Vaprecel remarqua enfin le serpent enroulé autour de Malya. Il remarqua également la distance qu'elle maintenait avec les autres préférant discuter avec son animal. Était-ce une forme de camouflet déguisé ou bien un comportement habituel ? Il ne le saurait que dans les prochains jours. Il n'en s'en offusqua pas donc d'avantage et suivit le maire jusqu'à ce qu'il avait promis. Vaprecel récupéra les deux rations ainsi qu'une couverture en prévision de la nuit.
Il ne voyait pas qui prévenir dans l'immédiat, étant loin des siens et loin de sa patrie. Il rangea donc son sac à dos et prépara ses affaires. Vérifia l'ajustement de son armure, l'affutage de son épée et surtout que rien ne pouvait tomber de nulle part. Mécaniquement il rangea encore une fois son sac avec le surplus qu'il venait d'ajouter afin de lui assurer le plus possible un confort de transport pour le voyage qui s'annonçait. Une fois cela fait, il alla attendre que tout le monde soit fin prêt pour le départ et ait vaqué à ses derniers préparatifs.

Modifié par un modérateur lundi 8 août 2011 22:47:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Après sa difficile présentation, un seul homme, celui qui parlait le plus volontiers, répondit au skeltite. Mais il lui fit bon accueil et Sihrl se précipita pour prendre son volumineux paquetage et filer derrières les autres.
Il n'osait vraiment marcher avec eux et suivait un mètre ou deux en retrait.

Il est vrai qu'il peinait avec son lourd sac de voyage et s'inquiétait du rythme que mettraient les plus rapides du groupe. Il ne comprenait pas comment avaient-ils pu refuser la mule que le Bourgmestre leur avait proposé.
Cet animal placide et au pied très sûr était fort capable de sentir certains dangers avant eux. Chacun pourrait se délester opportunément d'une dizaine de kilos de bagages sans accabler la bête et, cerise sur le gâteau, la mule ne refuserait pas de s'abriter dans la crypte de Kassen au contraire d'un cheval par exemple.
Il était en enfin extrêmement douteux qu'il fut plus lent qu'un nain ou qu'un humain chargé comme un baudet.

Bien entendu, il n'eut pas le courage de s'exprimer à ce sujet et, se saisissant avec des remerciements de l'équivalent de trois rations journalières, il s'évertua à leur trouver la meilleure place possible dans son sac rebondi.

Avec des gestes empressés, il le remit sur ses épaules et s'écarta pour pouvoir sortir après les autres. Il brûlait d'envie d'étudier et de connaitre un peu mieux ses compagnons mais ne se sentait pas capable de leur adresser la parole comme ça, brutalement, sans raison évidente.

Modifié par un modérateur lundi 8 août 2011 22:46:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sihrl regarda la personne tatouée qui s'adressait à lui et pris le temps de formuler une réponse intelligible.

- « A ce stade les hypothèses sont nombreuses. Je pense qu'il est arrivé quelque chose de grave sans quoi, pour une chute et une épaule ou une jambe cassée, Roldare aurait envoyé prévenir pour rassurer le village.
Mais peut-être un piège jamais encore découvert de la tombe a t-il coupé la retraite à toute l'équipe et allons nous les retrouver sains et saufs ?
...
En tout cas, je ne serais pas aussi pessimiste que les chefs de ce groupe et je prendrais des rations également pour les disparus ainsi qu'une mule pour un éventuel blessé. »

Il avait dit cette dernière phrase à voix basse en baissant la tête, confus de son audace.

Modifié par un modérateur lundi 8 août 2011 22:46:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sous une pluie fine désormais, les compagnons avaient mis la main sur leur équipement et s'étaient réunis pour partir sur le chemin qui les mènerait vers la gorge du serpent.

La première partie du trajet, Malya la connaissait comme les autres villageois. Elle y était venue seule ou non par le passé à l'occasion et le chemin était régulièrement entretenu par les bûcherons. Ils avaient franchi un des affluents de la Tourandel et étaient parvenus sans encombre jusqu'à la clairière de l'arbre mort, un arbre gigantesque blanchi par les intempéries et formant une marque visible de loin.

C'est là qu'ils firent une pause, profitant d'un moment rare de soleil pour s'arrêter, manger et se désaltérer.

Au sud, se poursuivait un chemin s'enfonçant sous les arbres. Malheureusement, en cette saison d'automne, les arbres avaient perdu leurs feuilles et le chemin disparaissait facilement sous leur nombre accumulé. Il leur faudrait sans doute avancer prudemment pour ne pas risquer de se perdre. Une foi sous les arbres, il leur serait sans doute plus difficile de s'orienter avec le soleil.

Ceux qui veulent réaliser un test de survie le peuvent. Malya bénéficie pour celà d'un bonus de circonstance de +2 (en tant que locale). Par contre, pour ne pas gâcher l'effet, je ferai le test pour vous permettre de faire votre RP sans savoir si vous vous égarez ou non. Il suffit de vous inscrire dans le fil discussion. Pour m'éviter d'avoir à attendre tout le monde, il suffit de dire oui ou non. Personne n'est forcé de faire ce test de survie.

La pluie venait de commencer à tomber ce qui n'arrangeait en rien leur affaire. Suivre une direction dans ces conditions devenait beaucoup plus difficile et Vaprecel était forcé de reconnaitre qu'il aurait été depuis bien longtemps incapable de suivre le chemin. Il s'en remit donc au connaissance de ceux qui étaient de la région et plus particulièrement à Malya. Il n'avait pas vraiment le choix après tout, et quand cette dernière annonça une direction avec un manque d'assurance flagrant il ne sut que penser. Difficile de reprocher quoique se soit car lui même était incapable de savoir où il fallait aller. Il se contenta donc de suivre la direction que tous prendraient. Après tout s'ils devaient se perdre autant le faire tous ensemble. « Et bien nous irons par là et advienne que pourra. » Il suivit néanmoins les conseils de la jeune femme et chercha s'il voyait des balises le long du chemin ou ce qui passait pour en être un.

je ne sais pas si je dois faire un jet de fouille ouvert ou pas là.

Barin marchait bon train.
Quand Malya et lui avaient un doute sur la direction à suivre, ils ralentissaient et regardaient les indices au sol, sur la végétation ou dans le ciel.
Barin rassurait ses compagnons en leur affirmant qu'il avait l'habitude de s'aventurer dans des endroits qu'il ne connaissait pas et qu'il avait ainsi développé un certain sens l'orientation et du repérage.
« Ne vous inquiétez pas ... mais gardez l'oeil ouvert !
Plus d'une fois, un gobelin ou une bête enragée est sortie de nulle part et s'est jeté sur moi.
Z'auraient réussi à m'croquer si j'avais pas eu mon fidèle marteau ... ah ah ! » dit-il d'un air jovial.

Modifié par un utilisateur mardi 9 août 2011 18:55:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les aventuriers furent guidés par Malya et Barin dont le sens de l'orientation frôlait l'extraordinaire. Ils furent aidés dans cette tâche par Ieronymous qui retrouva sous les feuilles avec son bâton de marche, à plusieurs reprises le chemin.

Ils parvinrent ainsi en vue du lac.

Lee Sinn regardait tranquillement mais, attentivement les alentours. Non pas forcément afin de percevoir une embuscade mais, pour admirer le paysage. Certains diront que c'est quelqu'un de simple. Pour lui, les petits plaisirs faisaient la vie et ce voyage, bien que silencieux, restait reposant. A croire qu'en fait, c'était par pur plaisir qu'il était avec ces personnes.

"Dans tous les cas, ce pays reste magnifique, surtout avec ce lac. Puis, la pluie n'enlève rien a la beauté de ces lieux."


En parlant de pluie, il avait revêtu un petit manteau avec capuche qui en fait. S'il baissait un peu la tête et rejoignait ses deux mains, bah... Un vrai cliché de moine.

Modifié par un modérateur jeudi 11 août 2011 18:26:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sihrl n'avait été d'aucune aide pour suivre le chemin. Peut-être même que seul, il se serait égaré. C'est surtout le redoutable nain qui vint en aide à la femme les quelques fois où elle hésitait.

Quand ils trouvèrent le lac, il était si impressionné par les personnes avec lesquelles il voyageait, qu'il n'avait plus trop idée de l'heure et ne savait donc pas s'il était opportun de faire une pause ou de commencer à réfléchir à un campement pour la nuit.

A partir de là, ils arrivaient dans une région plus sauvage où, en quelque sorte, les ennuis avaient pu commencer pour Roldare et ses compagnons.
Rien ne disait en effet qu'ils étaient parvenus jusqu'à la tombe de Kassen. Il avait pu arriver malheur avant.

- «  Il faut peut-être se déployer un peu. Maintenant qu'avec le lac nous ne pouvons plus nous perdre. Peut-être trouverons-nous des indices du passage de Roldare  », proposa t-il sans trop de conviction de peur d'essuyer un refus.

Pour faire cette déclaration, il s'était adossé à un arbre, soulageant son dos meurtri en y appuyant son sac.

Ieronymous profita de la halte pour souffler un peu. Son armure lui pesait grandement, et ses pieds le faisaient souffrir, mais il ne pipa pas mot de cet état de fait. Il esquissa même un demi-sourire lorsqu'il entendit les propos de Barin.

« Je prends votre offre au pied de la lettre, ami Barin. Je n'ai jamais eu l'occasion de goûter à un crû nain. On dit que ceux-ci sont capables de relever les morts! Voilà qui nous sera certainement utile si Roldare et les siens ont déjà rejoint la Dame. »