Quelque peu chancelante à cause de la fatigue, la Shoanti voyant les hostilités arriver à leur terme rangea lentement son épée dans son fourreau attaché sur le dos et se dirigea vers le bar passant devant la Vurdani et son compère. Elle se laissa alors lourdement tomber, se rattrapant au comptoir avec les coudes. Lâchant un profond soupire et s'adressa au patron d'une voix creuse et fatiguée.

« Combien je vous dois pour la choppe ? J'en prends aussi une autre, pleine cette fois. »

Puis, avant qu'il ne réponde elle se tourna rapidement pour regarder l'elfe à côté d'elle, la détaillant un bref instant d'un air perplexe, puis elle demanda simplement :

« Ça va aller ? »

Modifié par un utilisateur vendredi 29 juillet 2011 17:47:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Otto était bien en peine pour soigner le borgne qui venait de sombrer dans l'inconscience. Les blessures étaient si graves que ses efforts avaient étés insuffisants à arrêter le saignement. L'oracle allait se résoudra à utiliser encore une fois aujourd'hui les pouvoirs de sa déesse, mais il n'était pas téméraire. Après que Santana l'aie invité à ne pas soigner le mourant, il retroussa nonchalamment ses manches et appela les deux nains qui semblaient prêts à quitter la pièce.
« Ecoutez-moi messieurs! Il me semble que notre hôte vous a bien fait comprendre que nous avons à nous occuper des conséquences des troubles que nous avons causés! Est-ce là l'honneur nain qui s'illustre, quand vous quittez la pièce sans mot dire à vos compagnons d'armes et laissant le corps agonisant d'un homme au, milieu d'une taverne? Avez-vous au moins réglé votre note? »

Gruben qui apportait l'eau chaude et le lait de chèvre à Otto enchaina :
« Oh que non, et ils me laissent tout ranger, ces gougnafiers! »

L'oracle reprit la parole : « J'attends ici même la venue du prévôt de la ville, avec qui je dois m'entretenir. Si vous avez besoin de savoir quoi que ce soit sur la ville ou les alentours, alors vous ne trouverez pas meilleure occasion. En attendant, j'ai besoin d'aide pour manipuler le corps de ce mercenaire, lui ôter son armure et ses effets personnels, et j'ai surtout besoin que vous m'aidiez à l’empêcher de tenter une mauvaise action quand je l'aurai soigné. »
Il but une gorgée de lait de chèvre.
« Si nous sommes amenés à faire équipe, je serais fort déçu de vous voir fuir au premier problème rencontré. Cela vaut aussi pour vous mesdemoiselles. Je n'ai pas compris à qui il devait passer un message, ni quel message, mais dans cet état il ne sera plus en mesure d'adresser la parole qu'à Pharasma. Je vous prierais donc de me porter assistance si vous voulez êtres entendues de son employeur »
Otto continuait ses soins en attendant une réaction des nains et des autres.

Pendant ce temps, Tim se rapprocha de Chani et lui tapa sur l'épaule pour attirer son attention. Il tenait dans sa main une épée longue et une bourse de cuir. Il lui dit tout bas :
« Chani, V'la c'que Bryce a laissé tomber avant d'partir, qu'est-ce qu'on en fait? »


De son côté, Solohan avait été étonné par la déclaration de Sanja. La regardant tout d'abord avec défiance, son attitude se fit plus douce à mesure que sa compassion et son affection pour la vudrani reprenait le dessus. Visiblement décontenancé malgré ses efforts pour paraître sur de lui, il s'approcha de la jeune femme pour éponger son visage avec l'une de ses manche encore toute propre, et lui dit en forçant son sourire comme pour prouver que tout allait bien :
« Sanja, Vunya, peu importe, tu seras toujours ma princesse! Haha. Santana, ma jolie, viens par ici! »
Puis reprenant son air sérieux, il enchaina moins fort en direction de ses amies : « Si j'ai bien compris, un officiel va rentrer dans la pièce, il faut faire place propre si on veut pas risquer les ennuis. Je vais passer des menottes au borgne, et foutre le blondinet dans un sac et je les transporterai jusqu'à Riverford pour avertir Flores. Il devrait nous laisser tranquilles après ça. Je crois que vous êtes à la recherche de quelqu'un ici, donc le temps que je fasse l'aller-retour, vous devriez pouvoir retrouver vos amis.
Allez! Je m'y met! Patron, Vous auriez un grand sac à patates? » Dit-il en se rapprochant de Otto et des chasseurs de prime.

Modifié par un utilisateur vendredi 29 juillet 2011 21:32:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

TIm tira un large sourire. Il portait visiblement Chani en admiration. Il déposa une bonne poignée de pièces d'or sur le comptoir en s'adressant à Gruben :
« Patron! C'est Bryce qui paie les pots cassés! »
Puis il tendit l'épée de Bryce à la Shoanti :
« Je crois qu'tu méritée bien plus qu'nous! C'est ton trophée! Haha! Bon, moi j'm'en vais rentrer trouver ma femme et mes ptiots! Merci Chani, on te revaudra ça! »
L'air totalement ahuri tant il était heureux, Tim, le jeune bucheron que Chani avait rencontré la veille quitta la pièce en adressant ses salutations à Otto et en se faufilant entre les nains.
« Bon courage messire! À la revoyure! »

Modifié par un utilisateur vendredi 29 juillet 2011 23:22:27(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gûram, qui était sur le point de rugir, fut pris de vitesse par l'explication malhabile et touchante de son frère, ce qui parvint à le calmer et remplaça la colère qui montait en lui par un amusement attendri. Il n'était de toute façon pas digne de sa condition de prendre la mouche pour une remarque lancée stupidement par une simple roturière ivre.

« Votre méprise se comprend aisément, dame elfe... mon frère et moi, en effet, nous vouons un amour mutuel et puissant, quoique sans équivoque. Je conçois que ce soit chose difficile à comprendre pour vous, qui semblez déborder d'un amour pour vous-même si grand que vous n'avez de place pour personne d'autre... Mais vous apprendrez, avec le temps, peut-être », acheva le guerrier nain avec un large sourire.

Sourire qui disparut lorsqu'il s'adressa à Otto. « Quant à vous, messire, vous serez aimable de ne pas préjuger de l'honneur des nains. Nous étions à peine assis que l'arrivée de ce Jaurpaye, puis la querelle qui a suivi, ont empêché ce brave tavernier de nous servir ; nous sommes aussi à jeun qu'à notre arrivée, et n'avons donc pas d'écot à payer. C'est l'honneur qui a fait bondir mon frère au secours d'une étrangère qu'il ne connaissait pas, et qui m'enjoignait il y a une minute encore de ne pas amasser plus de trouble sur le propriétaire de cette taverne en la quittant avant l'arrivée de la garde. S'il vous semble préférable que nous attendions les autorités, malgré les démêlés de votre amie impulsive avec celles-ci, fort bien ! Il ne sera pas dit qu'un serviteur du Père de la Forge aura manqué à son devoir ! »

Gûram fit quelque pas à l'intérieur du Canard Boiteux, afin de bien signifier qu'il ne partirait finalement pas.

« Par contre, vous qui parlez si bien d'honneur, expliquez-moi quel partie de l'honneur humain exige de dépouiller un malheureux encore chaud au milieu d'une auberge, alors que la meurtrière est à portée de main, et sans savoir de quoi il retourne ? Qui vous dit qu'il ne s'agit pas de criminels recherchés pour une bonne raison ? »

À Navya : « Je pense que vous nous devez quelque explication, pour le moins. Mon frère, de bonne foi, vous a porté secours car vous étiez agressées, et je n'ai fait que le défendre. Expliquez-nous maintenant pourquoi ces gens vous en voulaient, et pourquoi vous avez cru bon de vous débarrasser définitivement de celui-là. »

Fiouu, j'ai beaucoup parlé... Père a raison, je me monte beaucoup trop la tête sur les histoires d'honneur et tout ça. Je devrais laisser la parlotte aux autres, et me contenter du travail musclé. Ne dit-on pas "Le marteau est le meilleur outil : un gros manche, une tête solide et il ne parle pas" ?

Modifié par un utilisateur lundi 1 août 2011 10:21:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Santana avait complètement occulté l'inconscience du borgne quand elle lui avait ordonné de se déshabiller. Voyant que rien ne venait et que le faciès d'Otto se désagrégeait à mesure qu'il auscultait son patient, elle décida qu'il valait mieux se servir soi même et récupéra les sacs des deux compères.
Elle avait sourit aux explications des nains sur l'amour qu'ils se portaient.
Je pensais pourtant que la consanguinité était un fait admis au sein de ce peuple, sinon comment font ils pour tous avoir la même gueule ? M'enfin ce nain a raison sur un point, je m'aime plus que n'importe qui, au moins je ne me trahirais jamais moi !
Alors que sa p'tite humaine lessivait le sol et que les hommes rassemblaient les corps elle faisait le compte de ce qu'elle avait trouvé aux yeux de tous. Elle alla ensuite faire ses adieux à Solohan en le remerciant et en lui faisant promettre de ne pas oublier son nom, et de lui laisser les armures et les armes des chasseurs de prime.

Solohan et Gruben avaient aidé Otto a défaire les couches épaisses de vêtements et d'armure qui couvraient les blessures du chasseur de prime. L'oracle avait réussi à soigner et recoudre la grande plaie au niveau des côtes, mais la perforation de l'artère axillaire au niveau de l'épaule causait un saignement qui tuerait l'homme en quelques dizaines de minutes à peine. Otto se résolut donc à user de sa magie. Avant cela, Solohan fouilla dans le sac du chasseur de prime et mis la main sur paire de menottes qu'il passa aux poignets d'Edilos. Quand Otto invoqua Sarenrae, il émana de lui une onde chaleureuse qui revigora toutes les personnes présentes dans la pièce, à l'exception de Dairen, bien évidemment.



Le chasseur de prime reprit conscience et sa blessure se referma en laissant apparaître un large hématome. À demi nu et les mains retenues par les menottes, il explosa de colère, insultant Otto et Solohan à foison. Le coquet contrebandier se saisit de la matraque pour l’assommer et le ballonner ensuite.
« Je me tape pas trois jours de traversée avec ça moi!Bon, Tavernier, tu peux me filer un coup de main à les mettre dans une brouette ou un truc du genre, je vais jusqu'au quais les poser dans mon bateau. »
Gruben, qui était pressé que son établissement soit débarrassé des corps et nettoyé, emboita le pas et se dirigea vers l'arrière salle où il s'exclama en voyant la serrure de sa porte défoncée :
« Oh les pourris! M'ont brisé ma porte!  »
Il revint un instant plus tard avec une brouette dans laquelle il entassa les deux corps et Solohan partit en direction du quai, laissant ses amies avec un signe de la main exprimant que tout allait bien. Weisy se saisit de sa plus neuve serpillère pour éponger le sang qui s'était aggloméré à la poussière de sciures et formait une pâte dure et odorante au sol.

Tandis que le contrebandier et le tavernier se livraient à leur curieux manège, tous les autres s'étaient réunis dans la salle principale, et semblaient avoir décidé de quitter l'auberge, quand des voix se firent entendre, approchant de l'entrée de l'établissement. Il était difficile de comprendre ce qu'elles disaient, mais elles approchaient, jusqu'à ce que deux silhouettes se fassent visibles dans l'encadrure de la porte de la taverne.

La première était celle d'un homme de bonne constitution, grand, aux épaules larges et à la taille fine, qui laissaient deviner sa force et son agilité, son visage fin mais viril était marqué d'une longue cicatrice, et son regard bienveillant sous ses cheveux ébouriffés et ses quelques rides laissait transparaitre sa grande expérience et sagesse, malgré son age moyen, au alentours de 40 ans. En s'attardant quelque peu sur ses oreilles, on pouvait déceler leurs pointes, perdues dans les cheveux noirs, c'était en fait un demi-elfe.

La seconde était une jeune femme toute habillée de blanc, portant un élégant mélange de tissus fins et d'une armure légère de fines plaques métalliques et brillantes. Un épée à deux mains à la ceinture, elle s'avançait avec un sourire timide, accompagnant le demi-elfe de son regard. Le visage presque enfantin de cette humaine laissait présumer d'un âge inférieure à 25 ans, et sa beauté était remarquable, malgré le fait qu'elle ne semblait pas attacher de grande importance à cela. Ses cheveux coupés courts dans un but utilitaire l'illustraient bien.

Otto reconnu les deux personnes qu'il avait croisé dans la journée, Deldrin Baleson, le prévôt, et Dame Cyrthana, la prêtresse de Iomedea en charge de l'église du village.

Le visage du prévôt était grave, bien plus que dans la matinée, il s'avança dans la pièce et ne prit pas le temps de faire attention à ce qui s'était tramé derrière le comptoir.
« Bonsoir à tous. Messire Krön, Dame Krön, mes salutations. »
Puis il remarqua Otto.
« Sire Houtar! Veuillez m'excuser de mon retard, je suis venu avec dame Cyrthana, elle m'a dit vous avoir croisé aujourd'hui. Je vois que vous vous êtes déjà entouré de ... Mais attendez, je ne connais personne ici. Vous êtes tous des visiteurs? Bienvenue alors à Nid-du-Faucon, la ville libre du Val de Sombrelune! »
Cette politesse passée, il invita Otto et Dame Cyrthana à prendre place à une table, puis le reste des personnes présentes, s'étonnant que la taverne soit vide en ce soir de retour des bucherons, mais ne le faisant pas remarquer.
« Dame Cyrthana et moi même sommes confrontés à de grandes difficultés ces derniers jours, et j'avoue que votre arrivée, sire Otto, nous permettrait de combler l’absence de ce cher Barnaby pour faire face à la maladie... Mais avant d'en parler plus, je suis curieux d'entendre ce qui vous attire tous ici, à Nid-du-Faucon. »
Mettant la main à sa bourse, il demanda à tous ce qu'ils souhaitaient boire, et alla au comptoir demander à Gruben de préparer un repas pour la tablée. Pendant ce temps, la prêtresse qui s'était assise près de Sanja la dévisagea un instant avant de lui demander :
« Mademoiselle, vous allez bien? Votre visage, enfin... Vous m'avez l'air blessée... Souhaitez vous que je vous examine? Il vous est arrivé malheur? »

Quelques instants plus tard, Deldrin revint avec le patron et les plats pour continuer la conversation. Gruben et Weisy avaient préparé les spécialités Fauconières, un ragoût de lapin à l'eau ébénite avec purée de pommes de terres aux baies noires de Sombrelune, qui lui donnaient une saveur à la fois poivrée et sucrée et une couleur grisâtre, assortis de pain, de fromages et de bière. IL s'assit et se saisit se ses couverts en attendant que ses convives lui répondent.

Modifié par un utilisateur mercredi 3 août 2011 20:24:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sanja tentait d'endiguer le flot de sang continue qui coulait de sa joue, quand une onde d’énergie pénétra son corps meurtrie. Ses blessure se refermèrent doucement, ce cicatrisant magiquement. Son tendon devait s'être réparé également car elle ne sentait plus aucune douleur à la jambe.

Sanja avait enlevé son foulard, laissant apparaître son visage juvénile et gracieux. Avec le morceau de tissu desormais inutile, elle essuya sa lame et la rangea dans son fourreua à sa ceinture. La plaie qui courait le long de sa joue s’était entièrement renfermée, laissant derrière elle une croûte brune de sang séché.
Il fait plus chaud ici que je ne pensais pour la région. Je pourrais mettre mes vêtements amples pour être plus a l'aise. Encore faudrait il trouver une auberge ou un endroit où me changer dans ce trou paumé.

Alors qu'elle essuyait son visage avec un tissu humidifié dans un bol d'eau pour se décrasser de tout ce sang qui maculait sa peau délicate, elle vit la prêtresse s’asseoir à coté d'elle et lui parler de son ton doucereux.
«  Cet homme a utilisé de la magie qui ont miraculeusement refermé mes blessures. J'avais déjà vu cela à l'oeuvre une fois, il y a longtemps, mais je n'avais jamais ressentie cela moi même. Je pense que cela ira. Merci. Rien de grave en faite, juste deux malandrins qui nous ont attaqué... Mais cela est terminé maintenant. J'aurais juste besoin de me changer et dormir un peu. ».

Puis elle se tourna vers Deldrin. « Je suis ici pour retrouver un ami, membre du groupe des Aigles Gris qui ont du séjourner dans ce village il y a quelques temps. Auriez-vous entendu parler d'eux ? Sauriez-vous où sont ils allés ? »

Modifié par un modérateur lundi 1 août 2011 23:25:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Je vais avancer un peu vite histoire de finir pour le 3.

Dame Cyrthana poussa un soupir exaspéré à l'évocation des malandrins qui ont attaqué Sanja.
« Hélas, la sécurité en Andoran n'est pas toujours assurée. C'est un vaste territoire et... »
Elle fût interrompue par un Deldrin chauvin qui semblait savoir ce qu'elle allait dire :
« Holala! On a la chance de vivre dans une contrée de liberté! C'est le prix à payer parfois... Ne vous laissez pas faire mademoiselle, et profitez d'un pays qui ne vous impose rien si ce n'est la tranquillité. Les aigles gris vous dîtes? ça me dis quelque chose...  »
Il réfléchit un instant, reposant ses couverts et se grattant la tête.
« Un groupe d'aventurier, oui, c'est ça! Il me semble les avoir croisé quelque fois ces derniers mois. Et vous Cyrthana? »
« J'ai eu l'occasion de rencontrer la prêtresse du groupe, junka, oui. Ce ne fut pas la plus heureuse des rencontres, cette jeune femme ne concevait pas son devoir comme moi. Elle ne comprenait pas que je me voue au peuple de Nid-du-Faucon pour une si faible reconnaissance, elle me disait inefficace...  »Son regard se fit fuyant et légèrement triste, puis elle reprit avec un infime sourire : « Ce cher Barnaby en avait d'ailleurs touché un mot un Junka, je m'en souviens... En tout cas je peux déjà vous dire que selon mes souvenirs, les Aigles Gris sont formés de quatre aventuriers : un demi-elfe magicien du nom de Tyra, un barde halfelin Edgrin, la prêtresse d’Iomedae humaine Junka et un humain du nom de Fiss-Fu. Il me semble qu'ils avaient pas mal tourné dans la ville et les alentours à la recherche d'informations. La dernière fois que je les ai vu il y a quelques semaines, les Aigles Gris voulaient découvrir les cités souterraines Naines censées se trouver sous les montagnes de la Faille de Droskar... »
Deldrin l'interrompit à nouveau :
« Faut dire que les légendes comme celle de Brillehache en ont attiré plus d'un par ici. Mais je ne crois pas que quiconque ai jamais réussi à trouver un moyen d'entrer dans les anciennes cités naines... D'ailleurs, vos recherches généalogiques auraient un rapport avec ce mythe que ça ne m'étonnerait pas, hein messires nains? » demanda-t-il à Savräsh et Gûram avec un sourire avant de se tourner vers Santana et Chani.
« Et que vaut à notre petite ville la venue d'une si jolie elfe? Vous venez rencontrer du beau monde? Des gars du consortium? »
Puis s'adressant à Chani en regardant ses tatouages :
« Je n'ai pas souvenir d'avoir déjà croisé ce genre de tatouages en Andoran, vous semblez venir de loin vous aussi. J'ai entendu dire que certains peuples en faisaient leur signe distinctif, leur singularité, au nord... »

Pour obtenir des renseignements, n'oubliez pas les jets!

Modifié par un utilisateur mardi 2 août 2011 10:11:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Si fait Messieurs nains !
Je peux également servir de guide et de soigneur : je connais bien la région, et j'ai quelques connaissances en toutes choses relatives à la nature, plantes comestibles, orientation et autre manière de trouver un cours d'eau pour s'abreuver ! »

Puis, se tournant vers Deldrin et Dame Cyrthana : « Dites-moi, je souhaiterai en savoir plus sur l'étrange maladie qui touche la population !
Ses débuts, les remèdes tentés, son étendue, la vitesse de sa propagation et ses symptômes !? »

Puis, à voix plus basse, il ajoute : « Et tout ce que vous pourrez me dire sur les dernières informations glanées par barnaby, et quel était son dernier sujet d'intérêt lorsqu'il est décédé... »

Modifié par un utilisateur mardi 2 août 2011 12:59:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

Deldrin était intéressé par le récit de la barbare, mais avant qu'il n'ait pu lui poser plus de question au sujet de son village et des kobold, il fut interpellé par Otto.
« Barnaby était préoccupé ces derniers temps. Il était plutôt secret et ne m'a jamais fait part de ses inquiétudes. Cyrthana, tu en sais surement plus que moi, non? »
Cyrthana reprit la parole.
« Et bien, je dois dire qu'il ne parlait pas trop, et consignait beaucoup de choses dans un petit carnet. Il est partit en explorations dan le Val avec les aigles gris quelques fois, la nuit surtout, et il s'habillait comme un villageois. Je ne comprenais pas pourquoi il quittait ses habits de prêtre, et il ne me l'a jamais vraiment dit. Sinon, il s'occupait aussi beaucoup plus des mendiants les derniers jours où je l'ai vu. Il a quitté la ville en même temps que les aigles gris, le 29 Gozran au soir, et il m'avait dit de prévenir Deldrin s'il ne revenait pas le lendemain matin, ce que j'ai fait. Les aigles gris, eux, disaient avoir enfin trouvé comment entrer dans les failles. Ils doivent y être à l'heure qu'il est. »
Deldrin enchaina donc :
« Il m'avait déposé une lettre qui vous était destinée quelques jours auparavant, visiblement il prévoyait son coup. Deux ou trois jours plus tard, cette épidémie a commencé... On a passé pas mal de temps à essayer de trouver ce qui en était la cause, ce n'était pas facile, mais nous y somme parvenus aujourd'hui avec Cyrthana. Il s'agit de la souillure de l'écume noire... L'écume noire est un champignon qui s'est développé sur les paroi de plusieurs puits de la ville, infectant l'eau. Le personnes les plus fragiles comme les enfants et les vieillards se sont retrouvé malades rapidement, et après un petit délai, leur toux est devenue sanglante, et leur état nous inquiète... »
Cyrthana intervint :
« Malheureusement, j'ai pu dans les premiers jours soigner les malades, mais je ne peux que soulager leurs douleurs, pas éradiquer la maladie... Et vu le nombre qu'ils sont actuellement, je ne pourrai pas le faire pour tout le monde... Il nous faut trouver un remède... Enfin, c'est notre devoir, je ne veux en aucun cas avoir l'air de demander votre aide, d'autant plus que je n'ai rien à vous proposer hormis mes soins en contrepartie... Je prie Iomedae pour que cette maladie disparaisse. En tout cas, avec un peu de chance, maintenant que nous avons nettoyé les puits, il se peut que tout cela finisse sans victime... »

Modifié par un utilisateur mardi 2 août 2011 12:16:12(UTC)  | Raison: Non indiquée