ue de chemin parcouru depuis la petite bourgade de Pointesable ! Que de lieues avalées depuis qu'un petit groupe de volontaires avait accepté de s'enfoncer dans les marais de Souchesalé à la poursuite de gobelins belliqueux ! De ces valeureux, il ne restait que deux compagnons, une mage elfe et un barde champion.

Cette pensé faisait inéluctablement ressurgir dans les esprits les nombreuses pertes qui avaient jalonné leur périple. La jeune et fragile Lylou, disparue tragiquement dès les premiers jours. Keera , Pippin , Marahamou. autant de compagnons laissés en arrière ! Desna veille sur leurs âmes ! Fort heureusement, d'autres les avaient rejoints. Bartholomew, Hoshin, Astrid.

Et pourtant, cette aventure n'était pas triste. Au contraire, elle exhalait le parfum enivrant de l'espoir. Ces femmes et ses hommes avaient à leur coté deux anges, une épée ancestrale qui veillait sur une lignée et, justement, la dernière héritière de cette lignée. La belle et déterminée Ameiko Amatatsu, prétendante du Trône de Jade et future impératrice du Minkai. En tout cas, tels étaient les intensions de ce convoi.

Pour l'heure, ils finissaient la traversée de l'ultime rempart que les Dieux avaient édifié entre leur monde et celui qu'ils allaient découvrir. En cette matinée, le convoi venait de passer un nouveau col et, sous leurs yeux émerveillés, un nouveau continent venait d'apparaitre. Jusqu'à perte de vue, s’étendaient les steppes gelées du Hongal. Loin sur leur gauche, ils devinaient tel un point émeraude, la forêt au-delà de laquelle se trouvait leur destination : le Minkai. Tout un monde à découvrir. Cependant, ils s'en étaient déjà fortement imprégnés en apprenant les bases de leur langue et en écoutant ou lisant divers récits.

Encore quelques heures, peut être un jour, et ils arriveraient enfin dans un endroit civilisé dans lequel ils pourraient prendre un véritable repos bien mérité.


Objets trouvés :

Sur le fiélon : rapière +1, Cape elfique et Lunettes grossissantes.

Dans la tombe : Epée des neuf esprits et Armure à quatre miroirs spectrale

Résumé des PJs. PNJ. Tian Xia. Ordu-Aganhei. Nécropole Uqtaal.

Modifié par un modérateur mercredi 11 avril 2018 10:20:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le retour de la lumière naturelle à la sortie de la nécropole lui avait du bien, mais l'arrivée au col et la découverte de ce nouveau continent, le comblait d'une joie que seul un homme dédié à la nature comme il était savait apprécié. Car au delà des steppes gelées se profilait déjà une tâche verte synonyme de nature réveillée et vivante.
Il alla chercher Emyralda pour partager ensemble cet instant de découverte.
Il la serra tendrement contre lui et il parcoururent du regard le Tian Xia qui s'étalait à leurs pieds.
« Nous allons découvrir une terre, des peuples et leurs coutumes que bien peu de personne de part chez nous ont seulement entendu parler. Et nous allons les découvrir ensemble mon Aimée.
J'en suis heureux. »

Modifié par un utilisateur jeudi 17 décembre 2015 22:21:18(UTC)  | Raison: Non indiquée

Emy fut fort surprise de la déclaration si charmante de son homme. Le ventre plein de papillon, elle se lova avec bonheur dans les bras de celui qui lui offrait tant d'amour. Elle plongea son regard dans celui de son prince et s’avança lentement pour lui déposer un tendre baiser. Confuse du spectacle qu'elle offrait à ses camarades, elle rougit.

Elle profita du panorama et de la tendresse de l’étreinte qu'elle avait du mal à quitter malgré l'embarras qui grandissait en elle. Doucement, elle quitta les bras protecteur de son Varisien.

Elle comprit à cette instant qu'elle ne pourrait plus vivre de l'étude. Elle avait besoin de découverte, d'aventure ...

Modifié par un utilisateur mardi 8 décembre 2015 07:55:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

n ce quinzième jour du mois de Pharast, une vingtaine de voyageurs, désormais aguerris, traversèrent les dernières lieues qui les séparaient de la capitale du Hongal. Chacun avait du soleil dans son cœur tant le chemin parcouru semblait infiniment long et jalonné de succès. Que pourraient tenter une poignée d'êtres misérables contre une telle ferveur. Malgré le froid toujours intense, ils avaient tous une sensation de chaleur tant les conditions de la Couronne avaient été pires.


Ordu-Aganhei était plaquée contre la montagne. Les voyageurs y pénétrèrent par l'entrée Nord, grande tour décorée possédant une unique porte haute de neuf mètres et renforcée de fer. Elle était surmontée de plusieurs toits bâtis les uns sur les autres. Il n'y avait pas une grande activité de ce coté là de la ville, mais les quelques autochtones qui s'y trouvaient délaissèrent rapidement leurs occupations pour regarder le convoi comme s'il s'agissait d'un mirage. Une fois dans la tour, Sandru fit arrêter la caravane sous les ordres d'un officier à la suspicion à peine cachée. Ce dernier était accompagné d'une trentaine de gardes qui veillaient à la sécurité de la capitale.

Alors que l'officier discutait avec le varisien, secondé par Rodrigue qui traduisait, une large foule commençait à remonter la rue pour venir s’amasser aux abords de la porte. Il était évident que la présence d'un tel convoi ne passerait pas inaperçue et qu'elle provoquait une curiosité bien compréhensible. Alors que les questions allaient bon train sur les marchandises transportées, l'état de santé des voyageurs ainsi que celui des animaux, la destination du convoi et autres, le groupe remarqua que quelque chose de volumineux s'approchait d'eux, provoquant un mouvement de la foule qui s'écartait sur son passage avant de reprendre sa place. Malgré l'émotion palpable, le calme de ces quelques centaines de personnes était incroyable pour ces voyageurs habitué au sang chaud de la Varisie.

En fait, ce qui avait traversé cette foule et qui maintenant débouchait devant la tour était un petit groupe d'hommes d'arme qui entouraient une personne visiblement de grande importance.

L'homme, d'un certain age, habillé d'un kimono fait des soies les plus nobles, fit un rapide geste qui cloua le bec de l'officier, le faisant s'écarter de son chemin. Puis, il se prosterna presque jusqu'au sol devant le barde et Sandru, accompagnant ce geste d'un discours des plus alambiqués. « Très honorables Invités ! Bienvenus, bienvenus, mille fois bienvenus ! S'il vous plaît, veuillez ignorer ces vers rampant à vos pieds, je vous assure qu'ils seront punis pour leur insolence ! Mais, permettez-moi de me présenter ! Je suis Chua, Royal conseillé de sa Luminescence le Prince Batsaikhar !

Sa Majesté le Prince Batsaikhar, Orbe de lumière dorée au-dessus du gouffre obscure de la barbarie, vous souhaite la bienvenue dans Ordu-Aganhei, la ville du bord du Monde. Mon très Munificent Seigneur invite ses très honorés visiteurs dans son humble palais afin de s'y reposer, d'y manger, de partager une courtoise conversation et aussi de s'accorder des moments de réjouissance. Le Très Brillant me demande de vous faire part du plaisir qu'il aurait si vous daignez l’honorer de votre langue venue de terres étrangères, une langue que lui seul, de tous les hommes du Hongal, a l'honneur de maîtriser. Il est impatient d'entendre le récit de votre périple à travers la Couronne du Monde dans les pires conditions de voyage qui furent les vôtres ! »

Pendant ce temps, Ameiko s'était rapprochée, entourée du reste des voyageurs aussi curieux qu'elle.




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Modifié par un utilisateur mercredi 9 décembre 2015 14:02:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

Même si les atours d'une invitation avaient été déployés, Rodrigue n'était pas dupe. Certes il s'était enorgueilli de savoir que le Prince voulait entendre leur histoire. Et lui qui voulait devenir le plus grand aède de son temps aurait là des spectateurs nombreux et prestigieux. Mais en l'instant, l'Étoile Verte n'avait simplement pas le choix : elle ne pouvait éconduire un suzerain devant son propre peuple. Le jeune homme accorda un regard charmeur à l'impératrice de son cœur avant de se tourner vers le conseiller-carpette dont il ignorait l'étrange coutume : « Et nous accueillons avec la gratitude qui lui est due la généreuse offre de Sa Majesté. Chua, dites au Très Brillant que l'Étoile Verte a franchi la Couronne et qu'elle est prête à lui faire le récit de ses exploits. J'imagine que le Prince nous accordera le temps d'établir notre caravane en sa magnifique cité ; nous sommes fourbus et devons nous assurer du bien-être de tous nos membres. Dites lui que c'est la façon qu'a Rodrigue Langue-de-Jade de ménager le suspense de son aventure. » Il adressa un clin d’œil à Hoshin et salua le conseiller en ôtant son couvre-chef. Espérons que la convoitise rapportée du bon Prince ne se porte pas sur cette langue que je vante tant...

ommes comme femmes, les habitants de la cité d'Ordu-Aganhei étaient tous enthousiasmés par la venue de ces étrangers, ce qui marquait pour eux la réouverture de la route marchande, ainsi que par l'accueil que le conseillé Chua leur faisait. Qu'aurait-ce été si la barbare du groupe s'était présentée juchée sur son tigre géant ?

Mais, prudente, Astrid avait trouvé dans la proche montagne une grotte convenable pour Fenrir, bien que comme souvent, ils avaient du en chasser le propriétaire.

A présent, l'ensemble du convoi était à cette entrée Nord, Rodrigue essayant de rivaliser avec le noble en terme de convenances. Le barde avait tenté une réponse positive qui lui laissait une ouverture vers un temps de réflexion avec les siens. Sur le visage du conseillé royal, un sourire se dessina, mais les varisiens auraient eu grand peine à savoir si l'homme éprouvait réellement ou non une joie aussi intense.

« Bien entendu, Rodrigue Langue-de-Jade ! Cependant, Sa Généreuse Majesté m'a aussi chargé de vous dire qu'un enclos sécurisé avait été mis à votre disposition, dans l'espoir qu'Elle avait que vous acceptiez son invitation, bien sur ! Ce dernier est situé dans l’enceinte du palais. Ainsi, vous n'aurez point à vous soucier du bien être de vos animaux, nos serviteurs auront à cœur d'y veiller ! Par ailleurs, des chambres dignes de nos très honorés invités vous attendent. Si, malgré toute notre attention, quoi que cela soit vous fait défaut, vous aurez l'amabilité de nous en faire part afin que nous réparions notre erreur ! »

L'homme fit une nouvelle prosternation avant de se retourner. Un des soldats qui l'accompagnaient s'avança en lui tendant un panier d'osier. Chua en sortit une magnifique rose noire qu’il tendit à la première femme à sa portée, à savoir Shalelu. « Il n'y a nul feu comparable à celui qui brûle dans l’âme des femmes des terres lointaines ! La beauté est la sagesse des femmes alors que la sagesse est la beauté des hommes. » Se fendant d’une courbette, il sourit à l’elfe, qui s'était saisie du présent en exprimant ses sincères remerciements. Puis, le conseillé répéta ce cérémonial à l’adresse d’Emyralda, de Koya, d’Ameiko, d’Astrid et enfin de Marny.





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Modifié par un utilisateur jeudi 10 décembre 2015 20:23:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

Guidée par ses instincts et les esprits, Astrid parvint à dénicher une caverne répondant à ses critères. La grotte pourra servir d'abri à elle et au smilodon le temps de leur séjour à Ordu-Aganhei. L'entrée de l'antre en face d'elle, la jeune erutakie descendit de selle. Elle laissa Fenrir gagner son territoire en affrontement le propriétaire des lieux. Après un combat féroce mais rapide, le tigre à dents de sabre tua le grizzly. Ce dernier allait constituer une bonne réserve de viande... Pendant que le fauve se repaissait du cadavre, la chasseresse aménagea l'endroit. Elle demanda ensuite au smilodon de surveiller discrètement les alentours avant de lui promettre qu'ils iront chasser ensemble un peu plus tard.

Arpentant agilement les sentiers montagneux, Astrid espérait arriver à temps pour faire son entrée dans la cité avec le reste de ses compagnons. Elle accéléra le rythme... La jeune erutakie remercia ses ancêtres et les esprits quand elle rattrapa enfin la caravane. En plus cette dernière n'avait pas encore attend les portes de la ville. La guerrière aux cheveux argentés allait pouvoir rependre son souffle et réarranger un peu sa tenue.

Une fois dans Ordu-Aganhei, Astrid se mit à balayer les alentours de son regard de félin. Elle observait avec beaucoup de curiosité les habitants de cette cité étrangère. Mais la barbare s'intéressait avant tout aux soldats et à leur équipement. Sa lance posée négligemment sur son épaule, elle analysa et s'imprégna de son nouvel environnement. La sauvage ne prêta attention au porte-parole du prince que lorsque celui-ci s'approcha d'elle pour lui offrir une rose. Les fleurs étaient rares dans la Couronne du Monde mais... À quoi cela allait il lui servir ? Astrid remercia néanmoins poliment l'homme pour ne pas l'offenser.

Toujours attentif aux membres de la caravane, tel un fidèle chien de garde, Hoshin avait hoché la tête de satisfaction en apercevant Astrid s'éloigner du convoi en compagnie de Fenrir. La barbare était prête à écarter son fidèle compagnon, son âme sœur sauvage, pour approcher la civilisation humaine. Un bel effort d'insertion de sa part.

La cité lui paraissait gigantesque, après tant de mois passés dans un désert blanc infini. Le bruit de l'activité humaine assourdissait ses oreilles et la variété des odeurs étourdissait son cerveau trop habitué au calme des grands espaces. Mais le tianais restait l'héritier d'une civilisation millénaire et instinctivement, son cœur se réjouissait de retrouver ses semblables. Que de belles rencontres en perspective !

L'attitude divertissante du diplomate chargé de les accueillir l'amusa. Il y avait tant de circonvolutions abracadabrantes dans son discours, tant de manières dans sa présentation, qu'il trouvait la situation comique, au regard de l'origine roturière de la plupart des membres de l'Étoile Verte et de leur simplicité. Il se retint tout juste d'éclater de rire. Il savait en effet combien tout ce formalisme était important pour les peuples de ce côté-ci de Golarion. Durant les tractations, il se prit au jeu et mobilisa ses facultés d'observation quasi-surnaturelles pour deviner l'état d'esprit de la délégation. Étaient-ils vraiment heureux de les accueillir ? Ce garde, là-bas, n'avait-il pas révélé un signe trahissant son ennui ou son dédain ?

Il salua le diplomate en souriant de tous ses chicots, non sans avoir expulsé quelques glaviots des plus gras. « Nous sommes flattés de tant de cérémonies. Votre prince Batsaikhar honore bien trop les simples marchands mangeurs de soupe que nous sommes. Nous espérons ne pas décevoir ce grand homme si raffiné ! »

Le manège avec les roses noires l'avait rendu tout de même méfiant. Compte-tenu de ce qu'ils avaient appris sur le personnage, il se demanda s'il ne voulait pas ajouter à son harem quelques jeunes femme exotiques. Un refus risquait d'envenimer leurs relations et rendre la poursuite du voyage délicate. Mais en attendant, il serait délicieux de profiter à plein de l'hospitalité princière. Le cuisinier avait hâte de découvrir la qualité des mets locaux.

Psychologie (+23) pour analyser l'attitude du diplomate et des gardes l'entourant, afin de recevoir un éventuel pressentiment sur la situation.

L'homme mielleux utilisait des mots que Bart ne connaissait pas tous, mais il avait tellement d'autres choses à regarder qu'il n'en fit pas grand cas.
Une fois la caravane correctement installée, Bart vint s'enquérir de la suite
« Notre prochaine rencontre sera avec le Prince Batsaikhar.
On s'habille bien, on se fait beau et on y va sans arme? »

Modifié par un utilisateur jeudi 17 décembre 2015 22:20:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

Emy regarda son homme avec un sourire malicieux : « Mon prince, en effet j'aimerai bien te voir en tenu de bourgeois avec culotte bouffante et lavallière !!!  » La mage ne put se retenir bien longtemps et éclata de rire.

Elle sourit à pleine dents, puis indiqua à son homme en un message qui confirmé les dires du moine Tianais:«  Mon cœur tu peu garder quelques armes, mais une toilette bien propre serait plus adapté que notre tenue de voyage. Toutefois, il n'est pas nécessaire de porter la dague entre les dents. Mais Hoshin à raison, attention à ne pas mettre trop en avant ce qui a de la valeur. »

Elle glissa à son ami : « Je ne peux magiquement te récurer mon ami, il va falloir frotter. Mais tu peux en profiter pour t'entrainer. J'ai vu dans mes lectures qu'un certain maître miyagi, utilisait les mouvements de nettoyage pour les échauffements de ses élèves. Qui sait après cela tu sera encore plus fort !!! » Un large sourit enfantin accompagna sa fin de phrase.

Emy affiché une plus grande décontraction qu'à l'accoutumé.

« Vous savez ou on peut se laver ? »

L'elfe était toute guillerette, visiblement ravi de pouvoir se vêtir correctement.

Puis la mage se tourna vers sa demie soeur

« Shalelu, tu m'aidera pour la coiffure ? »