Voyant que les apparitions d'Eliana semblaient finalement réelles et pas seulement une illusion pour déranger ses proches, Arken se dit qu'elle n'aurait pas du être complètement insensible la veille. Elle s'excuserait auprès de Syl lorsqu'elle en aurait l'occasion, et puisqu'Eümir s'était assis à ses côtés, elle déposa une main sur son genou, pour essayer de le réconforter un peu, si cela était possible.

Le récit du baron Hart lui apprenait quelques éléments nouveaux, dont la mention de l'implication possible d'une créature morte-vivante. Cela l'embêtait assez... Je n'ai vraiment aucune envie d'enquêter la-dessus...

« Ce n'est pas si étonnant, Faerturin : si la magie de ces broches est puissante, est-ce que cela n'implique pas que des gens au moins très riches ou très puissants, voire les deux, soient derrière tout ça? Ou du moins que des personnes souscrivant à ces critères commanditent cette affaire. L'utilisation de ce Clan fait alors du sens : ils voulaient récupérer les bijoux avant qu'on ne puisse les étudier. Mais je comprends maintenant pourquoi ce ne serait sans doute pas judicieux de s'attaquer à cette guilde, qui doit avoir des moyens énormes à sa disposition et la protection des puissants, à qui elle est utile... »

« Effectivement, le seul rapprochement possible est le terme de folie inscrit en Aklo sur les murs de la prêtresse et au cœur de l'affaire des meurtres, qui est des plus ténu et très possiblement fortuit. »

« Le lien avec ce Dagur semble très mince, mais qui sait... Il faudrait effectivement en parler avec l'inspectrice, pour voir si c'est un plan réalisable : il doit tout de même y avoir beaucoup de prêtres dans la ville, cela prendrait peut-être trop de temps ou de ressources. Si c'était le cas, les prêtres des religions déjà touchées accepteraient peut-être d'aider dans cette entreprise d'envergure. »

Lorsqu'Eümir quitta la pièce en compagnie de Narir, elle ramena sa main à elle, curieuse de savoir de quoi ce dernier voulait entretenir le barde. Lorsqu'il revint, elle ne cacha pas sa surprise devant la nouvelle du tatouage.

Étrange que je n'ai rien remarqué la nuit passée tout de même...

« Derrière la tête? Sur la nuque, ou directement sur le crâne, donc sous les cheveux?

Si le tatouage est d'origine magique, ça peut n'avoir pris qu'un très court instant pour le faire, et Eümir pourrait avoir été inconscient. Si c'est lié aux poupées, il serait logique que le tatouage date de l'épisode dans la maison, ou qu'il ait été fait depuis. »

À la remarque de Syl, Arken faillit prendre la parole pour défendre Eümir : à regarder le demi-elf, elle ne doutait pas qu'il se soit déjà mis lui aussi dans des situations dangereuses. Elle se tut au final, jugeant qu'Eümir était plus qu'apte à se défendre et que ce serait l'insulter que d'intervenir directement.

Faerthurin réfléchit à ce que pouvait bien dire la phrase inscrite sur le mur...Les Dieux ne peuvent rien contre la folie de l'aube des temps...

Ses réflexions furent interrompu par la déclaration de Narir qui laissa de demi-elfe bien perplexe...
Il réfléchit à toutes ces nouvelles informations.

Faerthurin prit le temps de rassembler ses idées puis conclu :
« En réfléchissant sur vos dires, prêtre Selvan, les mots me rappel vaguement quelque chose.

...

Enfin je pense que nous devrions visiter la noble famille de notre ami Narir. Cela ne peut que nous être utile.
Cependant, si cela peut sauver du temps l’idée de Serlace s’avérait perspicace, nous devrions peut-être nous diviser. Un groupe pourrait enquêter sur les personnes qui côtoyaient la pauvre prêtresse et se renseigner sur la possibilité qu’Eliena lui ait rendue visite.  »Proposa le jeune demi-elfe d'un léger.

Une lueur brilla dans son regards pendant un instant alors qu'il gardait le silence. J'aurais peut-être la chance d'apprendre de nouveaux sorts en visitant le baron Darastrice.

Fearthurin resta perplexe à la réflexion de Selven. Il prit une pause pour siroter son vin et déclara :
« Ne serait-il plus judicieux que les grands mages de la Baronnie de Darastrice examinent notre amis en premier temps et qu'ensuite que les prêtres de Pharmesa sanctifient notre ami ? Nous pourrons peut-être remonter à la source de ce tatouage magique...
Quoi qu'il en soit restons prudent. »

Eümir était reconnaissant à Selven de sa sollicitude. Il avait maintes fois rencontré le prêtre sur les routes du pays et si celui-ci aimait bien entendre les histoires ou les chansons qu'Eümir avait à raconter et partager un bon repas, voire une bonne bière avec lui, Eümir savait que Selven n'avait pas confiance en la magie, mais il ignorait pourquoi, peut-être cela venait-il simplement de son milieu ou peut-être que quelque chose de terrible s'était passée. Quoi qu'il en soit c'est avec un ton poli et reconnaissant qu'il dit:

« Merci mon père, mais je dois vous avouer que j'ai peu d'affinité avec le clergé de Pharasma de cette ville. Comprenez-moi bien, cela n'a rien à voir avec la déesse, mais tout à voir avec ceux qui la représentent. » ce disant, il traça la spirale de Pharasma sur son ventre.

« Pour ce qui est du clergé de Iomedae, je suppose qu'il faudrait voir s'ils peuvent m'aider, mais sinon, les Darastriss de Rozenport sont très doués. Je crois qu'ils pourront peut-être m'aider. »

Il paraissait un peu déconfit par les événements. Il se rassit sur l'un des divans et voulut se passer la main dans les cheveux avant de se rendre compte qu'ils étaient noués sur sa nuque. Il se contenta donc de se frotter les tempes.

Modifié par un utilisateur mercredi 12 mars 2014 18:40:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

En regardant attentivement Arken, Serlace surprit de voir et deviner autant de choses sur elle. Il se dit que c'était une personne très intéressante et qu'il pourrait lui demander ses origines et d'où elle avait acquis ses manières de soldats. Il se mit aussi à penser au fait qu'ils pourraient échanger leurs expériences respectives et quelques passe d'armes pour évaluer son niveau. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait plus mené un vrai combat pu eu des passes d'armes intéressante.

Puis, sortant de ses pensées et revenant au présent, il répondit à la remarque de Faerthurin :

« C'est exact. Cependant, je n'aime pas trop la magie mais je la tolère. Je pense que tout le monde ici l'a compris.Mais ça ne m'empêche pas de réfléchir à la question.
Supposons, qu'à chaque que l'on prononce ce mot et qu'Eümir ait une absence, quelqu'un lui insuffle des idées dans la tête et des suggestions afin de nous induire en erreur ou que cette dite personne lise dans son esprit tout ce qu'on a put dire en sa présence et connaisse donc comment nous nous organisons. Si c'est le cas, nous aurons quelques problèmes pour continuer d'enquêter je pense. »

Modifié par un utilisateur mercredi 12 mars 2014 11:15:17(UTC)  | Raison: tournure de phrases

S'étant placé légèrement en retrait pour voir la scène dans son ensemble, Syl resta surpris par l'attitude d'Eümir et par son ignorance complète de sa situation.

Il le désigna ostentatoirement du doigt et murmura deux paroles.

Incantation de Message

Narir se rendit compte qu'il n'avait pas tout expliquer le fond de son idée de base et que cela avait sous-entendu un voyage que personne ne voulais faire en ce moment. Il pris donc la parole pour éclaircir ses pensées.

« Désolé si je ne me suis pas bien expliquer la première fois, mais je ne comptais pas aller à Rozenport dès demain, je pensais effectivement rendre visite à Elric qui enseigne à l'académie de Caliphas. Nous verrons s'il est nécessaire de faire appel à mes autres frères par la suite. Pour les broches, nous devrons peut-être tenter de communiquer avec Zed. Il a un intérêt pour tous les aspect de la magie et il a étudier la magie divine également. Bref, je suis conscient qu'un voyage à Rozenport nous ralentira beaucoup dans la poursuite de notre enquête. »

Serlace tilta de suite qu'Eümir n'avait pas parlé d'un certain sujet l'impliquant directement. Et ce sujet, c'était les poupées. Il réfléchit un peu afin de savoir s'il en parlait ou pas et se décidé pour le mentionner.

« En effet, il me semble que vous avez oublié d'oublier un certain sujet. »