Mainleste sourit à la réaction de Kara puis se renfrogna quand l'autre orgueilleux se mit à parler. Pour une fois, il ne cherchait pas à se faire discret, mais ne se mettrai pas sur e devant pour autant.

Il continua donc à boire tranquillement sa bière jusqu'à ce que Farouk fasse sa tirade pour rabattre le caquet de l'autre. A ce moment, il s'étouffa et partit dans un fou rire incontrôlable tellement il était content de l'évolution des choses et imaginait la réaction de Lonjiku à l'avance.

Il se tourna vers le mage et lui dit :

« Franchement excellent, commande ce que tu veux à boire, je te l'offre et pour la peine, si tu veux je te filerai un coup de main au besoin, ça vaut le coup d'être en ta compagnie pour des moments comme celui-là. »

Puis il repartit en s’esclaffant de plus belle.

Mainleste regarda l'évolution de la situation pour pouvoir intervenir le moment venu ou si quelque chose clochait.

Il fut très surpris de la déclaration du père d'Ameiko quand celui-ci parla de la déshériter et son choix ne le surprit guère, il en connaissait un peu sur Ameiko pour se douter de sa réponse. Mais la réaction du père le surpris très désagréablement et se dit qu'il serait temps d'agir même si ça ne le regardait en rien. Et il pourrait toujours demander à Ameiko la raison de la venue de son père ici.

Il posa la main sur son épée courte et dit très calmement mais avec froideur :

« Je pense pour vous qu'il serait temps de partir. Votre fille a fait son choix et vous ne pouvez pas l'y forcer.
Ça serait une très mauvaise idée car elle pourrait vous faire mal et puis la violence dans une auberge n'est jamais bon. On ne sait pas ce qui risque d'en découler ni qui pourrait se trouver au détour d'une ruelle sombre à la suite de ça... »

Il laissa délibérément sa phrase en suspens de manière à ce que tout le monde y réfléchisse. Personne n'aimera ce qu'il venait de dire, surtout pas Ameiko d'ailleurs, les clients, il ne savait pas trop comment ils allaient réagir. Mais les réactions qu'il attendait étaient celles de ses compagnons et du père d'Ameko.

Modifié par un utilisateur mardi 1 juillet 2014 20:23:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

De par le coup de sa fille, Lonjiku tomba sur les fesses choqué, sali et honteux, la louche glissé de la main d'Ameiko reposant à terre à coté de lui.

Il regarda bêtement sa fille puis Mainleste qui prit la parole, déglutissant péniblement il essaya de se relever tout en ne lâchant pas l'halfelin du regard, mais sa main glissa dans la sauce et il s'étala de nouveau par terre.
Il ne répondit ni au mage ni halfelin bien que ses lèvres remuèrent, elles n'émirent aucun sons.
Se relevant tant bien que mal en marmonnant dans sa barbe, il commença à reculer hagard, son regard passant d'Ameiko à votre table. Arrivé à la sortie, il fixa de nouveau sa fille, déglutissant péniblement.

« Pour moi tu es aussi morte que ta mère. »
Et sur ces paroles il sortit de l'auberge.



Ameiko accusa le coup des dernières de son père, les yeux brillants elle se reprit et ramassa sa louche.

« Je vais devoir changer de louche, il me semble pas avoir mis du ragoût d'abruti au menu ce soir. »
Ce qui fit éclater de rire les clients de l'auberge, certains allant même jusqu'à lancer de quolibet sur la sorti du père Kaijistu.

Elle se retourna vers votre table.
« Désolé pour ce spectacle et qu'il vous ai importuné. Je vous apporte une tournée de bière pour me faire pardonner.
Mainleste merci de m'avoir défendu mais je ne souhaite pas la mort de mon père malgré tout ce qu'il dit et fait, il reste encore mon père.
 »

Apres avoir légèrement touché l'épaule du halfelin, elle repart vers sa cuisine.

Modifié par un utilisateur jeudi 3 juillet 2014 17:38:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Après cet incident "familiale", la soirée reprend avec son entrain habituel. Aldern continue de faire du charme et de discuter avec Kara (et plus ou moins avec les autres aussi). Certain des villageois viennent contredire les paroles du vieux Kaijistu, et vous offrir des coups à boire, ou simplement faire plus ample connaissance.

« Ne vous inquiétez il ne faut pas l'écouter, c'est un vieil homme aigri.  »dit un vieil halfelin en fumant sa pipe
« En plus il n'a pas de leçon à donner à personne vu ce qu'est devenu sa famille. » Affirme un homme blond portant fièrement une grosse barbe.
« Heureusement que notre petite Ameiko vole de ces propres ailes maintenant. » Renchérit une bonne femme rousse

Ameiko enléve son tablier et vient s'installer à votre table, venant blaguer avec Mainleste.

Au bout d'un moment Aldern se lève et prend la parole.

« Je me vois dans l'obligation de vous laisser, je n'ai que trop tarder de m'occuper de mes affaires. Mon manoir du sud à besoin, encore de travaux, je partirai demain matin à la premiére heure. Non, ne pleurer pas j’espère que Desna ferra que nos routes se recroiseront de nouveau, n'oubliez pas si vous allez à Magnimmar venez me rendre visite je serais surement de retour la bas. »

Baisant la main de Kara.
« Mademoiselle votre absence sera une torture de chaque seconde, je garderai le doux souvenir de votre sourire et de votre adresse au tir dans mon cœur. Vous serez toujours la bienvenue à ma table. »


Après quelques dernières flagorneries, il vous dit au revoir et monte dans sa chambre, suivit d'un soupir venu du fond du cœur d'Ameiko.
« La soirée a été riche en émotion de mon coté, je me vais me coucher aussi. Je vous redit mais vous pouvez rester ici autant que vous le souhaiter. »

---

Le lendemain le soleil essaye de percer à travers un lourd manteau de nuage gris, pour éclairer PointeSable et réchauffer les cœurs qui se remettent peu à peu du drame d'il y a deux jours. Mais malgré ce temps maussade la vie reprends peu à peu dans le village côtier.

La matinée passe, un crachin force les gens à préférer rester chez eux que dans les rues. En fin d’après midi vous entendez plusieurs personnes qui disent avoir vu Shalélu et cela semble les étonner car on l'attendait pas avant 2 ou 3 semaines. Mais c'est surtout son regard inquiet et son air ombrageux qui rendent inquiets les gens.

Vous avez à peine le temps de débarquer qu'une garde vient vous inviter à une rencontre à l’hôtel de ville avec le prévôt, la maire et Shalélu.
« Vous aviez demandé à la voir, parait-il. »

Vous êtes introduits rapidement dans le bureau du maire, où se trouve le prévôt debout qui vous salut avec un air sombre, la maire Deverin assise derrière son bureau, qui vous remercie chaleureusement pour l'aide apporter à PointeSable,et une elfe (ou demi-elfe) athlétique autant que vous pouvez en juger, habillé de cuir sombre, une cape verte sur la chaise et un gobelet entre les mains. Elle se lève pour vous saluer, et le prévôt la présente.

« Voila Shalélu Andonossa, dont je vous est déjà parlé, un membre non officiel de la garde de la ville. »
Cette formule fait sourire l'elfe.
« Shalélu voici la nouvelle moisson de héros de PointeSable. »

Se retournant vers vous.
« Vous devez savoir que Shalélu est la protectrice des fermes éparses de l’arrière pays de Pointesable. C'est également la plus grande experte en gobelin que je connais, surement parce qu'elle doit être détester par l'ensemble des tribus gobelines de la région. Elle est une épine dans leur pieds, une épine bien enfoncée qui fait mal et qui fait bien saigner de leur sang vert. Enfin bref, elle est là car elle avait quelque chose d'important à me dire... »
Il la regarde avec toujours son visage fermé.
« Et je me permet de vous le résumer car vous avez était les principaux acteurs de la défense de la ville mais aussi car vous avez pris au sérieux cette menace.
PointeSable n'a pas été le seul endroit qui a eut des ennuis avec les gobelins ces derniers temps, il y a eut une augmentation tout le long de la route de la côte Oubliée et e, particulier entre le Bois-aux-Orties et le Bois-Moussu. Hier à peine un groupe de gobelins a brûlé une ferme au sud du Bois-Moussu jusqu'au fondations. Heureusement Shalélu était dans les parages et elle a réussi à sauver la famille et à repousser les gobelins. Ne vous inquiété par la famille réside pour l'instant dans une ferme voisine, mais le problème des gobelins ne se réglera pas tout seul. »

Shalélu se racle la gorge et le prévôt se tait et croise ses mains derrière son dos.

« 
Si vous permettez Bélor je vais compléter vos dires. »
Elle se retourne vers vous.
« 
Bélor m'a raconté vos exploit contre les gobelins. Je vous félicite. Ces dernières années, je me suis efforcée de les empêcher de causer trop d'ennuis dans les environs, mais ce sont des petits nabots tenaces et prolifiques. De la mauvaise herbe qui mord.
Il y a cinq grandes tribus gobelines dans la région et en général, elle sont plutôt douées pour se tenir mutuellement en respect à coup d'escarmouches intertribales. Cependant, d’après ce que j'ai constaté, les cinq tribus ont participé au raid de Pointsable. une bonne partie des gobelins de la tribu du Bois-Moussu auxquels j'ai eu affaire hier étaient déjà bien amochés et ils piaillaient énormément à propos des "grandes guibolles" qui avaient tué tant des leurs. D’après leurs descriptions et maintenant que je vois, je comprends de qui ils parlaient. On dirait que vous les avaient vraiment impressionnés.
Quoi qu'il en soit, je suis très inquiète de voir que les cinq tribus coopèrent. Elles ne s'entendent jamais entre elles, à moins qu'il n'y ait quelque chose d'important de prévu et pour prévoir quelque chose d'important, ils ont besoin d'un chef. J'ai bien peur que quelqu'un ne se soit installé chez les gobelins pour organiser les tribus. et au vu des derniers événements, ça ne présage rien de bon pour nous.
 »

Ces paroles sont suivis d'un silence de plomb.

Faisant tourner le gobelet entre les mains, Shalélu détailla MainLeste.

« Je pense que vous avez raison, je ne connais aucun gobelin assez malin pour manipuler quelqu'un qui veut traiter avec leux. Et pour ce qu'il en est de la description de cette personne... »
Elle poussa un soupir.
« Les gobelins ne sont pas très doués pour retenir la description des "grande guibolles", pour eux on se ressemble tous et qui plus est, ils ont chacun la sienne et ils veulent tous avoir raison onc ils s'embrouillent. Pour tout vous dire quand j'ai entendu parler de vous, vous faisiez 3 mètres et vous crachiez du feu par la bouche, ou vous étiez 50 et pas plus grand qu'eux, ou vous n'étiez que des ombres,voir celui que j'ai interrogé m'a même dit que vous aviez un ours enragé avec vous. »

Elle se massa les tempes.
« Je dirais que la description que vous avez eut doit correspondre à plusieurs personnes, je dirais 2 ou 3 peut être plus. Déjà que je m’inquiète que les tribus coopèrent mais si en plus ils sont allié à un autre groupe, ça ne peut rien engendrer de bon.
De quel tribu était le gobelin que vous interrogez?
 »

Fronçant les sourcils à l’annonce d'une profanation, elle se retourna vers le prévôt qui confirma d'un signe de tête.

« Une profanation!!! De qui? Ça ne ressemble pas du tout aux gobelins de la région, je ne connais aucun des leurs qui trempe dans de la magie nécromantique.
Les Pic-Charbon ont bien un druide mais je ne vois pas pourquoi il viendrait profaner une tombe ici. En tout cas toute les tribus pense être meilleure que les autres donc ça m'étonne pas qu'il vous ai dit ça.
 »

Le druide ne se sentait concerné par la scène entre la dame et son père. Il était même surpris de voir qu'ici, dans ce monde civilisé qu'on lui avait décris comme étant un endroit de lumière ou de tels actes de passion ne prenaient place. La venue de la rôdeuse l'émerveilla. Enfin quelqu'un qui pourrait comprendre à quel point la nature était en danger avec ces hordes de gobelins dans les environs. Ainsi, Kangee poursuivi sur la lancé de Deivon le guérisseur.

« Une sorte de cape magique avec des habiletés de réveiller les morts à été utilisé. Je ne me rappel n'avoir vu qu'une seule paire de trace d'homme autour de la tombe, ainsi que celle d'une poignée de gobelins. Je ne pense donc pas que nous faisons affaire avec un nécromancien, mais bien à une personne ayant beaucoup de ressources et des habilités dans l'utilisation d'objets magiques. »

Mainleste rigola franchement à la dernière remarque du prévôt et répondit aussi sec entre deux esclaffades :

« Croyez-moi, je ne pensais pas non plus qu'un jour quelqu'un viendrai m'adresser la parole et arrêterai de se méfier de moi. »

Puis reprenant son sérieux :

« Votre idée est excellente, mais l'inaction ici va peser. Et je ne crois pas me tromper en disant qu'à la longue mes compagnons et moi voudront bouger un peu et faire autre chose que se trimballer dans les rues.
De plus, il n'est pas prudent que vous voyagez seul. Les gobelins tentent sans doute des embuscades un peu partout et tout soldat que vous êtes, ils peuvent vous avoir par le nombre. »

Modifié par un utilisateur mercredi 16 juillet 2014 20:49:23(UTC)  | Raison: mauvaise balise

Deivon écoute les aventuriers s'exprimer, et c'est avec plaisir qu'il les entend proposer de rester.
«  Pour ma part je ne suis plus à une journée prêt passer à Pointe-Sable. J'avais prévu de repartir sur les routes mais cela peut attendre un peu. »dit le prêtre dans un sourire franc.