Ils retournèrent donc tous chez Kalver se coucher et comme prévus ils firent tous des cauchemars et dormirent peu.

Aussi le lendemain matin, ils étaient à la fois grincheux et fatigués.

Kalver les mandata pour aller enquêter chez la prêtresse de Shélyn.

Pour passer les murs de la ville, chaque personne devait s'enregistrer. Serlace et Faerthurin étaient enregistrés comme des employés de Kalver et portaient donc un anneau avec ses armoiries. C'est un peu l'équivalent d'une carte d'identité dans la ville...

Ils se dirigèrent de méchante humeur à l'adresse qu'Alisa leur avait donné. Devant la maison, se tenait un garde.

Le garde regarda Selace et haussa un sourcil.

« Personne ne m'a avisé que d'autres enquêteurs, fussent-ils des magiciens, seraient dépêchés sur les lieux. Vous avez une preuve de ce que vous avancez? »

La maison semblait charmante. Le quartier de l'opéra et du palais royal était un quartier riche. Certains nobles qui n'avaient pas de manoirs à l'extérieur des murs avaient une maison de ville dans ce secteur et beaucoup de bourgeois les imitaient. C'était un beau quartier. La maison faisait face au gigantesque parc.

C'était une maison de ville à colombage de deux étages aux panneaux richement décorés. Les deux hommes y remarquèrent de jolis oiseaux peints entourant la porte d'entrée. Sachant que c'était al maison d'une prêtresse de Shélyn, il n'était pas difficile de deviner ce que ces oiseaux représentaient.

Faerthurin prononça quelques mots elfiques et l'attitude du garde changea un peu.



« Vous savez, si vous n'avez pas les bons papiers et que je vous laisse entrer, je risque mon boulot. C'est un gros risque... »

Modifié par un utilisateur dimanche 16 février 2014 22:49:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le garde regarda Serlace incertain, puis lui sourit, probablement un effet du sort lancé par Faerthurin. Il empocha prestement les 2 Po que lui tendait subtilement Serlace et ouvrit la porte pour eux.

« Faites-vous discrets. Vous avez quelques heures devant vous, tout au plus, après je serai relevé. »

Ils entrèrent dans un magnifique vestibule où tout était dédié à la beauté, de la plus simple à la plus opulente. Le hall était paré de tableaux représentant hommes, femmes, paysages, animaux, oiseaux. Les poutres soutenant les murs et le plafond étaient entièrement gravés d'oiseaux et de vignes. La pièce était carrée et comptait des portes en bois ouvragées de chaque côté, une tapisserie dorée en recouvrait les murs et un grand escalier en ébène occupait le mur du fond. Tout inspirait richesse et beauté. Au centre de la pièce coulait une petite fontaine surmontée d'un paon en céramique aux couleurs vives. Mais l'eau de la fontaine était rouge.

Faerthurin regarda autour de lui et ne vit rien de magique autre qu'un sort d'alarme gravé sur le linteau de la porte. Le reste des objets de la pièce n'étaient que de magnifiques oeuvres d'art. Il s'approcha de la fontaine et regarda l'eau rouge, un peu incertain. Faerthurin n'avait jamais vu beaucoup de violence dans sa vie, mais Serlace comprit tout de suite en regardant l'eau de plus près. C'était du sang qui rougissait légèrement l'eau de la fontaine.

Près de la fontaine, il y avait une trace de pied de petite taille, probablement un pied de femme, une trace de pied nu qui plus est. Ils suivirent les gouttes et les traces de sang jusqu'à la porte de la pièce et jetèrent un coup d'oeil à l'intérieur.

Un magnifique divan en acajou dont les coussins de soie brodée étaient rougis par le sang trônait au milieu de la pièce. Autour de celui-ci, diverses oeuvres d'art étaient tachées de sang.

Selon Serlace, d'après la quantité de sang sur le plancher et les coussins, la victime était encore vivante lorsqu'elle avait été torturée, démembrée? En effet, le tapis était si saturé de sang que ce dernier formait une flaque.

Un tableau des plus dérangeants dans un cadre enchanteur. La pièce regorgeait d'objets plus beaux les uns que les autres et probablement d'une grande valeur. Sur le mur était peint une femme nue magnifique approchant un oiseau à la queue multicolore.

Ils remarquèrent ensuite que les traces de pas se rendaient jusqu'à une fenêtre fermée. Ils décidèrent donc d'en approcher en contournant le tapis. Ils remarquèrent des traces de mains ensanglantées sur le rebord de la fenêtre. Nul doute que le tueur ou la tueuse s'étaient enfuie par là. La taille de la main laissait également présager qu'il s'agissait d'une femme.

En se retournant, ils virent un message écrit sur le mur dans une langue inconnue.

Pour faire plus simple, je vous ai mis les indices que chacun percevait en supposant que Faerturin et Serlace se parlent de leurs hypothèses et découvertes.

Modifié par un utilisateur lundi 17 février 2014 20:42:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Faerthurin était légèrement chancelant et vraiment horrifié de la scène. Cependant, après quelques profondes inspiration, il répondit en même temps qu'il sortit de son sac de ceinture un parchemin, une plume et un encrier.
« Oui j'ai toujours mon équipement principal avec moi. Il me faut juste une table pour recopier cela. »
Il ne comprenais rien au langage écrit sur le mur mais quelques recherches ou un sort de "Compréhension des langues" devraient suffire à résoudre le fameux mystère.
Puis, le jeune mage se rappela que la victime était une prêtresse et faisait des poupées en porcelaine. Il chercha donc des signes indiquant la religion de celle-ci ou bien de sa profession.

« Nous devrons continuez notre exploration. Voyons les autres pièce. »Proposa le jeune semi-elfe d'une fébrile.
Il sortit de la pièce lentement pour contrôlé son haut-le-cœur et s'avança vers les lieux encore inexplorés.

« Pourquoi pas, cependant et par conséquence tu devrais (comme tu peux) inspecter toutes potentielles traces de magie. »Conclu le magicien d'un ton lointain comme s'il réfléchissait à autre chose alors qu'il parlait.

Modifié par un utilisateur jeudi 20 février 2014 11:42:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Serlace se dit qu'il avait vraiment pas de chance. Avec tout le trafic les chances de retrouver les traces étaient minimes. Il se dit qu'il pouvait quand même tenter de les trouver, mais en cas d'échec, il espérait que Fearthurin ai plus de chance. Il décida quand même de prendre son temps afin d'avoir plus de chance de trouver la suite des traces.