aester Grump lorgna Jodh quelques secondes, puis renifla et cracha.
Ben, j'suppose que vous pouvez camper dans le pré là... dit-il en pointant l'étendue herbeuse qui descendait en pente douce vers un petit rût vif et frais.

Les réfugiés installèrent un campement de fortune tandis que Kostin et les hommes d'armes pointesablois équipèrent et encadrèrent les miliciens et établirent des tours de garde autour du campement ouvert à tous vents. Le bivouacs se multiplièrent mais aucun air de musique ne se fit entendre parmi les pleurs des enfants et les cris des hommes et des femmes exténués et angoissés.

Maester Grump rassembla les gens occupants sa ferme, qui écoutèrent ce que les envoyés de Pointesable avaient à dire. Jodh et Lyod parvinrent à convaincre la petite assemblée de la nécessité de serrer les coudes et de se regrouper dans les grandes fermes solidement fortifiées de la région. Plusieurs volontaires se joignirent à la petite milice.

Les questions de Jodh reçurent quelques réponses.

« L'elfette là, Shalala machinsana, pour sur qu'on sait ou qu'elle est ! L'est toujours à rôder partout celle-là. Le Martel il a du aller chez la sorcière pour calmer son infection de verrues plantaires, rapport à ses sabots tout pourris, et il l'a vu là-bas, même qu'il paraît qu'elle était pas en forme et qu'un drôle de p'tit gars l'accompagnait, mais bon le Martel c'était pas son affaire pas vrai ! »
A la question de la direction de la maison de la sorcière, le vieux Grump pointa le chemin qui partait au Sud :
« Par là, c'est la dernière habitation avant la forêt. Parait qu'elle fait des trucs pas clairs avec ceusses de la forêt... mais bon elle est fortiche pour les verrues et autres alors... »

Kostin quant à lui apprit aux miliciens que le plan original de Nail devait être modifié. La patrouille avait pris trop de retard et il allait falloir accélérer les choses. Lui-même compter prendre ses quartiers dans la prochaine grande ferme fortifiée pour en faire le point central de la défense des terres agricoles et des messagers seraient dépêchés depuis ce point à cheval pour rallier les paysans et prévenir les bucherons. Kostin pestait contre l'absence de Gnosim et de Syrius, mais la jeune fermière qui désormais le suivait souvent parvenait à la calmer d'un simple regard. Le guerrier saint lui rendant régulièrement son sourrire.

Le guerrier saint sorti une carte approximative de ses fontes, celle qui avait été tracée par Nail à peine quelques jours plus tôt, alors que celà paraissait une éternité pour tous.
« Je compte prendre position avec le gros de la milice dans la ferme 13 ici, elle est lourdement fortifiée d'après mes informations et on devrait pouvoir tenir en cas de raids, le temps de regrouper et armer un maximum de paysans. L'idée ensuite serait de faire un convoi allant jusqu'à Pointesable en reprenant le chemin que nous avons pris, pour évacuer complètement la campagne et renforcer la ville tout en y amenant les réserves de vivre d'ici. Ce sera long, mais si les gobelins ne nous tombent pas dessus en force, ça pourrait être un vrai plus... Je garderai avec moi les miliciens pointesablois. J'ai besoin d'hommes d'armes d'expérience pour entraîner et encadrer les fermiers et pour faire les éclaireurs. Gnosim et Syrius ont du réussir à bien organiser la ville maintenant et quelques miliciens en plus là-bas ne feront pas une grosse différence contrairement à ici...

Demain, le convoi foncera vers la ferme 13, tandis que je ferait le tour des fermes sur le chemin pour pousser leurs habitants à nous suivre.

Votre présence ici serait un plus, mais votre place est à Pointesable Lyod. c'est là-bas que votre talent s'exprimera le plus. J'ai cependant un dernier service à vous demander. Si Shallelu est bien chez la mère de Gnosim, alors Jodh doit aller voir si il peut la ramener à Pointesable. Elle a peut-être des informations vitales pour la ville. Idem pour la mère de Gnosim. Acceptez-vous tous les deux de vous charger de cette mission ? Je serai plus tranquille si vous voyagiez ensemble sur ces routes dangereuses. »

Kostin haussa les épaules à la demande de Lyod :
« Faites comme vous voulez, tout dépendra, j'imagine, de l'état de Shallelu. J'enverrai de toute façon un éclaireur sur chacune des routes régulièrement histoire d'avoir des rapports fréquents sur la région en attendant de pouvoir faire mouvement avec tous les réfugiés. »
Le prévôt se passa la main dans les cheveux.
« Je n'imaginais pas me retrouver en pareille situation en venant assister à l'inauguration d'une cathédrâle... »

e lendemain, après un nuit agîtée au milieu du camp de réfugiés anxieux, Lyod et Jodh, accompagnés de la remarquable et remarquée Aya, menèrent leur monture loin de le ferme de Maester Grump où, dès l'aurore, les préparatifs des départs agitaient tout le campement.

Les miliciens et les fermiers qu'ils connaissaient les saluèrent et leur souhaitèrent bonne chance et les remercièrent pour tout ce qu'ils avaient déjà fait.

Kostin vint également les saluer et leur remit une gibecière avec des vivres frais et du fromage local, ainsi que trois objets magiques :
-un parchemin de graisse plutôt puissant
-un parchemin de poussière scintillantes puissant
-une étrange baguette d'os capables de produire de très puissantes flammes sur quelques mètres.
(il s'agit des objets figurants déjà dans le trésor, mais que Kostin avait pris sur lui et que personne n'avait récupéré pour l'instant...)

« Bon courage mes amis, que Desna veille sur vous ! »

La journée était un peu fraîche pour la saison, mais les chevaux tenaient chaud et Aya, qui observait toute chose avec un mélange d'intérêt et de méfiance, rendait la ballade plus distrayante que prévu. La rune thassilonienne qui apparaissait brillante sur le corps d'Aya et de Jodh évoquait l'effort, mais semblait légèrement tordue, comme mal copiée. Cependant, les connaissances de Lyod en la matière, quoique comparables à celles de beaucoup d'érudits, restaient aléatoires.

Les aventuriers, avançèrent pendant plus d'une heure le long du chemin les menant au Sud, vers la maison de la sorcière et vers la lisère du Bois des murmures. En arrivant à la lisière de la forêt, ils obliquèrent vers l'Est et suivirent le cour de la rivière appelée la Boueuse.

Alors qu'ils pensaient bientôt approcher de leur destination Aya les arrêta et leur montra des empreintes dans le sol boueux du bord du chemin : des empreintes de gobelins et de chiens gobelins...

es aventuriers suivirent le petit chemin le long de la rivière en observant avec anxiété les alentours et la piste des gobelins qui se dirigeait vers leur destination.

Arrivés à un virage qui contournait une sorte d'anse que faisait la rivière sur la berge, ils s'aperçurent que la piste des gobelins s'arrêtait dans un fouillis incompréhensible de traces et de boue retournée. Manifestement il s'était passé quelques chose ici, car des traces de sang relativement frais étaient visibles.

En observant les alentours, ils mirent la main sur un demi-cadavre de gobelin, composé uniquement des jambes et du bassin dévidant un reste d'intestins. Un combat semblait avoir eu lieu dans cette petite plage de boue et de roseaux. Si le vent ridait la surface de l'eau de la rivière qui s'écoulait paisiblement, il ne portait aucun cri, aucun hurlement de chien gobelin. Toute la prairie et la lande au loin semblaient calmes et silencieuses. Trop silencieuses peut-être...

nquiétés par les traces de combat qu'ils venaient de trouver, les deux hommes pressèrent leur monture, tandis qu'Aya restait collée à Jodh en observant les alentours avec une certaine gourmandise dans le regard.
« Tu crois qu'on recroisera ces gouttues petites bestioles bleues ? Les vertes n'ont vraiment pas bon goût... »

Si Jodh soupira, Aya sembla ne pas en tenir compte, mais garda le silence, concentrée dans sa tâche de guetteuse.

Les lieux filèrent sous le martellement plutôt régulier des sabots tandis qu'ils longeaient toujours la rivière boueuse sur l'autre berge de laquelle se trouvait le Bois des Murmures. Aya tendit un moment la main vers la sombre forêt en disant :
« Là une grande ombre noire !  »mais elle fut la seule à l'apercevoir et seul le silence et les respirations des chevaux et des hommes troublèrent le silence total lorsqu'ils s'arrêtèrent pour observer.

Les berges humides cédèrent finalement la place à une plaine qui commençait à se transformer en lande humide et le chemin qu'ils suivaient les mena dans un petit bois, alors qu'ils apercevaient non loin les lisières de la grande forêt de Murmebois.

Des carillons de bois de factures grossières pendaient de divers arbres et soufflaient leurs sons étranges à travers le bois, mais ils parvinrent sans soucis jusqu'à une belle clairière entourée de vaste bancs de fleurs et au milieu de laquelle trônait une étrange maison biscornue, manifestement de facture gnome.



Une femme entre deux âges et un jeune halfelin légèrement armé en sortirent pour les accueillir.


« J'ai rarement eu autant de visiteurs intrigants en une seule journée... Que venez-vous faire par ici Messieurs et ... Madame ? » demanda la femme qui semblait sans crainte.

Modifié par un utilisateur lundi 9 novembre 2015 18:21:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Parmi les trois membres du groupe, celui qui était entièrement vêtu de vert - un vert un peu usé par les voyages, car manifestement son grand manteau couturé avait connu la pluie et le vent - s'avança le premier pour prendre la parole, laissant derrière lui sa monture, après en être descendu d'un mouvement habitué, ainsi que l'âne chargé de quelques bagages qui l'accompagnait. On ne put alors que remarquer le fait que sa manche droite était vide : le bras correspondant était solidement maintenu en écharpe sous son manteau - qui le masquait donc largement -, peut-être blessé, mais pas assez récemment pour que du sang ou de la douleur puissent être devinés.

À l'évidence, le jeune homme de 25 ans environ, également doté d'une carrure fragile, n'était pas un combattant, malgré la rapière suspendue à sa ceinture ; mais il n'avait pas non-plus l'air d'un sorcier, quoiqu'une vive intelligence fut apparente dans ses yeux calmes : outre l'absence de tout objet ou symbole magique dans ses atours, la corne d'alerte suspendue à lui en bandoulière en témoignait, complétant un tableau paradoxal. Au final, son aspect était en fait plutôt celui d'un inoffensif marcheur de grand chemin, quoique son assurance l'empêchât aussi d'apparaître vulnérable.

Usant en un geste rapide et discret de sa main gauche, la seule disponible, pour écarter de sa bouche sa belle et grande écharpe verte (car cette dernière avait encore des teintes vives, contrairement à ses autres vêtements), il s'exprima avec une élocution claire et naturelle, laissant poindre son talent d'orateur mais aussi une grande sincérité, ses paroles étant amicales, sûres, et sans ambages - il dégageait indubitablement une aura apaisante, bien que cela n'annulât en rien les circonstances ni la liberté de penser des autres. « Salutations. Mon nom est Lyod, et voici Jodh et Aya », fit-il en montrant l'adolescent puis la femme étrange. « Nous sommes tous les trois au service des Prévôts de Pointesable, et nous cherchons celle que les habitants de la région appellent la sorcière. » À ces mots, il fit un sourire désolé, et il ajouta rapidement : « Si je ne m'abuse, il s'agit de vous, n'est-ce pas ? Pardonnez-moi : je ne souhaitais en aucun cas me montrer insultant, mais je ne vous connais que sous ce nom. »

Il marqua une courte pause pour laisser son interlocutrice répondre, puis il reprit avec efficacité. « Quoiqu'il en soit, nous sommes ici pour deux raisons ; je commencerai par la seconde, puisque c'est la plus simple : nous avons été avertis du fait que la forestière Shalelu, portée disparue, a été retrouvée et est actuellement chez vous. Pourriez-vous nous en donner confirmation ? Si elle est capable de se déplacer, nous souhaitons lui proposer de rentrer à Pointesable avec nous. » Il avisa la sorcière de façon paisible avant de passer au second point, reprenant tout son sérieux et sa concentration, le sujet étant apparemment important. « Notre autre mission consiste à vous informer des événements récents qui ont frappé la région, et particulièrement Pointesable, ainsi que des mesures qui ont été prises en réaction à ces événements, et qui vous concernent. Peut-être pourrions-nous aller en discuter chez vous ?.. Si nous ne vous sommes d'aucune gêne, bien entendu. » Attentif à la réponse de la femme mystérieuse, il ne semblait pas désireux de s'imposer, et cherchait manifestement à entrer sur un terrain d'entente.

Modifié par un utilisateur lundi 9 novembre 2015 16:32:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

odh s'était tourné vers Lyod, mais se souvint alors que ce dernier n'était pas encore passé par Pointesable et que lui-même allait donc devoir prendre la parole.

Et bien, Kostin va très bien. Il s'est comporté en héros et a été nommé Prévôt suppléant... mais commençons par le début, Pointesable a été attaquée par des gobelins, beaucoup de gobelins en plein pendant l'inauguration de la cathédrâle. Il y a eu beaucoup de victimes, mais les miliciens étaient prêts et se sont vaillamment battus. Une poignée de héros, dont votre fils, se sont interposés entre les gobelins et la population réfugiée dans la cathédrâle et ont également été en mesure de reprendre la porte Nord de la ville. Ils ont été fêtés par la population et ont été nommés prévôts suppléants le temps que Monsieur Cigüe revienne de Magnimar avec les renforts qu'il est parti quérir...

Jodh fit une pause et but un peu d'eau avant de continuer

A la demande d'une amie, je devais retrouver Shallelu et je me suis donc joins à la patrouille que les prévôts ont mis en place pour venir prévenir et armer les fermiers et les bucherons des environs, et mettre les non-combattants à l'abri. Nous avons rencontré un grand groupe de pillards gobelins, que nous avons défaits au prix de la mort de l'une des prévôts suppléants. Lyod s'est joint à nous sur la route. Nous avons également tué des mites... menés par un mite sorcier sur un gigantesque mille-pattes. Et enfin nous avons entendu parler de vous et du fait que Shallelu serait chez vous. Ma quête est donc presque achevée, mais je crains d'arriver bien tard pour l'aider...


Mouais, pas très solide l'elfette... glissa Aya avec son sens de l'humour particulier.


Aaria Toskal les observa un instant.
« Vous avez tué le chef Feufollet ? Il n'y a que lui comme sorcier mite chevaucheur de mille-pattes géant dans cette forêt. Intéressant... les gnomes de chanteclairière devraient en être heureux, mais la question reste posée de savoir pourquoi il est monté autant au Nord... Voilà en tout cas de bien facheuses nouvelles. Si les gobelins sont sur le sentier de la guerre, Pointesable est en danger. En grand danger. Shallelu est très faible, mais je vais tâcher de la réveiller. Attendez-moi ici, je vais aller chercher quelques affaires. »

La femme se leva et sortit de la pièce principale par une porte trop petite pour elle.

Aya se tourna alors vers Prospéro, tout comme le regard des deux hommes qui l'accompagnaient et avant que Jodh n'ait pu intervenir, elle lâcha
« Et toi la demi-portion c'est quoi ton histoire ? »

Jodh soupira et dit
« Excusez là, la politesse n'est définitivement pas son fort. » recevant alors un regard noir de la part d'Aya.


La sorcière revint et incanta brièvement au-dessus d'une Shallelu endormie, qui s'éveilla douloureusement.
« Que... Je... il faut prévenir Pointesable, les gobelins se préparent ! »

Modifié par un utilisateur mercredi 11 novembre 2015 11:37:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

ya se pencha vers Prospéro lorsque celui-ci lui cria dessus et fit un sourrire mauvais, s'apprêtant à répondre au dos du hlafelin qui s'éloigné lorsqu'un râle de Shallelu l'interrompit.

Aaria adressa un signe de tête compréhensif à Prospéro et se tourna vers les prévôts.

« Il suffit. Cette jeune femme est très grièvement blessée et elle n'ira nulle part. Posez lui les questions que vous souhaitez et nous pourrons la laisser se reposer en attendant que des soigneurs plus expérimentés puissent venir ici. »

Aya grimaça et s'apprêta à parler, mais se tut lorsque Jodh lui posa la main sur l'épaule et s'avança vers la blessé, faisant signe à tout le monde de le suivre.
Shallelu ? Je suis Jodh, le petit protégé d'Améiko. Nous nous sommes croisés quelques fois. Vous êtes en sécurité....
Pouvez-vous nous dire ce que vous avez vu ?


L'elfe ouvrit des yeux cernés et tendit son moignon droit vers Jodh, avant de le reposer dans un soupir...
« Les gobelins... ils se sont unis sous la bannière de Volpépitte le chef de la tribu de Pic-chardon. Plusieurs groupes de gobelins se sont mis en mouvement vers Pointesable... Volpépitte n'était pas encore sorti de Pic-chardon quand ses gardes m'ont repérée et prise en chasse. Je ne sais si l'attaque est imminent ou non, mais il faut prévenir Pointesable, il ne reste sans doute que quelques jours avant l'attaque... Prévenez-les au péril de vos vies s'il le faut, mais PREVENEZ-LES !! »
acheva Shallelu en tentant maladroitement d'empoigner le col de Jodh et de retomber sur sa couche, haletante et toujours consciente.

hallelu se crispa aux questions de Lyod


« Non, pas trois jours, ce n'est pas possible, quel jour sommes-nous ?  »
La réponse obtenue, elle tourna son regard déjà un peu dans le vague vers Lyod
« C'était hier... Hier qu'ils sont partis réellement sur le sentier de la guerre. Plusieurs centaines de gobelins en armes et des chiens-gobelins. Ils vont sans doute se préparer et attaquer une nuit. D'après ce que j'ai vu il y a trois groupes, mais il restait pleins de gobelins dans Pic-chardon... que ce soit dans le campement dans les chardons géants ou dans la forteresse elle-même. Volpépitte les dirige depuis la forteresse. Prévenez Pointesable, il ne reste peut-être qu'un ou deux jours avant l'attaque...
 »
L'elfe épuisée par la douleur s'allongea à nouveau en gémissant et en suant à grosses gouttes, la sorcière passa sa main sur ses cheveux, mais sans parvenir à la soulager réellement.

Aaria répondit ensuite rapidement à Lyod :
« C'est très aimable de vous soucier de ma sécurité jeune homme, mais je suis parfaitement protégée ici. Nul gobelin ne se risquerait dans ce bois, il craignent trop son possesseur et celui-ci et moi avons une sorte de pacte. En outre, je sais me protéger de lui. Je doute que les gobelins me trouvent gênante au point d'envoyer une armée contre moi. souciez-vous plutôt de mon fils et des pointesablois. »

Observant Shallelu qui souffrait, elle dit :
« Posez vos questions, mais dépêchez-vous, elle souffre beaucoup. Je la plongerai à nouveau dans le sommeil dès que vous en aurez fini. »