Lyod réagit vivement aux propos de Jodh. « Ne nous précipitons pas ! Ne voyez-vous pas l'état de Krajazik et d'Adhuzal ? Nous devons les soigner avant de continuer ! L'occasion se présente à nous de le faire sans gaspiller les ressources qui nous serons utiles plus tard en combat, il nous faut donc absolument la saisir, et il n'y a pas de temps à perdre. Nous devons également nous assurer de l'état de santé de Tsuto, et remettre ce dernier aux gardes en attendant de pouvoir l'interroger, de telle sorte qu'il sera à la fois en sécurité et incapable de s'enfuir.

C'est seulement une fois que tout ceci sera fait que nous pourrons continuer notre exploration du bâtiment ; rien ne presse plus que la sécurisation de nos acquis. Si nous faisons vite, il n'y en aura que pour quelques minutes ; et si nous ne les prenons pas, nous risquons de perdre beaucoup plus qu'une seule vie. Qui plus est, nous ne prenons aucun risque à rester ici, car nous n'aurons qu'à quitter le bâtiment pour nous retrouver en sécurité si les gobelins nous attaquent ; ils seraient fous de le faire alors qu'ils se trouvent en pleine ville, encerclés par les forces de l'ordre. La seule chose qu'il nous faut espérer, c'est qu'ils ne s'enfuient pas par quelque souterrain pendant que nous nous préparons.

Je suis désolé de devoir repousser ainsi la recherche d'Ameiko, mais notre devoir est d'agir avec méthode. Si elle peut encore être sauvée, alors il y a peu de chances pour que la situation change dans les prochains instants ; et nous ne pouvons de toute façon pas prendre n'importe quels risques pour elle : la ville toute entière compte sur nous. Faisons ce qui est en notre pouvoir, mais connaissons aussi nos faiblesses, et ne laissons pas la passion nous emporter avec elles. »

Tout en parlant, après s'être assuré du fait qu'Adhuzal tiendrait le coup sans lui, le tacticien se dirigea vers Tsuto et l'examina avec ce qui semblait être une bonne expérience médicale, lui apportant les premiers soins si nécessaire et utilisant pour cela une trousse d'infirmerie de combat qu'il sortit promptement de sa sacoche. Les plus attentifs parmi les membres du groupe pourraient apercevoir imprimé sur cette trousse le symbole de Korvosa, probablement dépourvu de connotation officielle, mais tout de même indicatif de l'origine de l'objet.

• Premiers soins : 1d20+4 donne [16] + 4 = 20

+2 pour stabiliser une créature mourante, non comptabilité dans le jet. Guyde, dis-moi si les premiers soins sont utiles ou non ; si l'état de Tsuto est stable et ne peut pas être profondément amélioré sans magie, Lyod n'utilisera pas de ration de trousse de premiers secours. En cas de nécessité, il peut aussi utiliser une dose de coagulant.

Modifié par un utilisateur dimanche 31 janvier 2016 17:21:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tandis qu'il s'affairait au dessus du corps de Tsuto, Krajazik remarqua donc une dague de fort belle facture. La tirant de son fourreau pour en éprouver l'équilibre, il l’exhiba à Lyod et dans un grognement interrogatif assorti d'un haussement d'épaules se décida à en délester le demi-elfe pour la glisser dans sa ceinture.

Après avoir écourté la corde, Krajazik, se redressant pour admirer son travail ne manqua pas de remarquer l'entrée dans les lieux d'un elfe à la peau étrangement brune. Ses longues années encagé lui avait apprit à devoir jauger un adversaire rapidement et le sang-mêlé se targuait de savoir reconnaître un homme d'armes. Le regard froid et scrutateur de l'elfe, son aisance dans ce lieu de chaos et de massacre ainsi que sa lame elfique, une arme trop longue et trop souple au gout de Krajazik, mais combien efficace pour qui savait la manier, ne mentaient pas, il savait donner la mort, à n'en pas douter. Krajazik lui adressa un hochement de tête entendu cependant qu'il s'approchait d'eux.

Modifié par un utilisateur lundi 1 février 2016 12:13:07(UTC)  | Raison: Et hop adieu Gnosim !

L'homme vêtu tout de rouge de vêtement de qualités arborant également des bijoux, une armure rouge également et un arc en main s'arrêta devant l'elfe. Syrius le regarda d'un air plus dur qu'à son habitude, avant de prendre la parole.

« Bonjour Kriss, je suis Syrius tu ne te souviens sans doute pas de moi car je me suis absenté assez longtemps. J'avoue être rentré à Pointesable depuis peut alors mes informations laisse un peu à désirer.

Tu travailles toujours pour la famille Scarnetti afin de résoudre leurs "problèmes"?

Arturo a encore fait des siennes, et Titus a décidé de nous envoyé de l'aide afin de se faire mieux voir des braves gens de la ville?

Ou bien as tu décidé enfin de travailler pour un employeur décent? »

commença Syrius sur un ton plutôt ironique, avant de reprendre sur un ton plus grave

« Nous avons effectivement une accréditation car par un malheureux concours de circonstance je me suis retrouvé prévôt durant l'absence de Belor Cigüe.

Concernant la situation il semble que Tsuto désignant le demi elfe ait kidnappé sa soeur Ameiko et nous sommes venus pour la libérer mais nous ne nous attendions pas à une alliance entre Tsuto et des gobelins et le combat fut rude. Nous avons besoin de soins pour notre compagnon  »

A l'intonation qu'il crut percevoir chez syrius, l'elfe effaça son sourire.

« je vois que les frasques d'Arturo vous sont familière, Monsieur le prévôt. C'est en partie à cause d'elles que je ..... que je prends quelques distances avec la famille.

Quant aux soins, je ne puis hélas vous aider. Par contre si vous désirer poursuivre l'exploration de la demeure, je peux vous ouvrir les portes, voire les sécuriser »

Constant que personne ne lui porte attention, Krajazik enfile l'anneau et posant sur une table non loin les affaires de Tsuto, laisse à tout un chacun le soin de venir y jeter un oeil. Puis, cependant que Syrius et Kriss discute des anciens employeurs de ce dernier, le demi-orc fait le tour des victimes des gobelins, s'assure que toutes sont malheureusement mortes et commence de regrouper les corps.

Krajazik avait senti un douce chaleur irradier son corps tandis qu'une à une ses plaies se refermaient ... Retrouvant un nouveau souffle il se tourne vers le prêtre et dans un hochement de tête « Merci Prospero  » Puis se saisissant de ses armes il s'adresse au nouveau venu « J'assure tes arrières Kriss  » Et le demi-orc de venir se placer non loin de l'elfe prêt à lui emboîter le pas.

Krajazik vient se placer silencieusement en I33 derrière Kriss et prit d'un doute, tandis que l'elfe examine la porte, le demi-orc teste rapidement le serrage des lanières de son armures. Puis il lève son boulier et dague en main se prépare à devoir se ruer par l'ouverture sécurisée.

Gorum guide mon acier au cœur de nos ennemis et permet à cette gamine de mener de nouvelles batailles en ton glorieux nom !

Modifié par un utilisateur mardi 9 février 2016 09:19:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

es prévôts ouvrirent avec précaution la porte Sud de l'atelier de la verrerie et commencèrent à explorer avec beaucoup de précaution le grand bâtiment qu'il venait, espéraient-ils, de libérer des gobelins. La porte menait à un couloir qu'ils remontèrent vers la salle de vente de la verrerie, d'ordinaire ouverte au public, mais dans laquelle aujourd'hui seuls le silence et les ténèbres régnaient. Les lumières des prévôts jouèrent sur les merveilleuses statuettes et créations en verre de multiples teintes de la verrerie, qui faisaient sa réputation à travers toute la Varisie et ils purent s'émerveiller devant certaines oeuvres issues du talent de maître verriers stupéfiants.

La suite de l'exploration fut plus macabre lorsqu'ils explorèrent les communs de la verrerie et que de grandes traces de sang les menèrent au dortoir utilisait par les ouvriers et Messire Kaijutsu pour les longues sessions de travail : plusieurs corps démémbrés et pour certains portant des traces indiquant qu'ils avaient été partiellement mangés sur place jonchaient le sol du dortoir. Vu le nombre de victimes, il n'était pas certains qu'il resterait beaucoup d'ouvriers, d'apprentis ou de maître verriers à Pointesable après ce jour...

La suite de leur exploration les mena vers le salon privé, richement décoré, destiné aux rencontres commerciales avec les acheteurs importants. Rien ne semblait avoir été déranger ici, à l'exception du portrait de Lonjiku Kaijutsu posant devant la verrerie qui avait été tailladé avec rage. Un verre de vin à moitié plein et quelques bouteilles vides de grands crus témoignaient d'une occupation récente de la pièce.

Alors que Krajazyk allait ouvrir la porte menant vers la dernière partie non explorée de la verrerie, des bruits de pattes griffues sur les dalles du sol alertèrent Syrius qui prévint ses camarades : Des chiens ou des créatures similaires rôdaient derrière la porte et les prévôts entendirent soudain une voix stridente parler doucement dans une langue que Kryss reconnu : un gobelin !

Adhuzal se demandait s'il était bien en possession de tous ses moyens, ou si la bataille lui avait, en plus de la blessure, infligé un choc psychologique. Il avait l'impression de ne pas voir remarquer quelque chose d'important alors qu'il avait toutes les pièces en main à présent. Au début il s'était dit que sa blessure l'empêchait de réfléchir, mais même soigné il n'y voyait pas plus clair. Une part de lui-même lui reprochait toujours d'avoir foncer au devant du danger, même si la fin de la bataille avait été imminente et un prêtre à ses côtés. Une question entre autres le taraudait. Tsuto était-il un membre clef parmi leur ennemi ou un simple pion. Dans le premier cas, leur ennemi devait partager sarancune d'adolescent en manque d'amour, et l'assaut de mille gobelin serait imminent. A dire vrai, son hypothèse était bonne et qu'il comptait effectivement un cultiste de la Mère des montres parmi eux, pion ou pas, l'assaut aurait probablement lieu. Dans tous les cas y avait-il un moyen d'exploiter la faiblesse psychologique de Tsuto ?

Enfin autant se concentrer sur la situation présente. Le jeune mage fouillait un peu chaque salle qu'il parcourait. Il avait hésiter à parler lorsque la tension avait montée à l'arrivé du demi-elfe, mais les choses avait finalement tourner pour le mieux. Le présence d'adversaire coupa définitivement court à ses réflexions, il répondit au tac au tac en murmurant :

« Ils sont sur leur garde, il faudrait une diversion peut-être près des fenêtres pour les prendre par surprise.
Saurais-tu imiter de façon convaincante la voix d'un gobelin ? »

Alors que Syrius s'était absenté et qu'un léger flottement s'était installé dans le salon de réception luxueux de la verrerie, Kryss vit la poignée de la porte être actionnée et la porte s'ouvrir d'un coup, laissant place à un couloir dans lequel il aperçu plusieurs gobelins et créatures immondes appelées chiens-gobelins, dont deux d'entre elles étaient d'ailleurs montées par des gobelins.

Pendant une fraction de secondes, le temps sembla suspendre son vol. Puis tout s'enchaina avec une fulgurante rapidité tandis que les lèvres gobelines éructaient des insultes et que les chiens gobelins émettaient une sorte de cri rauque désagréable.

De l'autre côté de la verrerie, Syrius venait à peine de donner ses ordres que la porte Nord de l'atelier s'ouvrit sur un gobelin armé d'un tranchechien qui ouvrit de grands yeux de stupeur et de surprise, avant de se lécher les babines à la vue de tout ce sang et de ces humains bien juteux. Derrière lui on devinait les yeux cruels de l'une de ces horribles créatures, sortes de rats mutants géants, que les gobelins appelaient des chiens gobelins.

Les miliciens volontaires émirent un hoquet de surprise et prirent une position défensive.

Modifié par un utilisateur mardi 16 février 2016 15:06:58(UTC)  | Raison: Non indiquée