Combien de temps l’obscurité a-t-elle durée ? Difficile de le dire, peut être une heure, peut être un jour, peut être un an.

Toujours est-il qu’elle se disperse brutalement. Vous ouvrez les yeux trop vite, et les rayons du soleil vous agressent le visage et vous éblouissent temporairement.
Puis une forme floue se découpe en ombre chinoise : Hulm.
Vous sens vous reviennent petit à petit et, bien avant que votre vue ne vous ait confirmé l’horreur de laquelle vous émergez lentement, vos autres perceptions vous ont déjà averti. Goût de terre dans la bouche.
Silence abominable exempt même du chant des oiseaux, uniquement brisé par un vent hurlant et par les battements sourds de votre propre cœur.
Sensation de prendre appui sur quelque chose de mou et de putride en vous relevant.
Et surtout cette odeur infecte, pestilentielle.

Lorsque votre vue vous est rendue, vous savez déjà où vous vous trouvez, et votre plus grande surprise est de distinguer quelques rares autres personnes se relevant autour de vous, au milieu de cette immense charnier où des dizaines de milliers de corps gisent dans la plaine, sans vie, parfois mutilés jusqu’aux os.



De votre groupe, seuls vous six, ainsi qu'Oeil de Nuit, semblez encore en vie. Vous vous relevez proche des uns des autres.
La vue encore un peu troublée, vous vous rapprochez les uns des autres.
C'est en voyant Oeil de Nuit que Balain se rendit compte que quelque chose vous était arrivé.
En quelques endroits, des petites zones de son pelage manquaient, révélant une peau noircie par la nécrose, et parfois dénudée jusqu'à l'os.
Mais, pire que tout, sa patte avant droite était totalement dénudée jusqu'à mi-cuisse et ne laissait apparaître que les os et tendons. Pourtant, l'animal semblait se déplacer sans gêne et s’appuyait naturellement sur sa jambe si atrocement blessée.
A l'extrémité, la jonction avec sa peau et son pelage se faisait par une zone nécrosée qui remontait en veinules noirâtres jusqu'en haut de la cuisse.

Choqué, Balain regarda ses compagnons, tout aussi abasourdis que lui.
La jambe gauche d'Ashgoral, celle de Liz, et les bras droits de Sumak, Winston et Woldemar avaient subit le même sort. Les zones nécrosées remontant respectivement au bassin ou à l'articulation du bras sur l'épaule.
Quant à lui, ni ses bras ni ses jambes ne semblaient touchés aussi gravement, bien que comme tous les autres, sa peau était parfois noircie et ponctuellement dénudée sur ses membres périphériques.

• Survie Wesson : 1d2 donne [1] = 1
• Survie Cheval de Woldmar : 1d2 donne [1] = 1
• Localisation Ashgoral : 1d6 donne [1] = 1
• Localisation Balain : 1d6 donne [5] = 5
• Localisation Liz de Melin : 1d6 donne [1] = 1
• Localisation Oeil de Nuit : 1d6 donne [4] = 4
• Localisation Sumak : 1d6 donne [4] = 4
• Localisation Winston Chester : 1d6 donne [4] = 4
• Localisation Woldemar : 1d6 donne [4] = 4

Liz, puisque tu ne l'utilisais pas, es-tu d'accord pour considérer que ton destrier est resté dans l'écurie de la caserne d'Hulm ?

Vous récupérez l'intégralité des PV, points ki, capacités à usage limité par jour,... perdus lors de l'introduction

Pour tout le monde :
jet de Volonté DD17 pour évité d'être secoué par la découverte de ces blessures étranges (et totalement sans effets : ceux avec un bras dénudé peuvent toujours tenir une arme, frapper, ceux avec une jambe dénudée ne se déplacent pas moins vite, etc...). C'est un effet de peur/terreur.
+ jet de Vigueur DD15 pour éviter de se sentir malade (état fiévreux) à cause de l'odeur de charnier.

Modifié par un utilisateur mercredi 30 novembre 2011 09:28:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sumak se relève péniblement. Mais qu'est-ce que ... ? Sumak reste totalement tétanisé en découvrant le carnage autour de lui, ignorant même l'odeur de ce charnier inouï. Lui, l'halfelin sans peur, reste sans voix et ne peut que constater les dégâts.

Bon sang Yamira ! Que m'arrive-t-il ? Ce bras ... Et tous les autres ? ... Où sommes-nous arrivés ? Je n'ai pas rêvé, tu as vu comme moi, le fléau semble avoir surgi de Hulm. Cela pue la magie à plein nez.

Trop secoué, le roublard attend la réaction de ces chefs, préférant ne pas montrer son trouble. Il glisse juste un laconique :

« Nous sommes en plein cauchemar là, hein les gars ? »

Modifié par un utilisateur vendredi 25 novembre 2011 19:21:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

Pas de problème pour le destrier, avec un peu de chance et un mj gentil, je pourrais peut être le récupérer.

Liz regarde sa jambe, reste un instant bloqué sur sa nouvelle difformité. Un peu perdue, elle regarde œil de nuit. Puis son regard passe sur ses camarades. Elle se force à reprendre ses esprits, secouant sa tête de gauche à droite tout en soufflant sa surprise et son incompréhension. (jet de premier secours pour identifier ce mal qui ronge ma jambe)

Elle s'adresse à ses amis d'infortune :

« ça va vous allez bien ? Moi je ressens rien à ma jambe abimée et vous ? »

Elle attend des réponses à sa question mais son regard ne cesse de faire des aller retour vers sa jambe. Elle transpire abondamment, ses mains sont moites, elle tremble légèrement.

A la remarque de Balain, elle lance un regard panoramique sur les lieux.

Puis elle se met à gigoter, sur place, basculant de gauche à droite, ses mouvements sont nerveux et désordonnés.

Soudain elle prend à deux mains son masque, l'arrache et le jette au sol. Elle s'effondre à genoux en se cachant le visage de ses mains. Elle se met à pleurer nerveusement s'en est trop !!!

« Ne m'as tu pas asse puni, qu'ai je fais pour mériter encore plus de souffrance, qu'ai je fais !!  »

Elle frappe le sol de ses poings, laissant voir son visage largement brulé. Dénués de paupières, la douce couleur verte de ses yeux atténue le spectacle repoussant qu'offre le reste de son visage. Les larmes qui coule péniblement le long de sa peau brulé sont accompagné de sanglot.

La jeune femme est en état de choc



Je change mon texte au vu de mes jets de sauvegarde.

Modifié par un utilisateur samedi 26 novembre 2011 00:10:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Liz examina sa jambe mutilé, incapable de savoir ce qui l'avait rendu ainsi. Pas de blessure, aucune douleur, et le parfait contrôle de son membre malgré tout. Même la zone nécrosée qui faisait transition avec le reste sain de son être n'était pas douloureuse au touché. Aucune maladie, aucune infection ne faisait cela.
La peau, les muscles et les veines avaient simplement cessé d'exister, ne laissant plus que des os salis de terre et de boue, et quelques rares tendons.
Rien sur cette terre ne pouvait provoquer cela. Pas sans tuer la personne en tout cas. Et Liz était vivante, on ne peut plus vivante.
Vivante, mais sur le point de basculer, de s'effondrer.

Elle balaya la plaine du regard, et ses yeux accrochèrent malgré elle une vision qui finit de la mettre à bas.
Les corps n'étaient pas normaux. Quelque chose clochait. Ce corps-ci n’était plus qu’un squelette blanchi par le soleil, comme s’il reposait ici depuis des mois ou des années. Pourtant, le corps immédiatement en dessous de lui était dans un état de préservation admirable, comme si ce malheureux était encore vivant, ou venait de trépasser. Et tous les corps présentent des états de décompositions différents, l'un gonflé par la putréfaction, l'autre encore frais sauf la tête dont seuls les os restaient encore en place.
Au-delà de ça, certains corps portaient des marques de morsure, en partie dévorés par un animal sauvage, ou un chien errant. Et c’est en pensant à cela qu’une vérité encore plus horrible se dévoila à elle, finissant son effondrement mental.
Car il n’y avait plus ni mouches, ni chiens errants, ni rats, ni oiseaux vivants. Leurs cadavres plus ou moins frais se mêlaient à ceux des humains et des elfes dans la plaine.

• Jet de volonté Winston : 1d20+2 donne [6] + 2 = 8
• Jet de Vigueur Winston : 1d20+5 donne [20] + 5 = 25
• Jet de Volonté Oeil de Nuit (lui aussi peut sentir un malaise dans l'air, et sa patte ne fait rien pour l'arranger) : 1d20+1 donne [7] + 1 = 8
• Jet de Vigueur Oeil de Nuit : 1d20+3 donne [15] + 3 = 18

Etats des gens :
Ashgoral : OK
Balain, : Fiévreux : -2 à tous les jets de d20
Oeil de Nuit, Sumak, Winston : Secoué : -2 à tous les jets de d20
Liz, Woldemar : Secoué et Fiévreux : -4 à tous les jets de d20.

Modifié par un utilisateur mardi 29 novembre 2011 10:12:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

Entendant les voix de ses camarades, Winston émergea de sa torpeur. Il était à plat ventre au sol, un goût de poussière dans la bouche et une odeur de chair en décomposition dans le nez.

La bombe devait être sacrément puissante pour que nous soyons soufflés de la sorte.

Le sergent Chester pris appui sur ses avant-bras pour se redresser et resta figé en voyant l'état de son bras droit.

« NOOOOOOOOONNNNNNN ! » hurla t'il en se roulant sur le dos et en saisissant ce qui restait de son bras de sa main gauche.

C'est alors qu'il se rendit compte qu'il ne ressentait aucune douleur et que son bras abimé fonctionnait parfaitement.

« Mais quel est donc ce maléfice !!! »

Ne lâchant pas l'étreinte sur son bras abimé, il s'assit et contempla les décombres autour de lui. Ses compagnons d'armes avaient visiblement subit le même genre de mutilation, mais ne semblaient pas en souffrir physiquement, il n'en était pas de même pour leur santé mentale.

Une explosion ... Je suis en état de choc ... Il faut que je me ressaisisse.

Titubant, il tenta de se mettre debout, puis vérifia qu'en dehors de son bras rien ne manquait et que tout était où il fallait.

Lors de la déflagration, j'étais sur le dos de Wesson. Le souffle a du me désarçonner.

Il siffla une longue note, pour appeler sa monture et se mit à parcourir du regard les décombres à la recherche de son compagnon.

Je laisse au MJ le soin de voir ce qui est arrivé à mon cheval.

Modifié par un modérateur mercredi 7 décembre 2011 10:07:22(UTC)  | Raison: F7

Le sifflement de Winston sembla résonner dans la plaine jonchée de cadavre.
Mais rien n'y répondit, ni mouvement, ni bruit.
Un silence lourd de sens.
Winston se retourna, regardant l'endroit où il s'était réveillé. Dans la déambulation aveuglée il s'était avancé de quelques pas, et en observant les lieux il pouvait désormais visualiser ce qu'il s'était passé. Le corps autrefois lourd de Wesson gisait sur le flanc, consumé de l'encolure à la queue par ce mal ou cette malédiction. Dans sa chute, le cheval avait absorbé la majeure partie de la déflagration, protégeant certainement son maître d'un destin pire encore.

De son coté Balain examina la patte de son loup, et en arriva aux mêmes conclusions que Liz : tout cela le dépassait.
Il leva les yeux au ciel, le soleil avait dépassé son zénith, et le ciel était parcouru de nuages d'altitude. La journée était belle. Froide, mais belle.
Rien de beau au sol, par contre. En cherchant une trace, Balain se rendit compte que plusieurs cadavres semblaient avoir été dévorés par des bêtes errantes, et que d'autres étaient piétinés, les traces se dirigeant majoritairement vers Hulm. D'autres avaient survécu à cette horreur.


Winston, Woldemar : vos canassons ont périt. Néanmoins, peut être il y a t il encore quelque part des chevaux vivants à l'écurie de la caserne. Ou ailleurs (écuries civile en dehors de la ville, cheval errant, monter sur dos de Balain, etc...)

Etats des gens :
Ashgoral : OK
Balain, : Fiévreux : -2 à tous les jets de d20
Oeil de Nuit, Sumak, Winston : Secoué : -2 à tous les jets de d20
Liz, Woldemar : Secoué et Fiévreux : -4 à tous les jets de d20, -2

Fiévreux est un état assimilable à de la maladie
Secoué est un état de peur/terreur

Modifié par un utilisateur vendredi 9 décembre 2011 17:09:19(UTC)  | Raison: rétablissement de l'ancienne version

La petite troupe se mit en route vers les hautes et terriblement désertes murailles de Hulm.
Après une bonne demi-heure de marche, l'entrée secondaire de la ville leur faisait face, ses tours d'ordinaire si agitées et aujourd'hui si désespérément silencieuses dardant vers le ciel.
Cela faisait longtemps que la silhouette floue entraperçue à leur réveil avait disparue dans la cité.

L'entrée de Hulm se fit dans un silence de mort, même le vent s'étant tût depuis un moment. Dans cette ville abandonnée, sans autre bruit que celui de leur pas, le temps semblait s'être suspendu.

Ils marchèrent peut être une centaine de mètres dans ce no-man's land cette atmosphère irréelle, qui aurait pu être celle d'un rêve si on ne trouvait pas de cadavres en partie consumés en plein milieu des rues. L'explosion avait rendu égaux dans la mort tous les gens sortis dans les rues. Un mendiant édenté gisait sous un auvent, là où il s'abritait du froid et faisait la manche, sa tête aux trois quarts consumée, laissant apparaître un crâne tordu et brisé. Un milicien surpris au milieu de sa ronde, qui avait eu le temps et le réflexe conditionné de sortir son épée, espérant vainement combattre la chose qui l'avait détruit et jeté au sol sans vie. Une femme de haute naissance, parées de splendides vêtements et de bijoux haut-de-gamme gisait en plein milieu du chemin, son bras dénudé jusqu'à l'os posé sur le flanc d'un de ses gardes du corps dans une posture presque intime qu'elle n'aurait jamais eu de son vivant.

Les plus touchés par les évènements commençaient à croire que la silhouette qu'ils avaient aperçu il y a des siècles, il y a moins d'une heure, n'était qu'un mirage inventé par leur esprit fatigué et incapable de comprendre qu'ils étaient les seuls au monde encore debout.

Ceux-là prirent le bruit de course qui venait d'une rue sur la gauche pour un dernier tour de leur cerveau avant de succomber pour de bon au désespoir. Mais le bruit se précisa, s'amplifia, et se vit agrémenté d'un bruit d'halètement. Une fuite. Et celui qui fuyait venait vers eux, même s'ils ne le voyaient pas encore.


Etats des gens :
Ashgoral : OK
Balain, : Fiévreux : -2 à tous les jets de d20
Oeil de Nuit, Sumak, Winston : Secoué : -2 à tous les jets de d20
Liz, Woldemar : Secoué et Fiévreux : -4 à tous les jets de d20

Fiévreux est un état assimilable à de la maladie
Secoué est un état de peur/terreur

Modifié par un utilisateur lundi 12 décembre 2011 11:13:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

Quand j'entends les bruits de course, je sors mon urgrosh nain et fais signe à Œil-de-nuit de se cacher. Puis, je me jette sous le porche d'une maison, près de la rue d'où venaient les bruits.

Modifié par un utilisateur dimanche 11 décembre 2011 19:00:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

Liz regarde ses camarades, encore l'esprit embrumé elle se décale et vient se coller au mur de gauche du premier bâtiment (voir jet de discrétion pour tenter d'être moins visible). Dans le même mouvement l'épée arrive en main ainsi que le bouclier.

Son état n'a nullement prit le pas sur ses réflexes de guerrière, son masque ayant retrouvé sa place seul ses épaules voutées permettent de voir une certaine faiblesse chez la jeune femme.




En fait c'est pas 1d20-4 mais 1d20-3 avec le malus de -4, désolé pour l'erreur et le délais pour l'envoi du post

Modifié par un utilisateur jeudi 15 décembre 2011 10:24:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bon sang Yamira, une enfant ! Je ne peux pas rester là à attendre qu'elle se calme. D'autres seront plus compétents que moi pour ça.

Dans un rictus mauvais, Sumak, dague au poing, commence à partir en éclaireur vers là d'où est venu la fillette, en rasant les murs.

Modifié par un utilisateur jeudi 15 décembre 2011 14:16:38(UTC)  | Raison: Non indiquée