Bon et maintenant, que faire ... le tournoi débutait dans 3 heures, peut-être qu'il aurait plus de chance à trouver les meurtriers ... oui, bonne idée

Je vais patienter ici un peu temps, reposer mes petites jambes après ces nombreuses journées de marches.
Surtout reste discret et n'attire pas l'attention, avait-il appris après de nombreuses experiences douloureuses, un homme-rat était souvent la cible comme souffre-douleur et dans cet endroit restreint, il ne sera pas facile de s'eclipser sans user de potions.

Je continue mon observation discrétement en me concentrant un peu plus sur l'homme qui boit de l'eau. J'essaie de determiner ce qu'il observe, ce qui peit l'interessé.

Modifié par un modérateur jeudi 19 mai 2016 12:08:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

A nouveau Marik regarde Crysania de longues secondes, incante quelques paroles incompréhensibles, tourne autour d’elle en maugréant, se plante une nouvelle fois devant elle et l’observe quelques secondes. Il s’en va ensuite fouiller dans un coffre et revient avec un parchemin :
«  lisez-ça… allez !  »
Crysania regarde le parchemin mais ne voit que des caractères changeants et indéchiffrables. Elle sent un petit picotement qui se dissipe aussi vite qu’il est apparu.
Le vieux mage lui dit :
«  Je m’en doutais… La magie coule dans vos veines, avec des efforts et un mentor pour vous guider vous pourrez peut être parvenir à jeter quelques sorts  »
Il repart ensuite vers l’un de ses ateliers et lance
«  Je n’ai pas le temps de prendre un apprenti et de toutes façons vous êtes vieille et avez un pouvoir trop brut, trouvez un ensorceleur pour vous aider  »
Sans même laisser le temps à Crysania de réagir il enchaine
«  Allez, j’ai du travail !  »

De l’autre côté de la ville Hugo continue sa discussion avec le mendiant :
«  Je viens de dépenser la moitié de ma fortune pour le tournois et ce repas et tu souhaites encore que je me déleste de quelques précieuses pièces alors que je ne sais toujours pas où loger cette nuit…Surtout que tu vas déjà t'empresser de troquer l'information de ma présence contre juste récompense  » Ajoute-t-il avec un clin d’œil
Posant par terre son plat finit il continue:
« En remerciement de ce plat qu'as-tu à m'apprendre d'intéressant sur ce tournoi?  »
Le mendiant, ravi de voir une échappatoire conclut cette branche de la conversation
«  J’doute qu’vot’ seigneurie a des problèmes pour s’loger… Jveux bien tailler la discut’ avec vous mais un contact avec l’guilde s’paye !  »
Il enchaine immédiatement sur la seconde question
«  L’tournoi est organisé par not’ seigneur Tharn, il sert de fête et pour recruter – tout l’monde l’sait – Mais c’est Klein qui gagne tout l’temps ! Il est juste trop fort, a vot’ place j’tentrai même pas ! Il attire tout l’temps un tas d’étranger ou de jeunes fous qui veulent essayer, faut dire que l’récompense est importante !  » Il hésite et cherche d’autres informations à donner pour pouvoir s’échapper de cette conversation qu’il commence à regretter «  Yaura plein d’gens ! Des paysans et des bourgeois ! Idéal si v’z’avez les mains agiles ! Yaura aussi l’seigneur et les autres seigneurs, mais dans leur loge, ‘pourrez pas approcher… Ya aussi b’coup de mages, après qu’ils peuvent plus participer z’aiment bien venir regarder et encourager !  »
Il regarde alors l’inquisiteur en souriant, espérant que celui-ci se satisfera de sa réponse

Dans la taverne, Snirff scrute attentivement l’homme, l’homme écoute distraitement les femmes qui lui parlent sans réellement réagir et l’homme rat peut entendre des bribes de conversation :
«  Je ne vois pas pourquoi tu es si tendu… Tu vas gagner comme d’habitude  »
«  hmmm  »
«  nous pourrons aller fêter ça ce soir dans ta chambre, j’ai trois amies qui rêveraient de faire ta connaissance  »
«  hmm  »
La femme enchaine sur des anecdotes récentes dans la ville et le comportement indigne d’une demoiselle de la part de ses amis avec aussi peu d’intérêt de la part de l’homme.
Au bout de quelques minutes, il se lève sans dire un mot, renversant au passage les deux femmes sur ses genoux, laisse 3 pièces d’or sur la table, et quitte la taverne en lançant un simple :
«  Merci Metos, à ce soir  »

Pour patienter Juan décide de se balader un peu dans les rues adjacentes, que cela soit à cause de sa trop grande discrétion et son inattention ou parce qu’ils sont tous en train de se préparer à détrousser les spectateurs de l’arène, il ne rencontre aucun voleur ou bandit

L'alchimiste n'avait rien à faire dans ce genre d'endroit, plus le temps passait, plus il s'en rendait compte. Les serveuses étaient débordées et ne faisaient aucune attention à Snirff, ce qui l'arrangeait un peu.
Le grand costaud, un candidat sérieux au tournoi, était parti, sa recherche n'avait pas porté ses fruits mais cela aurait été un miracle dans le cas inverse.

L'homme-rat se leva et sortit de la taverne boudée, le marché extérieur était un lieu qu'il aimait en general, il lui arrivait de commettre de petit larçin contre des marchands désagréable ou par pur plaisir.
Il avait toujours faim et soif , Snirff se dirigea vers un marchand pour satisfaire ses envies.
L'homme-rat commença à explorer discrétement le marché, il fallait encore patienter avant d'aller voir les brutes se frapper dessus par plaisir et pour la gloire. Il y avait peut-être un congénère dans ce lieu, des gens louches à éviter.
Snirff se demandait souvent s'il n'était pas paranoïaque ...

Le comportement de l'individu l'amusa, montrer ainsi ses paumes ouvertes ouvertes amadouait peut être auprès un garde débutant mais lui même avait bien souvent dissimulé des dagues dans ses manches et se tenir ainsi permettait de les prendre en main rapidement. Il ne réagit pas à la nomination raciale utilisée.
Une dague? L'idée est séduisante mais je dois être en forme pour l'arène, pas le temps de faire mumuse

Retirant le main de son épée il se mit à sourire:

« Sans vouloir être offensant je ne suis pas sur que tu sois taillé pour participer à ce tournoi, ni magie ni fourberie, Thyr veille au grain ! »

Réfléchissant à la proposition de faire un court chemin ensemble il décida de voir où celà le mènerait:

« Effectivement, 5 pièces d'or l'inscription, pour ma part c'est déjà fait et je me rendais justement vers le lieux des combats, tu peux m'accompagner si tu veux, tu me feras la conversation pendant le trajet » Ce bonhomme fait il partis de la guilde?

« Je suis inscrit sous le nom de Sire Hugo de Ouerk, et toi comment dois-je t'appeler...... le poudré? » L'insinuation était sans ambiguïté.

« Enchanté monsieur Z, Ouerk se situe bien loin d'ici, au delà des océans  »
Me venue ici? On va peut être éviter de trop parler malgré tout
« Je suis ici pour j'espère réussir m'installer et démarrer une nouvelle et honorable vie. »
La situation faisait rire intérieurement le tiefflin, il savait que son interlocuteur cachait bien des choses, à commencer par ses origines, leur conversation mielleuse lui permettant de faire passer le temps en attendant le tournoi.
« Monter un petit commerce, payer mes taxes, bref tout ce qu'un humain fait ici. Bien évidmment celà va prendre du temps et entre temps je compte sur le tournois pour me faire une réputation, et avec de la chance je trouverais un toit pour passer la nuit ».
« Et vous même, vous loger à l'auberge? Généralement les elfes dorment dans les arbres non? »

Il ne reste plus que deux heures avant le tournoi et nos divers aventuriers s’affairent. Alors que Zszaufeiin et Hugo poursuivent leur conversation en se dirigeant vers le lieu du tournoi, Juan et Crysania font de même. Aucun ne rencontre de difficulté car les flux de populace ne vont que dans une seule direction et si ce n’était pas suffisant, de nombreux panneaux indiquent l’emplacement de la compétition.

Dans la ville haute Tim se pare de ses plus beaux atours en attendant que la famille Ekmar envoie une escorte et réfléchissant à ce que lui vouloir la noble famille.

Plus au sud, Snirff se promène dans le marché de la place, personne ne le remarque et il peut se déplacer sans attirer l’attention. Il observe les marchands présents en essayant de trouver une proie facile, mais il ne remarque rien de particulier. La plupart des clients sont déjà ivres et les marchands eux même ne semblent pas tout à fait clairs. Il y a bien quelques gardes répartis autour de la place mais ceux-ci sont plus occupés à discuter entre eux ou avec les jeunes femmes qui passent qu’à surveiller la populace. De nombreux marchands sont à portée de vue et Snirff repère des étales d’étoffes, d’épice, d’armes et d’armures standards, des vendeurs de poulet rôti ou encore des brochettes non identifiées… Tout lui semble plutôt générique, il peut aussi bien tenter sa chance avec n’importe lequel.

Lorsque nos aventuriers arrivent devant l’arène il semblerait que les derniers registres soient arrivés et que les tirages aient déjà été faits, puisqu’un gigantesque arbre est dessiné sur un panneau en bois rectangulaire de plus de 5m de long. Au pied de chaque racine est inscrit un nom :
-Crysania
-Juan

-Klein
-Vares

-Ed
-Hugo

-….
La liste continue avec 26 autres noms
Un crieur public annonce :
« Avis à la populace ! Le tournoi va commencer dans une heure, tous les participants qui n’ont pas encore confirmé leur inscription auprès de la réception sont priés de se rendre dans la salle à ma gauche, les spectateurs munis d’un ticket peuvent prendre place dans les gradins sur ma droite, les autres peuvent observer et encourager leur guerrier préféré depuis n’importe quelle autre place offrant une vue ! Avis à la populace… »
Il répète inlassablement la même chose
Zszaufeiin et Hugo peuvent évidemment poursuivre et conclure leur conversation avant d’arriver au tournoir

Snirff fut tenté à plusieurs reprises de chaparder un peu de nourritures, il était persuadé qu'en fin de journée, la moitié de celle-ci serait jetée. La tentation était trop forte lorsqu'un passa près d'un stand où des brochettes cuisaient.
Il avait appris à s'éclipser dès son forfeit effectuer, avec la folle présente, il serait maudit si le marchand le remarque et le poursuive.

Lorsque l'homme-rat arriva à l'entrée de l'arêne, il écouta le crieur et compris qu'il lui faudrait acheter un ticket pour assister au malheureux spectacle. Il n'avait guère le choix, l'alchimiste chercha un endroit pour se procurer un ticket d'entrée...

Une heure pile après l’entretien avec le jeune seigneur Ekmar Edouard frappe à la porte de Timothée
«  Les gardes de la maison Ekmar sont là, ils vont vous accompagner jusqu’à la loge de leur maitre, dans l’arène  »
En arrivant dans le hall Timothée découvre un homme d’une quarantaine d’année à l’allure vive et à la barbe grisonnante. Il est vêtu d’une lourde armure de plaque et porte une épée à deux mains à sa ceinture. Il s’incline respectueusement lorsqu’il le voit.
«  Seigneur Aubépine, mon maitre m’envoie vous chercher comme promis, nous pouvons partir dès que vous êtes prêt  »
En sortant de son manoir, il voit alors cinq jeunes hommes portant une armure similaire mais avec une épée longue à la ceinture et un bouclier dans la main. Eux aussi s’inclinent respectueusement sur son passage. Ils se mettent en route sans tarder et ne pipent mot durant le trajet, occupés à scruter chaque allée sombre et à écarter la plèbe qui n’a pas été assez rapide.
En arrivant devant une entrée privée de l’arène, un serviteur vient à leur rencontre. Visiblement expérimenté, ou ayant reçu des directives précises, il jette un œil aux armoiries du noble lui faisant face avant d'esquisser une courte révérence.
«  Bonjour Seigneur Aubépine, vous étiez attendus parmi les premiers, mais Monseigneur Ekmar n'est pas encore arrivé. Je vous en prie, permettez-moi de vous accompagner à votre place, il ne devrait pas tarder…  »
Sitôt dit, sitôt fait. Et qu'elle n'est pas la surprise de Tim lorsqu'il vit la dite place ... C'est une place d'honneur, située juste à la gauche du maître de la maison Ekmar. La tribune est spacieuse et luxueusement décorée, mais elle ne contient que cinq sièges, celui du milieu étant évidemment réservé au patriarche Ekmar. A nouveau les interrogations filent de bon train chez le druide qui est interrompu par le serviteur :
«  Désirez-un rafraîchissement Milord ?  »

Pendant ce temps, sur le marché, Snirff ne peut résister à la tentation et s’approche discrètement d’un marchand de brochette occupé à discuter avec des clients qui ne parviennent pas à se décider. Aussi discret que rapide, il chaparde une poignée complète de brochettes et s’éclipse dans un mouvement fluide.
Snirff gagne 5 brochettes au poulet
Il se dirige ensuite vers l’arène et s’approche d’un membre du personnel qui répond aux questions des badauds. Lorsqu’il lui demande où acheter un ticket, celui-ci le regarde et renifle de mépris en répondant :
«  Désolé monsieur Tous les tickets sont vendus depuis bien longtemps, mais vous pouvez évidemment assister au tournoi gratuitement en dehors des gradins, vous aurez une vue dégagée depuis la partie ouest de l’arène  »
Il se retourne ensuite vers un autre « client » sans même dire au-revoir à l’homme rat.

Juan arrive le premier dans la zone réservée aux participants. Il se dirige vers le guichet qu’il a vu précédemment et la réceptionniste lui demande son nom en regardant le registre en cuir qu’il avait aperçu chez Metos. Elle lui indique poliment où se rendre en lui précisant que le tournoi commencera dans un peu plus d’une heure, qu’il dispose d’une vue privilégiée pour observer les autres matchs et d’une salle d’entrainement rudimentaire pour s’échauffer. Une bonne douzaine d’autres participants sont déjà présent et occupés à donner des coups d’épées sur des mannequins en bois ou à discuter entre eux.
Crysania le rejoint quelques minutes plus tard et reçoit le même traitement.

Rentrant dans la salle d'entrainement, Juan commença sans tarder à se préparer. Le nom de Crysania dans les oreilles, il se demandait qui pouvait être cette personne. Un puissant guerrier sans aucun doute. Peut importe, le plan était mûr dans l'esprit du voyageur. Il commença par jeter un œil à l’arène, réfléchissant aux détails de sa stratégie. Une stratégie rusé et audacieuse, il faut dire. L'odeur de sueur ambiante signalait à quel point les combattants comptaient sur leurs muscles et leurs puissance martiale. Ce qui n'était pas le cas de Juan, s'entrainant tout de même à quelques passes avec son épée. Il comptait sur autre chose. Une fois le corps à température et les muscles étirés et prêts à bouger vite, il partit s'isoler un instant seul et commença à mettre son plan à exécution. Il sortit son matériel, donna un coup de tournevis sur le manche de la crosse de chacun, une goutte d'huile à chaque chiens et finalement il passa à la première étape de son plan.



Tout était prêt maintenant. Il pu observer les hommes et les femmes se préparant face à lui. Une chose était sûr, le spectacle promettait d’être sublime. Les guerriers affutaient leurs lames, les pugilistes bandaient leurs bras et chacun se tenait prêt à prouver sa valeur. Allez, un verre d'eau et il sera bientôt l'heure de montrer mon talent. Et ma spécialité... se dit il avec un demi sourire aux lèvres.

Modifié par un utilisateur lundi 6 juin 2016 14:02:09(UTC)  | Raison: Non indiquée