l y avait longtemps que Brani n'avait plus voyagé seul ainsi : il avait effectué le trajet vers Kelmarane en compagnie d'une caravane — c'était d'ailleurs à cette occasion qu'il avait croisé la route de l'étrange individu qui s'était fait passer pour un prêtre de Sarenrae — et, depuis son arrivée là-bas, il n'avait plus pris la route pour ainsi dire. Les longues incursions en montagnes qu'il effectuait dans le passé lui manquaient peut-être un peu… mais il retrouvait les sensations de grands espaces et de liberté qu'il avait connues autrefois.

Cela faisait maintenant quatre bonnes heures qu'il avait quitté ses nouveaux compagnons et qu'il escaladait la montagne Pâle. Le terrain était difficile mais cela lui permettait de se concentrer sur l'effort et d'oublier le reste. Pas loin de lui, son carracal cherchait lui aussi les meilleurs passages pour grimper. Finalement, le nain décida qu'il était suffisamment haut pour commencer à contourner la montagne discrètement et avoir un premier aperçu sur l'Antre de la Bête qui, selon les dires du méphite, se trouvait de l'autre côté.

Il ne lui fut guère difficile de trouver un point d'observation à partir duquel examiner le complexe, car c'était véritablement un petit complexe qu'on avait construit sur le flanc de la montagne, pas juste un temple visiblement. Il s'installa derrière un rocher et prit la mesure de l'endroit qu'il surplombait. La nuit allait bientôt tomber cependant ; bien vite, il ne pourrait plus voir grand chose à cette distance. Il lui fallait donc choisir dès maintenant sur quelles parties il comptait se concentrer.



L'ancien lieu sacré (ou maudit ?) était niché dans un recoin entouré de falaises sur le flanc de la montagne Pâle. Les lueurs étranges de cette fin de journée baignaient la murailles et les édifices du complexe qui portait le nom de l'Antre de la Bête. Certains des minarets et des dômes de l'impressionnant complexe étaient encore en relativement bon état, alors que d'autres étaient partiellement ou totalement effondrés. Ici et là, entre les parois de pierre détruites et les fontaines vides, d'épais buissons épineux semblaient s'accrocher au sol poussiéreux. Depuis le poste d'observation où Brani se trouvait, le complexe semblait quasiment vide. Aucune armée massée et prête au combat, aucune horde monstrueuse s'apprêtant à envahir Kelmarane comme le faux prêtre de Sarenrae avait pu le laisser entendre…

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Modifié par un utilisateur samedi 26 mars 2011 16:41:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Brani scruta la site, tentant de prendre la mesure de cet imposant complexe. La structure se divisait visiblement en deux parties : une cour intérieure occupée par un bâtiment principal orné d'une large coupole et de quelques autres édifices, dont trois hauts minarets à partir desquels il devait être possible d'observer les environs sur de nombreux kilomètres par temps clair, et une muraille ceignant cette cour intérieure, détruite en de nombreux endroits et interrompue ici et là par de larges édifices-portails. Ces édifices-portails servaient sans doute de pièces défensives protégeant les divers accès vers la cour intérieure de l'Antre de la Bête. Le nain commença par s'intéresser à la muraille.

Il remarqua bien sûr tout d'abord les nombreux endroits où la muraille était tombée. Chacun de ces lieux où les pierres jonchaient le sol représentait autant d'entrées possibles vers la cour intérieure. Il s'agissait de voies relativement faciles à emprunter, mais également très exposées : un guetteur, par exemple posté au sommet d'un des nombreux minarets de l'édifice, pourrait les repérer facilement. Les autres voies d'accès passaient par les édifices-portails qui garnissaient le mur.

Brani suivit tout le parcours de la muraille du regard avant d'étudier plus en avant chacun des édifices-portails. Il remarqua une patrouille de quatre gnolls qui approchait du temple par l'entrée est. Il suivit leur approche vers le portail est, qui était constitué de deux vastes escaliers courbés qui se rejoignaient au niveau d'un petit patio encombré de diverses choses impossibles à identifier d'aussi loin. Lorsque la patrouille arriva au niveau du patio, deux gnolls montés sur de larges hyènes (sans doute des créatures similaires à l'énorme bestiole qu'ils avaient rencontrée quelques jours plus tôt) sortirent de l'ombre pour accueillir les nouveaux-venus. Le groupe discuta quelques instants puis les gnolls montés reprirent leur position pendant que la patrouille monta les derniers escaliers qui menaient vers la cour intérieure. La patrouille se dirigea vers le bâtiment principal et disparut à l'intérieur.

Il revint s'intéresser aux édifices-portails, en commençant par celui situé au nord-ouest. Celui-là avait une forme de P garnie de deux minarets assez peu élevés et d'une coupole partiellement effondrée. Il ne remarqua rien de particulier là-bas, si ce n'est des traces comme gravées sur la surface des minarets. Vu la distance, il lui était impossible de déterminer de quoi il s'agissait : de runes gravées ou de traces d'usure. Il poursuivit son inspection en passant à l'édifice-portail nord. Celui-là avait une tout autre forme et était orné d'un unique minaret plus large que les précédents mais également beaucoup plus penché. En fait, cette tour de pierre qui s'élevait sur une bonne dizaine de mètre mais semblait susceptible de tomber à tout moment.

Brani passa à l'édifice-portail ouest. Celui-ci était un bâtiment massif qui, contrairement aux autres, sortaient amplement du mur d'enceinte. Il était orné d'un dôme qui était encore en relativement bon état et dont la surface courbée était encore recouverte (en majeure partie) de petites ardoises bleu clair. D'un côté du dôme, le nain aperçut deux petits minarets de métal, l'un relativement droit et l'autre complètement tordu. De l'autre côté, on pouvait apercevoir une petite cour ouverte étroite et allongée (la partie à gauche du dôme, avec six points noirs sur la carte). En fronçant les yeux, Brani aperçut une silhouette couchée sur le toit, juste à côté du dôme. La silhouette semblait surveiller la cour intérieure. Vu la distance, le nain parvint seulement à déterminer qu'il s'agissait d'une silhouette humanoïde… et que ce n'était sans doute pas un gnoll.

Ayant observé tous les édifices-portails, Brani passa aux bâtiments de la cour intérieure, en commençant par les édifices le long du mur sud. Il y avait une sorte de cour ouverte délimitée par un muret partiellement effondré et, à gauche, un petit bâtiment massif surmonté d'un vaste dôme de bronze. Brani remarqua facilement que le dôme en question était très endommagé, avec une large ouverture sur le côté sud-ouest. Brani aperçut aussi plusieurs sortes de grands œufs bruns-noirs de la taille d'un humain sur le toit autour du dôme.

Le nain laissa le mystère du dôme aux œufs pour passer aux plus hauts des bâtiments de la cour intérieure : les trois minarets centraux. Aucun des trois tours de 6 mètres de diamètre et de plus de 30 mètres de hauteur ne semblait avoir d'entrée au niveau du sol. Par contre, à une bonne dizaine de mètres du sol, Brani aperçut des ouvertures ressemblant à des fenêtres et donnant accès à l'intérieur. Au sommet des tours se trouvaient des plateformes d'observation qui, pour autant que Brani puisse le déterminer, étaient désertes.

Puis, finalement, il y avait le bâtiment principal, sans doute le véritable Antre de la Bête qui trônait au centre de la cour intérieure. C'était un large édifice de pierre, de cuivre et de plâtre partiellement effondré dont le large dôme reposait sur une base octogonale. Le dôme lui-même était garni de nombreuses décorations géométriques complexes constituées de milliers de petites ardoises de couleur. Avec le temps, les couleurs s'étaient affadies et certaines parties de la décoration avaient même entièrement disparu, révélant les pierres et le plâtrage sur lesquels elles étaient posées. Il semblait y avoir deux entrées principales vers le bâtiment principal : l'une à l'ouest et l'autre au sud.

Brani passa la soirée à observer le complexe et à tenter de mettre tous les détails possibles en mémoire. Il vit une seconde patrouille, et une troisième, revenir au campement. Chaque fois, les gnolls entraient par le portail est. Il fallait dire que, vu la position du complexe, sur le flanc est de la montagne, c'était assez naturel : c'était là qu'aboutissait le principal chemin provenant de la base de la montagne Pâle. Lorsque la patrouille arriva dans la cour intérieure, un événement curieux se produisit : l'un des gnolls — ou peut-être un flind, en tout cas un spécimen visiblement très costaud — se mit à se débattre et à foncer vers un autre membre de la patrouille. Avant que le gnoll enragé ne parvienne à blesser l'autre créature, un des gnolls de la patrouille sortit un objet (une baguette ?) et la pointa vers la créature folle. Celle-ci se calma rapidement, et le gnoll à la baguette sembla lui donner quelques ordres en lui montrant le bâtiment principal du doigt. Finalement, toute la patrouille — le gnoll fou y compris — disparut dans le grand bâtiment, mais Brani remarqua que les autres gnolls se tenaient à distance respectable de celui qui était devenu enragé.

Le nain ne vit aucun mouvement près des autres édifices-portails, ni ne décela de gardes près d'eux — ce qui ne signifiait pas grand chose : étant donné que chacun des autres édifices-portails comportaient une partie couverte, d'éventuels gardes pouvaient rester abrités à l'intérieur. Il ne put en apprendre davantage non plus sur la sentinelle postée au-dessus du toit, près du dôme de l'édifice-portail ouest, si ce n'est le fait qu'elle fut relevée en début de soirée et remplacée par une autre créature humanoïde, qui n'était définitivement pas un gnoll : c'était visible à sa démarche, une chose que le chasseur expérimenté repéra immédiatement. Malgré la faible lueur blafarde crachée par la lune, Brani tenta d'en apprendre plus sur les créatures en question, profitant du moment où le garde était remplacé par un autre. (test de Connaissances [nature])

Un peu avant de se coucher, Brani vit une énorme forme noirâtre se glisser hors de la fenêtre du minaret le plus à l'ouest. La bestiole se dévida littéralement de l'intérieur de la tour de pierre pour s'accrocher au mur extérieur. Ce n'est qu'au bout de plusieurs secondes que le nain parvint à identifier la forme comme étant celle d'une gigantesque araignée. La bestiole descendit sans grande peine la bonne dizaine de mètres qui la séparait du sol avant de se glisser dans la nuit en direction du nord. Là, elle traversa le mur d'enceinte à un endroit où la paroi s'était écroulée et poursuivit son chemin avant de disparaître dans l'obscurité. La créature devait sans doute profiter de la nuit pour partir chasser. Quoi qu'il en soit, la présence d'un tel monstre impossible à dompter dans une forteresse indiquait que l'endroit n'était pas complètement sous l'emprise des gnolls. Cela laissait penser que non seulement il n'y avait pas d'armée visible à l'extérieur mais, qu'en plus, il n'y en avait sans doute pas non plus à l'intérieur… ou alors que celle-ci était confinée à une partie du complexe seulement.

Brani s'emmitoufla dans ses vêtements et passa la nuit adossé au rocher derrière lequel il s'était placé pour observer le complexe, comptant sur son carracal pour le réveiller en cas de danger. Au petit matin, il ouvrit un œil puis l'autre. Après s'être étiré, il se positionna derrière le rocher et observa à nouveau le complexe, mais il ne découvrit rien de nouveau. La lumière claire du soleil naissant lui permit cependant d'être sûre d'une chose : autrefois, quand les hauts minarets de pierre étaient encore droits, quand les courbes de bronze étaient polies et garnies de décoration, quand les fontaines aujourd'hui vides et asséchées coulaient, quand les ardoises colorées arboraient encore des teintes vives, quand l'enceinte se dressait encore tout autour de l'Antre de la Bête, le lieu avait dû être majestueux et grandiose.

La descente fut plus rapide que l'ascension… c'était bien naturel.

À peine deux heures après le lever du soleil, Brani s'était retrouvé à l'endroit où il avait quitté ses compagnons la veille, sur le sentier qui menait à la grotte des salamandres. Cela faisait plus d'un quart d'heure qu'il avait repéré le campement qu'ils avaient installé, à quelques dizaines de mètres de l'entrée de la grotte. Le nain avait sans doute plusieurs choses à leur raconter au sujet de ses découvertes… et peut-être qu'eux aussi avaient obtenu de nouvelles informations…

Modifié par un utilisateur mercredi 6 avril 2011 14:59:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Très bien Brani, nous aussi avons des nouvelles. Nous avons rencontré une des salamandres qui fait partit du camp qui en a assez de vivre sur ce plan. Il voudrait que nous nous débarrassions de son chef et sa compagne, c'est elle qui serait la plus dangereuse des deux, et en échange, il nous aiderait à défaire le Seigneur-charognard et nous parlerait d'un mystérieux parchemin.

Et toi penses-tu que nous pourrions pénétrer dans l'antre de la Bête sans aide extérieur? En même temps en tant que porte-parole de Vardishal je ne serai pas contre débarrasser le coin de servant de Jarvhud »

Zat avait beaucoup parlé, pourtant il n'aimait pas cela, mais le temps pressé on ne savait pas les intentions du Seigneur-Charognard et défendre Kelmarane était une priorité.

« Ben les salamandres, c’est un peu comme tout le reste. Faut taper dur dessus et ça fini par tomber » répondit le guerrier. « Le problème c’est que ça doit être un peu chaud… Non ?

Mais je vous préviens les gars, moi j’aime le contact, donc si vous voulez utiliser votre magie, faites des trucs qui nous empêche pas de les cogner… Ou alors faut que je passe à l’arc, et je suis aussi dangereux qu’un kobold à l’arc.  »

La question était posée mais il ne semblait pas y avoir de réponse simple… Fallait-il ignorer cette rencontre avec les salamandres, des créatures qui, selon leurs dires, se trouvaient sur place depuis l'époque de Jhavuul ? Ou fallait-il rentrer dans leurs petits jeux politiques et attaquer les dirigeants pour tenter d'obtenir des informations de la part de Lessar, informations qui ne leur apprendraient sans doute rien sur les actuels occupants du lieu ?

Il y avait également une troisième option : se diriger vers l'Antre de la Bête, tenter de s'y infiltrer, et revenir voir les salamandres au cas où ils en auraient appris plus.

Bien sûr, on pouvait aussi se poser la question de l'utilité de la mission globale. S'ils étaient venus ijusqu'ici, s'ils avaient quitté Kelmarane et bravé les monts Audacieux pour atteindre l'Antre de la Bête, c'était pour en apprendre plus au sujet de l'attaque que le Seigneur-Charognard s'apprêtait à monter contre la ville. Hors, selon les observations et les dires de Brani, l'Antre de la Bête ne ressemblait pas du tout à un grand centre militaire où une vaste armée de gnolls serait rassemblée peu à peu. Le nain n'avait guère vu que quelques patrouilles et, même si son observation avait suscité quelques nouvelles questions au sujet de l'ancien lieu sacré, rien ne semblait indiquer qu'un danger pesait sur Kelmarane…

Naturellement, si on poussait encore l'examen plus loin, on en revenait à cet étrange individu qui s'était fait passer pour un prêtre de Sarenrae avant que Zatqualmie-Vardishal le révèle comme étant Zayfid, l'un des Chevaliers des Vents. Pourquoi était-il venu mettre Kelmarane en garde ? Y avait-il vraiment une menace dont lui seul était au courant ? Ou s'agissait-il encore d'un mensonge supplémentaire (après tout, il avait déjà menti au sujet de son identité) ? Et, si c'était un mensonge, quel était son but ?

« Moi ça me va… On peut commencer par se faire les salamandres  » indiqua le guerrier en se levant avant de faire rouler les muscles de ses épaules pour effectuer quelques petits mouvements d’échauffement. « C’est quand vous voulez les gars  »

Laissant les mages à leurs études, Hash s’approcha de Brani tout en ajustant les sangles de son armure et de son fourreau. « Alors comme ça y’a pas d’armée… C’est décevant.  »

Ayant écouté attentivement les arguments des uns et des autres, Marian finit par s'exprimer. « Bien. Donc nous commencerons par nous attaquer au maître des maîtres et à sa compagne... En espérant que Lessar ne se soit pas moqué de nous et qu'il ne nous envoie pas dans un piège... » S'adressant ensuite spécifiquement aux adeptes de la magie, il ajouta. « Nous aurons besoin de nous protéger de la chaleur qui règne dans les entrailles de la montagne. Avez-vous suffisamment de quoi pour chacun d'entre nous ? Il ne s'agirait pas de partir sans nous assurer que nous avons mis toutes les chances de notre côté... Lorsque nous pourrons affronter les brûlures de l'air ambiant, nous serons prêts à partir. »

Puisque ses compagnons avaient apparemment décidé d'attaquer les salamandres, Immeghar se rapprocha du groupe et prit la parole : « En synthèse :
- Zatqualmie n'a pas besoin de sort de résistance à la chaleur grâce au bâton de Vardishal,
- Asham peut subvenir à ses propres besoins
- ce qui nous laisse Hash, Marian, Brani et moi-même.
J'ai cru comprendre que Asham pouvait protéger une personne supplémentaire et Zatqualmie également. Je peux me protéger et protéger une personne supplémentaire aussi.
Par conséquent, tout le monde sera protégé contre les effets de la chaleur.

Par ailleurs, je pourrai protéger deux personnes contre les effets de l'électricité de l'arme de la compagne du chef des salamandres. Ce sortilège n'arrêtera pas complètement les dégâts de foudre mais devrait significativement les réduire.

Enfin, je vais pouvoir renforcer la capacité de combat de Hash comme je l'ai déjà fait : il sera plus grand et pourra infliger beaucoup plus de dégâts. Je pourrai également agrandir une seconde personne et renforcer l'armure d'une personne. En utilisant un parchemin, je peux également augmenter la force de frappe de Brani.

Si tout cela ne suffit pas, je pourrai également convoquer deux créatures pour nous aider.

Toutefois, il va falloir que nous nous synchronisions parfaitement car mes sorts ne dureront pas très longtemps :
- l'endurance à la chaleur durera 24h, pas de souci de ce côté-là donc
- la résistance à la foudre durera 30 minutes
- la peau d'écorce ne durera que 30 minutes, pas de souci particulier non plus pour ces deux-là donc si on se coordonne un minimum
- les agrandissements par contre ne dureront par contre que quatre minutes
- et l'augmentation de force ne durera également que trois minutes, il faudra donc attendre le dernier moment pour ceux-ci.

Avez-vous des sorts qui pourraient également bénéficier au groupe ? », termina-t-il en se tournant principalement vers Asham dont il ignorait les capacités...

Modifié par un utilisateur lundi 11 avril 2011 11:19:22(UTC)  | Raison: Non indiquée