Flint avait abandonné la joute verbale. Doua avait un sentiment partagé: il n'avait pas cédé, mais il n'avait pas pu avoir le dernier mot non plus!!! « La bave de Dretch n'atteint pas l'Archon lumineux » bougonna-t'il avant de demander à Finesight de les aider...

Lorsque les deux nains se rendirent sur le bateau Doua les accompagna... Doua n'était pas physiquement impressionnant mais il inspirait une certaine crainte... sa capacité de faire apparaître Finesight ou tout une ménagerie le rendait d'autant plus intimidant... mais cela pouvait toujours être utile si la voie de la diplomatie ne fonctionnait pas!

« Attends, attends, mon gars ! Tu vas pas te défiler comme ça, si vite. Tes bonhommes vont nous amener la cargaison jusqu'au Gobelin Doré, parce que c'est pas moi qui vais m'les coltiner sur mon dos. Ch'uis pas une mule. Un mulet, peut-être, mais pas une mule !

Bon sinon, tu d'vais les livrer à qui ces tonneaux ? C'était quoi ton ordre de livraison ?
Et puis tu vas pas t'barrer comme ça. On va mettre noir sur blanc not'transaction. J'ai besoin de pièces comptables, mon pt'it gars, moi, pour savoir où j'en suis dans mes comptes, et pour mettre à jour le fichier d'mes fournisseurs. D'ailleurs ch'uis pas sûr qu'on r'fasse trop affaire ensemble. Tu m'as pas l'air très fiable, comme gars. »

Tout en disant cela, Grarok sort de la bourse confiée par Saul les 125 pièces d'or promises, qu'il place en petites montagnes de 10 et 5 pièces d'or, sur le faîte d'un tonneau assez large, alors qu'il rédige "l'acte de transaction", indiquant dessus le jour, le montant avec le rabais conssenti, la quantité de tonneaux achetés et le contenu desdits tonneaux.
Il signe, en tant que "Grarok, agissant en qualité de gérant du Gobelin Doré pour Saul Vancaskerkin" et mettant le nom du Capitaine du navire (avec le nom du navire)

Je propose qu'on ne laisse pas partir le Capitaine, tant qu'il ne nous a pas dit pour qui il devait livrer la marchandise, et que ses hommes reviennent avec nous pour livrer les tonneaux au Gobelin Doré. On revient aussi avec le garde et l'homme de main, ligotés et baillonnés.

Modifié par un utilisateur mardi 21 janvier 2014 17:59:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le capitaine ne sembla pas très coopératif, il remplit toutefois l'acte de vente à contre coeur et ordonna pendant ce temps que l'on charge la charrette.

« C'est pas bien compliqué vous avez fait foirer la transaction tout simplement. Je devais livrer à votre Saul, mais Zincher m'en a offert deux fois le prix, si vous étiez pas arrivés je suis sur qu'il aurais pas mis ses menaces à exécution, Zincher est pas très réglo, mais il paye bien et il fait pas chier. Tant qu'à devoir me taper la route jusqu'ici, vaut mieux que je fasse affaire directement avec Zincher, lui au moins c'est pas un pauvre, il négocie pas, il paye et basta. Et quand bien même il aurait voulu une tête, j'lui aurais donné un d'mes esclaves, au prix qui m'coûtent et avec la générosité de Zincher, j'aurais pas été perdant de tout façon.

Au prix que vous me payez le tout, j'vous embarque le chargement dans la charrette, mais pas question de la trimbaler dans toute la ville. »

Doua écoutait la discussion entre Grarok et le Capitaine en fronçant des sourcils. Il essayait de se maitriser, mais l'énervement montait. Ce n'était pas temps le fait qu'il avait accepté le deal de Zincher: ce gars n'était interéssé que par le commerce et travailler avec le plus offrant n'était rien de très extravaguant aux yeux de Doua, mais le ton employé par ce dernier l'irritait sans qu'il ne sache trop pourquoi... Il n'était visiblement pas le seul pensa-t'il, tout en souriant, quand il entendit Finesight derrière lui (revenu de son petit tour des les environs) demander de sa voix fluette « Il m'énerve le Monsieur, là! J'peux taper?? »

tentative RP de demander si vous désirez que je lance un jet d'intimidation avec Doua + aide de Finesight ou si on se contente de la charrette

Modifié par un utilisateur jeudi 23 janvier 2014 15:09:49(UTC)  | Raison: Non indiquée

Plus le capitaine parlait, plus j'avais envie de lui fracasser sa petite gueule. Dans cette ville de crapules, il n'y en avait vraiment pas un pour racheter l'autre.

Lorsque mon cousin lui remis les idées en place , je me mis aussitôt en position de combat, prêt à engager le capitaine ou n'importe lequel des matelots qui se montrerait menaçant.


en pratique je suis prêt à tirer l'initiative et à frapper

Tout le monde s'était bien compris finalement, et s'était rangé à la sagesse. La tension retomba, la main de Grarok se dessera du manche de son marteau, qu'il remit en place. Finit de ranger les pièces d'or dans la bourse, alors que les esclaves finissaient de charger la cargaison dans la charette et que le Capitaine remontait dans son bateau et s'apprêtait à prendre la mer, une fois les tonneaux déchargés.

Finesight et la troupe des "4 fantastiques" seraient suffisants pour rentrer le bois et la chair au Gobelin Doré. On pourrait alors expliquer la Bonne et la Mauvaise Nouvelle à Saul, et interroger les hommes de mains de Zincher



Finalement, bien qu'ils guettaient, épiaient la moindre ombre, s'attendant à voir surgir les hommes de Zincher sur eux, ils arrivèrent au Gobelin Doré sans aucune embûche supplémentaire.
Grarok demandant l'aide de ses collègues et de FineSight d'aller "installer" leurs deux invités d'honneur sur les "confortables fauteuils" à menottes du bureau de feu Larur, pendant que les autres employés du Gobelin s'occuperait de décharger et entreposer les tonneaux de la précieuse liqueur.

Il alla ensuite trouver Saul :
« Euh, patron. J'ai une bonne nouvelle. Ce n'est pas 30% de rabais qu'on a réussi à négocier sur les tonneaux, mais 100%. Voici les 250 pièces d'or. Par contre, y'en a une mauvaise ... Zincher avait payer le double pour les avoir. Du coup, on a récupéré notre bien. Mais il risque de venir nous réclamer son "dû". Surtout qu'on a deux de ses hommes avec nous. Le troisième est rester sur le carreau près du ponton d'c'enfoiré d'marchand qui a essayer de jouer sur les deux tableaux. 'l'est pas fiable c'gars là, patron. On r'fra plus d'affaire avec lui, mets-avis. »

Le nain, en tant que bon gérant et bon comptable rend compte en détail de leur expédition et de l'enchainement des évènements.

« Faut s'préparer à la guerre avec Zincher ?  »

Modifié par un utilisateur samedi 25 janvier 2014 23:45:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'affaire s'était réglée de manière pacifique, je m'en réjouissais. Il aurait été triste d'être obligé de faire couler le sang avec des types contre qui je n'avais rien, si ce n'est que leur capitaine était une fieffée crapule.

Je trouvais déjà malheureux qu'un des hommes de Zincher soit resté sur le carreaux, car quelques dents cassées auraient suffis, mais je ne me culpabilisais pas pour autant, sachant très bien qui étaient les agresseurs.

N'empêche que je me sentais quelque peu déstabilisé par ces nouvelles situations de confrontations. Auparavant, dans ma vie à Janderhoff, les ennemis des nains étaient clairement identifiés; il y avait une justice et des lois que tous s'appliquaient à faire respecter....mais ici, à Port Enigme, je me retrouvais dans des situations de conflit avec des personnes qui, même si je ne partageais aucun de leurs choix moraux, sociaux, comportementaux ou autres, ne constituaient en rien une menace pour moi, mon peuple, ou la civilisation en général. C'était pourtant ces ennemis là que je m'était juré d'affronter lors de mes voeux à Torag, et surement pas le genre d'adversaires que nous venions de combattre.

Il fallait bien pourtant s'adapter à cette nouvelle vie, sans quoi elle risquait de ne pas durer très longtemps. J'en prenais mon partie.

De retour à l'auberge, j'accompagnais Grarok voir Saul pour faire le point sur la situation.

De retour au gobelin doré, les nouveaux employés retournèrent voir Saul et lui donnèrent des nouvelles de la cargaison, il était ravi de n'avoir eu rien à payer, aussi laissa-t-il 200 pièces d'or dans la bourse n'en récupérant que 50.

« Tenez, c'est pour vous, vous avez une fois de plus su vous montrer à la hauteur et c'est sans regret que je vous offre cet or pour la peine. »

Il se leva et regarda par la fenêtre une fois de plus.

« Zincher... oui c'est certain, il faudra s'attendre à un retour de sa part, nous lui jouons dans les pattes depuis un bon moment déjà, il va certainement vouloir se venger. Je ne sais pas s'il est prêt à faire guerre ouverte pour une histoire de pognons par contre, il en a plein les poches. On devrais se méfier quand même, si vous voyez des hommes de Zincher rôder autour du casino venez m'avertir sans attendre... »

Je vous laisse enchaîner sur la fin de la journées si vous avez quelque choses à ajouter, ensuite je passe au lendemain.

Grarok partagea le contenu de la bourse en 4 parts égales et la donna à chacun de ses compagnons. Ces 50 pièces d'or avaient un étrange arrière goût d'amertume pour le dévôt de Torag. Les tâches qu'il avait à accomplir ne lui plaisait guère. Ce n'était pas pour devenir tenancier de tripôt qu'il était venu à Port-Enigme, encore moins pour entrer dans une guerre mafieuse. Et toujours pas de traces évidentes de ce diablotin ...

Grarok - la mort dans l'âme - le visage fermé, peu amical, entre dans "son" bureau, là où "l'attendent" leurs prisonniers. Il leur lance un regard noir, s'assoit, et laisse peser un lourd silence pendant de très longues secondes, les dévisageant un à un, passant des prionniers à Doua et à Finesight

Ses coudes posés sur le bureau, il croise ses mains devant son visage, toujours en les observant, puis, froidement, s'adresse au "garde" :
« Bon, on va oublier que tu m'as traité de nain puant, et on va tout de suite se rappeler que tu étais en train de crever, parce qu'on t'a défoncé, et que je t'ai soigné pour pas que tu crèves.
Bon, on va pas y aller par 4 chemins, sinon je vais ressortir de cette pièce et te laisser toi et ton pote avec notre "ami" assez étrange qui se ferait un grand plaisir de s'amuser avec vous. Je pense que vous, ça vous amusera pas de la même façon.
Alors si tu réponds à mes questions, vous repartirez sains et saufs. Sinon ... ben sinon ... j'te laisse imaginer  » montrant avec son menton la direction de Finesight« 

Bon, pourquoi Zincher voulait absolument les tonneaux du Gobelin Doré ? Qu'est-ce qu'il a en tête ? Et c'est toi son homme de main principal ? Et Vous êtes combien ? »

Modifié par un utilisateur samedi 1 février 2014 11:42:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le garde était bien loquace. Cela lui plaisait de pouvoir faire sentir aux employés du Gobelin que son "maître" était plus puissant et qu'il avait les moyens de les broyer.
Grarok ne cilla pas un instant. D'un ton monocorde, comme blasé, il lui demanda :
« Et pour Larur, c'est Zincher qui l'a fait refroidir ?  »