Il était près de minuit quand le groupe improvisé était entré dans la Taverne de Nid-du-Faucon, ce 7 Desnus. La fatigue et les blessures avaient eu raison de l'énergie de la plupart d'entre eux, sans compter l'ivresse de la jeune elfe. Ils furent accueillis chaleureusement par Jack Crimmy et conduits à leurs chambres. Se mettant d'accord sur la répartition du butin, ils prirent congé les uns des autres pour un repos bien mérité. Il serait toujours temps durant le petit déjeuner que Jack leur avait promis délicieux d'établir le programme des jours à venir. Ce qui était sûr, c'est qu'il y avait incontestablement un lien entre les aigles gris que recherchaient Santana et Sanja, Barnaby sur lequel Otto mène une enquête, les failles de Droskar que veulent explorer les frères nains, et les créatures qui ont détruit le village d’accueil de Chani. A son grand désarroi, Otto semblait être le seul à se soucier du sort des habitants du village, quoique Savräch malgré son air louche semblât le rejoindre sur ce point. La nuit s'annonçait paisibles, et les lits au carré rudimentaires mais confortables.

Nid-du-Faucon, Auberge "À la table de Jack", le 8 Desnus 4712, 10h



Si certains comme Sanja et Chani avaient entendu le chant du coq dans la matinée, personne ne se leva avant que la douce odeur du sirop de cannelle et de crêpe n'envahisse toute l'auberge. Güram et Savräch avaient eu l'occasion la veille de goûter cette succulente spécialité concoctée par Jack Crimmy, et la perspective d'un tel repas les tira du sommeil de plomb dans lequel ils étaient plongés.

Sanja était la première assise à la grande table de la salle à manger, silencieuse. Sa blessure au genou ne la dérangeait plus, mais cette cicatrice sur le front persistait. Non pas qu'elle fusse coquette, mais cela devenait un signe distinctif, facteur de danger pour quelqu'un qui comme elle vit caché.

Elle fût rejointe par Chani qui pestait contre le brouhaha de la ville, maudissant les mendiants et les crieurs , ainsi que les nouveaux-nés, les prostituées les bardes et les malades qui toussaient, bref, la civilisation telle qu'elle ne l'aimait pas.

Savräch avait accepté de laisser le parchemin à Santana devant son incapacité à le déchiffrer, sachant qu'une nuit de sommeil lui clarifierait l'esprit. Il s'assit aux cotés de Chani qui paraissait géante maintenant, et attrapa de ses petits doigts gonflés ses couverts, prêt à dévorer son petit déjeuner.

Gûram était lui très présentable, barbe et cheveux brossés, le teint frais et l'armure luisante qu'il avait dû enfiler après l'avoir passée en revue. Il portait haut les couleurs des Khazal, comme à son habitude.

Otto descendit les marche avec une légère difficulté pour rejoindre ses camarades en saluant son hôte et le remerciant pour ce repas avant de venir s'asseoir à coté de Sanja, scrutant cette douloureuse cicatrice. Il avait eu une nuit agitée de rêves étranges, à son habitude, et en avait parlé dans ses prières matinale à sa déesse.

Chacun avait commencé à se nourrir quand arriva la barde, cheveux ébouriffés, haleine fétide et vêtements froissés. Santana était restée éveillée très tard dans la nuit pour étudier le parchemin, refusant d'échouer. Elle se souvenait avoir percé son mystère à la lueur de sa troisième bougie quand le soleil allait se lever. Son repos fut bref, et son humeur allait peut-être en pâtir, mais elle avait trouvé, elle avait réussi à déchiffrer le parchemin et analyser la fiole. Même mal apprêtée, elle conservait l'étui à parchemin comme un trésor.


Alors que le bruit de la rue se faisait de plus en plus fort de l'autre côté de la porte, Le vieux Jack, un barde à la retraite, apporta sa spécialité sur la table, pour le régal des yeux, du nez et des papilles de tous.

« Bonne appétit à tous! Et bienvenue à Nid-du-Faucon! »

Modifié par un utilisateur samedi 17 septembre 2011 11:07:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

Désireux de ne pas voir cette belle journée d'aventure et de crêpes à la cannelle gâchée dès le matin par une dispute inutile, et bien qu'amusé lui aussi par la mise médiocre de l'elfe si orgueilleuse, Gûram lança par-dessus son assiette un regard éloquent à son jeune frère à la langue bien pendue, puis s'adressa à Santana.

« Ne l'écoutez pas, mademoiselle, je gage qu'aucun de nous n'aura l'air à son avantage lorsqu'il s'agira de dormir sous une tente en plein orage après une journée passée à exhumer des trésors enfouis et à affronter des horreurs que nous n'imaginons pas... » euh, j'ai peut-être exagéré, là...«  Et si je ne me trompe pas, vous avez surtout l'air d'avoir réussi là où Sävrash a échoué », ajouta-t-il avec un sourire gentiment moqueur à l'intention de son frère.

« Puisque nous sommes tous là et que le sort a semblé vouloir nous réunir, quelle sera notre première destination ? On dirait que plusieurs d'entre nous veulent se diriger vers les Failles de Droskar, mais notre guide - arrêtez-moi si je me trompe, messire - a peut-être d'autres priorités ? »

Gûram, attendant qu'une décision soit prise, se remit à son petit déjeuner avec appétit. Il craignait de ne pas en avoir un de cette qualité avant longtemps, autant savourer ce qu'il avait là...

Modifié par un utilisateur jeudi 15 septembre 2011 17:46:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

Savräsh sourit à son frère de le voir ainsi récupérer la mauvaise humeur et le mauvais humour dont il faisait preuve dès le matin ! Il continua son petit déjeuner en bougonnant.

Allons bon j'ai du la froisser, c'est vrai que je suis un rustre tout de même, à ne jamais être sorti de mes montagnes ..


« Oui .. Mgrrr hrumm .. Bon .. c'est bien Santana, vous avez eu du succès la ou mon inexpérience à parlé. J'ai l'impression qu'il s'agit là d'un sortilège qui n'est pas de ceux que je peux employer  »

La pièce dans laquelle tout le monde prenait son repas était un large salle tout en pierre construite et parcourue de poutres solides en ébénite. Une porte au fond donnait sur le potager et le poulailler du vieux Jack, tandis qu'une fenêtre laissait entrer la lumière du jour qui venait de la place. La cheminée était éteinte, mais la fraicheur matinale était passée, et la journée était déjà bien entamée pour la majorité des fauconniers. D'ailleurs, Falcreux semblait très agité ce matin. Otto, Chani et les nains qui avaient déjà passé une journée en ville s'en étaient rendu compte. À travers le verre épais et peux transparent des vitre on pouvait voir des silhouettes en mouvement partant d'un sens ou de l'autre de la place à vive allure, et un bruit de foule semblait provenir du nord et de l'ouest de la ville. Lorsque Santana fit allusion à un leader et à des légendes, l'aubergiste vint se joindre à la tablée et participer à la conversation.

« Ah! les aventures de jeunesse! Que n'ai-je vu passer des filous et des redresseurs de torts en tout genre ici! Sans compter l'époque où je battais moi-même la campagne en compagnie de mes amis... Vous ai-je déjà conté notre histoire? Les "prudents intrépides", c'était nous... Ah! La varisie, la mer intérieure... Enfin, je vous chanterai nos exploits à l'occasion, mais vous, comment faut-il vous appeler? Vous savez, votre elfe a raison, pour enter dans la légende...  »

Avant qu'il ai eu le temps de finir sa phrase, Jack fut interrompu par un villageois qui avait fait son entrée par la grande porte en courant.

« Jack! Jack! Koff...Kopff! Jack! Ah, tu es là! La vielle Ava est morte c'te nuit! C'est de la folie ce qui se passe ce matin, il paraît qu'une gamine aussi! Deldrin est passé nous voir hier pour nous rassurer, mais ça empire et tout le monde est devant le temple à gueuler sur Cyrthana! Enfin ceux qui ont Kof... Humm... Kofff... encore de la voix pour le faire! Tout va bien pour toi? »

Jack prit la nouvelle de la mort de la vielle dame comme un coup de tonnerre, mais il se ressaisit rapidement.

« Ava est morte? Je la croyais en voie de guérison... »

Il se tourna vers le groupe

« Ex.. Excusez moi, je dois me rendre à son domicile, je dois la voir une dernière fois... L'auberge reste ouverte, voyez avec mon employé pour un réservation ou tout autre chose... Jemy! Occupe toi de nos clients veux tu? »

Une petite voix sortit des cuisines. « Oui patron! »

Le vieux Jack commençait à enfiler un pardessus et s’apprêtait à partir avec le villageois tandis que son halfelin d'employé arrivait dans la pièce.

« Vous désirez? »

Pour vous situer sur la carte, l'auberge est au numéro 7, le temple au numéro 11. Vous entendez du bruit venant de la rue qui mène au temple, et de celle qui mène à la taverne en 9.

Modifié par un utilisateur samedi 17 septembre 2011 11:41:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sanja, avait écouté sans dire un mot toutes les palabres de ses probables futurs compagnons de route.
Il avait fait une chaleur étouffante la veille, c'est pourquoi elle avait enfilé une tenue vudrani composée de braies amples d'un vert olive et d'une simple tunique blanche sur laquelle la chemise de maille mal ajustée venait reposer.
Elle allait devoir trouver un forgeron pour que sa fine silhouette rentre dans l'armure d'une manière convenable.

Elle avala son petit déjeuner lentement, pour déguster ce moment de calme avant la tempête qui viendrait inexorablement. Quand l'homme pénétra dans l'auberge pour annoncer sa funèbre nouvelle, Sanja ne broncha pas, et quand le guerrier nain, tonna qu'il fallait aider la prêtresse de ce village, elle ajusta sans un mot ses dagues a sa ceinture et se leva sans un bruit.

Peux être pourra elle faire disparaître cette vilaine cicatrice après tout...

Modifié par un utilisateur dimanche 18 septembre 2011 10:03:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Otto leva les yeux vers le nain.
« Je ne connais pas l'histoire des maladies sur Golarion, mais cette épidémie est en effet inquiétante et rare, à mon avis !

Cela dit, je me demande si la disparition de Barnaby n'a pas à y voir là-dedans : il enquêtait à ce sujet et le connaissant, c'est parce qu'il soupçonnait un empoisonnement massif, une malédiction, ou bien une propagation magique de la maladie.
Il voyait donc l'oeuvre de quelqu'un ou d'un groupe de personnes...

Bon, j'ai fini de collationner, rendons-nous au temple pour éviter un bain de sang inutile... »

Chani avait assisté à la scène avec perplexité, et décidément l'agitation et les préoccupations des fauconniers semblaient lui taper sur les nerfs.

Une vieille dame meurt, et c'est un drame? pff...

Se levant quand la barde descendit les marche toute en élégance, elle se dirigea vers la sortie pour mener le groupe vers le temple.

« On a fini de se faire belle? On peut y aller, vivement que ce vacarme cesse... »

Tous s'étaient mis d'accord sur la suite des événements, il fallait dans un premier temps aller voir ce qui se passait près du temple, avant de rencontrer Laurell, l'herboriste du village, dans son atelier. Chacun emboita donc le pas à la grande tatouée, dont l'humeur leur assurait au moins de ne pas être importunés sur le chemin.

Quand ils sortirent de l'auberge, les compagnons purent voir l'étendue du chaos qui régnait ce matin dans Falcreux. Sur la basse place, des hommes, femmes et enfants de tous ages se croisaient et s'interpellait. On pouvait entendre un bruit de fond né de toutes les discussions de coin de rue. « Tu sais ce qui se passe? » « Il paraît que la maladie est mortelle... » « On dit qu'une quinzaine de personnes sont morte cette nuit! » « La vieille Ava est morte! Crevée, elle qui était plus solide qu'un nain!  » « Je reviens de chez Cyrthana, on est foutus! » « C'est une peste, il faut quitter la ville! » Bref, plus le temps passait, plus les villageois se transmettaient la peur de cette maladie, et cherchaient un moyen d'échapper au destin funeste qu'elle promettait.

Tout le long de la rue de l'église, on pouvait voir les grands-mères et les femmes aux fenêtres, écoutant ce fond sonore pour en déduire quelque information, tandis que les hommes du villages partaient en deux sens, vers le temple et vers les quais, où l'agitation semblait forte, aussi. Les mendiants étaient moins présents, laissant place à des villageois toussant, et mouchant des glaires de sang, silhouettes décharnées, comme vidées de leurs forces, les yeux embués, le nez plein et la peau blanche, cadavérique. Si les nains, Otto, Chani, Sanja et Santana avaient bien remarqué ces symptômes hier, le fait que tous les malades soient sortis dans la rue rendait l'épidémie présente, pesante, menaçante, alors même que Deldrin avait tenté de les rassurer la veille. La panique des villageois était bien compréhensible.

Le groupe finit par arriver près du temple, où une petite foule s'était rassemblée autour de Deldrin, positionné devant les portes du temple pour en défendre l'accès. Tandis que tous interpellaient le prévôt pour savoir ce qui se passait, et lui réclamer une solution, il monta sur une caisse pour surplomber son auditoire et s'exprimer.

« Habitants de Nid-du-Faucon, écoutez moi!
Je sais que cette nuit une personne est morte de la souillure, je sais que cela vous fais peur, mais je vous demande de rester calmes! Dame Cyrthana fait tout ce qui est en son possible pour assurer la bonne santé de tous et elle va venir porter assistance à ceux d'entre vous qui en ont besoin. Mais pour cela il faut que nous soyons calmes et disciplinés. Personne n'y gagnera si le désordre s'ajoute à la maladie. »
une voix erraillée vint l'interrompre.
« Menteur! Voleur! Vous nous aviez dit que c'était fini! On va mourir et la blonde qu'est-ce qu'elle va faire? Rien! »
Deldrin, agacé reprit :
« Je te demanderais d'avoir un peu plus de respect pour Dame Cyrthana, Bralen! Sans elle, nos puits seraient encore infestés de ce mal! Notre eau est propre, beaucoup de villageois sont malades, mais s'ils font attention, restent au chaud et vienne nous voir régulièrement, nous pourront éviter d'autre morts. Rien ne sert de se battre, serons-nous les coudes, et je vous promets que nous sortirons de cette situation! »

Après que Deldrin eut fini, la porte de l'église s'entrouvrit pour laisser passer la discrète Cyrthana, visage fatigué et tête baissée, elle referma la porte et demanda d'une petite voix :
« Veuillez faire moins de bruits, je vous prie, des personnes très malades se reposent à l’intérieur... Que tous ceux qui souffrent se rassemblent autour de moi.... »
La jeune prêtresse d'Iomedae, entourée d'une bonne trentaine d'individus formant une foule compacte, leva son symbole au ciel et implora dans un psaume chanté, une guérison divine. Une lumière chaude émana u court instant de l'épée de bois qu'elle tenait pour venir redonner des couleurs au villageois. On put entendre soupirs de soulagement, ainsi que quelques légers "merci". L'attroupement sembla se calmer et chacun repartit comme il était venu. La jeune femme lança un regard triste au demi-elfe Deldrin, avant de retourner dans son église.

Lorsque la rue se désencombra suffisamment, le prévôt remarqua la présence du groupe, et vint à sa rencontre.

« C'est une bénédiction que vous soyez là... Il faut qu'on parle, entrez dans le temple, je vous rejoindrai. Dans peu de temps, un nouvel attroupement sera réuni ici, et il faudra répéter ce cirque... »

Un par un, tout le monde entra dans le temple silencieux, où l'on pouvait voir les six lits de bois occupés par des enfants et des vieillards inconscients, tandis que sur le sol des couvertures accueillaient des personnes adultes, plus solides. Cyrthana assistée de quelques villageois, faisait les toilettes et les soins de ces personnes aux portes de la mort. On pouvait remarquer aisément sa fatigue et son anxiété. Assis au coin de la pièce principale, Tim, le bucheron se tenait la tête dans les mains et pleurait au dessus du corps d'une petite fille, la sienne, surement.

Modifié par un utilisateur mardi 20 septembre 2011 12:59:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Otto entra à la suite du nain, fit une courte prière à Desna destinée à atténuer le mal qui rongeait la population de Falcreux, puis se concentra pour savoir ce que le prévôt avait à leur dire.

Cela avait certainement un lien avec Barnaby, la maladie, les aventuriers disparus et peut-être l'existence d'une secte occulte...

Savräsh s'était remit son bout de tissu en guise de masque sans trop savoir si cela avait la moindre efficacité et enjoigna son frère à en faire tout autant.

« Tous ces morts c'est vraiment horrible Gûram, nous devons agir tu as raison ! »

Ce ne sont pas ses longues heures à jouer les rats de bibliothèque qui avaient pu le préparer à affronter tant de détresse ..

Interpellée par Gûram, la prêtresse s’arrêta un instant dans son travail pour lui répondre :
« Je suis touchée par votre sollicitude, messire nain, et je dois bien avouer que trouver un remède à ce mal est au dessus de mes compétences... Ce qui est étrange c'est que nous avons la certitude que cette maladie découle de l'écume noir, et que nous en avons débarrassé la ville... Je... Je pensais que ce ne serait plus qu'une question de temps avant que l'intoxication ne cesse, et je pensais être en mesure de porter assistance aux villageois en attendant ... Mais voyez-vous, cette maladie les a tant affaiblis, qu'il m'est impossible de les aider à guérir. Excusez-moi un instant. »

La jeune prêtresse revint auprès de l'enfant qu'elle examinait, et incanta un sort différent de ce que tout le monde avait vu jusque-là. Déposant ses deux mains sur la poitrine du petit garçon d'allure cadavérique, elle sembla en une fraction de seconde, lui insuffler vie à nouveau. Sa chair se raffermit, sa peau reprit un teint naturel, et il sembla plus chaud, plus en forme. Ouvrant les yeux et sortant d'un sommeil profond, le petit fauconnier regarda sa bienfaitrice avec tendresse avant de se mettre à tousser.



Après lui avoir rincé le visage et donné un peu à manger et à boire, elle revint à sa discussion avec Gûram.

« Vous voyez, je ne suis qu'en mesure de retarder l'échéance. Certaines personnes ont déjà guéri, elles vont mieux, et ma présence à leurs côté les aide à cela, mais je n'ai aucun moyen totalement fiable d'éradiquer ce mal... »

Deldrin pénétra la pièce alors que Savräch s'exprimait.

« Qui a parlé de beaucoup de morts? Nous n'en sommes pas là! Nous nous doutions bien l'épidémie ne disparaitrait pas en un jour, et puis, maintenant plus personne ne peux tomber malade! Nous trouverons une solution. »

Tim se mit à crier en direction du prévôt :
« Nous n'en sommes pas là? Ma petite Britany est morte et rien n'est grave? Je vais vous... »

Chani posa une main autoritaire sur l'épaule du bucheron pour le pousser à rester assis, ce qu'il fit, repartant dans ses sanglots.

« Si les gens restent ici, ma chère elfe, c'est qu'ils n'ont pas vraiment le choix, vous savez... Libre à vous de partir, ou de tenter d'améliorer leur quotidien. Je suis un enfant de Nid-du-Faucon, un ancien bucheron, je sais qui sont ces gens, et quelle est leur vie, et croyez moi, c'est cette vie qui rend "fou", comme vous dites... Ils méritent mieux, c'est pourquoi des personnes admirables comme Cyrthana ou Barnaby me sont précieuses.

Si nous avons besoin de votre aide? Je crois que la situation parle d'elle même... Deux morts cette nuit, des villageois de plus en plus affectés par la maladie, Barnaby disparu, et les hommes du village partis jouer les draveurs, Si votre aide était à rémunérer, je crois que je n'aurais d'autre choix que de payer! Haha!

Mais comme vous semblez décidés à nous aider, je dois vous dire que c'est une sacré soulagement, et un honneur de rencontrer des personnes désintéressées comme vous. Soyez assurés que tout Nid-du-Faucon vous en sera reconnaissant. Je vous laisse voir avec Dame Cyrthana en qoui vous pouvez aider, je dois m'occuper de "fluidifier les relations sociales"...  »

Deldrin quitta de nouveau la pièce pour s'occuper de l'ordre public.

« Je ne peux quitter l'église et les malades, il faudrait que vous me trouviez un remède, je n'ai aucune compétence en concoction de produits médicaux, malheureusement. Peut-être Laurell pourrait-elle nous venir en aide... »

Le visage de Cyrthana dévoila sa douleur et sa fierté brisée quand elle prononça le nom de l'herboriste...

Modifié par un utilisateur mercredi 21 septembre 2011 16:29:25(UTC)  | Raison: Non indiquée