Faerthurin se souvint d'un passage sombre de l'opéra où il était question d'une malédiction gitane, de rideaux étrangleurs, de poupées de porcelaine tueuses et d'une maison hantée.

Parce qu'il avait passé beaucoup de temps avec Kalver et parce qu'il connaissait ses amis proches, Faerthurin avait pu émettre l'hypothèse que l'opéra était peut-être basé sur des faits réels et la ressemblance de certains personnages avec de vrais gens lui laissait deviner à qui ces événements s'étaient produits. Mais jusqu'à présent, il n'avait pas pu valider son hypothèse, car Kalver devenait blème chaque fois qu'il mentionnait l'opéra et se refermait comme une huître.

La rumeur courrait en ville qu'Eümir avait écrit cet opéra en plein délire, certains mentionnaient même une possible possession.

La seule qui ne s'était jamais départi de son jolie sourire, était la belle Eliana. Du moins, à sa connaissance.

Modifié par un utilisateur samedi 8 février 2014 17:40:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ouf !Pensa Faerthurin alors que Kalver ne prit guère mal son allusion à un des moments de sa vie qui le hanterait à jamais.
Donc cela viendrait de Varisie !? Et aurait à voir avec des malédictions gitanes...Réfléchit le jeune magicien assez surpris de ces révélations.
Suivant Kalver avec empressement, Faerthurin ne jeta même pas un coup œil à leur garde du corps. Une fois arrivé à la bonne section, il commença une étude minutieuse de chaque ouvrage comme sa mère lui avait apprit. Il prenait un livre, allait à l'index, puis portait son attention sur tous les passages concernant les malédictions, possessions, dominations et même fusion d'âme.

Faerthurin fut agacé par l'interruption de Serlace, mais son agacement disparut tout aussitôt lorsque celui-ci expliqua l'étrange phénomène dont il venait être victime.
D'un grand sourire, il déclara :
« Voyons un peu cela ! »
Il commençait déjà son examen alors que son cerveaux réfléchissait à toutes possibilités sur l'origine de ce mystère mais aussi sur la vitrine en question.
Une personne invisible !? Un fantôme ? Un medium comme une bouche imaginaire ?
Et cette vitrine serait-elle magique ? D'origine religieuse ?

Modifié par un utilisateur dimanche 9 février 2014 08:15:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

Modifié par un utilisateur lundi 10 février 2014 02:06:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Selace se doutant de son inutilité pour savoir ce que c'était et identifier le problème, se recula afin de laisser les deux hommes réfléchir tranquillement et de ne pas les déranger. Il se dit que quand ça serait fini ou qu'on aurait besoin de lui, on l’appellera. Comme en matière de magie, il était ignare, il ne pouvait rien faire d'autre.

Les trois hommes délaissèrent donc le bouclier en question pour se pencher sur les textes anciens, mis à part du guerrier qui alla de nouveau s'installer à l'entrée.

Au bout d'un certain temps, Faerthurin tomba sur une information intéressante. Il s'agissait en fait d'un vieux rituel gitan, ou d'une malédiction plutôt, qui consistait à emprisonner dans une poupée l'âme d'une personne. Pour ce faire, il fallait apserger d'une grande quantité de sans ladite poupée. La poupée prendrait alors l'apparence de la victime.

Mais de ce qu'il savait, Eliana était revenue de son aventure et elle semblait saine d'esprit. De plus, le rituel ne parlait pas de poupée grandeur nature qui bougeait et tuait, selon la vision qu'ils aveint eu le matin même.

Selon l'opéra, la victime prévue était un noble et les gitans avaient vraissemblablement visé sa fille. Il aurait donc fallu une poupée d'une grande qualité.

Quelque chose ne tournait pas rond. Il leur manquait trop d'information. Faerthurin demanda à Kalver s'il pouvait recopier le rituel et l'apporter. Kalver hésita une seconde, puis hocha de la tête, mais en faisait promettre à Faerthurin de ne jamais l'utiliser contre quelqu'un.

Faerthurin recopia donc le rituel, puis les trois hommes ressortirent des Archives.

« Peut-être devrions-nous aller parler à Alisa de nos trouvailles. »

Les trois hommes retournèrent donc vers la villa de l'une des femmes les plus épeurante de la ville. Dès qu'ils furent près de sa maison, un immense corbeau blanc, son familier, vint se poser sur l'épaule de Kalver.

« Crôa... tu sais que tu portes mes frères sur tes épaules? Crôa...  »

« Cette cape a été faite sans blesser aucun de tes frère. Comme je te le dis chaque fois. » dit Kalver d'un ton exaspéré.

L'oiseau resta sur son épaule. « Vous pouvez entrer... crôa »

Dès que les trois hommes passèrent le portail enchanté, l'oiseau s'envola pour aller avertir sa maîtresse.

C'est un serviteur fait d'ombre qui leur ouvrit la porte et les guida vers un salon bleu décoré de présentoirs en glace. Tout le thème de la pièce faisait penser à l'hiver. Alisa était déjà assise sur l'un des divans.

Elle avait l'air d'une reine, froide et hautaine, mais cette image se brisa dès qu'elle demanda d'un ton inquiet s'ils avaient des nouvelles pour sa soeur.

Serlace, tu as failli te retrouver avec une amie extraplanaire sur le dos... Désolée si ton personnage était moins à l'honneur dans ce passage. Je vais vous faire rejoindre les autres sous peu. Dès qu'ils seront prêts.

Modifié par un utilisateur mardi 11 février 2014 16:05:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bah, c’est trop tard et tant pis pour moi, mais après, si je l’avais ouvert consciemment, ça n’aurait pas collé avec le BG et mon personnage.
Et je ne vais pas faire de mêtagaming maintenant, après, si on y retourne (complètement par hasard, cela va sans dire ) peut-être qu’il s’en souviendra et fera aussi le rapprochement avec la légende raconté par Fearthurin.
Et ce n’est pas un problème, il sera à l’honneur plus tard...

Serlace se dit tout le long du trajet menant à la magicienne de glace, qu’il avait bien fait d’en parler et de ne pas ouvrir la vitrine car elle était magique et qui sait ce qui aurait pu se passer. Cependant, il n’arrêtait pas de penser à la voix plaintive et suppliante. Certes, il pouvait appartenir à une entité mauvaise, mais peut-être que non. La légende racontée par Fearthturin laissait au contraire penser que l’entité aurait pu lui venir en aide. Mais cela dit, c’était trop tard maintenant. Il regrettait le fait de l’avoir laissé et de ne pas avoir voulu aller plus loin de sa réflexion sur le moment. Il se dit que si jamais il venait à retourner dans la salle des archives, peut-être la libérerai-t-il à ses risques et périls afin d’en avoir le cœur net.

Cependant, il fallait se concentrer sur le problème en cours, c’est à dire cette histoire de possession. Il se doutait bien qu’il ne serait pas d’une grande aide pour réfléchir au problème, mais il serait là au besoin. Une fois arrivé chez Alisa, il la salua, mais resta en retrait et laissa les autres parler.

Faerthurin enregistra les renseignements dévoilés au cours de leur conversation et réfléchit.

Le jeune mage pensa à haute :
« Le sang coulé fait partit de la malédiction... Il y a un lien magique et mental entre la poupée et Eliana... Ce n'est qu'une pensée mais peut-être que les personnes possédé deviennent des poupées elle même... La raison des meurtres est aussi à explorer. Nous avons beaucoup de chose à explorer demain sur les lieux du crime... »

Modifié par un utilisateur mercredi 12 février 2014 04:44:00(UTC)  | Raison: Non indiquée