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Offline Njini  
#101 Envoyé le : mercredi 1 mai 2013 20:05:27(UTC)
Njini
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25 / 25
Nadya suivait sans perdre une miette de ce qui se passa autour d'elle. Elle admira la discipline et les compétences de ces guerriers rôdeurs qui connaissaient toutes les ficelles de la guérilla dans un milieu forestier. De temps en temps, elle leva la tête, cherchant à apercevoir la mince forme de hibou que leur druide avait revêtu il y a peu.

Bon donc résumons pensa-t-elle tout en s'acquittant de la corvée demandée par le Capitaine Où est la faille ? ..Aie ! Nadya porta le doigt blessé par une épine à la bouche, puis s'avança prudemment pour chercher un peu plus à sa charge de bois mort qu'elle portait d'un bras. En fait elle avait du mal à visualiser par où ils se devaient pénétrer dans le camp. Peut-être tout simplement par l'arrière du Dragon, là où s'alignait les rondelles.

Déjà, personnellement je me déplacerais la nuit, même si je ne vois rien, le camp sera faiblement éclairé je pense.. Puis c'est l'endroit qui sera peut-être le moins surveillé enfin ça c'est pas sûr ... Mais couvert de cette boue, en pleine nuit, rampant entre les rondelles même si cela serait plus long, un camouflage choc sur ce terrain. Si en outre l'attaque se fait de l'autre côté et du côté des prisonniers ... on doit pouvoir y arriver non ?

Se promettant d'aller en parler à Sélim et Denmel ou même le Capitaine quoique elle avait que peu de confiance en ce dernier, Nadya se remit à la recherche des brindilles. Une fois satisfaite, elle se rendit à la grotte afin d'y trouver ses compagnons et leur soumettre cette idée de façon aussi claire qu'elle put.

Modifié par un utilisateur mercredi 1 mai 2013 20:09:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline sulmatuul  
#102 Envoyé le : mercredi 1 mai 2013 23:25:23(UTC)
sulmatuul
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Véolia

38 / 38


Véolia suivait les consignes. Elle était partie avec Denmel et Nadya chercher du bois.

Plutôt, elle avait exposé ces idées mais c'est vrai que le dragon était réellement impressionnant.

La seul chose, qu'elle se demandait c'était s'il y avait des humains dans le trou au milieu de la clairière.
Car sinon, ils pouvaient toujours essayer de faire tomber le dragon dans le trou.

Et si c'était une mine, y avait peut être moyen de faire effondrer des galeries.
Mais elle ne fit pas par des ces divagations à ces compagnons et s'occupa de ramasser du bois silencieusement.
Offline mdadd  
#103 Envoyé le : jeudi 2 mai 2013 11:20:54(UTC)
mdadd
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Au refuge.


Il fallut presque 1 heures aux deux soldats-forestiers pour installer plusieurs pièges bien dissimulés autour de la caverne à des endroits stratégiques définis par les pistes naturelles que pourraient emprunter des groupes humanoïdes provenant du Sud, là où se trouvait leur campement. Chaque passage, ravine, espace dégagé avait été vérifié par Selim qui une fois ses pièges à ours installés, confectionna des défenses élémentaires à l’aide de pieux, de cordages et de systèmes de contre poids. Cela lui rappelait l’année d’entraînement mais aussi les pièges à filets de pêche qu’un petit groupe de rapaces rebelles avaient installés à Khelgür pour sa défense. Une fois le travail accompli, les deux hommes rentrèrent finalement à la caverne où se trouvaient les 4 autres héros de cette aventure épique. On ne pouvait plus les appeler les héros de Khelgür, de ceux-là il ne restait présent que Ferrèol, Keldrim et Zaël. Les autres avaient emprunté des routes divergentes comme Scratus qui devait se trouver actuellement avec le baron, comme Dalkyn qui avait trouvé la foi de Sarenraé et faisait une action humanitaire dans les lointaines terres mwanguies, les frères Mercant s’occupaient actuellement de la reconstruction et de la réorganisation de Bourg, enfin Armine, le seul de la bande d’enfants de l’époque, était mort, tué par un assassin du Masque. Keldrim et Zaël protégeaient tous deux la frontière des intrusions humanoïdes, Ferrèol était quelque part transformé en hibou, des 4 présents dans la grotte, il n’y avait donc personne quon pouvait qualifier de héros de Khelgür, mais par contre ils avaient sauvé Bourg du joug du Masque et par ce biais, on pouvait à présent les appeler les héros de Bourg, car ils étaient véritablement des héros.

Denmel, Nadya, Véolia et Frédrigo avaient été ramasser du bois, des brindilles et des feuilles mortes. Puis ils avaient étalé un épais matelas de feuilles morte, en prenant soin de laisser un large cercle autour du foyer pour ne pas qu’une étincelle ne viennent mettre le feu à la caverne. La couche devait permettre de rompre avec la froideur de la pierre et l’humidité du sol. Par-dessus, ils avaient étalé leurs couvertures. A présent, Frédrigo avait allumé un petit feu et se concentrait toujours sur ses parchemins, persuadé que son idée de faux papiers était sans doute le meilleur plan, si ce n’était le plan A alors ce serait un plan B, en attendant de meilleures idées compte tenu des informations que rapporteraient les deux sergents et Ferrèol. Le capitaine Alcibiade et Selim revinrent donc s’asseoir autour du feu, le temps de se réchauffer. Après un court silence où seuls les crépitements des brindilles s’embrasant résonnaient dans la cavité, Alcibiade reprit la parole – « Nous devons chasser quelques gibiers, des lièvres feront parfaitement l’affaire. Il nous faut aussi monter des tours de garde. Je vais aller chasser, avec l’un d’entre vous, il ne faut jamais aller seul dans la forêt, s’il arrive quelque chose, personne ne peut prévenir les autres. Selim, je te laisse organiser les tours de garde et leur montrer où ils doivent se poster. Je crois que depuis l’affaire de la Faille des Falaises Rouges, vous connaissez les appels élémentaires des rapaces avec l’ocarina. Ce n’est pas un jouet mais véritablement un moyen de communication. Qui vient chasser avec moi ? »

Du côté du campement ennemi.


Ferrèol s’envola à l’instar des becs noirs. Il dut s’élever haut dans les airs puis redescendre comme s’il fondait sur eux afin de gagner rapidement de la vitesse car les corbeaux s’en allaient véritablement à tire d’ailes. Lorsqu’il parvint à en rattraper un, il commença à l’interroger, ce qui ne fut pas sans surprendre l’animal quoi ne s’attendait sans doute pas à ça – « Parrrrtirrrrr crrroaaaaaa… Monstrrrrrrre … réveillé… Crrrrrrrrrrrrri terrrrribbble… Croaa… Feu… Revenirrr quand monstre endorrrrmi… Crrrroaaa – Les corbeaux n’étaient guère bavards en ce moment de fuite. »

Quelques instants plus tard, le hibou-Ferrèol put entendre une sorte de long cri strident qui déstabilisa beaucoup le vol des corbeaux. Beaucoup partirent en vrille, certains se tétanisèrent sur place et tombèrent tout simplement, Ferrèol ressentit jusqu’au plus profond de ses plumes un terrible frisson qui pouvait lui aussi le » mettre en danger tandis qu’il volait au-dessus de la cime des arbres.

Ferrèol : JdS Vigueur DD15, réussi secoué, raté paralysé (dégâts de chute amorti par les arbres : 7d6)

Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Uktar  
#104 Envoyé le : jeudi 2 mai 2013 13:09:32(UTC)
Uktar
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Localisation : Codognan(30)

51 / 51

Secoué -2 à tout

Ferrèol n’eut même pas le temps de poser et d’avoir des réponses sur le cri dont lui avait parlé le corbeau. Il senti tout son corps frissonné, ces plumes se dresser, comme ci le vent pénétrait l’intérieur de son corps par ses oreilles.

Il eut l’impression de commencer une chute libre mais par un dernier sursaut intérieur, il réussit à chasser cette tornade intérieure, mais toute fois il restait maintenant encore cette froideur qui l’engourdissait légèrement. Il reprit son envol encore plus haut pour pouvoir à nouveau fondre, mais cette fois sur le campement. Il lui fallait maintenant recueillir le maximum d’information visuel. Il aurait aimé en apprendre plus sur la vitesse de développement de ce camp, mais malheureusement les corbeaux avait eux aussi fuit, et il lui faudrait trop de temps pour les rattraper et rengager la conversation !!

Il observa tout d’abord les effets de ce cri, et surtout essaya d’en comprendre le but au sein du campement.
Il tourna de long moment au-dessus, de manière à tenter de voir le nombre d’occupant du dragon, voir si quelqu’un ou quelque chose le dirigeait de l’extérieur, de voir comment les prisonniers étaient traités, les rivalités entre campement.
Il chercha également l’emplacement d’un éventuel dirigeant de ce camp.
Ferrèol s’intéressa également au trou, avec sa vue il tenta de voir à quoi il servait, voir s’il était occupé.

  • Jet de Vig DD15 : 1d20+6 donne [17] + 6 = 23
  • Perception : 1d20+15 donne [16] + 15 = 31

Modifié par un utilisateur jeudi 2 mai 2013 13:24:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Kolimar  
#105 Envoyé le : vendredi 3 mai 2013 23:41:12(UTC)
Kolimar
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Denmel

34 / 34


« Je vous suis capitaine. Je prendrais mon tour de garde au retour. »

Denmel voulait en profiter pour parler au capitaine. La chasse n'était pas vraiment son fort et après tout, il n'avait pas vraiment besoin de chasser. Pour lui, le temps se limitait à ce qu'il pouvait faire d'utile. Il n'était là que pour son père maintenant. Honorer sa mémoire et son nom. Chaque jour et chaque heure qui passait, le rapprochait de l'affrontement face au meurtrier de son père. Un combat qu'il savait inévitable et qu'il ne chercherait pas à éviter.
Offline mdadd  
#106 Envoyé le : vendredi 3 mai 2013 23:50:35(UTC)
mdadd
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Au refuge.


A priori personne ne semblait répondre à l'appel du capitaine, il dansait d'un pied sur l'autre en attendant un volontaire, regardant Selim d'un air désespéré. Il allait finir par partir seul si personne ne se portait volontaire...

Du côté du campement ennemi.


Endurant le choc sonore malgré tout, le hibou/Ferrèol reprit de l'altitude et cette fois effectua plusieurs arcs de cercle au-dessus du campement afin de visualiser ce qu'il se passait et plus particulièrement près du gouffre de la mine. De nombreux humanoïdes assez hommes tiraient sur des cordes rattachées à l'énorme dragon d'acier afin de le faire pivoter sur lui même et le mettre dans le sens de départ vers l'extérieur du camp. Parmi eux on retrouvait les orcs, les gnolls, les Hobgobelins et les mercenaires humains. Les goblours semblaient attendre sur le côté en une meute excitée et assoiffée de sang. Le dragon en lui même agitait son cou et sa tête selon des rouages mécaniques qui le faisait bouger sur deux axes, un de gauche à droite, l'autre de bas en haut. Des arcs électriques bleutés parcouraient sans arrêt le monstre d'acier et de la fumée noire s'échappait des naseaux. Il "prenait vie". La manœuvre était orchestré par une cinquantaine d'orcs noirs qui fouettaient les tireurs afin de leur donner de l'entrain et de la volonté d'en finir. Une créature de près de 3,50m de haut semblait gueuler des ordres en hurlant des borborygmes qui semblaient compréhensibles par les orcs à peau sombre et harnaché en armure lourde.

Le temps d'un tour dans les airs, le hibou-Férrèol s'attarda sur le géant. Il était hideux, des dents mal ajustées, des yeux en vrille dénués de douceur, un visage bouffi, une large bouche.des mains énormes qui tenaient un gigantesque fléau impressionnant, une cotte de cuir qui descendait en deux longs pans jusqu'aux pieds et recouverte de plaques métalliques qui semblaient bien ajustées et régulières, il était gros, gras ou tout simplement très trapu et musclé. Lorsque certains rechignaient à la manœuvre, il tendait la main vers lui et la victime était soudain attirée comme par magie dans cette énorme paluche qui ne tardait pas à le saisir pour le broyer dans un craquement sinistre d'os et de chair, puis le porter à sa bouche pour le dévorer alors qu'il gigotait encore, arrachant avec les dents les membres encore chaud et excité par les spasmes nerveux. Devant une telle terreur, aucun humanoïde n'osait broncher, ployant sous l'effort et les coups de fouets...

Le hibou/Ferrèol tenta une approche discrète en direction de la mine. Il y vit des aménagements, des constructions de bois des échelles et des rampes qui permettaient de descendre et de remonter de lourd wagonnet chargés via un système de treuils et de poulies. Des torches étaient allumées dedans, il y avait probablement du monde qui y travaillait, en témoignaient les bruits de pioche et de maillets qui cassaient les roches et les concassaient, quant aux bruits de chaînes, ce n'était probablement pas pour des systèmes à engrenage, mais pour les esclaves qui travaillaient à l'extraction de la houille... Mais pour le moment, tout ce beau monde s'agitait pour faire fonctionner l'énorme machine de guerre. Il serait sans doute intéressant d'assister à un tel spectacle, en espérant que la machine soit en phase d'essais et non en phase d'accomplir ce pour quoi elle avait été conçue, ce qui signifierait que l'armée et leur terrifiante arme de guerre était en route pour combattre réellement au front et raser tout ce qui pouvait s'opposer à leur marche.
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Offline Njini  
#107 Envoyé le : samedi 4 mai 2013 08:49:57(UTC)
Njini
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25 / 25
Nadya regardait le capitaine indécise. Elle avait une furieuse envie d'y aller ne fusse que pour tromper l'ennui de l'attente :

« Moi je viendrais bien Capitaine, mais bon faudra pallier à mon manque d'entrainement en milieu forestier. Cela me plairait d'explorer ces bois et d'apprendre à tuer pour manger..  » C'est une chose que la jeune femme de la ville n'avait jamais fait. Joignant le geste à la parole, la jeune femme laissa son équipement n'emportant que sa rapière. Elle mit la cape prêtée, et puis sourit penaude : «  Par contre faudra me prêter une arbalète ou quelque chose pour chasser le gibier...  »

J'espère que je vais être capable de tuer un animal se dit Nadya légèrement inquiète.
Offline Mandar  
#108 Envoyé le : dimanche 5 mai 2013 20:38:13(UTC)
Mandar
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Selim

55 / 55
Une fois le capitaine parti, Selim s'adressa à ses compagnons, essayant d'être positif :

« Ça va ? Tout le monde supporte le rythme ? La longue marche forcée n'était pas des plus agréables, mais vous vous en êtes très bien tirés. Et après la chasse, on pourra manger un peu. En attendant, il faut rester vigilants. Quelqu'un veut prendre le prochain tour de garde avec moi ? »
Offline sulmatuul  
#109 Envoyé le : lundi 6 mai 2013 00:16:25(UTC)
sulmatuul
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Véolia

38 / 38


Véolia leva les yeux vers le guerrier.

« Je vais guetter avec toi. Ca m'occupera l'esprit. »

La prêtresse était préoccupé. L'attaque de ce camp risquait d'être mortel.

  • perception : 1d20+4 donne [4] + 4 = 8
Offline Uktar  
#110 Envoyé le : lundi 6 mai 2013 13:00:30(UTC)
Uktar
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51 / 51

Il volait haut et parfois il redescendait, allant même se poser, de manière à reprendre des forces sur un arbre un peu plus loin. Cela lui permettait de faire un point de tout ce qu’il voyait, de laisser passer un peu de temps, de manière à ne pas éveiller les soupçons et surtout ne pas réagir un peu trop vite !
Avait il encore des informations et des choses à voir, ce qui était sûr pour le moment était que la machine fonctionnait et était capable de se mouvoir. Par contre il lui restait encore à savoir comment de l’intérieur elle était actionnée. Ferrèol allait encore reprendre son envol, cette fois il lui faudrait essayer de calculer le nombre de toutes les forces ennemis et potentiellement celles qui pourraient être amis.
Il y avait aussi le fond de la mine qui l’intriguait également, quels étaient ces prisonniers, qui et combien les surveillaient ??

Il ne savait pas si le temps pressait ou pas, avait-il encore le temps de s’envoler et de continuer son observation, ou il fallait dores et déjà s’affoler de l’avancé du dragon ??

Le hibou qu’il était repris encore une fois son envol, il ne s’inquiéta pas du temps qu’il lui restait à être sous cette forme, mais plutôt de savoir si quelqu’un pouvait l’avoir repéré !! Puis il lui fallait aussi voir si c’était une manœuvre ou si c’était le grand départ, il essaya d’observer aux alentours du dragon, dans les campements savoir si tout le monde se mettait en branle ou pas. Et enfin, mais là cela lui ferai peut être prendre plus de risque, il fallait également qu’il sache combien de personne à l’intérieur manipulait le corps du reptile !! Mais cette dernière information il le verrait peut être naturellement si le dragon ne faisait que de se retourner !!
Offline Silenttimo  
#111 Envoyé le : lundi 6 mai 2013 14:49:27(UTC)
silenttimo
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48 / 48


Après avoir marché comme un démon, s'être démené pour allumer une flammèche qui commençait à embraser le tas de bois que les compagnons avaient ramassé, Fredrigo s'assit, enleva ses bottes et se massa les pieds, en souhaitant intérieurement bonne chance à Ferrèol, Nadya, Denmel et Alcibiade, ainsi qu'aux deux sergents, qui étaient sortis et ne profitaient pas de l'abri, tout en se mettant en danger.

Tous ces exercices n'étaient pas son fort.

Puis il plongea dans ses parchemins, plumes et encres, tâchant de voir si le premier jet de faux document était convaincant dans sa tournure et son style d'écriture.

En entendant le mot « ocarina... », il leva la tête, sortit son petit instrument d'une poche, puis adressa un geste à Selim.

« Pourrais-tu me rappeler les signaux élémentaires à retenir pour votre code musical à l'ocarina, Selim !?

Je peux attendre la fin de ta garde, même si je compte bien prendre mon tour également... »
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Offline Mandar  
#112 Envoyé le : lundi 6 mai 2013 15:07:49(UTC)
Mandar
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Selim

55 / 55
« Bien-sûr Fredrigo. Véolia, je te rejoins. » répondit Selim en sortant son ocarina.

« Nous utilisons de nombreuses mélodies, pouvant s'assembler pour créer des phrases simples et ces dernières années nous ont permis d'assembler un vocabulaire de pas moins de 800 mots. Mais nous nous concentrerons sur la base, vous n'avez besoin de retenir que dix notes : »

Le soldat forestier souffla plusieurs fois dans son instrument, s'interrompant à chaque fois pour rappeler la signification
« - allié repéré
- danger repéré
- en avant
- retraite, en arrière
- à l'arrêt, on ne bouge plus
- à l'attaque !
- cachez-vous
- regroupez-vous
- mission accomplie
- à l'aide ! »


« Ça a l'air compliqué comme ça, mais les signaux sont regroupés de façon logique, un accord montant signifie une nouvelle positive, un accord descendant le contraire, et la durée des notes signale leur intensité.

C'est clair ? »


Offline Silenttimo  
#113 Envoyé le : lundi 6 mai 2013 17:25:11(UTC)
silenttimo
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Sorts niv. 1 DD15: 8/8
Sorts niv. 2 DD16: 5/5

48 / 48


« Je te remercie, Selim !

N'hésite pas à me dire lorsque ce sera à moi de prendre un tour de garde. M'adjoindre une personne aux sens plus affûtés ne sera pas négligeable, cependant... »


Puis Fredrigo commence à s'entraîner à réaliser les modulations de notes et durées indiquées par Selim.

  • représentation ocarina : 1d20+5 donne [19] + 5 = 24

Modifié par un utilisateur lundi 6 mai 2013 17:32:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Mandar  
#114 Envoyé le : lundi 6 mai 2013 18:05:32(UTC)
Mandar
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Selim

55 / 55
« De rien mon ami. Tu t'en sors vraiment très bien. Tu aurais dû m'écouter, la première fois qu'on m'a mis l'instrument entre les doigts... je n'arrivais même pas à en faire sortir un son ! » répondit-il avec le sourire.

« Je viendrai te chercher dans deux heures pour prendre le prochain tour de garde. »

Puis il alla rejoindre Véolia. La jeune femme semblait particulièrement préoccupée, aussi Selim décida de rester silencieux. Bientôt, de nombreuses vies seraient de nouveau entre leurs mains, et il s'agissait cette fois pour le soldat de défendre sa patrie.

  • Perception : 1d20+9 donne [10] + 9 = 19
Offline mdadd  
#115 Envoyé le : lundi 6 mai 2013 22:18:08(UTC)
mdadd
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Comme le soupçonnait Frédrigo, le code de communication à l’ocarina était beaucoup plus complexe que les 3 appels que leur avait enseignés le capitaine Alcibiade dans les premiers temps. Le chef des rapaces leur avait montré comment alerter d’un danger, comment se déclarer comme un allié et enfin appeler à l’aide. Cette fois, le charmeur de ses dames de Magnimar avait réussi à percer un peu plus dans la confiance de ceux qui furent leurs ennemis d’hier et voilà que Selim dévoilait un peu plus le code complexe que seuls les rapaces utilisaient pour communiquer à longue distance. Comme l’avait déjà signalé le lieutenant qu’ils avaient capturé au Guet lors de leur premier affrontement, le code à l’ocarina permettait une communication étendue qui pouvait aller jusqu’à dire combien il y avait d’intrus dans la zone surveillée, à quelle distance ils se trouvaient, s’il y avait des utilisateurs de magie avérés, etc. Rien que la dizaine d’enchaînements simples que Selim avait enseigné à Frédrigo montrait que l’ensorceleur était encore loin du compte. Toutefois, il s’exerça avec le peu que le lieutenant rapace avait dévoilé. Pendant ce temps, Selim avait emmené Véolia un peu à l’écart et cette fois il lui enseigna un tout autre art. Il lui montra où se placer pour faire le guet, légèrement à distance de l’entrée, plutôt en hauteur, un champ de vision dégagé sur le plus large côté donnant sur l’antre, un poste en retrait par rapport à l’extérieur permettant de voir sans être vu et encore de nombreux conseils que le lieutenant enseignait comme s’il avait affaire à une nouvelle recrue, prenant parfois un ton assez martial et neutre sans se rende compte parfois qu’il parlait à une prêtresse « civile » et non à un soldat. Finalement faire des tours de garde et faire le guet n’était pas si simple et demandait une préparation qui répondait à des règles assez strictes. En se rappelant comment ils avaient été surpris dans la Failles des Falaises Rouges, Véolia n’avait aucun doute quant à l’utilité des consignes laissées par Selim. Une fois qu’il eut clairement défini le rôle et le poste de la prêtresse, il se positionna lui aussi à une distance suffisante pour que les deux guetteurs puissent se voir. De son poste il pouvait couvrir un autre champ de vison recouvrant partiellement celui de Véolia et qui additionné au sien leur permettait de surveiller quasiment toute zone d’approche possible. Bien-sûr il n’y avait rien de parfait en matière de surveillance, par ailleurs les embuches disposées par Selim permettaient de piéger d’éventuels assaillants qui tentaient de s’approcher par des chemins couverts et sortant de leur champ de vision, ainsi s’ils ne les voyaient pas, il les entendraient lorsque les pièges se déclencheront. Ainsi commença une longue attente tandis que de temps à autre le son d’un ocarina jouait 2 à 3 notes…

Dans la forêt.


Denmel et Nadya suivaient le capitaine rapace le plus discrètement possible. Ce dernier avait adopté une attitude différente que lors de leur voyage où il avait à cœur de les guider en toute sécurité. Là il était souvent voûté et s’accroupissait à même le sol, tâtant celui-ci de la main comme s’il entrait en symbiose avec la nature. Il cherchait des pistes et des traces de gibier. Dans l’ensemble, il expliquait parfois ce qu’il trouvait, faisant remarquer que les pistes empruntées par les animaux permettaient de se déplacer en évitant les obstacles de la forêt. Les animaux par instinct, les chasseurs en pistant. Ceci leur permettait de se déplacer plus rapidement et leur souplesse et leur discrétion leur permettrait de surprendre peut-être l’un d’eux. Il leur montra les terriers cachés sous les branches basses des arbres compagnons ou entre les hautes racines des grands chênes, il leur montra comment en suivant une piste ils arrivaient immanquablement à un ruisseau, une rivière ou une source d’eau potable même pour eux, les humains. Si un jour ils devaient chercher de l’eau, suivre les pistes animales était la meilleure solution. Ensuite il avait expliqué à Nadya que l’arbalète n’était pas la meilleure arme pour chasser. D’une part elle manquait de précision et le déclic de déclenchement qui libérait la corde de l’arc était souvent perceptible par les oreilles sensibles animales et cette alerte les faisait bondir et souvent leur permettait d’échapper au projectile mortel. L’arc était une bien meilleure arme pour la chasse et il en avait un. De ce fait, il leur montra un maximum de choses concernant la chasse, rester sous le vent, afin de masquer son odeur, être extrêmement patient car le moindre mouvement suspect faisait fuir l’animal et il était plus difficile de courir après, ce qui souvent était vain, que d’en surprendre un autre, faire corps avec la nature et ses bruits puis la longue et patiente approche afin d’avoir un champ de vision et une fenêtre de tir dégagée, enfin tendre doucement la corde de l’arc et viser. La visée pouvait se figer un long moment avant de pouvoir lâcher la corde et le trait mortel et parfois il fallait se résoudre à détendre la corde doucement sans tirer car il n’était pas dans les meilleures conditions pour tuer l’animal. Un animal blessé souvent s’enfuit et il faut absolument le retrouver avant d’attirer tous les prédateurs de la forêt. Enfin il fallait savoir choisir la cible, le mâle car les femelles permettaient à l’espèce de se reproduire, des adultes, pas les jeunes ou es nouveaux nés, etc. Finalement, ils ne partaient pas à une vulgaire chasse au lièvre, mais à une véritable aventure qui ne manquerait pas de tension et d’attention. Finalement, après 3h de pistage et de déplacements discrets, ils parvinrent à surprendre des lièvres. Alcibiade était un bon chasseur, sans doute une passion première avant de devenir soldat ou alors cela faisait tout simplement parti de leur enseignement en tant que soldat-forestier. En tant qu’archer, il était aussi très habile, il l’avait déjà démontré lors de la défense du village contre les Trolls des Forêts et au bout de ces 3H ardues, ils revinrent à la caverne refuge avec 4 beaux spécimens qui suffiraient à contenter les appétits les plus voraces de tout le groupe pour le soir et même le déjeuner. Il en restait plus qu’à les préparer et le capitaine chasseur commença à se mettre à l’ouvrage – « J’avoue que ces deux jours passés avec Keldrim m’ont montré que finalement je suis un bien piètre chasseur à côté de lui et encore il paraît que Ferrèol est encore meilleur car en plus il les prépare d’une façon hors paire ».

La fin d’après-midi s’annonçait de part une luminosité déclinante. D’ici une bonne heure le crépuscule serait là et probablement aussi les deux sergents qui viendraient faire leur rapport pour décrire ce que l’observation des guetteurs autour du camp avait donné. Toujours pas de nouvelles du Hibou/Ferrèol…

Au camp du Dragon d’Acier.


Le Hibou/Ferrèol se posa sur une branche d’arbre. A tout moment il pouvait aller voir l’un des guetteurs rapace ou l’un des sergents qui faisaient la liaison pour communiquer avec eux et échanger des informations. Le jeune druide n’était pas vraiment au fait des manœuvres militaires, mais dans l’ensemble l’armée réunie rassemblait une quantité d’individus assez impressionnante peut-être même plus impressionnante que l’armée qui avait siégé devant les remparts du château de Bourg il y avait 8 ans. Il y avait du mouvement de partout. Des groupes partaient en forêt sans doute pour chasser et rapporter quantité de nourriture à tout ce monde. Des maraudeurs orques, des Gnolls, des Hobgobelins, des mercenaires humains même, ils étaient nombreux à former des groupes et à s’enfoncer dans toutes les directions et à se disputer le gibier devenu de plus en plus rare dans les parages. De ce fait presque la moitié du campement était parti au ravitaillement tandis que l’autre grosse moitié manœuvrait d’arrache-pied pour tourner le monstre d’acier en position départ. Le hibou survola en tout et pour tout près d’un demi millier de créatures en tout genre qui piétinaient dans la boue sous les coups de fouets et les cris des orcs à peau noire. Il y avait tellement de monde autour de la manœuvre qu’il devenait trop risqué pour s’approcher davantage et tenter de pénétrer à plus avant pour en apprendre plus et savoir qui se cachait à l’intérieur. Le monstre d’acier quant à lui crachait de la fumée et agitait sa tête de bas en haut et de gauche à droite comme si une sorte de pilote s’exerçait à manœuvrer la tête pour lui faire aller où il voulait. Du reste ce qui faisait office d’yeux étaient de grosses formes hémisphériques qui reflétaient la lumière déclinante de jour. Non, le monstre n’était pas prêt encore à détruire les terres d’Arbenfield et par après celles de Sutercle, il était encore en phase d’essais et d’exercices pour manœuvrer le monstre d’acier…
Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Mandar  
#116 Envoyé le : mardi 7 mai 2013 02:35:12(UTC)
Mandar
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Selim

55 / 55
Deux heures s'étaient écoulées et Selim commençait à être las. Cependant, s'il y a bien une chose que lui avait apprises ses années de service, c'est que le plus gradé doit toujours montrer l'exemple. Et évidemment, même accompagné par des civils si héroïques, le soldat était bien décidé à continuer à porter son fardeau. Il fit une prière silencieuse à Torag, lui demandant la force d'assurer la protection des siens puis s'adressa à Véolia :

« Merci pour ton aide. Je pense qu'il serait mieux que tu ailles te reposer, nous n'avons pas de nouvelles de Ferrèol ni du capitaine et devrons peut-être partir d'une minute à l'autre. Si Fredrigo tient toujours à prendre un tour de garde, tu peux également lui signaler que c'est le bon moment. »

Selim cherchait à garder un ton calme et amical. Il n'avait pas tout à fait digéré le quiproquo qui s'était produit quelques heures plus tôt, mais il fallait vider son esprit de ces émotions. Ce n'était ni le lieu, ni le moment.
Offline Silenttimo  
#117 Envoyé le : mardi 7 mai 2013 10:57:17(UTC)
silenttimo
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48 / 48


« Merci pour les encouragements, Selim ! »

Après s'être un peu adonné à ses exercices d'ocarina, Fredrigo s'était isolé dans un coin et avait pris un court somme réparateur d'une grosse heure.

Quand Selim vint le chercher pour un tour de garde, il se leva courbaturé et les yeux encore rougis par un brusque réveil.
Il écouta les conseils que ce dernier avait à lui prodiguer en matière de cachettes, priorités d'observation, signes inhabituels et autres routines du guetteur attentif.

Peu de temps après, alors que les chasseurs étaient revenus, toujours en observation, il attendit que la viande de lièvre soit prête pour venir prélever un cuisseau qu'il dégusta à son poste d'observation.

Toutefois, perdu dans ses pensées, peu coutumier d'environnements sylvestres, il ne semblait pas avoir retenu les conseils de Selim...

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Modifié par un utilisateur mardi 7 mai 2013 10:58:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Njini  
#118 Envoyé le : mardi 7 mai 2013 11:06:26(UTC)
Njini
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25 / 25
L'expédition se révéla être une véritable source d'enseignements. Nadya fut ravie de pouvoir écouter Alcibiade qui avec une patience qu'il dévoilait aux yeux de la jeune femme, donna toutes les indications de comment tracer et tuer du gibier. Attentive, elle but ses paroles, baissant les degrés de méfiance envers lui. Denmel qui les avait accompagné était une présence qui rassura la jeune femme. Non pas qu'elle se sentait en danger quelconque, mais il est toujours plaisant d'avoir à ses côtés un ami dans ces contrées sauvages dont elle ignorait tout.

La jeune femme se remplit des odeurs et des sons provenant de la forêt, un milieu qu'elle avait décidé d'apprivoiser et ce moment passé en compagnie des deux hommes éloignèrent peu à peu l'ombre menaçante qui planait sur eux. Ils se ressourcèrent dans cette paix relative, dans le giron de la mère Nature tout en subvenant au besoin élémentaire de se nourrir et répétant sans nul doute les gestes de leurs ancêtres. Une autre ombre s'atténua, celle du deuil. A chaque nouvelle inspiration de cet air frais et odorant, l'âme de Nadya s'apaisa, laissant entrer une douce brise de réconfort. A moins que ce n'était les échanges de regards rassurant avec Denmel. La perte de son amant était récente certes, mais il n'y avait aucun retour en arrière possible. Elle se devait de vivre avec cette blessure, qui même fermée la marquerait toujours.

«  Je vous remercie de tout coeur Capitaine pour ces précieux enseignements. Fille des pavés jusqu'au bout des ongles, ce moment m'ouvre les yeux sur un nouveau monde avec ses complexités et ses couleurs. Si cela devait se présenter, me voilà apte à me nourrir dans ses milieux sauvages !  » dit Nadya à Alcibiade alors qu'ils retournaient au campement muni de leur précieuse cargaison de viande fraîche. Malgré le ton neutre qu'elle avait employé, il y avait dans les yeux azur de la jeune femme une certaine joie enfantine que leur expédition avait réveillée. Étonnamment elle n'avait aucune envie d'aller s'assoir dans un coin tel son habitude, mais vint se poser près de Fredrigo et Sélim ressentant ce besoin étrange d'être au coeur même de ce groupe aux multiples facettes de couleurs d'étonnement. «  Des nouvelles de notre hibou ? » s'enquit-elle doucement avec un sourire discret aux lèvres.

Modifié par un utilisateur mardi 7 mai 2013 11:08:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Kolimar  
#119 Envoyé le : mercredi 8 mai 2013 21:14:44(UTC)
Kolimar
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Denmel

34 / 34


Denmel écouta avec attention et intéressement les enseignements du capitaine. Pour lui, tout ce qui était nouveau était source d'intérêt. La faune et la flore était un territoire inexploré qui ne demandait qu'à se révéler à ses yeux. Il apprit beaucoup mais le seul bénéfice qu'il en tira fut qu'il était beaucoup trop inexpérimenté pour se mouvoir et traquer quelqu'un à l'extérieur d'une ville. Au milieu d'un paysage urbain, il pouvait se sentir à l'aise, mais au milieu des arbres et des animaux, il était plus un enfant qui vient de naitre ou presque. La présence de Nadya à ses côtés fut presque réconfortant. Elle aussi voyait la nature nous un nouveau jour tout comme lui. Elle aussi était une fille de la ville. Cependant, elle était plus une âme de la ville. Quelqu'un qui cherchait à se fondre dedans, à faire partie d'elle. Denmel pour sa part était plus un observateur. Son environnement quel qu'il soit ne faisait pas vraiment parti de lui. Il était plus un spectateur privilégié, qui pouvait interagir avec, totalement indépendamment de ce qui pouvait se dérouler tout autour. Dans cet environnement naturel, il n'était plus aussi libre qu'il l'avait cru. Il prit conscience qu'il avait encore beaucoup à apprendre, sur lui et sur le monde extérieur. En signe de gratitude, il salua le capitaine.

« Je vous remercie pour le temps et la patience dont vous avez fait preuve, afin que des novices comme nous profitent de votre expérience inestimable. Puissions-nous vous rendre la pareille à l'avenir. »

Lors de le retour au camp, les rapports qui tombèrent n'étaient guère encouragent et même alarmant d'une certaine manière. Denmel osa même une demande.

« Devrions-nous aller chercher notre compagnon ou attendons nous encore un peu ? »

Modifié par un utilisateur mercredi 8 mai 2013 23:30:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Mandar  
#120 Envoyé le : mercredi 8 mai 2013 23:01:52(UTC)
Mandar
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Selim

55 / 55
« Non, je ne pense pas. Ferrèol sait ce qu'il fait. S'il avait disparu sans prévenir, j'aurais été le premier à m'inquiéter, mais il a dû repérer des informations intéressantes. Aller le chercher ne ferait qu'attirer l'attention sur lui. Nous partirons le chercher s'il ne revient pas avant que la nuit tombe complètement. »

Selim se saisit d'un nouveau morceau de viande.

« Je vous conseille de manger. Nous ne savons pas quand aura lieu notre prochain repas. »

Modifié par un utilisateur mercredi 8 mai 2013 23:19:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

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