Fort du soutient et de l'explication apportés par Syrius, Krajazik se détend et ouvrent de grands yeux rieurs « Tu es ... » il glisse une main énorme près de la joue d'Aya et entre ses doigts fait rouler quelques cheveux de la manière qu'ont les marchands d’estimer la qualité d'un tissu ... Et comme fasciné «  ...un animal de compagnie ?...j'ai failli me vexer ! » Et le demi-orc de partir d'un rire moqueur avant de tourner dédaigneusement le dos à la pauvresse pour rejoindre le groupe formé par Syrius, Lyod et Jodh.

En rejoignant le petit groupe, Krajazik s'était volontairement intercalé de manière à en couper l'accès à Aya, la privant de possibilité de participer. Ainsi lorsqu'elle tenta une ultime sailli il se retourna, sourcils froncés, et sur le ton agacé dont on gronde un enfant « Chuuut, panier ! » intima-t-il à l'humanoïde assorti du geste idoine. Et comme si de rien n'était il se retourna tout sourire, content de son effet, pour écouter en silence les échanges.

Modifié par un utilisateur mercredi 9 décembre 2015 16:25:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

éthana s'immisça au milieu du groupe qui discutait. La halfelin avait rapidement séché ses larmes et affichait désormais son air de maîtresse-femme que Syrius et Jodh lui connaissaient bien.
Toisant chacune des personnes présentes avec une autorité certaine, elle les tança d'un :
« Non mais vous allez vous bouger les fesses oui, au lieu de rester là à jacasser comme de vieux piliers de comptoir ! En avant tas de braillards. Bougez-vous ! »



Ainsi aiguillonnés par la halfelin au caractère trempé dans l'acier, Syrius et ses compagnons au statut indéfini (mais en ces heures sombres qui tenteraient de contester le bien fondé de leur démarche?) descendirent la grande rue en direction du marché. Ils tournèrent cependant rapidement à droite, bien avant le marché, prenant la Rue du Sable, qui menait à la Verrerie, tout en passant devant la meilleure boulangerie de Pointesable qui se tenait à l'angle de la Grande rue et de la rue du sable et dont les produits, même en ce jour, embaumaient les rues de délicieuses fragrance d'épices, de miel et de fruits sucrés.

Après quelques dizaines de mètres, il se trouvèrent face à la façade Sud de la verrerie, imposante bâtisse à l'architecture gracieuse, construite sur la falaise dominant la baie de Pointesable. L'air marin chassa les effluves envoûtantes de gateau, et une brise froide et humide pénétra sous les vestes et armures, rappelant à tous qu'ils étaient entrés depuis quelques jours dans la saison froide et ténébreuse, comme l'appelaient les varisiens.

Les épaisses portes de la verrerie étaient closes et les rideaux étaient tirés à toutes les fenêtres (constituées d'épais carreaux enchassés dans des nervures de plomb pour la plupart inamovibles). Personne ne savait si les lucarnes qui se trouvaient sur le toit avaient été obstruées, mais encore fallait-il atteindre celui-ci, situé à plus de quatre mètres de haut. Jodh put leur apprendre que malgré sa hauteur sous plafond, la verrerie n'était constituée que d'un étage en rez-de-chaussée et de réserves en sous-sol (c'est ce qu'il avait appris d'Ameïko).

Trois portes s'ouvraient dans ces murs épais, toutes trois situées plutôt vers la rue :
-une porte s'ouvrant sur la boutique d'ordinaire ouverte à tous (en P 38)
-une porte donnant sur le salon de réception privé réservé aux acheteurs de marque (en AC 19)
-une porte de service donnant sur la ruelle située au Nord(en X 11)

Carte

Modifié par un utilisateur jeudi 10 décembre 2015 15:45:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Se laissant guider par ceux qui connaissaient l'affaire, Lyod suivait docilement, presque en touriste, mais attentif à toutes les informations qui pourraient lui parvenir. Après avoir inspiré profondément l'air de la mer, qu'il n'avait pas respiré depuis plusieurs semaines, laissant son grand manteau vert voler quelque peu dans le vent, il se tourna vers le groupe et prit la parole, ayant pu examiner la verrerie pendant que tous en faisaient le tour. « Il est possible que le bâtiment soit vide, mais je n'en mettrais pas ma main au feu, s'il est vrai que des affaires louches se trament. Je propose que, pendant que nous visitons ensemble les lieux par l'une des entrées, deux gardes de la ville soient affectés à chacune des autres issues. Il faudrait donc que nous allions chercher quatre hommes à la caserne ou aux murailles. Cette précaution me semble indispensable si nous voulons tout à la fois éviter que d'éventuels coupables prennent la fuite à notre approche ET que nous ne soyons pris dans une embuscade mortelle en nous séparant. Qu'en pensez-vous ? Je sais bien, Béthana, que vous n'en pouvez plus d'attendre, mais si vous voulez que tout rentre dans l'ordre, nous devons faire les choses de la bonne façon ; nous n'en avons que pour dix minutes, qui ne seront sûrement pas de trop au vu du temps qui a déjà passé depuis la disparition d'Ameiko. »

Modifié par un utilisateur jeudi 10 décembre 2015 23:16:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

éthana fixa intensément Lyod et finit par hausser les épaules en déclarant d'un ton faussement énervé :

« Très bien, puisqu'il vous faut des renforts, je vais aller les chercher moi-même, sinon avec vous on y est encore demain. »
L'halfelin s'éloigna rapidement tandis que Prospéro la lorgnait avec un regard légèrement rêveur et eu l'impression qu'elle se retournait vers lui pour lui jeter un regard noir, mais malgré tout légèrement troublé.
Elle tourna rapidement devant la boulangerie et serait bientôt de retour avec des hommes d'armes, nul ne doutait qu'elle parviendrait à en recrûter quatre sans autre autorité que la sienne propre.

La verrerie de Pointesable se dressait toujours face à eux, hermétique et conservant tous ses mystères. Krajazyk nota que les fourneaux de la verrerie devaient tourner à plein régime vu l'épais panache de fumée que crachait la cheminée. Mais les murs et portes épais ne laissaient filtrer aucun son perceptible depuis la position actuelle des prévôts.

Quelques mines inquiètes ou suspicieuses sortaient des fenêtres alentours et lorgnaient les prévôts avant de refermer leurs volets, rassurés par la présence de Syrius et d'un fidèle d'Abadar dont tout le monde savait qu'on pouvait compter sur eux pour éviter que l'ordre et la paix ne soient troublés.

Vous attendez l'arrivée des gardes ou vous faites quelque chose avant ?

« Sacré bout d'gonzesse ! » Lâcha Krajazik dans un souffle de soulagement cependant que la gnomesse disparaissait au coin de la rue ...
« Pardon les gars, n'a pas trop eu l'temps d'faire les présentations ... Krajazik, je suis aux ordres du prévôt heuu moi aussi ...  » Et le sang mêlé d'offrir une franche et ferme poignée de main aux derniers arrivés, oubliant Aya au passage.
Puis reportant son attention sur le bâtiment, les yeux fixés sur la cheminée il demanda « Les fourneaux y tournent même que c'est fermé ? Ouais, j'crois aussi qu'la porte d'service c'est l'mieux même qu'on devrait avancer d'ja, si Béthana nous r'trouve plantés là, va encore nous casser les cou ... pieds, pardon. »

La situation se compliquait de plus en plus, d'abord retrouvé la fille et maintenant sauver des otages avec peut être même des gardes à l’intérieur ... Krajazik n'était pas rompu à ce genre de situation mais désireux de passer à l'action le plus vite possibleJ’espère qu'on aura décamper avant qu'la démonette r'vienne il leva la main dans un léger frottement d'armure « Moi j'viens » et attendit de voir si un autre membre du groupe se détachait, puis il crût bon d'ajouter « Pour les gardes, ouais 3 c'est assez pt'et si sont à chaque angle... »

Modifié par un utilisateur samedi 12 décembre 2015 12:08:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Jodh suivit le groupe avec un silence tout relatif, discutant rapidement avec Aya, histoire qu'elle se calme un peu, qu'elle ne cherche pas les ennuis, c'était pas un ennemis, etc... Bien que moyennement convaincu, elle jugea que tant qu'il n'apportait pas de problème au groupe et surtout à son Jodh, il n'y aurait pas de soucis. Ou du moins pas plus que maintenant.
malgré le fait que ce dernier semi-orc faillit lui broyer la main lors d'une franche accolade Aya qui avait été ignoré croisa les bras, barbouillant quelque mots entre ses crocs. De toute façon, je suis sûr ce que vert c'est pas saint. A coup sûr ça doit tâcher. Hum, maintenant elle faisait la vexée? Fort probable.

Et encore, elle vous fait rire Béth', c'est que vous ne l'avez pas vu le jour où elle à surprit Jodh... AYA! Toussant un coup après avoir gueuler un grand coup pour la stopper. hum, Désolé. Je voulais dire. Hum. Regardant cette immense battisse qui ressemblait a un château presque imprenable.
Moi je dis ça... Je dis rien hein. Avant de partir devant le bâtiment comme pour le voir de plus prêt. Jodh la regardant d'un coup d'oeil comme pour la surveiller. "Je disais, on est sûr qu'il y a un soucis a l'intérieur? Je veux dire, si vous voulez rentrer dedans et qu'il n'y a strictement rien, après en plus avoir casser une porte, on risque d'avoir quelques problèmes. On ne peut pas tout simplement entrer par la porte principale? Ou s'annoncer? C'était lui qui était trop naïf ou eux qui étaient un poil paranoïaque? Peut être les deux? En tout cas lui ne savait pas vraiment comment s'y prendre.

Sinon moi je peux rentrer et vous informer directement de ce que je vois. Comme la dernière foi avec les gobelins bleus là dans les ruines. Elle faisait référence au problème de Mites qu'ils avaient eu il y a quelque temps. En effet Jodh et Aya étaient capable de communiqué mentalement a distance. Après par où entrer ou comment, qu'est-ce j'en sais, je peux pas faire tout votre travail non plus. Tant que tu fais pas de bêtise avec ça, j'y vois pas de quoi dire non.

Lyod, qui avait semblé perplexe aux propos de Syrius mais avait décidé de ne pas s'y opposer, acquiesça vivement aux mots d'Aya et Jodh. « Vos pouvoirs sont un atout certain pour nous : communiquer à distance et à volonté de façon instantanée et discrète, cela est déjà en soi une arme puissante. Effectivement, vous pourriez vous introduire seule en éclaireuse à l'intérieur du bâtiment, Aya ; mais je vois aussi une autre possibilité, à laquelle nous devrions penser : que nous y entrions tous à l'exception de Jodh, ce dernier pouvant donc aider les gardes et nous prévenir immédiatement s'il y a des mouvements suspects à l'extérieur. »

Le stratège soupira d'un air compréhensif. « Je sais bien que c'est difficile, mais attendez encore un peu. Béthana sera bientôt de retour, et avec elle, les renforts dont nous avons besoin. La méthode la plus efficace est de mettre ce temps à profit en réfléchissant, n'est-ce pas ? Une fois que les gardes seront là, nous agirons ! »