Arken commençait à s'inquiéter pour Eümir, se demandant jusqu'où la compulsion du tatouage pouvait aller. S'il oublie jusqu'à l'existence des poupées...

« Eümir, je suggère que vous soyez examiné au plus tôt par... toute personne ayant des connaissances avancées en magie arcane. Et que l'un de nous vous accompagne, pour pouvoir expliquer le problème... »

Elle ajouta, après une courte hésitation :« ...puis, s'il le faut, par les prêtres d'Iomédae, qui doivent s'y connaître en magie divine. »

« Il faudrait aussi que quelqu'un analyse le livre de comptes de l'artisan créant les broches : il pourrait contenir un indice ou une piste menant vers les individus qui ont enchanté les broches, voire vers la personne qui a commandé leurs créations. »
Elle assumait que Faerthurin serait le meilleur candidat pour cette tâche : un mage se doit d'avoir l'esprit logique, de remarque les détails, etc.. Et elle n'avait surtout aucune envie de s'y coller.

« Je crois que le clan de la Méduse devrait être notre dernier recours, pour éviter qu'on se fasse un autre ennemi puissant tout de suite. Par contre, je ne doute pas qu'il soit possible de les faire parler, si on en venait là : personne n'est infrangible. »

Elle serait sans doute allez faire un tour au Boudoir de la veuve si son physique avait été plus anodin : en l'état, elle ne tenait pas à entacher le nom du Comte, et le sien. Les rumeurs allaient déjà bon train...

« D'ailleurs, parlant du Clan... J'imagine qu'ils ne resteront pas sur un échec : les broches devraient être gardées par plusieurs personnes jusqu'à ce qu'elles soient en lieu sûr, pour éviter de les perdre.

Et je suggérerais aussi qu'on les sépare : chacun devrait en conserver une dans un sac ou une bourse, enveloppée d'un tissu ou dans une petite boîte, pour qu'on ne leur touche pas. Ainsi, si la mallette les contenant nous était dérobée, nous pourrions encore faire inspecter celles que nous avions chacun sur nous. »

Elle se doutait que cette précaution ne serait pas bien accueillie par certains, mais tant pis. Mieux valait être trop prudent que pas assez, vu les enjeux.

« Pour ma part, je préférerais escorter et surveiller quelqu'un ou quelque chose : soit les broches pour les apporter au frère de Narir, soit Eümir pour qu'il soit rapidement examiné. »

Selven hocha la tête tout en continuant de fixer la fumée de sa pipe. «  Je suis d'accord avec dame Caromarc, le baron Hart me semble plus que qualifié pour étudier les comptes de cet artisan. De même, séparer les broches pour les transporter et même pour ce soir est une excellente idée. Mais, je ne vais pas vous accompagner. Je refuse de me laisser intimider, je ne serais pas un Voyageur si on pouvait aussi facilement m'empêcher de vagabonder seul à mon aise. J'ai déjà pris des engagements pour demain. Je dois faire un rapport à l'inspectrice Löwe, comme je l'ai promis, et je dois me rendre dans les Cairns. Dépendamment des désirs de ses habitants, je vais peut-être devoir y passer la journée...  »

Se tournant vers maître Syl et pointant le livre rapporté du lieu de culte sous les Cairns, «  Nous avons déjà un homme compétent qui étudie les origines et les documents relatifs à ce culte. Son nom est Guillaume Dublesse, le gardien des tableaux. Je crois que ce livre devrait lui être remis car il est déjà au fait de ce culte. Vous pourriez peut-être vous en occuper mon ami?  »

Modifié par un utilisateur samedi 15 mars 2014 13:22:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

Narir avec un peu d'impatience dans la voix d'une personne fatigué qui trouve que la discussion commence à s'éterniser et que personne ne semble prendre de décision... Il a l'impression de tourner en rond et il a envie d'aller se reposer avant demain.

« Bon, je propose donc que Arken, Eumir, Faerthurin et moi-même nous rendions chez dame Alisa demain matin et que nous allions consulter mon frère par la suite.

Les autres pourront aller faire un compte-rendu a l'inspectrice Lowe et ensuite poursuivre l'enquête auprès des différents cultes que l'image d'Éliana pourrait attaquer ou aider Selven dans sa tâche de demain en se rendant dans les Cairns. »

Narir ajouta en regardant brièvement Eumir et par la suite Arken pour voir s'ils semblaient dans le même état que lui...

« Maintenant, si tous le monde est d'accord, nous pourrions aller nous reposer. La journée a été longue et la nuit dernière rempli d'émotions et très courte également. Demain sera une autre journée assez bien rempli également. »

Modifié par un utilisateur lundi 17 mars 2014 12:38:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Serlace regarda tout le monde à tour de rôle a essayé de savoir quelle était la meilleure solution. Finallement, il rejoignit l'idée de séparer les broches et souscrit à l'idée de Narir.

« L'idée de séparer les broches est excellente. Tout comme celle d'aller sur deux fronts en même temps. Cependant, en ce qui me concerne, je n'ai "enquêté" sur aucune affaire. On s'y est retrouvé mêlé car hier matin nous avons vu Eliana par la fenêtre et dans un drôle d'état.
Je n'ai donc aucun compte rendu à faire à l'inspectrice. Cependant, j'irai là où ma présence est nécessaire ou, où on me dit d'aller »

Modifié par un modérateur mardi 18 mars 2014 14:01:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Selven se leva, et tout en mordant sa pipe, il dit «  Bon maintenant que tous les préparatifs sont réglés, je vais aller me coucher, je suis épuisé.  » Se retournant vers ses deux compagnons du lendemain, «  Je planifie me rendre chez l'inspectrice aux premiers rayons du soleil. Quant à notre rendez-vous dans les cairns, il n'ai prévu que pour midi, ce qui devrait nous laisser le temps de passer par le temple de Pharasma pour poser nos questions.  »

Il souhaita ensuite une bonne nuit a tous, fit un petit signe de Desna en marmonnant une prière pour que Cynosure veille sur les dormeurs et se rendit dans sa chambre. Entre ce clan de la Meduse et notre pauvre Eumir manipulé, mieux vaut prendre des précautions. Il barricada sommairement la porte et la fenêtre avec des meubles de la chambre, si quelqu'un essaie d'entré, cela fera assez de bruit pour me réveiller. Il se lava ensuite le visage, le cou et les bras avec le bocal d'eau et se coucha pour la nuit.

Voyant Eümir sortir, Serlace eu un mauvais pressentiment et décida de l'accompagner à bonne destination. Il avait été engager pour protéger la vie des gens et c'est ce qu'il ferait ce soir.

Il prévint les autres et surtout Faerthurin :

« Veuillez également m'excuser, mais je vais accompagner Eümir à bonne destination. Il ne me semble pas sage de le laisser, surtout s'il est également posséder ou que l'on se fait observer. Gardez donc les broches, j'en prendrai une à mon retour ou Faerthurin me la fera passer.
Je vous dis donc à demain. »

Puis, se tournant vers son compagnon :

« J'imagine que vous rentriez de ce soir ? Je vous en prit, attendez mon retour, je ne devrai pas être long. Si vous décidez de rentrer sans, moi, faites en compte-rendu à Kalver »

Syl avait suivi sans un mot Serlace et Eümir.

Il n'appréciait pas particulièrement Alisa mais elle était inquiète pour Eliana et il avait des informations à lui apporter.

Et si Eümir voulait s'y rendre dès ce soir, alors tant mieux: imaginer le barde se faire fouiller le cerveau par une sorcière des glaces, ça n'avait pas de prix.

Modifié par un utilisateur jeudi 20 mars 2014 17:10:49(UTC)  | Raison: Non indiquée

Arken était soulagée que d'autres se proposent pour accompagner le barde : ça lui évitait des choix et des questionnements tout aussi désagréables les uns que les autres.

Elle réalisa cependant après leur départ qu'ils n'avaient pas déterminé de lieu ou d'heure de rendez-vous pour le lendemain... et que Narir était parti avec toutes les broches. Elle venait de se lever pour se lancer à la poursuite du petit groupe lorsque Narir revint, justement pour faire le partage des bijoux.

À la demande du jeune homme, le sourire d'Arken se figea, puis disparut.
« Je... c'est que je dois encore discuter avec le comte ce soir, donc je pensais rentrer bientôt... »

Puis elle réalisa, trop tard, que la demeure d'Alisa devait être dans le même quartier que la sienne.
« ... mais j'imagine que je pourrais vous escorter jusqu'à votre destination, si c'est près de la demeure Caromarc. »

Arken rangea la broche dans une pochette de tissu qu'elle plaça sous sa cuirasse pour plus de sûreté, après avoir remis celle-ci.

« Faerthurin, merci de vous occupez de ce livre de comptes, je vous souhaite une bonne nuit et à demain. »

Elle quitta ensuite la maison du barde en compagnie de Narir. En espérant que mes talents ne soient pas nécessaires...

Voyant que tout le monde allait l'accompagner chez Alisa, ce qu'il n'avait pas prévu, Eümir se demanda soudainement si c'était la chose à faire.

Il revint dans sa demeure et dit à sa servante que s'il n'était pas revenu au matin, elle devait avertir le père Selven de l'endroit où il pourraiit le trouver, soit chez Alisa et lui faire venir, à son choix, un cocher ou un guide à pied.

Puis, il ressortit et fit signe à tout son entourage de le suivre. Il arrivèrent rapidement en vue de la porte Sud-Est et les gardes en poste les reconnurent et les laissèrent passer.

Il traversèrent le pont et arrivèrent en vue de du quartier noble, situé autour de l'immense édifice des Archives, un peu plus au Sud-Est, on voyait en haut de la colline l'asile et on devinait l'immense manoir de la comtesse Caliphvaso.

Ils arrivèrent chez Alisa sans encombre, aucune trace de l'ordre de la Méduse.

Ceux qui avaient l'anneau permettant de passer la barrière magique qui protégeait la maison d'Alisa passèrent la porte du muret de pierre et demandèrent aux autres d'attendre un instant. Ils cognèrent à la porte de la maison et expliquèrent brièvement la situation à Alisa qui les invita tous à entrer. Arken en profita pour prendre son congé. Elle n'avait absolument pas l'intention d'entrer chez cette sorcière.

Elle les mena vers le célèbre boudoir bleu où des reliques de toute sorte étaient conservées dans des présentoirs de glace. Elles les invita à s'asseoir et un serviteur d'ombre vint leur servir de l'eau dans des verres qui semblaient fait de verre, mais qui conservait l'eau agréablement froide.

« Que puis-je pour vous? Eümir était assez vague. » demanda-t-elle en arquant un sourcil parfait.

Alisa était une femme à la beauté remarquable, mais froide comme l'hiver et son ton était tout aussi glacial. Ses yeux ambres ne réussissaient pas à réchauffer son visage.

Narir, qui n'éprouvait pas la même hésitation que Syl ou Eümir, lui narra le problème, alors qu'Eümir perdait la carte, une fois de plus.

Elle sourit brièvement Narir pour l'encourager, puis dévisagea attentivement le barde, fit quelques tests et regarda le symbole derrière sa nuque.

« Hmm... »

Elle marmonna quelques mots magiques, puis fronça les sourcils, elle essaya autre chose, toujours sans succès. Les intéressés peuvent faire un jet de connaissance (religion) pour identifier les sorts.

« C'est étrange, tout laisse présager qu'il s'agit d'un croisement entre un symbole de justice et une malédiction. Je n'ai jamais rien vu d'aussi complexe. Mais j'ai déjà entendu parler d'une telle chose. » Elle marqua une pause et Eümir la regarda inquiet.

« Je vais devoir m'informer davantage, mais si c'est ce que je pense, ça va prendre des volontaires. Si vous voulez aider Eümir, revenez demain matin. Plus vous serez nombreux, mieux ce sera à mon avis.

Eümir, retournez vous coucher chez vous, mais soyez ici à la première heure. »

Elle se leva.

« Je vous souhaite une bonne fin de soirée. Syl, j'aimerais te parler un instant. »