que le jeune druide. Ils étaient les seuls à être encore blessés, il allait donc falloir qu’il veille sur elle, pour ne pas accroître leur état.
Ferrèol vit Keldrim un peu plus loin en compagnie d’Armine qui semblait enfin prendre sa place dans le groupe, il les rejoint et à voix basse « Nous avons deux possibilités, soit nous approchons le plus discrètement possible en groupes séparés, comme nous l’avons fait pour l’antre des Gobelins, vers la première sentinelle, puis nous la neutralisons et ainsi de suite jusqu’à l’entrée du repère du sorcier.
Soit nous approchons en groupe avec un minimum de discrétion et direction l'entrée principale, en sachant que nous allons nous faire voir, et nous passons grâce au code jusqu’à ce que cela ne passe plus, et là entamons une discussion, intimidation pour réussir à rentrer. »

« Tout en sachant que la première possibilité, comporte énormément de risque, et qu’il est presque impossible avec autant de sentinelles d’arriver jusqu’à l’entrée.
Pour ma part je suis d’avis d’avancer en groupe avec deux éclaireurs en avant, le plus discrètement possible pour le groupe et dans l’ombre totale pour les deux devant, jusqu'à ce qu’on se fasse repérer ! Là on joue la carte de la patrouille qui rentre.  »

« Armine et moi irons en avant, je pense que nous arriverons à être très discret, pour vous il est préférable que Véolia et Eric passent derrière, Keldrim et Fredrigo aurez plus l’air de forestier. Vous camouflerez peut être les différents éclats de l’armure qui pourraient se laisser voir ! »

Ferrèol resserra contre lui le peu de chose qui risquait de faire du bruit, puis attendit que tout le monde en fasse autant. Puis regarda Armine, « allez on y va !! »



Armine, il va falloir que tu ouvres l'œil, parce que moi j'voix rien!!!!

Modifié par un modérateur mardi 5 avril 2011 22:30:32(UTC)  | Raison: Orthographe !

Véolia n'était pas forte pour échafauder des plans, aussi elle faisait entièrement confiance à ses compagnons.
Et elle était d'accord avec Ferrèol, il y avait peu de chance qu'ils passent totalement inaperçus mais l'approche du druide minimisait les risque.

« Faites bien attention devant, au moindre danger revenez vers nous. »

Elle assura les sangles de son armure et réajusta la cape pour qu'elle couvre un maximum de métal.

Elle était toujours un peu secouée de sa chute. En plus de ses blessures, elle s'était faite une peur bleue. Heureusement que la déesse de l'Aube ne voulait pas sa mort.

Elle se plaça derrière Erik et Keldrim.

« C'est quand vous voulez les garçons. Je vous suis.
Et si on se fait détecter, s'il vous plait, ne sortez pas les armes tout de suite. On pourrait peut être les convaincre.
 »

Modifié par un modérateur mardi 5 avril 2011 22:33:30(UTC)  | Raison: Orthographe, Conjugaisons des verbes, c'est la cata quoi ! ! ! [razz]

Ylvian parti, il semblerait que Ferrèol soit devenu le guide du groupe. Sa sagesse état certes bonne conseillère et s'il n'avait pas le charisme d'un Ylvian, il était la force tranquille et la sagacité pour proposer des solutions viables et réfléchies. En tête partirent donc Armine et Ferrèol, tout deux n'était pas d'une grande indiscrétion, tandis qu'ils s'abîmaient les yeux et l'ouïe sur les parois à travers les quelques taillis qui poussaient ci et là à la recherche des sentinelles et des éventuels pièges que les brigands auraient pu dresser sur leur chemin. Puis suivaient Keldrim avec son fennec et Frédrigo, l'un comme l'autre un peu moins discrets, l'un parce que lui aussi portait une armure, l'autre par manque d'habitude. Puis venaient Véolia et Erik qui débattaient sur la façon d'aborder leurs ennemis. Véolia voulait leur donner une chance de reddition, tandis que l'aîné des Mercant souhaitait ne faire aucun quartier, comme autrefois avec le Kobold qu'ils avaient capturé lors de leur tout premier véritable combat ou comme les gobelins dans l'antre, que Frédrigo avait vaporisé.

Le groupe s'approchait à présent du repère. Au fond de la faille, la végétation se faisait rare, tout au plus quelques buissons épineux ou des arbustes rabougris de petite taille qui se tortillaient pour tendre leurs branches vers la lumière, en haut. La rivière quant à elle occupait une majeure partie du fond, laissant parfois une simple grève de galets si étroite qu'il fallait passer en file indienne, pour se rétracter vers le centre, laissant une berge de gros rochers chauffés et blanchis par le soleil. Le sol était irrégulier et à mesure qu'ils approchaient, ils tentèrent de repérer l'entrée, puis les premières sentinelles : dedans, mais aussi sur les parois en hauteur. Au moment où le binôme de tête apercevait le petit torrent du ruisselet qui se jetait depuis le haut de la falaise jusque dans le petit lac tout en bas, un nouveau cri retentit, un son strident et aigu qui dura bien plusieurs secondes. Par réflexe, les yeux se levèrent vers le ruban de ciel bleu qui les surplombait, mais encore une fois nul vautour, aigle ou faucon ne tournoyait au-dessus. Ils ne devaient pas être très loin de l'entrée d'après les dires du capitaine, mais les chaos de la parois Est les empêchait de la voir. Quant aux sentinelles, elles étaient quelque part elles aussi hors de vue ou du moins ne les avaient-ils pas repérées...

Fredrigo tendit l'oreille.

Les propos de Ferrèol était un peu exagérés. Certes, il savait tailler des morceaux de bois, mais son seul don musical était de savoir jouer les trois notes les plus simples d'à peu près tous les instruments, seulement parce qu'il avait un certain don pour comprendre les mélodies.

Mais il ne possédait pas un talent suffisant pour interpréter une envolée lyrique à l'opéra d'Absalom !



« Franchement, je ne vois pas la musicalité de ce son. Cela s'approche plus du cri d'un goret que l'on égorge... »

Modifié par un utilisateur jeudi 7 avril 2011 21:47:46(UTC)  | Raison: Non indiquée