Source : Bestiaire p.86
PX 4.800
Défense
CA 23, contact 17, pris au dépourvu 16 (Dex +6, esquive +1, naturelle +6)
pv 94 (9d10+45)
Réf +12, Vig +11, Vol +7
Immunités feu, poison ; RD 5/Bien ; Résistances acide 10, froid 10 ; RM 19
Attaque
VD 9 m (6 c), vol 15 m (10 c) (bonne)
Corps à corps épée longue +1, +15/+10 (1d8+8/19-20)
Distance arc long composite de feu +1, +14/+14/+9 (1d8+6/x3 et 1d6 feu) ou corde, +15 (contact, enchevêtrement)
Pouvoirs magiques (NLS 12e)
Caractéristiques
For 20, Dex 23, Con 21, Int 14, Sag 18, Cha 21
BBA +9, BMO +14, DMD 31
Compétences Acrobaties +18, Bluff +17, Connaissances (plans) +8, Connaissances (religion) +8, Diplomatie +14, Discrétion +15, Évasion +12, Intimidation +17, Perception +16, Psychologie +10, Vol +19
Langues céleste, commun, draconique, infernal ; télépathie 30 m (20 c)
Écologie
Environnement quelconque (Enfer)
Organisation sociale solitaire ou trio
Trésor triple (arc long composite +1 de feu [For +5], épée longue +1, corde)
Capacités spéciales
Enchevêtrement (Sur) Chaque érinye possède une corde de 15 m (10 c) qui lui permet d'enchevêtrer ses adversaires (quelle que soit leur taille) comme avec un sort de corde animée ( NLS 16, DD 20). Elle peut lancer la corde jusqu'à 6 m (4 c) sans pénalité de distance. La corde ne fonctionne que pour l'érinye qui l'a fabriquée et pour personne d'autre. Le DD du jet de sauvegarde dépend de la Dextérité.
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Cette guerrière angélique déchue agite ses ailes tachées de noir alors que son regard dénué de pitié semble chercher une cible.Les diables qu’on appelle érinyes portent de nombreux noms : les
Déchus, les Ailes de cendre ou les Furies. Ces créatures qui tournent
en dérision l’apparence des légions angéliques répandent
une justice sanglante au nom de la vengeance, agissant
plus comme des bourreaux que comme des juges. Elles se posent sur les toits tranchants de la
cosmopolite Dis, la deuxième strate de l’Enfer,
toujours prêtes à saisir la moindre occasion de
s’envoler et d’aller combattre, que ce soit pour
défendre l’Enfer, accomplir la volonté de
leurs maîtres diaboliques ou répondre aux
appels passionnés des lanceurs de sorts qui
se sentent éconduits. Toutes les érinyes
tissent de dangereuses cordes vivantes
à partir de leur propre chevelure et
les utilisent au combat pour soulever
leurs ennemis dans les airs avant de
les humilier, de les condamner pour
leurs transgressions, puis de les laisser
tomber depuis une grande hauteur. Les érinyes ressemblent à des
anges à la beauté sombre, dont la
sensualité est accentuée par des
hématomes et des cicatrices infligées
volontairement. Malgré leur beauté,
les érinyes ne sont pas des séductrices :
elles ne sont pas assez subtiles ni assez
patientes pour ce genre de manipulations
émotionnelles délicates et préfèrent
grandement résoudre leurs problèmes
par la violence, rapide et douloureuse. Bien souvent, les érinyes prennent
leur temps avant de tuer leurs
ennemis, uniquement pour
prolonger leur souffrance. La mort
est généralement la seule porte de sortie
permettant d’échapper aux attentions des érinyes. Les
plus puissantes d’entre elles sont passées maîtres dans l’art
de prolonger la vie de leurs ennemis tout en les maintenant
impuissants, ce qui leur permet de faire durer leurs tourments
plus longtemps (plusieurs utilisent même de la magie pour
garder leurs victimes en vie). La rumeur dit que les érinyes les
plus douées seraient capables de continuer à faire souffrir leurs
victimes même après avoir causé leur mort.
La plupart des érinyes mesurent un peu moins de 1,80 mètre et pèsent
à peu près 70 kg, avec des ailes d’une envergure de plus de 3 mètres.
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