Alegia perdit son sourire en regardant Diden. Elle mis sa main sur sa faux et se leva.

« Je n'ai pas d'excuse à faire, ni a partir, je suis la, j'y reste. Si cela te gène alors prépare toi a perdre plus que ta langue. »

Elle mis sa faux en avant, sa peau se recouvra d'os à plusieurs endroits. Avec une main elle remis sa capuche en place.

« Glinaria, los deratur, GRI LAGIA* »

*En Infernal dans le texte.
Activation d'armure d'os.

Irrité par le ton qu'employait le paladin à l'égard d'Alegia, Kassen se leva et prit la parole à son tour:

« Dis donc, le père la morale! Qui te permet de parler sur ce ton à cette petite? L'un d'entre nous t'a-t-il dit de partir, t'a-t-il menacé? Alors non seulement tu écoutes des discussions auxquelles tu n'es pas convié, mais en plus tu te permet d'intervenir et de menacer les autres! ça va deux minutes! Alors maintenant tout le monde se calme, on se rassoit, et on cause comme des grandes personnes! Bon, comme je l'ai dit tout à l'heure, il me semble que sur certains sujets nous ne serons pas tous d'accord... Mais je jure que j'enfoncerai ma hache dans le crane du premier ou de la première qui avant d'avoir discuté tentera de menacer ses coéquipiers, c'est clair? »
Le nain se tenait entre Diden et Alegia. « Maintenant on respire, on oublie tout ça, et on écoute ce que Svetlana et Oleg ont à nous dire... Il est hors de question qu'à cause de disputes je ne puisse mettre la main sur Campbell, c'est compris? Diden, si ce que nous échangions avec Alegia t'a choqué, alors de deux choses l'une : ou tu acceptes l'humour, ou tu n'écoutes pas. Alegia, ne crains pas les menaces, si tu n'a rien à te reprocher, je ne laisserai personne ici te nuire. Mais pour l'amour de Torag, evite de réagir aussi brutalement. Ignore les jugements autant que possible, et tout ira bien... »

Le nain reste entre les deux tant qu'aucun ne se calme.

Modifié par un utilisateur mercredi 4 mai 2011 22:01:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Brittany avait observé l'échange "légèrement" violent de ses deux"compagnons". Elle ne savait que faire, entre le père la morale et la folle à la faux ... Clairement, la folle était bien plus dangereuse. Se vêtir d'os ... Cette idée serait absolument délicieuse si elle n'était pas absolument terrifiante ... Après tout , l'effet n'est pas si mal, je vais ranger ça dans un coin de ma tête.




Pour ce qui est des propriétaires du comptoir, l'incrédulité se lisait dans leurs regards. Oleg finit par se lever brutalement et donne un coup dans son tabouret, ce qui l'envoya valdinguer à quelques mètres. «  Des mois qu'on demande de l'aide, et c'est ça qu'ils envoient ?! Des énergumènes prêt à s'étriper entre eux pour un mot plus haut que l'autre ?! Je serais dans l'étable, à m'occuper des chevaux !  » L'homme retourna s'occuper des montures en laissant exploser sa colère sur le chemin à coups de jurons et de pas bruyants.


Svetlana avait baissé les yeux le temps que la colère de son mari s'éloigne de quelques mètres, puis elle descella ses lèvres. «  Je suis désolée pour tout ça, mais il faut le comprendre ... Oleg rêverait de prendre les armes et montrer à ces bandits qu'on ne menace pas sa femme, ni son foyer. Mais ils sont nombreux, et s'il ne craint pas de mourir, il est terrifié à l'idée de me laisser seule ici, veuve, à leur merci. » Svetlana semblait chercher ses mots, elle avala la moité de son verre de vin d'un trait. «  La première fois qu'ils sont venus, ils étaient douze, menés par un homme encapuchonné armé d'un arc et d'une femme, armée de deux hachettes. C'est elle qui a dirigé les "négociations". Elle a parfaitement illustré le destin qui m'attendait si on ne leur donnait pas ce qu'ils voulaient. Et puis, pour appuyer ses dires et faire rire sa bande, elle lança une de ses armes, manquant de peu de couper un des bras de mon époux ... Elle m'a ensuite arraché des mains mon alliance, prétextant qu'il s'agissait du prix à payer pour ne pas "réduire la portée" d'Oleg ... Nous leur avons tout donné, que pouvions nous faire ? La deuxième fois, cette femme terrifiante n'est pas venue,seul l'homme à la capuche et six autres voleurs se sont déplacés. La troisième fois, toujours le même homme mais seulement avec quatre autres brigands. Je suppose que nous ne constituons pas une menace pour eux. Malheureusement, je ne connais aucun de leurs noms, je ne saurais dire si l'un d'entre eux se nomme Campell ou le colonel ... » Svetlana finit son verre, l'amertume clairement lisible sur son visage.

Intéressé par les derniers échanges, le demi-elfe ne put s’empêcher de partager son idée.
« Une embuscade afin de capturer et d'interroger ces faquins lors de la prochaine collecte de la "taxe" me semble être la bonne solution. Si on arrive à couper leur retraite je pense que nous arriverons à les capturer et à leur extorquer toutes les informations dont on a besoin. On pourrait aussi les suivre de loin pour aller à leur repaire. Quoi qu'il en soit il va falloir agir.  »

Kassen surveillait d'un regard sévère le paladin, et ne bougeait pas. Tant qu'aucun des deux énervés ne serait assis et inoffensif, il resterait interposé entre eux. Diden avait retiré la main de son épée et la belle Alegia s'était débarrassée de cette coche d'os qui ne lui seyait pas vraiment. Oleg avait disparu dans les écuries, ne restait que le groupe et Svetlana. Il écouta ce qu'elle avait à dire, et répondit à ses camarades :

« Décidément Sythal, c'est une bonne surprise que de t'avoir rencontré! Voilà quelqu'un qui a la tête sur les épaules! »et qui veut la garder, haha...« Bon, je ne crois pas que tout le monde ici sera d'accord avec l'idée d'un interrogatoire musclé... »il regarda Diden, puis Matillus et Brittany, avant de reprendre.« Aussi, plutôt que de risquer une nouvelle dispute, je peux vous proposer de suivre ces salauds à la trace, ce en quoi j'excelle... Ça pourrait nous mener directement dans leur nid, ce qui peut s'avérer risqué, mais une fois que nous l'auront localisé, rien ne nous forcera à y entrer. Pour ce qui est de les "accueillir" ici, ça fait longtemps que Socom » il montra sa hache « n'a pas eu grand chose à se mettre sous la dent! »
Kassen eut un sourire pour ses compagnons, et termina ainsi : « Eh bien, je crois que ces bandits nous permettront de tomber d'accord, n'est-ce pas merveilleux? il reste du vin? » Kassen regagna sa place et se remit à fumer la pipe qu'il avait dû lâcher quelques instant auparavant.

Matillus appuya les arguments de Brittany de ses idées:
« De plus, nous courrons à notre perte en nous jetant dans un vrai nid de vipère, j'en suis sûr. Nous sommes pas tous d'excellents combattants et ils ont sûrement l'avantage du nombre. Cela reviendrait à chasser une meute de loup sur son propre territoire: nous ne serions qu'une proie parmi tant d'autres... »

Devant la colère du nain, la petite Brittany plissa des yeux et un bruit parfaitement distinct s'échappa du postérieur de Kissen : c'était le son révélateur d'un pet, et du genre long et sonore. La gnome prit alors un air outré «  Par tous les dieux, calme toi où tu vas tous nous asphyxier avant la moindre venue de ces truands ! Et oui, je ne comprend pas toutes ces expressions bizarres de la langue commune, si "suivre à la trace" veut dire "suivre les traces" alors dit "suivre les traces" ! Ça m'empêcherait de t'imaginer rampant au sol pour suivre les traces des chevaux à mesure qu'elles apparaissent sous leurs sabots, et de réfléchir à comment tu aurais fait pour anticiper le moment où ils allaient déféquer et comment tu aurais évité leurs crottins ... » A mesure qu'elle parlait, ses cheveux ondulaient de plus en plus, comme si une brise s'était levée et ne touchait que la gnome. Une fourchette quitta alors prestement la table pour se ficher dans le sol quelques mètres plus loin. «  Tiens même les esprits essayent de chasser l'odeur de ton fessier à coups de fourchettes, quoi qu'il en soit, bien que connaitre leur camp pourrait s'avérer utile, je ne vois pas en quoi les laisser repartir avec les provisions de Svetlana et Grincheux pourrait aider ces derniers. Au lieu de préparer un assaut sur leur nid, autant s'en débarrasser petits groupes par petits groupes ... A moins que les bandits humains soient infinis et directement gerbés par ces terres, armés et prêts au combat ? »

Modifié par un utilisateur vendredi 6 mai 2011 00:21:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alegia ne dit mot quand la gnome sortit son truc sur les insectes et la "folle", elle pris sur elle pour ne pas de nouveau tenter de tuer l'un de ces nouveaux compagnons. Quand Sythal la regarda après avoir parler de querelle elle ne dit rien non plus.

N'oublie pas, tu n'a rien a te reprocher.

« En regroupant les idées, il est vrai que leur tendre un piège ici, de diminué leur nombre puis de suivre les traces de l'aller pour rejoindre leur repaire est une excellente idée. Ainsi nous pourrons exterminer le problème à la racine. Mais je continue a dire que de faire passer un message fort aux autres clans de bandits serait aussi une bonne idée. Ne tuons pas tout les bandits que nous trouverons, je propose qu'on leur crève les yeux, qu'on les attaches sur des rondins de bois en plein soleil avec du miel et de la graisse dessus, et qu'on laisse les animaux les tuer à feu doux. Les autres clans risque de prendre peur et n'oserons peut être ne plus remettre les pieds ici. »

Alegia regarda Diden.

« La meilleure embuscade que l'on pourrait faire serait d'en cacher deux d'entre nous proche de l'entrer pour empêcher toutes retraite des bandits, je dirai que Kassen et moi pourrions faire cela, le reste du groupe harcèlerais les bandits d'attaque, à première vue je pense que Diden peut les garder au corps à corps pour empêcher un bain de sang inutile. Une fois tout retraite empêcher, Kassen et moi on viendrais pour prendre en tenaille nos adversaires. J'imagine que si combat il y a, Oleg et Svet pourraient nous aider du mieux qu'ils peuvent que se soit en combattant ou en préparant des huiles chaudes a jeter sur les bandits. Il serais aussi bon de jeter de l'huile sous les sabots des chevaux pour les faires tomber une fois qu'ils seraient dans la cour. Pour les enfermers, il faut voir avec Oleg qu'elle partit on peut utiliser. »