Kaya s'avança calmement vers la pièce contenant ces fameux livres à la suite d'Artiff. Elle laissa Isolde et Artiff se servir en premier et regarda les différents livres restants. Le titre et l'apparence du Manuel de l'Ordre de l’œil palatin l'attira, mais il était malheureusement fermé.

Elle soupesa les deux livres restant, ils semblaient tous les deux aussi glauques l'un que l'autre, aussi sortit-elle une petite pièce pour prendre sa décision.

Face (1), je prends celui avec la mouche, Pile (2), je prends celui avec le crâne.



Bien, c'est parti pour des lectures joyeuses et réjouissantes !


Avant d'aller s'installer près du feu dans le salon pour lire le livre, Kaya fait le tour de la pièce pour observer les différents objets exotiques dans le bureau.

Ces livres étaient dangereux, aussi passa-t-elle quelques secondes à se préparer mentalement avant d'ouvrir Les Feuilles d'Umbral. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas pratiqué un de ces exercices mentaux que Naya lui avait enseigné.

Modifié par un utilisateur vendredi 12 octobre 2012 08:55:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

Voyant Kaya se saisir des Feuilles d'Umbral, Isolde se fendit de quelques mots : « Les Feuilles d'Umbral, selon toute vraisemblance un traité rédigé en l'honneur ou sous l'égide de Zon-Kuthon, divinité ô combien maléfique, bon choix ! »

• Art de la magie - globe : 1d20+8 donne [11] + 8 = 19
• Connaissances (mystères) : 1d20+8 donne [1] + 8 = 9

Edit Setsu :Tu n'arrives pas à identifier le type d'aura qu'il se dégage de l'objet, mais tu sais qu'il possède une aura faible. Il s'agit d'un objet que le professeur à fait enchanter de manière permanente et qu'avec le bon mot de commande, il s'illumine.

Modifié par un modérateur vendredi 12 octobre 2012 13:44:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

@Isolde : Tu n'arrives pas à identifier le type d'aura qu'il se dégage de l'objet, mais tu sais qu'il possède une aura faible. Il s'agit d'un objet que le professeur à fait enchanter de manière permanente et qu'avec le bon mot de commande, il s'illumine

@Artiff : C'est assez difficile à déterminer : la clé serait assez petite, fine, en forme de croix. Les dentelures seraient fines. La crocheter demanderait une très bonne dextérité, ou une grande force pour la briser. Cependant, tu te doutes qu'en la forçant, on ne puisse plus refermer le livre.

@Test DD15 sur Assouvis ta faim :

Message secret pour Dabitokun, Torbin :

...

@Torbin

Message secret pour Torbin :

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@Test DD15 sur Les Feuilles d'Umbral :

Message secret pour Orichalque, michoui :

...

L'ouverture du coffret avait laissé place à un moment de lecture. Chacun c'était approprié l'un des livres de son contenu. Pendant qu'Isolde s'asseyait derrière le bureau du professeur en ouvrant le livre le plus récent, Artiff essayait de déterminer comment ouvrir le livre fermé sans l'endommager. Kaya quand à elle, lança une pièce en l'air et, observant le résultat, prit "Les feuilles d'Umbral" et s'assit dans le fauteuil, rapidement rejointe par Gabriel avec "Assouvis ta faim" entre les mains.
Torbin se rappela qu'il avait consulté "Assouvis ta faim" il y a longtemps et se demanda ce que pouvait faire le professeur avec un tel ouvrage et s'appropria le dernier livre restant "De la folie vérifiée"

Pratiquement tout le monde était absorbé par la lecture, hormis Torbin qui se retrouvait sans rien à faire. La lecture se promettait d'être longue et peut-être enrichissante.

@Torbin :

Message secret :

...

@Artiff : Tentes-tu d'ouvrir le livre ? Si oui, comment t'y prends tu ?

@Gabriel :

Message secret pour Dabitokun :

...

@Kaya :

Message secret pour Miroir-rioriM :

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@Isolde :

Message secret pour Orichalque :

...

Modifié par un utilisateur lundi 15 octobre 2012 08:27:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

Kaya parcouru tout le livre, sans faillir. Elle savait qu'elle devait regardait l'adversité dans les yeux comme l'avait fait Petros. C'était aussi nécessaire au plan physique qu'au plan moral. Sur le ring comme dans l'esprit. Il lui semblait que Naya lui avait enseignée une maxime de ce genre, mais elle ne pourrait le jurer.
Ça ne l'empêcha pas de changer fréquemment de position, gênée par les différentes horreurs qu'elle parcourait. Elle pensait que le feu pourrait constituer un réconfort, mais il ne fit que danser et imposer sa chaleur trop étouffante.

Tout était dérangeant dans ce livre, les lettres tremblotantes d'une teinte étrangement familière étaient posées sur un papier rigide fait d'une matière rigide et malsaine. Le texte quant à lui dépassait des sommets de noirceur.

Kaya n'avait jamais regardé le mal, le vrai, en face à face. Elle avait connu l'égoïsme, l'esclavage, la misère, la violence, la cupidité mais rien de ce qu'elle avait connu ne dépassait un tel degré de perversité. Les douleurs et les souffrances d'autrui comme de soi-même étaient présentées comme sublimes et exquises.

Elle posa le livre, un peu choquée, se frotta les yeux et passa quelques minutes à discipliner les pensées chaotiques qui égermaient de ses lectures, à les rendre inapte à la perturber, à les transformer en fait, tout en gardant à l'esprit leur indicible nature. C'était difficile, mais nécessaire.

Elle attendit que tout le monde ai fini sa lecture et en fit un résumé mécanique - se reposer sur des faits la tranquillisait et rendait son discours moins erratique, mais fade :

« Cet ouvrage semble tout simplement, comme l'a précisé (Elle hésita) Isolde, un livre impie dédié à Zon-Kuthon. Ce livre n'est pas avare en détails, mais pour faire simple, ce dieu était auparavant un parent de la déesse Shelyn, consacrant tout son être à la beauté et à l'art, et fut possédé - "sublimé" selon les mots ce livre - par une sombre entité de l'Au-delà constituée d'ombre pure. Banni par les autres dieux après avoir commis des abominations sur son père, l'esprit-loup primordial, il est revenu dans notre monde à cause de la chute de la pierre-étoile.

Ce dieu glorifie toute forme de douleur et met en avant une sorte de discipline perverse basée sur la résistance physique, la puissance, l'endurance aux sévices. Des choses du genre "La douleur forge le corps et l'âme". Malgré cette forme de comportement très méthodique et organisé sur le plan personnel, ou même local, ce livre conseille à ses disciples de ne jamais constituer de trop grandes structures.
Et de même, les alliances sont bannis de leur code de conduite. Tout ne doit être que pur infamie, autant pour soit-même que pour les autres. Ce qui fait que même les partisans des autres cultes maléfiques sont considérés comme des cibles potentielles. Un beau rassemblement de sadiques (Elle eut un rictus).

Je crois que ... que ce livre ne sera pas forcément très utile pris seul. Je pense que ce ... ce n'est pas nécessaire que tout le monde le lise.  »

Modifié par un utilisateur dimanche 14 octobre 2012 23:09:50(UTC)  | Raison: Non indiquée

Artiff était assis sur le sol près de Kaya, face à lui le livre au scarabée reposait.
« Hmm... Un scarabée, saviez vous que lorsque Néthys, avant de devenir l’Oeil qui voit tout, a affronté l'un des plus gros scarabée qui ait marché sur Golarion ? C'était l'engeance de Rovagug le dieu de la destruction. Lorsqu'il fut vaincu, la carapace de l'insecte servit d'abri au peuple de Sothis. De nos jours nous pouvons encore admirer ce célèbre dôme noir, dont les osiriens sont si fiers, dans la capitale. »

Bon, maintenant que tu as fait ton malin, qu'est-ce que tu vas bien pouvoir faire de ce livre ? L'ouvrir par la force n'arrangeras pas ton cas... Puisque s'il renferme un secret que seul le destinataire doit connaître, il saura que l'un de nous l'aura ouvert...

« Quelqu'un aurait-il une idée sur comment ouvrir cette serrure sans la forcer ? Je dis bien sans la forcer, car si son destinataire s'aperçoit qu'on lui a pété son bouquin il pourrait nous en vouloir... »

Modifié par un utilisateur lundi 15 octobre 2012 17:35:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

Kaya écouta avec attention l’anecdote d'Artiff, mais elle ne réussit pas à faire le lien avec le livre. Il lui manquait une clé, tout comme lui.

Gabriel pris la parole. Lorsqu'il fit son résumé succinct, elle se sentit bête d'avoir tout déballé comme une minable étudiante.

Il y a donc deux livres à la gloire de divinités maléfiques, un troisième que Torbin est en train de lire, un quatrième inaccessible et tout le monde allait enfin profiter du plus intéressant, que s'était octroyée Isolde.

« Je confirme, je serais bien incapable de crocheter cette serrure. »

Elle jeta un coup d’œil à tout ceux qui étaient assemblés ici, et personne ne lui semblait rompus aux arts des filous. Elle savait les reconnaître, pour les avoir côtoyé durant tant de temps.

Elle se renfonça confortablement dans son fauteuil, s'attendant à une lecture plutôt longue.

Sans quitter son ouvrage des yeux, Torbin écoutait la dernière intervention d'Isolde. Lorsque la carte, glissa du livre de la jeune femme, il stoppa sa lecture et se pencha pour la ramasser.

Le paladin l'examina pendant un moment, puis la tourna vers ses camarades.

"C'est la carte des landes du repos. Le professeur Lorrimor y a désigné l'emplacement de ladite crypte. Si j'ai bien compris, il enquêtait sur une cabale de nécromants appelé "la voie du Murmure". Il aurait suivi leurs traces jusqu'à ... Roctourment, c'est bien ça? (toussote) Repoussé par des fantômes, il s'est rendu au Landes du repos pour cherchez des reliques censés le protéger des esprits. Et, c'est là bas qu'il se serait fait tuer. Je pense qu'on devrait jeter un œil à ces cryptes. Par contre, je m'oppose catégoriquement à l'idée d'y entrer par effraction pour "emprunter" les objets qui s'y trouve. Arlens, vous qui êtes Clerc de Pharasma, ne pourriez-vous pas tenter d'obtenir une autorisation auprès du Père Grimburrow?"

En sortant du bureau de Lorrimor, vous vous rendez compte que ces lectures vous ont pris énormément de temps. Dans le salon, le feu est en train de mourir dans l’âtre et sur une table, vous trouvez un repas froid, accompagnés d'un peu de vin et de fromage. Une petite note soigneusement pliée vous est destinée, rédigée de la main de Kendra.



L'horloge du salon indique qu'il est pratiquement une heure du matin.

Artiff, s'empourpra et dit à Kaya :
« Je n'ai rien à voir avec les histoires dans lesquelles Lorrimor s'est empêtré, il s'est mit en danger tout seul, c'est injuste ! Je n'ai rien demandé, d'ailleurs si le village ici est en danger tel que tous vous vous évertuez à le croire, je vous ferez remarqué que, de nous tous, c'est certainement Kendra qui est la plus en danger : d'une, elle va dormir seule et de deux, dans l'ancienne chambre de feu le père... Et... » son regard s'attarda sur la table. «  Oh! du fromage... » Artiff changea d'attitude, et s'assit à table se servit un verre de vin et entama le pain avec appétit.

Modifié par un utilisateur mercredi 17 octobre 2012 22:29:05(UTC)  | Raison: Non indiquée