Mise à jour du calendrier pour qu'on sache où on en est svp ?

Au petit matin, le groupe continua son exploration vers l'ouest et le nord. Les traces des kobolds, tout comme celles des gnomes, semblaient suivre approximativement la rive de la rivière qui, à cet endroit, effectuait une large boucle. Aelaendlara savait que le temps jouait contre eux : elle devait rester attentive à tous les signes du passage des kobolds à tout moment et, de ce fait, devait adopter une allure des plus lentes.

La matinée se déroula sans rencontre particulière mais, à plusieurs reprises, Erwanez remarqua des petits bosquets évidés ici et là dans la forêt. Visiblement, quelqu'un — ou, plus vraisemblablement, un groupe de personnes — était venu couper un certain nombre d'arbres dans la région. (Test de Connaissances/Nature possible ; aussi test de Survie)

Maintenant que la traque était lancée, Erwanez ne pouvait se résigner à abandonner. Lorsqu'elle remarqua les bosquets coupés, elle fit part de sa découverte à ses compagnons. Puis, elle s'en approcha avec Aelaendlara pour essayer de trouver quelques traces ou indices qui les mettraient sur la voie pour savoir qui les avaient coupés.

J'utilise toucher de la loi pour mon jet de Survie pour aider. Ça fait donc 11+3=14.

Après que les deux filles montrèrent les souches d'arbres et expliquèrent ce qu'il en été, Andreï prit la parole : « Y aurait-il une communauté dans le coin, qui se sert de ces arbres pour construire des habitations, un nouveau mystère de plus pour nous. Je pense qu'il faut continuer notre traque, en revenant nous pourrons repasser par ici, pour voir ce qu'il en est.  »

Il semblait que dans les environs devait se trouver une communauté de bucherons. Humains ou autres, là était la question...

Mais la piste des kobolds était l'urgence du moment et Aelaendlara se remis en piste.

Nan, Aelaendlara a déjà déterminé que les arbres avaient été coupés au cours des quelques semaines passées (voir post précédent).

Laissant le bosquet déboisé, le groupe continua son chemin le long de la boucle que formait la rivière, en direction du nord. Par endroit, la forêt était si dense qu'ils en venaient même à se demander comment les gnomes avaient fait pour pouvoir passer avec un chariot. Évidemment, le chariot en question, tout comme les chevaux qui le tiraient (en fait, des poneys), étaient adapté à la taille gnome, ce qui rendait les choses plus faciles.

Quoi qu'il en fût, pour éviter que leurs chevaux ne se blessent, les explorateurs avaient mis pied à terre et cheminaient en guidant leur monture par le mors. De toutes façons, même à dos de cheval, ils n'auraient pas pu aller beaucoup plus vite, étant donné qu'Aelaendlara et les autres pisteurs devaient faire de fréquentes pauses pour examiner les environs et s'assurer que le groupe était encore bien sur la piste des kobolds.

Ils poursuivirent ainsi leur chemin pendant toute la matinée ainsi que quelques heures de plus, ne faisant une pause que pour casser rapidement la croûte en dévorant les rations séchées que les serviteurs avaient préparées pour eux. Quelques centaines de mètres après que la rivière se soit mise à bifurquer vers le nord-ouest, Évan — sans doute le plus perceptif du groupe — remarqua des éclats de voix qui provenaient d'un peu plus loin dans la forêt.

Quand Evan fit le mouvement de s’arrêter et de ce taire, tout les sens d'Andreï se mirent en alerte. Qu'avait-il entendu ou vu.
Andreï scruta dans la direction où l'halfeling regardait et tendit l'oreille.

Les voix provenaient de plus loin vers le nord-est, peut-être à une cinquantaine de mètres de l'endroit où les explorateurs se trouvaient. Le relief du terrain et les arbres cachaient leur source aux yeux des gouvernants de l'Aë et déformaient sans doute les sons… mais ils permettaient également une approche plus discrète si c'était ce que les explorateurs désiraient.

Les mots prononcés étaient déformés, mais on pouvait entendre une voix d'homme et une voix de femme. De temps à autres, ils avaient également quelques brouhahas d'approbation : l'homme et la femme n'étaient pas seuls, il y avait également quelques "sympathisants" qui exprimaient leur accord avec l'un ou avec l'autre (c'était plutôt difficile à dire).

Si quelqu'un veut se rapprocher discrètement, test de Discrétion naturellement

« Allons voir de quoi il s'agit. »

Tel l'animal dont il tirait son sobriquet, Évan se glissa en direction de l'origine des éclats de voix, suivi de près par Aelaendlara qui semblait se déplacer avant autant d'aise ici à l'intérieur de la forêt touffue que dans ses appartements de Pont-d'Épine. Ils parcoururent une vingtaine de mètres à pas lents, en restant accroupis, puis ils se laissèrent tomber sur le sol et avancèrent à plat-ventre jusqu'à ce qu'ils aient une vue d'ensemble sur l'étrange rassemblement qui se tenait devant eux.

La rivière que les explorateurs avaient suivie ces derniers jours (car les traces des kobolds, comme celles des gnomes, suivaient un parcours parallèle) faisait un tournant très serré à cet endroit et, à l'intérieur de cette boucle, on pouvait apercevoir une petite étendue d'eau, un grand étang, séparé de la rivière par une petite étendue de terre boueuse recouverte de buissons épais et bordé de roseaux. Au centre de cet étang décoré de nombreux nénuphars se trouvait une femme presque complètement immergée. Seule sa tête dépassait au-dessus de la surface de l'eau. Il s'agissait vraisemblablement d'une des deux protagonistes qui avait causé les éclats de voix. « J'ai essayé de vous faire entendre raison mais non, vous n'entendez rien. Vos coups de hache vous ont rendu sourds ! » lança la femme.

Elle semblait s'adresser à un large homme barbu qui se tenait à une quinzaine de mètres du bord de l'étang. L'homme était en habits de cuir et tenait une hachette dans sa main droite. Autour de lui se tenaient une demi-douzaine d'autres individus, tous robustement montés. D'après leurs habits et leur équipement, il était assez aisé de deviner qu'il devait s'agir de bûcherons ou, tout du moins, d'hommes habitués à travailler dur et au grand air.

Les hommes se tenaient dans une clairière qui avait été récemment déboisée : Évan et Aelandlara aperçurent de nombreux troncs coupés. La rôdeuse ne pouvait pas vraiment en être certaine vu la distance mais, à première vue, il semblait bien s'agir d'arbres du même type que ceux qui avaient été coupés plus au sud. De là à penser qu'il s'agissait du groupe de bûcherons responsables de cette déforestation…

Celui qui semblait être le chef des bûcherons tendit son bras et désigna deux des hommes robustes qui, contrairement aux autres, se tenaient tout près du bord de l'étang, dos à l'eau, comme s'ils montaient la garde ou protégeaient la femme immergée. « Maléfique créature, c'est toi qui as commencé les hostilités. Nous n'avons rien fait à ton encontre, rien du tout. Par contre, toi, regarde ce que tu as fais avec certains de mes hommes. Penses-tu que cela restera impuni ? »

La femme de l'étang répondit « Impuni ? Et votre sacrilège, lui, devrait rester impuni ? Les arbres que vous avez massacrés avaient plus de 200 ans ! À côté d'eux, vous n'êtes que des poussières dans le vent, un court instant. Vous êtes négligeables ! »

L'homme serra les poings et grogna. « Mais c'est pas possible ! Comment est-ce qu'un homme honnête peut tenter de survivre ici avec ces satanées créatures de la forêt ? Merde ! Nous n'aurions jamais dû venir ici. Saloperie de fées qui n'hésitent pas à jouer avec l'esprit des autres ! »

Et la femme de répliquer « Si j'ai recouru à ces pouvoirs magiques, c'est parce que mes mises en garde et mes demandes ont été ignorées ! Vous n'avez pas hésité à ravager ce bosquet. Et tout ça pour quoi ? Pour construire une table de chevet pour un stupide paysan ou une armoire pour un noble imbécile ? »

« Ça suffit, maintenant ! » hurla l'homme. « Si je n'ai pas encore demandé à mes hommes d'attaquer, c'est juste parce que j'aurais préféré ne pas avoir à blesser les hommes que tu as placés sous ton charme, sorcière ! Mais ma patience a des limites ! »

Visiblement, la conversation prenait une tournure de plus en plus négative et il y avait fort à parier que la situation était sur le point de dégénérer en un combat…

Voir la battlemap.

Modifié par un modérateur mardi 14 février 2012 18:29:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

La Gerboise acquiesça et repartit prévenir ses compagnons. Il n'avait pas envie qu'il arriva du mal à la "fée de l'eau", comme il l'avait baptisée mentalement.