« Tu as probablement raison et dans d'autre circonstance, j'aurais dis comme toi. Là cette machine est un bruit ambulant, de plus les Orcs ne sont pas réputés pour leur disciplines, ils doivent souvent ce chamailler et se battre. Ensuite je t'avouerais que je suis assez surpris par le fait de trouver que des portes closes, ou il faut le dire, depuis le début personne ne sort pour venir voir ce qu'il se passe!!

Mais tu a raison, s'ils nous attendent et que nous prenons notre temps pour ouvrir la porte discrètement, on risque de s'en prendre plein la tronche, alors que si on l'ouvre d'un coup on a peut être une chance de les surprendre!!! »

Ferrèol s'approcha de la porte pour écouter ce qui ce passait de l'autre coté. Puis mis la main sur la poignée.

« Je l'ouvre d'un coup, mettez vous en place!! »

Le groupe se rassembla au dernier niveau du "ventre" du dragon d'acier. Véolia, Frédrigo, Nadya avaient à présent rejoint Selim, Ferrèol et Denmel partis en éclaireurs. Devant la porte, un petit échange de mot tourna court puis le jeune druide se décida à ouvrir rapidement le battant afin de tenter de surprendre ceux qui pouvaient se trouver derrière, si tant était qu'il y ait encore des personnes à surprendre. Mais comme le faisait remarquer le jeune cueilleur de baies, le bruit ambiant de l'effroyable machinerie de guerre, sans doute celle qui faisait tourner les rouages de chaines, roues crantées et grands baquets du premier niveau au dessus du rez, couvrait pas mal nombre de bruits qu'ils pouvaient faire. Mais ce bruit ambiant était-il suffisant pour couvrir les hurlements des loups ou encore les cris de guerre des orques noirs ?

Sans attendre, la porte s'ouvrit en grand et Selim se prépara à charger bouclier en avant, afin de profiter encore des derniers instants des protections dont il bénéficiait. Mais il n'y avait pas encore de cible en face de lui, simplement un large couloir de près de 6 pas de large sur une bonne vingtaine de long aboutissant sur un escalier en colimaçon sans garde fou, assez étroit ne pouvant laisser passer que des personnes à dimensions humaines et permettant d'accéder à une ouverture circulaire au plafond, un trou d'homme, situé à près de 10 pas de haut. Le couloir distribuait aussi deux grandes portes de près de 4 pas de large et 8 de haut, un large battant de bois aux lattes larges et épaisses chacune taillée dans le tronc d'un chêne sans doute plus que centenaire, renforcé de barres d'acier, avec serrure et clenche d'ouverture qu'un homme debout pouvait atteindre en levant le bras. La dimension laissait à penser enfin qu'un géant pouvait se trouver ici dans l'une de ces pièces, à droite ou à gauche, l'une comme l'autre avait la même proportion.

Le plafond était architecturé en une armature de poutres en bois taillées et encastrées les unes dans les autres, pour supporter les grandes plaques d'acier formant "l'armure" ou plus particulièrement la peau du Dragon. La construction paraissait solide, digne des grandes cathédrales ou des forteresses. Certaines plaques d'acier faisaient plus de 10 pas de large comme de long, elles devaient peser leur poids...

>La MAP<

Fredrigo était à la fois soulagé et déçu. Il était temps d'en finir, de détruire cette machine de guerre, neutraliser ceux qui l'avaient conçue et permettaient de la faire fonctionner.

Leur but n'était plus très loin, mais il fallait s'activer pour pouvoir ensuite sortir vivants du camp humanoïde.

Fredrigo était décidé à rester derrière Selim, pour le moment. Tout combat le ferait peut être changer d'avis...

Il regarda un Ferrèol concentré écouter ce que lui n'aurait pas pu entendre, et d'un regard circulaire, regarda ses compagnons Nadya, Veolia et Denmel.
En réfléchissant aux forces et faiblesses de chacun, il se dit qu'ils pouvaient tout autant vaincre tout obstacle se dressant devant eux que mourir en tentant de le faire, mais le risque en valait la chandelle : sauver des innocents, sauver leur terre, tenter de faire cesser cette guerre absurde et ramener les seigneurs à la table de conciliation.


bouclier, restent 7 rds environ après écoute de Ferrèol, +4 CA, i.e. CA19, protec vs projos

Ce qu'il entendait derrière les portes, pouvait se deviner sur son visage. Il passa de porte en porte sans être totalement sur de laquelle il faudrait ouvrir en premier. A la suite de l'écoute de la deuxième porte il se retourna vers le soldat et ses autres compagnons pour leur raconter ce qu'il venait de découvrir. Il s’éloigna des deux portes,
« Bien sur je comprends rien à leur discussion, mais de toute façon je ne suis pas sur que cela nous servent???

Donc d'un coté il y a peut être que deux êtres dont l'un d'eux est enchainé, et de l'autre coté au moins trois ou quatre personnes. Mais à coup sur de chaque coté il y a l'air d'avoir un géant!!!
Je sais qu'on ne peux pas attendre que l'une des deux portes s'ouvrent, il va donc falloir en choisir une!!

Ce qu'on peut faire c'est s'occuper de celle ci avec l'une des deux créatures enchainés, avec un peu de chance, les autres ne nous entendrons pas!! Moi je reste proche de celle ci et si jamais elle s'ouvre, je leur trouve un truc à leur balancer, pour les ralentir et vous donner le temps de vous retourner! »

Machinalement Ferrèol tourna son anneau sur son doigt, il allait en avoir besoin! Probablement qu'un de ses sort déjà utilisé allait lui manquer!!

Ferrèol attendit le signal pour ouvrir.
Puis ouvrit la porte. Finalement il avait changé ses plans, il resterait proche pour foncer et peut être répéter la même action qu'avec le loup garou!!

Modifié par un utilisateur mercredi 11 décembre 2013 13:45:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le groupe s’approcha de la grande porte de droite. Selim vida deux sacs de pointes étoilées sur le sol, comme celles qu’il avait répandu au rez lors du combat contre les orques noirs. Les chausses trappes devaient ralentir voire infliger un handicap à d’éventuels intervenants venant de la pièce que renfermait la porte de gauche. Il restait à espérer que les dits occupants ne soient pas d’une taille extraordinaire et chaussés de bottes à semelle épaisse. Une fois prêts, le soldat forestier fit signe à Ferrèol qui n’attendait que ce signal pour ouvrir la porte. Il actionna la clenche et poussa le lourd battant, usant de sa force car celui-ci avait une inertie un peu plus importante que les portes qu’ils avaient ouvertes jusqu’à maintenant. Tandis que le battant révélait la pièce derrière, le bruit d’une trompe, semblable au son grave et fort d’une corne de brume, retentit, résonnant dans tout le niveau. De l’autre côté une agitation révélait que l’alarme avait éveillé tous les occupants et ils allaient surgir à tout moment.

Mais pour l’instant, les yeux étaient rivés vers la pièce, une grande pièce séparée de 1/3 sur sa longueur par une grille à barreaux épais et grossiers sur laquelle s’ouvrait une porte. La grande portait s’ouvrait sur la partie 2/3 de la pièce. Celle-ci renfermait sur sa gauche dans le coin un amas de couvertures plus ou moins miteuses, de peaux pas forcément animales nettoyées et tannées, de coussins et édredons qui devaient être le produit de nombreuses rapines dans des contrées civilisées et de restes divers et variés de vêtements en tout genre. La dimension de la couche ne laissait aucun doute sur la taille du monstre qui l’occupait : ce dernier devait être assez monstrueux. Au centre de la pièce, une grande table ronde faite de planches de bois brute était beaucoup trop haute pour une dimension humaine, ainsi que les quatre chaises qui l’entouraient. La table était jonchée de vaisselle sale, de restes de repas cuisinés, probablement par la Mère Poularde, de restes humanoïdes encore crus et en décomposition comme ce crâne humain dont la peau et la chair avaient été en partie dévorées, mais aussi celui d’une créature humanoïde à l’ossature large et épaisse et aux crocs proéminents, probablement un orc qui avait mécontenté le mangeur de chair humaine, l’occupant principal de ce lieu.

Un rapide coup d’œil vers la prison que formait la séparation par la grille révéla un logis pour un homme dont on percevait le lit, une couche simple et sommaire attenant à une malle de voyage qui devait contenir toutes les affaires du prisonnier et de l’autre côté un bureau de travail fortement encombré de parchemins, papiers divers, carnets de notes en désordre, ouverts et griffonnées dans tous les sens, montrant une certaine folie de l’auteur, ainsi que des objets en tout genre qui n’étaient pas sans rappeler quelques composantes particulières comme des queues de rat, des serres de rapace ou autres colifichets que seul un lanceur de sorts profanes reconnaitrait entre mille. Un mur séparait la chambre/cellule du restant de la pièce. L’ouverture permettait de voir plusieurs établis de travail encombrés de tubes de verre, d’alambics, de creusets, fioles, potions, sachets de poudres, bocaux aux contenus divers, bref un véritable laboratoire digne des plus grands alchimistes des hautes cours. Un homme malingre d’une trentaine d’année vêtu d’une robe noire passée et usée se traînait du bureau d’étude au laboratoire d’où provenait parfois quelques éclats de lumière ou de vapeur colorée ainsi qu’un bruit d’ébullition. L’homme était humain, le visage creusé par la maigreur et la fatigue, les yeux rougis et surchargés par des cernes qui lui tombaient presque jusqu’en bas du nez, les cheveux longs, peu soignés et poisseux, comme s’il ne les avait pas lavés ni coupés depuis des lustres, il ressemblait à un cadavre ambulant qui traînait son boulet derrière lui, un boulet de bagnard accroché à une chaîne et relié à sa cheville par un bracelet qui avait définitivement marqué celle-ci par une écorchure purulente à la limite de la gangrène qui sans doute ne guérirait jamais. Au son de l’alarme, il se traina vers la porte de la grille, mais celle-ci étant fermée, il ne pouvait avancer davantage. Cependant, ses yeux révélaient la folie et il s’apprêtait sans doute à psalmodier un sortilège…


Quant à l’autre occupant de la pièce, celui-ci était de grande taille et sans aucun doute le propriétaire de la grande couche immonde qui occupait le coin nord-est. Le bourreau de l’alchimiste ou magicien était un géant aux dents en vrille, aux yeux mal ajustés dénués de douceur et sans doute d’intelligence, le visage bouffi, la large bouche, le nez épaté et sans doute cassé à de nombreuses reprises lors de violents combats. Son corps était une montagne de muscles sur-développés et de graisse molle disgracieuse qui lui donnait un aspect de gros lourdaud en puissance. Des peux de bête formaient une sorte de tunique serrée à la taille par une corde, ses pieds étaient chaussés de sandales simples comme celles des romains : une surface de cuir dure maintenue par des manières qui s’entrecroisaient autour de ses épaisses chevilles. A la main, il tenait une énorme massue qui aurait pu détruire une maison de village d’un simple coup et autour du cou il avait un collier formé d’une lanière de cuir qui passait dans les orifices des oreilles d’une douzaine de crânes humains. Le monstre se tenait entre la table et la couche et venait de se lever au bruit de la corne de brume. Un son grave, gras et puissant éructa de sa bouche tandis qu’il hurlait son cri de guerre.

Modifié par un utilisateur vendredi 13 décembre 2013 15:57:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Denmel n'hésita qu'un bref instant sur ce qu'il allait faire. Si l'homme qui allait lancer un sort l'inquiétait, il hésita à aller le frapper ne serait-ce que pour le mettre hors de combat. Il se ravisa tout de même pour se focaliser sur l'énorme brute qui ne demandait qu'à faire des ravages dans leur rang. La tactique était simple pour le moine. Rendre inopérant le molosse assez longtemps pour que d'autres puissent l'attaquer de toutes parts. Il prit sa posture de combat et il fila droit vers le molosse, bloquant un des passages pour le moment.

déplacement en Q20 et coup étourdissant (DD 15 vig option étourdi)

Fredrigo, voyant que ses compagnons étaient bien positionnés et que le danger immédiat était d'être pris en tenaille, décida d'ajouter une seconde surprise aux chausse-trappes répandus par Selim, et réalisant quelques gestes, marmonna quelques mystérieux mots « ... Puget, lesieur, monsavon, cadum... », une couche luisante et probablement glissante recouvrant la zone devant la porte d'où venaient les bruits de branle-bas-de-combat, allant jusqu'à lustrer les pointes déjà en place...

Puis il attrape de son sac un feu grégeois, prêt à déclencher l'enfer sur leurs adversaires !

ça risque de chauffer sous peu...


graisse DD16 sur la zone J21-22 et K21-22, si mes yeux ne me trompent pas.
avec le sac magique, prendre le feu grégeois est une action de mvt.

bouclier, restent 5 rds, +4 CA, i.e. CA19, protec vs projos

Modifié par un utilisateur vendredi 13 décembre 2013 16:17:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les éléments se déchaînèrent aussitôt...

Sans attendre, Frédrigo puisa dans les fluides magiques autour de lui mais aussi dans tout son être et finit par rassembler une petite sphère visqueuse noirâtre qu'il envoya sur le sol recouvrir les chausses trappes, mais aussi le plancher attenant, recouvrant une large zone de 3 pas par 3 qui rendrait le passage plus que difficile et hasardeux pour quiconque sortirait en trombe par la porte encore close. Pour parfaire la zone de danger, le charmeur de ses dames plongea la main dans son sac pour en sortir une flasque au verre fragile qui n'annonçait rien de bon pour les victimes potentielles.

Ferrèol s'écarta de la porte qu'il venait d'ouvrir et commença à capter l'humidité environnante afin de former un sombre nuage qui commençait à se zébrer d'éclairs. L'invocation du jeune druide paraissait beaucoup plus complexe que les petites tempêtes qu'il avait déchaînées jusqu'à maintenant et l'air se chargeait d'électricité qui menaçait d'éclater à chaque instant. Ferrèol tentait de capter cette incroyable énergie et de la concentrer, mais contrôler les forces naturelles paraissait complexe et difficile. Il restait à espérer que cela ne se retourne pas contre lui ou le groupe...

Denmel s'avança aussi vite qu'il put vers la monstruosité encore adossé au mur du fond. Cependant avant d'arriver à son contact, Grum'Ash leva sa massue et balaya la zone encore distante de plus d'un pas devant lui, frappant durement le fils Tangletorn qui se maudit intérieurement d'avoir négligé la taille du monstre et donc de son allonge. Le coup fut incroyablement violent et dut probablement briser plusieurs cottes ou li démettre l'épaule. Il tenta de ne pas crier pour ne pas se déconcentrer et poursuivit sa charge. Un pas de plus et il était à son contact, il frappa du poing, concentrant son énergie dessus dans le but de rendre le coup puissant et étourdissant, mais il s'enfonça dans les peaux animales qui recouvraient la panse graisseuse du monstre et vint rebondir dans la masse adipeuse qui faillit même se refermer sur le poing du moine risquant de le coincer. Pour le coup il avait échoué dans sa tentative et il allait le payer cher...

Pendant ce temps, Selim s'était déplacé vers la porte entrouverte de la grille qui délimitait la prison du jeune homme malingre qui avait commencé à psalmodier. Le soldat-forestier menaça le jeune homme qu'il avait identifié comme étant le fils héritier de feu le baron d'Arbenfield et le frère aîné de l'actuel seigneur. Le sombre sorcier croisa le regard de Selim qui put y lire une sorte de détresse résignée, une terreur qui le poussait à poursuivre par delà le risque mortel que représentait le fier lieutenant des Rapaces. Selim poursuivit donc son geste et frappa durement du plat de l'épée afin de tenter de l'assommer plutôt que de le tuer. Le coup fut rude et ébranla le jeune sorcier qui ne put rester suffisamment concentré pour réussir son invocation. Des volutes sombres avaient commencé à se former autour de lui comme si l'air environnant allait se concentrer en une horreur sans nom, mais ceci s'estompa au coup d'épée du guerrier.

Véolia quant à elle entra rapidement dans la pièce, s'adossant au mur près de la porte elle tenta de venir en aide à Denmel bien seul face au monstre. Elle leva son arbalète, visa tant bien que mal, devant faire attention à ne pas blesser le fils Tangletorn dont elle avait bien connu son père et qu'elle avait croisé alors qu'elle venait d'arriver au château en compagnie du père Olwyn. Elle se rappelait de Denmel, un jeun enfant de 3 ou 4 an son aîné que son père élevait seul dans la discipline du guerrier. Puis il était parti à Magnimar dans l'une des plus prestigieuses écoles de combat. Finalement il avait choisi une autre voie et son père n'avait jamais protesté contre son choix. Véolia pplissa les yeux et se concentra sur le monstre, le projectile parti et fila droit alors qu'elle déclencha le mécanisme en retenant sa respiration qu'elle ne relâcha que lorsque le trait s’enfonça profondément dans la peau épaisse et grasse du monstre. Ce dernier protesta comme s'il venait de se piquer avec une aiguille...

Cette gêne augmenta probablement la colère de l'ogre qui leva une fois de plus sa lourde massue et l’abattit violemment encore une fois que le jeune moine. De nouveau, ce dernier ne parvint pas à esquiver l'attaque massive et il encaissa difficilement le choc qui lui broya plusieurs os et explosa les chairs. Au final avec les deux attaques qu'il avait subi, Denmel était très proche de la mort qu'il n'avait jamais vu d'aussi près...

Frédrigo lance graisse sur la zone J21 à K22 puis prépare un feu grégeois.
Ferrèol : déplacement en M20 et commence à invoquer la foudre.
Denmel : déplacement en Q20. Traverse une zone contrôlée par Grum'Ash, provoquant une AO.
Grum'Ash : AO sur Denmel. Réussite creitique non confirmé. Denmel perd 16pv.
Denmel : coup étourdissant sur Grum'Ash. Échec.
Selim : déplacement en Q25 et menace Jaghond.
Véolia : déplacement en N23 et tire sur Grum'Ash. Réussite, critique non confirmé. Grum'Ash perd 6pv.
Grum'Ash frappe Denmel. Réussite.Denmel perd 15pv.
Jaghond : continue son incantation.
Selim : déclenche son attaque. Réussite. Jaghond perd 16pv non létaux.
Jaghond : test de concentration pour finaliser son incantation. Échec.
Jaghond recule d'un pas en Q27.

A Njini/Nadya de jouer.




@Sulmatuul : Véolia n'ayant pas le don Tir de Précision, elle a un malus de -4 au toucher afin d'éviter de blesser Denmel.