Alegia s'apperçut que Kassen n'avait pas l'air content, elle approcha de lui pour lui chuchoter quelques choses.

« Ne t'inquiéte pas, la gnome à l'air particulièrement syphoner. Prend pas en compte ce qu'elle dit. Reste Zen, c'est toi qui me l'a dit. »

le nain fusilla du regard la gnome, avant de se lever sans dire un mot, de déposer son sac en ne gardant que ses armes, et de se diriger vers les écuries. Il en ressortit quelques instants plus tard avec Meryl, sa jument rousse, avant de quitter le comptoir. avant de monter en selle, et afin que ses compagnons l'entendent de l'intérieur du comptoir, il s'écria : « Je vais aller jeter un œil dans les environs, j'en ai pour quelques minutes. »

Il enfourcha Meryl avant de partir au galop.





Le +9 tient compte de mon bonus d'ennemi juré de +2 contre les humains.

Matillus sourit en voyant partir le nain: un autre de ces gens un peu trop bruyant et égoïste que le vieil ermite voulait éviter. Même Alegia était de meilleure foi.
« Pour les chevaux, quelques uns de mes artifices pourraient les effrayer... Sans compter de mettre le feu aux bandits qui les chevaucheraient! »

Le vieillard fouilla alors dans son sac et sortit une étrange fiole contenant un liquide tout aussi étrange. Un sourire sur les lèvres, il dit:
« Je connais un secret assez bien gardé par mon père qu'on appelle des drogues de combat... Bon, elles ne semblent que réagir qu'avec le sang de certains magiciens, dont le mien. Je peux toujours m'en servir en dernier recours. »

Alegia ne comprenais pas le soucis qu'avait Kassen. Elle le suivit à l'entrer du comptoir et posa sa faux sur le sol.

« Raconte ce qui t'arrive Kassen. Je n'ai pas compris qu'est ce qui t'a toucher ? La gnome ? Oleg ? Ils sont mortels et pourrons bien mourir d'un coup à l'autre. »

Le nain fut touché et gêné à la fois par la sollicitude d'Alegia.
« Tu as bien vu comment la gnome et les autres me sont tombés dessus la dernière fois que j'ai proposé - sur un ton sympathique en plus! -mes services au groupe! Quoique je fasse ou dise, je ne serai ni écouté ni suivi, je suis même à peu près sur qu'en ne faisant rien je m'exposerait tout autant à leurs critiques. Alors à quoi bon insister? Maitre Miller, l'homme qui m'a élevé, m'a toujours dit que quand un combat est perdu d'avance, seuls les fous le mènent. Je ne suis pas fou... Je ne me fais pas d'illusions, quand ils auront besoin de moi, ils sauront masquer leur mépris et utiliser des mots plus doux, je suis même presque sur que le vieux et le trouillard compteront sur moi pour le combat au corps à corps pour pouvoir rester bien à l'abri à distance... hahaha! Je vais rester ici un petit peu, je n'ai jamais brillé par mon charisme, et je crois bien que me voir en colère ne fera que réveiller l’animosité de la gnome et de ses suivants... »

Il but un rasade de vin, avant de se remettre à fumer, le regard fixé sur l'horizon, à l'affut de tout signe annonciateur des bandits.

La scène avait quelque chose d'irréel pour Svetlana. Une fois de plus, ce groupe venait de se disputer, moins violemment qu'il y a quelques secondes cependant, mais le déroulement de cette altercation interpella la jeune femme.«  Je suis ravie de vous voir vous battre pour nous aider, mais éviter de vous engueuler quand vous êtes d'accord ... Le nain avait proposer exactement la même chose que la gnome, ou le chevalier. Enfin, pour répondre à vos questions, ils entrent descendent de leurs chevaux et nous regardent charger leurs montures en nous insultant joyeusement. Quant à la requète de la jeune femme, nous ne disposons que peu d'huile et la gardons pour notre consommation ... »



L'époux de la belle Svetlana revint à la table, il avait du entendre l'échange sonore entre le nain et à peu près tout le monde, et peut être craindre pour la vie de sa femme. «  On ne peut pas leur jeter de l'huile à la gueule, mais la femme à la capuche à raison sur un point, il faut exposer leurs cadavres à la vue de tous. Je pensais installer des pieux à l'entrée du comptoir et en planter quelques uns ...  » Le brave homme regardait du côté de la sortie, où Alegia et Kassen discutaient. Il ne faisait pas de doutes qu'il comptait sur leur aide pour réaliser son projet. Sa femme, elle, tira la langue de dégout face à la suggestion, mais ne formula pas distinctement ses doutes.



Brittany souffla un gros coup, et se leva de sa chaise. «  Bon, de toute façon vous savez ce qu'il reste à faire, et moi je dois me changer ! Cette tenue n'est pas du tout appropriée à la mission qui nous attend. Je vous fais confiance pour nous concocter un plan du tonnerre ! Soyez surs d'y inclure la folle et le nain, histoire qu'ils ne se sentent pas laissés pour compte. Sachez juste que je pourrais fermer la porte à distance grâce au vent pour enfermer les bandits dans le comptoir telle une souris dans la mâchoire d'un python !  » La petite récupéra son sac et après que Svetlana lui ai indiqué le dortoir, elle ajouta : «  Très bon le ragout, et le vin délicieux ! Désolée si le nain s'est vexé de mes bourdes, gâchant ainsi le repas !  ». Et Brittany s'en alla dans le dortoir.

Modifié par un utilisateur lundi 9 mai 2011 23:51:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Diden était toujours sur l'histoire du plan à mener à bien pour terrasser les bandits :
« Bon, visiblement ils sont assez confiants en venant ici et ils ne surveillent pas l'endroit. Je vous propose de rester discret quand à notre présence, en évitant tant que faire se peut les disputes étalant notre présence sur plusieurs lieux à la ronde. » ne put-il s’empêcher d'ajouter en souriant.
« Une fois que Brittany aura refermé les portes derrière eux, je suis d'accord pour m'avancer vers eux et leur demander de se rendre. On verra bien alors leur attitude et saurons immédiatement comment réagir. Seulement, avant de faire le pigeon d'argile, je veux être sur que chacun à bien trouvé une place pour se cacher et surgir rapidement si la situation tourne au vinaigre !! »

Modifié par un utilisateur mardi 10 mai 2011 09:02:49(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alegia se leva de devant la porte. Elle remis sa cape en place et sa faux sur son épaule. Elle approcha de la table.

« Je compte me battre, et le premier qui en décidera autrement risque de comprendre pourquoi je veux me battre. »

Elle posa sa faux sur la table.

« Svet, est ce que tu serais me montrer les endroits où l'on pourrait se cacher à divers endroits pour pouvoir tendre un piège parfais aux bandits. »

Elle s'approcha et lui parla dans l'oreille.

« Je doit te parler tranquillement. »

Matillus répondit à Kassen:
« Si tu prends pour une critique lorsque j'explique mes raisons de mon désaccord avec toi, alors cela ne me sert plus à rien de tenter de calmer le jeu. Pour les bandits, je tenterais de me placer de façon à ce qu'un de mes artifices fassent le plus grand dégât sans vous mettre en danger. Après, je peux m'occuper des bandits avec mon arbalète. »

Il repoussa en suite ce qu'il se trouvait devant lui, faisant attention de ne pas attiser la colère de certain. Il déposa ensuite son sac avant de sortir quelques fioles vies et des sacs contenant d'étranges herbes séchées.
« Je vais préparer ma dose de drogue de combat: je vais la prendre tout juste avant que cela ne dégénère... »

Il prit une pincée de ci, une pincée de ça et secoua un peu. D'un ton abstrait, il dit:
« Ah oui, il y a quelques effets indésirables avec cette drogue... Elle réduit la capacité mentale de celui qui l'utilise. Cela peut aller de la perte de mémoire, en passant par des problèmes de concentration ou des sauts d'humeur. »

Un sourire franc s'était dessiné sur les visages du couple. Enfin, ces aventuriers ressemblaient à ce qu'ils prétendaient être, une équipe venue libérer la région du mal qui la rongeait. Oleg riait même de bon cœur à la petite anecdote du nain. «  C'est bizarre comme ça m'étonne pas cette histoire ! Je suis sur qu'ils auraient fourré les cadavres de quelques pièces d'or que leur piège aurait marché ! Et tu as raison Kassen, il est hors de question d'exposer Svetlana ! Tu iras de cacher dans la maison, je dirais que tu as de la fièvre ! Et vu comme ils sont pressés de partir à chaque fois, peut être même qu'ils mettront la main à la pâte pour charger leurs chevaux ! » Le brave homme acquiesça lui même, comme pour se forcer à réaliser qu'il venait d'avoir une idée, et plutôt pas mauvaise !

La rouquine posa sa tête sur l'épaule de son homme, sa présence la rassurait tant. «  Normalement, ils arriveront demain matin. Vous pourrez vous cacher dans l'étable ou le dortoir, ils ne les vérifient plus. Par contre, la présence de deux chevaux en plus pourra peut être semer le doute, à moins qu'ils ne les remarquent même pas ... Ce qui est hautement probable !  »