Malya se tourna vers le jeune chevalier, et tout en fixant tour à tour le chevalier et le nain, elle dit : « Faire une pause ? Allons, je vous croyais plus endurant que cela. » Malya émit un petit rire suite à cette pique.

Puis se tournant vers Sirhl elle ajouta : « Sirhl, c'est ça ? Je crois que vous avez une bonne idée là. Nous devrions effectivement chercher des traces de Roldare et de ses compagnons. Avec de la chance, nous n'aurons pas à aller jusqu'à la crypte d'Ekat Kassen pour les retrouver. Allez, remettons nous en route. »

Alliant le geste à ses paroles, Malya réajusta son sac et commença à faire quelque pas sur le chemin à peine visible. Elle se retourna et s'adressa à Barin : « Messire Nain, voulez vous prendre la tête ? »

Barin, en tête de la marche, fit un geste pour signaler au groupe de stopper et de faire silence.

Il s'approcha de ses compagnons et dit à voix basse :
« J'crois bien que cette chose sombre sur le sol devant nous est un longues-pattes.
Peut-être qu'c'est un de ceux qu'on recherche, p't'être que c'est un bandit qui s'est endormi ou p't'être bien qu'c'est un piège !
Alors, préparez vos armes de distance, déployons-nous et approchons-nous tous à une vingtaine de pas, et que les plus discrets d'entre nous s'approchent encore plus voir c'qu'il en est !
Moi j'continue sur le chemin et j'fonce dans le tas si faut. »

Ceci dit, Barin sortit silencieusement son arbalète, l'arma et y plaça un carreau. Il scrutait la masse sombre et les alentours afin de repérer tous les abris qui seraient propices à un guet-apens.

Aux mots de Barin, Malya prit son arbalète dans sa main droite, la laissant pendre à son côté. Elle tendit son bras gauche et Sartic vint enserrer son biceps, prêt à jaillir si quelqu'un s'en prenait à sa maîtresse. « Et toi, tu ressens quelque chose ? »

Malya se glissa derrière le nain et lui souffla :« Je reste derrière vous, mais faites attention. Le mal qui émane de cela semble aussi affecter les plantes autour. Cela ne signifie jamais rien de bon. J'ai peur qu'une sombre magie ne soit ici à l'oeuvre. »

Malya fixait désormais la forme avec insistance. Son bras gauche était désormais légèrement replié, prêt à prendre l'arbalète pour tirer.
Le serpent, quant à lui, restait tendu. Sa langue entrait et sortait de sa gueule à grande vitesse, goûtant l'air à la recherche de traces pouvant indiquer un danger.


Mon familier utilise sa compétence odorat, et me prévient en cas de danger via le lien empathique (sous forme de sentiment, pas de paroles) si il ressent quelque chose.

La forme était bien ce qu'elle semblait être lorsque Sihrl et barin s'approchèrent. Un homme visiblement mort, disparaissant à moitié sous une cape était allongé à quelques pas du chemin. Son visage n'était pas visible, caché sous un masque métallique qui ne laissait apparaître que des yeux déjà vitreux.

Autour des aventuriers, le silence se faisait oppressant et seules les gouttes de pluie se faisaient entendre, comme si toute vie à part les leurs avait disparu. Personne ne repéra cependant le moindre ennemi ou la moindre menace alentour.

Sihrl s'arrêta à quelques pas de ce qui s'avéra un cadavre ainsi que l'avait deviné Barin.
Peu à peu, tous ses acolytes s'approchèrent mais le silence c'était fait dans les rangs, respect pour la vie envolée ou crainte d'un environnement probablement hostile ou encore mélange des deux.

Il ne s'agissait probablement pas d'une mort naturelle car ce qui captait l'attention du roublard, c'était le masque qui recouvrait la face du défunt et qui donc se serait baladé en forêt affublé d'un masque ?

Sans toucher à l'objet, Sihrl fouillait dans sa mémoire de Nirmanthi pour retrouver éventuellement quelque chose à propos de morts masqués...


C'est alors qu'il fut dépassé par le personnage le plus curieux du groupe, si on mettait hors concours les ensorceleuses à serpent, le Prêtre de Pharasma.
Celui-ci était certes dans son élément et son avis allait faire autorité pour peu qu'il y ait quelque chose à apprendre de cette dépouille.

Il jeta un dernier regard au corps pour voir si ses habits étaient conformes à ceux que pouvaient avoir le groupe de Kassen et s'effaça pour laisser l'homme du dieu officier, tout juste murmura t-il:

- «  Il faudra le fouiller aussi quand vous aurez fini de l'examiner, pour voir si nous trouvons quelque chose, la carte par exemple, qui permette de l'identifier . »,

Malya sentit Sartic se rétracter. Il émanait de l'esprit du serpent un sentiment de peur qui en disait long quand à ce qu'ils allaient découvrir au sujet de la forme qui gisait là.

Alors que Malya réfléchissait à la meilleur manière de procéder pour découvrir comment la forme sombre s'était retrouvé ici, elle fut devancée par le prêtre.

Elle eut à peine le temps de s'exclamer : « Ne le toucher pas... ». Trop tard, le prêtre avait déjà posé la main sur le cadavre. Visiblement, il faisait preuve de plus de témérité qu'elle et que de tous les autres membres du groupe.

Malya ajouta donc à son attention : « Il est... mort ? »

Ieronymous était à son affaire. Il prit son temps pour examiner l'homme.

Mort, il l'était bel et bien et toute vie l'avait quitté depuis au moins deux jours à en juger par sa couleur. Pharasma avait sans doute d'ores et déjà pris le temps de le juger.

Ses vêtements, par contre, étaient de belle facture, d'une bien meilleure qualité que ce que l'on pouvait trouver dans un village. Il portait une longue robe sombre ne laissant paraître que ses mains et le bas du visage sous le masque qui avait sans doute glissé lorsque l'homme était tombé.

La seule main visible du cadavre tout comme le bas de son visage était considérablement ridé.

Le masque qu'il portait sur le visage qui semblait fait d'argent.

Ce qui l'intrigua, outre l'avertissement de Malya, fût le fait que le corps ne portait trace d'aucune morsure, aucune vermine que l'on pouvait habituellement trouver sur un corps après deux journées à l'air. Même la pluie et l'automne n'aurait pu empêcher ce processus habituel.

Pendant ce temps, Vaprecel qui s'était éloigné pour s'assurer d'aucune malignité ne trouva rien d'inquiétant. Il butta cependant un peu plus loin dans les herbes hautes sur une bourse en cuir, ouverte et laissant s'échapper plusieurs pièces d'or. Une épée de belle facture teintée de sang se trouve à côté.

Sihrl quant à lui se souvint d'avoir entendu un nouveau culte affubler ses prêtres de masques de ce genre, pour ressembler à leur dieu. Il ne pu cependant se souvenir de davantage d'éléments.

Test de connaissances (religion) contre un DD15 pour les PJ ayant au moins un rang de compétence pour en savoir plus.

Sihrl fouillait désespérément dans sa mémoire, reportant son attention du paysage vers de vagues souvenirs. Le masque l'interpelait au delà de sa bizarrerie propre.

- «  Je... Je crois avoir entendu quelque chose à propos d'un nouveau culte dont les prêtres s'affubleraient de tels masques pour évoquer leur Dieu.... Impossible de me souvenir de quoi que ce soit d'autre... » Lâcha t-il timidement.

Voyant que le cadavre nécessitait des investigations longues et poussées notamment du fait de l'avertissement de l'ensorceleuse - Avait-elle détecté une magie maléfique ?- et ne pouvant aider davantage l'homme de l'art personnifié par le Prêtre de Pharasma, il commença à s'éloigner progressivement.

Il résolut de faire des cercles de plus en plus larges centrés sur le corps, les yeux rivés au sol en quête du moindre indice.

Vaprecel, quant à lui, semblait s'être dirigé avec un flair infaillible vers quelque chose car lui aussi se baissait circonspect.

Le skeltite ne s'approcha pas pour autant sans y être convié et poursuivit sa fouille méthodique, l'arc toujours en main.

Modifié par un modérateur dimanche 14 août 2011 17:22:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lee observait attentivement les environs mais, il semblait ne rien y avoir de suspect. Il se dirigea vers le corps et vit cet étrange masque. C'était sûr qu'il connaissait rien sur le sujet. Le jeune moine était maintenant accroupit a coté du cadavre avant de demander tout simplement.

"Vous pensez qu'il pourrait y avoir un rapport avec les raisons de notre présence ici? Mais, surtout, ami ou... ennemi ?" Il eut une voix plus grave en finissant sa phrase car rien ne disait a son avis quelque chose sur le sujet. Et, dans les deux cas, s'il y avait un rapport, c'était pas bon.

Modifié par un modérateur dimanche 14 août 2011 20:40:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Rassuré par l'absence de présence malfaisante dans les environs, Vaprecel examina plus en détails ses trouvailles du moment. Que faisaient cette épée et cette bourse ici ? Appartenaient-elles à la victime qui se trouvait derrière elle ? Si c'était le cas comment avaient-elles été séparées de ses possessions ?
Il regarda dans les alentours proches de ces objets pour voir s'il n'avait pas raté quelque chose d'important et commença à remettre les pièces dans la bourse. Il ramassa ensuite l'épée et la bourse pleine et s'en retourna vers les autres qui étaient restés près du corps. Voyant arriver Sihrl et commencer à fouiner autour lui dit : « Si vous ne trouvez rien de plus, suivez moi j'ai quelque chose à montrer à tout le monde. »

Il fit demi-tour et se dirigea vers le reste du groupe et s'arrêta quand il fut près d'eux. Il mit en évidence ses trouvailles sur le sol et étalant les pièces à la vue de tous de la bourse. « Je pense qu'il s'agit d'un meurtre de sang froid. Pourquoi et comment je n'en sais rien mais cela ne devait pas être pour lui prendre son argent. Quel genre de bandits de grands chemins ne prendraient pas ces trésors avec eux ? Regardez plus particulièrement la qualité et la récente confection de ces pièces. Je ne sais pas si vous avez l'habitude de manipuler de la monnaie mais, seuls ceux disposant d'une fortune bien établie ou certaines familles nobles peuvent se payer le luxe d'avoir des pièces aussi récentes. A moins bien sûr de les contrefaire. Ce qui, de toutes manières, m'amène à penser que le village n'a rien à voir avec cet homme. A en voir le sang sur la lame il a rencontré quelqu'un s'il s'agissait de son arme, ce dont je doute. Mais vous avez peut-être trouvez d'autres indices ? » Il attendit que quelqu'un parla des découvertes qu'il aurait pu éventuellement faire pendant sa recherche de l'origine de la lame et de la bourse.