Devant le refus de son employeur pour appréhender la femme et son empressement à partir dehors à sa poursuite ou Serlace ne savait quoi, il se dit que ce premier faisait vraiment ce qu'il voulait sans vraiment prendre soin à sa sécurité et cela l’exaspérait au plus haut point.
Il partit donc à sa suite en prenant son équipement (juste l'armure, l'arme et le bouclier). Il partit la lame à l'air en regardant partout aux alentours si jamais en piège venait à se refermer ou si la femme n'était pas venu seule.

Modifié par un utilisateur mardi 4 février 2014 12:58:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les deux jeunes hommes poursuivirent donc leur patron jusqu'à la villa de dame Dublesse. Cette femme avait le pouvoir de réduire n'importe qui au silence d'un simple regard. C'était une femme d'une immense beauté, semblable à l'hiver, dure et froide.

Faerthurin savait aussi que c'était une grande spécialiste de la magie de l'eau et de la glace.

Il existait plusieurs rumeurs à son endroit et il était incapable de dire si elles étaient fondées ou non, mais une chose était certaine, elle ne faisait rien pour les démentir, bien au contraire.

Ainsi, on disait d'elle qu'elle était en fait l'une des terrible sorcière de glace d'Irrisen et qu'elle obéissait à Baba Yaga et à la Reine de l'hiver. Pour être déjà entré chez elle, Faerthurin savait qu'elle cultivait cette image dans son décor. Toutes les pièces qu'il avait vues étaient dans des teintes rappelant l'hiver. Il y avait même des biblots de glace éternelle et des vitrines de glace.

On disait aussi qu'elle était une dominatrice, offrant ses services à tous les individus fortunés, ou qui lui plaisaient, en manque de discipline... Mais, il n'avait rien vu qui corroborait ce ragot. De plus, elle était officiellement en relation avec le Brigadier en chef...

Lorsqu'ils arrivèrent au mur d'enceinte qui protégeait la villa, Kalver s'arrêta net. Il regarda autour de la porte, puis au-delà de celle-ci et demanda la permission d'entrer. Puis, il passa le portail.

Faerthurin rattrapa de justesse Serlace qui allait suivre son client. Le portail était en effet orné de protections magiques très dangereuses.

Ce n'était pas très grave, car du portail, ils pouvaient aisément voir Kalver qui s'était arrêté là et qui était en train de parler à Alisa et aux bardes Eümir et Syl'Marihil, la soeur et les deux amants de la jeune femme qu'ils venaient d'appercevoir. Ils avaient tous l'air d'avoir vu un fantôme et ils observaient manifestement quelque chose dehors.

Pour Serlace qui n'aimait pas être séparé de sa charge et qui étudiait attentivement les visages et le langage corporel des gens présents, la situation était tendue. Il pouvait voir les mâchoires crispées d'un demi-elfe qui avait franchement l'air de savoir se battre et le regard inquiet de chacune des personnes. Il n'aimait pas ça, quand les gens étaient à ce point inquiet, parfois, ils ne réagissaient pas bien et c'est là que le sang coulait pour rien.

D'autant plus qu'il s'était davantage renseigné sur la série de meurtres qui secouaient actuellement les couches sociales plus fortunées et de ce qu'il avait appris, chacune des situations avait dégénéré dans en raison d'un stress semblable, engendré par la jalousie, la frustration, la peur, etc.

Il serra inconsciemment le manche de son épée.

Kalver salua les gens qu'il venait de rejoindre, d'abord Alisa, puis Eümir et son regard se posa sur le demi-elfe et il marqua une pause, comme s'il le voyait réellement pour la première fois. Faerthurin étudia un instant son homologue et il cru comprendre la surprise de son patron.



« Messire! Je vous avais pris pour quelqu'un d'autre. Je me nomme Kalver Idriss. Veuillez pardonner mon impolitesse, mais quelque chose de grave m'amène ici. »

Kalver se tourna vers Alisa et Eümir « Cela m'arrange que vous soyez tout deux ici, ça ira plus vite. Je viens d'avoir une apparition des plus étranges. Vous n'en croirez pas vos oreilles, mais j'ai cru voir Dame Eliana couverte de sang se lécher les doigts et rire d'une façon démente. Est-ce une blague que vous voulez me faire? Eümir, écris-tu une suite à ton horrible opéra? Dis-le moi, car ce n'est pas drôle. »

Alisa et Eümir le fixèrent avec un regard neutre, puis Alisa tourna son regard inquisiteur et meurtrier vers Eümir. Le barde devint encore plus blême et nia vigoureusement de la tête.

« En ce moment, croyez-moi, j'aimerais que ce soit le cas. » ajouta-t-il.







Le demi-elfe prit alors la parole «  Il y a beaucoup de personne à avoir eu cette vision en très peu de temps. Caliphas est une grande ville et j'ai peine à croire qu'on puisse se promener ainsi dans les rues aussi rapidement sans créer d'émeute.

Alisa, en tant que sorcière tu pourrais peut-être comprendre de quoi il s'agit: est-il possible que c'eut été une illusion? Que quelqu'un cherche à nous narguer ou nous envoyer un avertissement quelconque? »

Chacun se regarda un instant avec un air désolé.

Alisa fronça également les sourcils d'un air pensif. Elle s'avança vers le mur, près de l'endroit où Eliana s'était tenue et se pencha, elle posa les doigts sur quelque chose et se releva. En leur montrant ses doigts pleins de cendre, elle dit « Ce n'était pas une illusion c'est certain! Mais ce que tu dis a du mérite Syl'Marihil, personne ne peut se déplacer aussi vite sans se téléporter. Ma soeur n'est pas capable d'une telle prouesse, à ma connaissance. Il est donc possible que nos yeux nous aient trompés. » finit-elle avec espoir.

Syl rejoignit lentement l'humaine et inspecta le site avec précaution et minutie.

Lorsqu'Alisa mentionna son nom, Faerthurin et Kalver restèrent interdits.



Syl s'avança vers Alisa, mais celle-ci s'éleva doucement dans les airs pour inspecter le haut du mur.

Quant à Eümir, il sortit par le portail et salua brièvement Faerthurin et Serlace avant d'inspecter l'extérieur du mur.

Alors que Serlace et Faerthurin regardait avec intérêt ce qu'Eümir faisait, leur attention fût de nouveau attirer par le demi-elfe à l'intérieur qui parlait sur un ton condescendant à Kalver.

« En temps normal je ne m'offusquerai pas, vous savez? Il m'arrive même de rechercher l'attention de la plèbe.

Mais là, avec ce que je viens de vivre, j'ai les nerfs à fleur de peau. Aussi je vous prierai d'être explicite: en quoi puis-je vous aider? »

Les yeux de Kalver s'écarquillèrent de surprise et il resta un moment bouche-bée.

Alisa releva la tête et la tourna vers eux intriguée.

Eümir passa la tête par la porte du mur pour voir ce qui se passait. Il fronçait les sourcils en secouant la tête d'un air réprobateur.

Le moment de surprise passa et les yeux doux de Kalver se plissèrent de colère. « Plè-be...  » répéta-t-il dans un murmure.

Avant que Serlace ne traverse la porte pour porter assistance à son patron et se fasse possiblement désintégrer par les protections magiques, Eümir traversa rapidement la porte et alla poser sa main sur l'épaule de la magnifique cape emplumée, puis il se pencha à l'oreille du mage et lui murmura quelque chose. Les mâchoires de l'homme blond se crispèrent et de décrispèrent. Finalement, il répondit à Syl sur un ton froid mais poli.

« Vous m'avez fait penser à quelqu'un d'autre, mais vous n'en avez certainement pas les manières. »

Il se tourna vers Alisa et lui lança « Si jamais je peux vous aider à percer à jour le mystère qui nous occupe dame Dublesse, faites-le moi savoir et il me fera plaisir de faire tout ce qui sera en mon pouvoir. »

Alisa hocha la tête, pleine de gratitude.

Il tourna le dos aux personnes assemblées dans la cour et ressortit sans ajouter un mot.

Jamais Serlace et Faerthurin ne l'avait vu aussi en colère. Ses yeux ambres semblaient brûler d'une furie à peine contenue. Ils lui emboîtèrent le pas.



Désolée pour le pavé, mais ces événements ont déjà eu lieu, et je ne pouvais que faire de vous des spectateurs...

Modifié par un utilisateur mercredi 5 février 2014 16:14:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alisa surprise de la remarque de Faerthurin lança une incantation pour déterminer si les cendres étaient magiques ou non. La femme semblait réellement découragée.

« Il y a en effet une aura résiduelle de magie. Je ne comprends pas, les non-vivants et les morts-vivants ne sont pas magiques en soi... » Par sa réponse, Faerthruin déduisit que leur hypothèse était celle d'un non-vivant quelconque, mais il ne savait pas pour quelle raison.

Pour Serlace qui s'intéressait moyennement à la conversation et beaucoup plus aux réactions des gens, il semblait clair que tout ce beau monde était bien trop émotif et près de la situation pour pouvoir l'évaluer objectivement.

Faerthurin et Serlace remarquèrent qu'Eümir s'intéressait aux traces de pas et de mains et à leur taille. Celles-ci correspondaient assurément à une femme ou à un être délicat.

Ils n'eurent toutefois pas le temps d'observer davantage avant que Kalver ne parte. Cependant, en marchant, Serlace s'aperçut que les traces de pas ensanglantées s'arrêtaient nettes quelques mètres plus loin.

Kalver se tourna vers son assistant et son regard d'abord furieux s'adoucit rapidement.

« Tu as raison, je n'y avais pas songé, mais ce n'est pas impossible. » Il changea de cap et se dirigea vers les Archives.

Modifié par un utilisateur mercredi 5 février 2014 20:46:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

j'ai enlevé neige et remplacé par herbe, car ce n'est pas l'hiver, les empreintes étaient visibles en partie sur le mur et sur l'herbe entourant le mur d'enceinte.

Kalver regarda son garde du corps songeur.

« Montre-les moi! » Serlace s'exécuta et bientôt, ils furent tout trois penchés sur les traces. Effectivement, celles-ci s'arrêtaient brusquement.

La femme et les deux autres hommes discutaient avec animation trop loin pour les voir ou les entendre.

Serlace peut faire un jet de Survie...

Modifié par un utilisateur jeudi 6 février 2014 14:19:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Avec grand intérêt ! La réponse devrait s'y trouver... Ou du moins nous trouverons sûrement des pistes. »Conclut le jeune demi-elfe d'un air apaisant et le sourire chargé d'espoir. La recherche amène à la connaissance, et la connaissance au pouvoir !

Faerthurin fit un geste de la main courtois pour laisser leur employeur ouvrir le chemin des archives.

Modifié par un utilisateur jeudi 6 février 2014 16:14:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les trois hommes se dirigèrent donc vers cet immense campus nommé les Archives de Quarterfaux. Cet établissement académique prestigieux expose et conserve les reliques, les articles uniques, les curiosités et les documents de la collection royale. Il héberge également un campus satellite de la célèbre École des sciences Sinkomakti de Rozenport, là où enseigne Kalver et Alisa, notamment.

Ils se dirigèrent vers la bibliothèque et une fois à l'intérieur, Kalver demanda audience avec la conservatrice Regan Saramul afin de lui demander la permission d'accéder à une collection privée des Archives. Comme le sujet de la possession était très dangereux, l'accès y était en effet restreint.

Kalver étant l'un des professeurs de l'école et un noble de surcroît, la conservatrice ne les fit pas attendre.

Kalver lui dit qu'il devait étudié un phénomène qui lui avait été rapporté et qu'Mil souhaitait écarter l'hypothèse farfelue et superstitieuse de la possession. La conservatrice lui sourit, mais l'incita tout de même à la prudence.

Elle les escorta elle-même jusqu'à ladite collection, qui se trouvait duex étages sous la terre. Elle les fit entrer et reverrouilla la porte derrière eux, après leur avoir dit de sonner la cloche quand ils seraient prêt à repartir.

Cette collection se trouvait dans une immense pièce aux murs de pierre qui était éclairée par la magie (pas question d'y entrer une flamme). Des protections magiques étaient inscrites sur les murs, pour empêcher quiconque de faire la magie du feu, pour tempérer l'humdité ambiante et pour empêcher une quelconque entité invoquée de sortir de la pièce. Il y avait des pièges à créatures extraplanaires un peu partout. C'est du moins ce que Kalver vous expliqua.

Serlace, comme la majorité du peuple, se méfiait de la magie et l'idée même qu'une créature puisse s'emparer de son corps lui glaçait le sang. Mais sa tolérance pour la magie était plus grande que d'autres, sinon, il n'aurait jamais accepté de travailler pour un mage.

Je vous rappelle que le peuple ustalavois est très superstitieux et xénophobe dans l'ensemble. À cause de son histoire, le peuple se méfie beaucoup.

« Excuse-moi d'avoir qualifié ton idée de farfelue, mais je voulais qu'elle nous laisse entrer sans trop poser de questions. Par où voudrais-tu commencer les recherches?

Serlace, quand nous aurons une meilleure idée de ce à quoi nous avons affaire, je vous enverrai faire quelques commissions. Entre temps, je vous invite à vous reposer un peu. Les livres qui sont ici contiennent un savoir dangereux... aussi, il serait préférable de vous abstenir de les lire. »

Faerthurin nota la remarque de son ami avec un sourire complice.
« Ne t'en fais pas, j'avais bien compris. Ce n'est pas une collection qu'on accède facilement... »Ajouta-t-il en appréciant l'amplitude de la bibliothèque en face de lui, effleurant les livres du bouts des doigts.
Il marqua une pause pour mieux admirer l'endroit où il se trouvait et répondit :
« Nous devrions guère avoir d'idées préconçues sur de tels phénomènes. Cependant, je pense que cela serait les tours d'un extérieur, du genre démon. Ou en relation avec un Dieu ou une Déesse représentant la folie, la démence... Comme Lamashtu. Après tout, la plaie du monde n'est pas si loin de l'ustalav, n'est-ce pas ? »

Modifié par un utilisateur vendredi 7 février 2014 17:05:17(UTC)  | Raison: Correction