Santana n'en revenait pas, elle regardait complètement interloquée les nains et le chauve.

« Même si je le voulais, je ne pourrais pas garder ma bouche close. Deux choses !
D'abord,Otto, quelle genre de pucelle s'évanouit à la vue d'un homme ? Tu nous a caché que ta calvitie provenait en fait de ton jeune âge, tu as quoi, 6 mois ?
Ensuite, quelle genre d'irresponsable fonce tête baissée à la poursuite de quelqu'un quand il vient d'accepter de partir à la recherche d'un remède pour une population mourante ? Vous devez choisir vos priorités, la vie des habitants, ou ton amant perdu ou je ne sais quel parchemin ?! Mais qu'est ce que tu cherches Savräsh ? Un parchemin qui invoque d'autres parchemins pour assouvir d' étranges penchants ? Quelle belle brochette de héros ... Moi je préfère trouver le remède, soigner le maximum de gens contre diverses méthodes de paiement adaptées aux revenus de chacun, car rien est pire que la gratuité, et se recentrer sur soi après ! »

Modifié par un utilisateur dimanche 16 octobre 2011 11:05:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Du côté du bazar :

Les évènements inattendus ou surprenants se succédaient à une allure incroyable, mais la plus grande surprise résidait dans le fait que pour une fois, Santana avait été la plus sage de tous. Ne prêtant qu'une attention ironique aux propos de l'oracle, elle avait remis ses paroles en perspectives, et, alors que les frères Khazal s’apprêtaient à se lancer à la poursuite de quelque chose, il s'échangèrent un regard et s’arrêtèrent net.
Mais de quoi Otto était-il en train de parler? Il avait perdu connaissance en sortant de l'herboristerie, et maintenant il tenait un discours peu cohérent et mal assuré. Eux qui étaient restés conscient n'avaient rien vu d'anormal (ou de plus anormal que d'habitude) dans la rue, et si l'humain divaguait ou avait perdu la boule, tout simplement?



Si Gûram et Savräsh semblaient s'être rendu compte qu'Otto devait avoir fait l'objet d'une hallucination, Santana était incapable de savoir si ce qu'il disait était vrai ou non, de toute façon, elle s'en fichait, la garce.

Modifié par un utilisateur vendredi 14 octobre 2011 22:13:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gûram avait été élevé par Payphal Khazal, ça ne faisait aucun doute, et son vieux père, l'un des meilleurs marchands de Druma aurait été fier de lui.

« Première règle mon fils, Toujours trouver quelque chose à redire à ce que te propose le marchand. Quoiqu'il tente de te refourguer, il ne doit jamais penser qu'il arrivera à te vendre quelque chose. C'est ainsi que l'on fait les meilleures affaires. »

Gûram vexa donc quelque peu le gnome quant à la qualité de son échoppe, et ce dernier s'empressa de lui montrer combien ce qu'il avait dans son bazar était merveilleux, sortant des bijoux, des armes incrustées de diamants et de pierres précieuses, des vêtements de soie fine, et toute sortes d'ustensiles et d'objets variés. Malheureusement, si Gûram avait hérité du sens des affaires de son père, il n'avait pas son talent pour mentir, et les petits yeux de Brickasnurd l'avaient percé à jour...

« Et bien messire nain? On souhaite une belle arme en argent? Il se trouve qu’effectivement je suis en possession d'un vieux marteau en argent, mais je crains bien ne pouvoir vous le céder à petit prix, voyez-vous, c'est une pièce exceptionnelle, de collection... »

Le gnome alla en boutique récupérer le marteau en question, et revint en peinant à le soulever. C'était un beau marteau, étincelant, de fabrication naine, à n'en pas douter. Les faces carrées étaient parcourues de rayures et de coups, tandis que les arrêtes semblaient toujours aussi tranchantes qu'à la sortie de la forge. Le manche fondu dans un métal moins noble affichait une usure bien plus importante, mais l'ensemble semblait solide, suffisamment en tout cas pour enfoncer le crâne d'un lycan ou de toute autre créature disposant d'un squelette. Le gnome prit aussi le temps de montrer la garde du marteau, insistant sur la signature qui figurait sur celle-ci, preuve de son authenticité.



Le gnome savait qu'il avait attisé le désir des deux nains qui lui faisaient face, et avec un grand sourire leur dit :

« Ce serait une souffrance de me séparer d'un tel objet, chargé d'une histoire surement légendaire, qui sait s'il n'a pas appartenu au fameux Druingar Brillehache? Ou s'il n'était pas l'arme d'un roi nain il y a de cela des centaines d'années. Je vais vous dire, puisque c'est vous et que vous me semblez digne de respect, je vous fais un prix spécial : 100 pièces d'or tout rond! »

Modifié par un utilisateur samedi 15 octobre 2011 21:39:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gûram ouvrit des yeux ronds en entendant son frère. Il lui chuchota rapidement, dans leur langue natale :

« Tu es sûr, Savräsh ? Si c'est bien le marteau de Cheik, c'est une occasion inespérée ! Je m'en occupe, quitte à rembourser plus les autres de notre poche, on a toujours la note de crédit. Je crois que c'est notre amie expansive qui l'a... »

Puis, au marchand :

« Hmm, mon frère me dit que c'est bien de l'artisanat nain, vous ne tentez pas de nous tromper sur la marchandise au moins ! Écoutez, puisque vous semblez vouloir vous en débarrasser, marché conclu : vous nous mettrez avec cela deux ou trois petites choses que ma camarade ici présente », en indiquant Santana, « vous demandera, et je pense que cela devrait suffire à couvrir cette note de crédit, n'est-ce pas ? » termina Gûram, en interrogeant du regard à la fois l'elfe et le gnome.

Ce qui lui donnait un air irrésistible de caméléon barbu.

Santana était ravie de voir ses compagnons reprendre leurs esprits, et plus encore de voir le gnome étalé toutes ses merveilles.
Ce serait tellement plus simple de tout prendre pendant que le vendeur a le dos tourné, mais j'imagine que les nains ne me suivraient pas sur ce coup, alors que je suis sure que Sanja ... Mais au fait !

L'elfe porta une main à sa tête pour se masser les tempes.

« Cela risque d'être difficile Gûram, puisque c'est notre délicieuse amie Sanja qui a en sa possession le coffret, et donc la note de crédit qui repose en son sein. Nous aurions du nous mettre d'accord avant de partir ce matin, c'est navrant. »

La belle se tourna ensuite vers le gnome.

« Très cher, votre boutique est des plus charmantes et vos produits savent attirer mon oeil expert. Aussi, puis-je vous proposer de me reprendre ces deux filets ? Ils sont de très bonne qualité. J'aurais aussi besoin d'un fouet, et, plus spécialement, d'un âne. Sauriez vous où je pourrais acquérir un tel animal ? »

Je vais devoir nettoyer tout le vomi mental que je viens de gerber. Je déteste complimenter les gens ...

Otto avait mis un petit moment à sortir de son rêve éveillé après avoir été rabroué par ses trois compagnons présents.

Il ruminait sa vision.

Il rejoignit les nains et Santana dans la boutique.

Distraitement, il les écoutait négocier avec le gnome.
« Il me reste une quinzaine de pièces d'or si cela peut compléter... »

Puis, regardant le marteau de guerre, décidé à en finir de ces palabres, il ajouta à l'encontre du marchand.

« Mon bon monsieur, vous voyez bien que nous sommes intéressés, que nous sommes de bonne volonté, mais que votre prix est légèrement au-dessus de nos moyens !
Il est probable que vous ne verrez pas de sitôt venir ici des personnes de la gente naine désireuse d'acquérir un bel objet !

En baissant quelque peu votre prix, il est fort probable que nous vous achèterons davantage de marchandises, et que nous vous ferons bonne réputation au cours de nos prochains voyages... »



Puis, en se tournant vers ses camarades, il ajouta : « Il faut que vous m'expliquiez exactement ce qui s'est passé dehors, je crois saisir des choses... »

Dans la boutique:

Le gnome marchand avait été intrigué par les allusions du groupe à une note de 200po. Ne sachant ce cela voulait dire, il interrogea les nains, santana et Otto qui lui expliquèrent ce qu'était ce bout de papier portant la marque du "crédit andoran". Brickasnurd leur dit alors comment fonctionnait le crédit andoran. La région étant nouvelle et peu organisée à l'heure actuelle, des marchands parmi les plus riches d'Andoran ont décidé de mettre au point un système de créances aux marchands, afin qu'ils puissent être aidés dans l'établissement de leurs commerces. C'est une sorte de coopérative qui a pour but d'implanter de manière durable des boutiques affiliées à la guildes des marchands dans toute la région. Lorsqu'un marchand dépose de l'argent à la coopérative, celui-ci est gratuitement mis à l'abri et défendu en l’échange d'un bon du crédit, preuve de la possession de l'argent déposé. Ce système permet à des marchands itinérant ou des caravanes de voyager les coffres vides et d'être à l'abri de grosses pertes tout en pouvant échanger ces coupures contre de la monnaie dans les échoppes qui sont elles aussi affiliées à la guilde.

Le gnome ne savait comment le groupe avait pu obtenir ce bon, mais il leur fit une proposition :

« Il me semble que vous êtes des aventuriers, c'est ça? Un marteau d'argent, un âne à charger, des rations? VOus me semblez décidés à partir pour le Val, alors voici ce que je vous propose :

Vous remettez la main sur ce bon, et on se retrouve dans une bonne demi-heure à la porte nord de la ville, votre âne sera chargé de tout ce que vous aurez commandé. Et si la note excède un peu les 200 pièces d'or, considérez cela comme un geste commercial. Si comme les aigles gris vous me ramenez des objets merveilleux, je saurai me montrer encore plus généreux... »

Sur ces paroles, le marchand appela un assistant avec lequel il se mit à préparer les bagages du groupe qu'il chargerait sur l'âne, sans oublier d'y glisser le nouveau marteau des Khazal.

Chez Kitani.

Malgré tous ses efforts, Sanja ne suscitait que de la crainte auprès de la jeune Kimi. Celle-ci ne pouvait s’empêcher de la dévisager, puis, dans un élan de bravoure se leva et fit face à la vudrani.

« Je veux pas d'une amie comme toi! Et puis t'es qui toi pour demander des choses sur les aigles gris! Si c'était tes amis tu saurais où ils sont! C'était des amis de mon papa, et ils m'ont juré qu'ils le retrouverai alors tu vas pas les empêcher! Na! »

Puis la petite fille demanda à sa mère si elle pouvait sortir voir ses copains. Kitani lui dit d'attendre que Sanja et Chani soient sorties avant d'en discuter.

Cette histoire semblait étrange à Sanja qui se rappelait sue son ami Fiss Fu avait formé avec d'autres ce groupe d'aventuriers à Almas, et qu'il semblait qu'aucun membre des aigles gris ne soit originaire de la région.

Kitani invita poliment mais sèchement les deux aventurières à quitter son logement.

Chani dit à sa partenaire :

« Allez, on trouvera de meilleures pistes... Je me demande si les autres sont toujours à discutailler avec la Laurell. »

Modifié par un utilisateur mardi 18 octobre 2011 10:50:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

Quand Sanja sortit de la petite bâtisse qui servait de foyer et d'atelier à Kitani, elle tomba de nouveaux sur ces enfants braillards qui venaient chercher leur amie. Ne prêtant pas vraiment attention à leurs propos, elle nota simplement les mots qu'ils avaient tous à la bouche : La fête foraine! La fête foraine! C'était bien la dernière des choses à laquelle devaient penser les adultes en ce moment... Les deux femmes, parcoururent donc la rue pour revenir à la basse place afin de retrouver leurs compagnons. En chemins elles croisèrent le boucher du village qui appelait son fils, un des quatre garnements pour l'aider à charger des colis pour les bucherons. Ces colis étaient en fait des pâtés et terrines dans des bocaux de verres ou des pots en terre cuite, ainsi que des viandes séchées dans des torchons. Laissant trainer ses oreilles et fonctionner son intelligence, La Vudrani comprit qu'un convoi allait partir pour ravitailler les camps où l'activité reprendrait de plus belle dans les jours à venir.

Elles suivirent donc les différents villageois qui apportaient tonneaux, sacs et caisses aux portes nord ou ouest de la ville. En chemin elle tombèrent sur Otto, Santana et les frères nain qui venaient de terminer leur discussion avec Le tenant du bazar de Falcreux. Il était près de 10h30, et si les émotions de la matinée suite à la mort de deux personnes semblaient passées, l'ambiance restait lourde dans la ville où Brickasnurd semblait être le seul à encore sourire. Il avait bien compris ce que lui avaient demandé le groupe et commençait à préparer la commande. Une demi-heure au plus tard à partir de ce moment-là, ils seraient prêts à partir pour le Val. Il était temps de planifier leur route.

Santana, pour une fois, avait prêter attention à ce qui ce disait autour d'elle. Maintenant que je suis dans un groupe, il faudrait mieux que je les écoute ... On verra si j'y arrive.
« C'est une très bonne idée Gûram, meilleure que de partir à la poursuite des fantômes d'Otto. Je rajouterais que puisque nous sommes pris par le temps, nous pourrions demander aux bucherons du Camp Ouest de nous préparer un radeau pour profiter de l'Ecume pour rentrer en ville ? Je me doutes que l'âne n'aura pas le pied marin, mais en le calmant et en le portant au besoin, je suis sur que vous et vos muscles saillants en êtes capables Gûram, nous pourrions traverser directement la rivière en partant du Monastère, rejoindre le Camp, et monté sur le radeau, ou la barque ou mieux, la barge ! Je sais que c'est un trou paumé mais ils doivent bien avoir ce genre d'embarcations ici ? »

Je viens de perdre (à nouveau) un post que j'avais passé une heure à écrire... Bug de firefox, je n'avais pas copié avant de cliquer sur envoyer... Je suis totalement démotivé... Avant la mise à jour de ce navigateur, quand je faisais précédent je retrouvais la page d'écriture du message avec ce que j'étais en train d'écrire, ça m'avait sauvé plusieurs fois, mais là... Là je suis dégouté... Bon, allons-y de nouveau!

Les deux nains, Otto, Santana, Chani et Sanja s'étaient retrouvés et mis d'accord sur leur itinéraire. Chacun semblait trouver son intérêt à explorer le Val et la Laye de Sombrelune, et des hésitations de la veille était née une sorte de cohérence dans ce petit groupe. Tout le monde se dirigeait vers la porte nord où il semblait qu'un convoi devait se monter pour ravitailler les camps de bucherons, au dire de Sanja, et où les rejoindrai le marchand avec leur âne tout équipé. Les compagnons passèrent à nouveau devant la file d'attente de la boutique de Laurell qui ne désemplissait pas et continuèrent leur route sur le sillon poussiéreux et noir qui menait à la grande porte de Bois qui trônait entre les palissades qui protégeait le village. Cette ouverture était juste à côté de la taverne ou ils avaient passé leur soirée hier, et elle donnait à voir le Val de Sombrelune dans toute la splendeur d'une fin de matinée ensoleillée.

Sous un ciel sans nuage s'étendait à perte de vue les grandes plaines du val, qui, dans les quelques kilomètres attenants à la ville, était cultivées et donc découpées en nombreux champs organisés autour de petites fermes. Après ces champs l'on pouvait voir des grandes étendues de prairies qui couraient jusqu'à la forêt, la Laye de Sombrelune qui recouvrait surement une superficie gigantesque jusqu'aux montagnes de la Faille de Droskar, dont le plus haut sommet, le Crag, se perdait dans la brume matinale. Chacun se souvenait comment la veille au soir son ombre avait recouvert le village, ne laissant apparaître qu'un ciel rougeoyant sur lequel il dessinait une immense masse noire.

Aux portes de la ville le sol sablonneux dessinait un grand cercle qui formait une sorte de place sur laquelle étaient disposées quatre grandes charrettes prêtes à être chargées. Des hommes du village s'activaient à les remplir de tonneaux, de caisses et de matériel en tout genre sous la surveillance d'un milicien que chacun reconnut immédiatement à sa face écrasée, le chef de la garde de Thuldrin Kreed, Jaurpaye Teedum. Le consortium des débardeurs employait les bucherons, possédait les concessions et de fait avait le monopole de l'exploitation et de la vente de l'ébénite, ce bois si précieux et si cher. Il n'était donc pas étonnant de voir la milice du patron Kreed veiller sur la cargaison qui était la sienne. Ce qui était plus étonnant en revanche c'était l'attitude Jaurpaye. Les ragots le disaient violent et autoritaire, mais plus intelligent que les hommes sous ses ordres, et surtout plus tempérant depuis l'arrivée de Deldrin au poste de prévôt, en tout cas ce jour là il semblait terriblement énervé.

« Mais où est passé ce foutu Forteflamme? Toi là-bas, tu l'a pas vu? »
« Non chef! »
« Ben reste pas là! Va le chercher! »
« Mais vous avez déjà envoyé Bréan il y a cinq minute chef... »
Se saisissant de son long bâton de combat en ébénite, Jaurpaye se rapprocha de sa recrue qui faisait une tête de moins que lui et le menaça de lui briser le crâne avec s'il ne revenait pas avec Bryce dans la minute, ce que le jeune homme promit avant de se précipiter vers la ville.
Jaurpaye continuait de donner des ordres et de surveiller le chargement tout en maudissant son bras droit qui était absent. Il appela auprès de lui un autre miliciens plus vieux et plus costaud que le précédent et lui dit qu'il partait surveiller l'autre convoi à la porte ouest. Il insista sur le fait qu'il ne fallait pas avoir de pitié avec les chapardeurs, ne cessant de répéter ce qui devait être un de ses crédo :
« Personne ne vole Thuldrin Kreed, personne! »

Occupé qu'il était à rabrouer les travailleurs, il n'avait pas noté la présence de ceux qui, la veille, avaient blessé Bryce Forteflamme. Mais quand il prit la direction de la basse place il arriva à leur contact et remit immédiatement les têtes. Deux nains et une elfe accompagnés d'une grande femme tatouée et d'un chauve mystique, ça se remarque. Quand à Sanja, le fait qu'elle soit découverte et habillée différemment la rendait méconnaissable. Jaurpaye s’arrêta un instant et fixa Otto dans les yeux d'un air accusateur avant de s'adresser au groupe entier.
« Dites voir vous cinq... C'est bien vous qu'étiez à la taverne hier soir? Il se serait pas passé quelque chose avec le brigadier Forteflamme à tout hasard? Personne ne l'a revu depuis... »

Modifié par un utilisateur samedi 22 octobre 2011 11:50:52(UTC)  | Raison: Non indiquée